web2.0 - articles archivés

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Digimind a fait un livre blanc intitulé “le web2.0 pour la veille et la recherche documentaire
Je l’ai trouvé sur DocStock, un lieu de stockage de documents professionnels.

A mon avis il mérite d’être conservé dans ses liens webgraphiques.

En approfondissant un peu, j’ai trouvé aussi

==> le web 2 à l’usage des bibliothécaires (pour ceux qui n’y connaissent rien, mais quelques slides intéressants)

==> un blog dossier documentaire d’étudiants de l’EBD intitulé “Quand le web 2.0 s’E-veille

==> un billet du blog Clever-age intitulé “classer, trier et taguer pour retrouver : les enjeux documentaires du web (2.0)“. Bien que datant de décembre 2006, il n’en demeure pas moins intéressant

==> un mémoire de fin d’études tout neuf au MIAGE d’Orsay par Thimotée Mervillon intitulé “Quelle valeur ajoutée en entreprise avec les technologies et usages du Web 2.0
Les concepts du web 2.0 y sont très clairement présentés. (merci mon fil RSS sur Brainsfeed)

Question
…bibliosphère, webgraphie, même combat : quel terme préférez-vous ? j’ai du mal à trancher ! Jusqu’ici j’utilisais plutôt webgraphie, mais bibliosphère pour ma Sphere’Doc, forcément j’aime bien le clin d’oeil !

Le catalogue de la bibliothèque à l’ère du Web 2.0 – Etude des opacs de nouvelle génération” est sorti en juillet, édité par l’ADBS, collection Sciences et techniques de l’information avec pour auteurs Tosca Consultants et Marc Maisonneuve.

Il traite comme son nom l’indique des opacs (online public access catalog) nouvelle génération.
Une bonne façon de maintenir sa veille sur le sujet.

Un billet de l’Ebsi signale que le Centre de Ressources des Espaces Publics Numériques de Wallonie met en ligne des écrits pour

«réfléchir sur le Web 2, l’Internet d’aujourd’hui et de demain […]. Des publications en ligne gracieusement téléchargeables, que ce soit des ebooks (livres numériques), ouvrages, travaux scientifiques ou revues thématiques permettent de réfléchir aux pratiques contemporaines de l’Internet pour prendre du recul sur les utilisations et attiser sa curiosité d’esprit.»

L’étudiante auteur du billet a sélectionné les documents les plus intéressants pour les documentalistes et les archivistes.

Mérite le détour.

Comme je suis une visuelle (cela facilite ma compréhension et m’aide à mémoriser), j’aime beaucoup la cartographie.
Cela fait déjà plusieurs soirs que je teste Touchgraph
C’est vrai que pour les sites importants, cela permet de bien observer les liens. Essayez , vous verrez, c’est impressionnant avec le site de l’ADBS
reso_adbs.jpg

Pour les petits sites, ce n’est pas toujours compréhensible (mais c’est peut-être parce que je ne suis pas douée)

Et puis là où je suis perdue c’est la différence entre Touchgraph et TGwikibrother ???
Quelqu’un peut m’en dire plus ?

Ah, je vous signale ce billet sur le blog de DreamOrange. Il s’intitule “Visualiser son réseau autrement” et présente différentes représentations visuelles des réseaux.
______________________
sources (entre autres) :
==> http://www.touchgraph.com/TGGoogleBrowser.html
==> http://projet-sipo.blogspot.com/2006/05/visualiser-les-rseaux-touchgraph.html
==> http://xp-france.net/cgi-bin/wiki.pl?action=browse&diff=1&id=WikiBrowser&diffrevision=18

Je répare mon oubli, car je pensais vous avoir signalé cette information trouvée sur le blog “la mémoire du silence”, fil d’ariane d’un bibliothécaire, qui signale la sortie en octobre prochain du n° 10 de la collection Médiathèmes de l’ABF. Il s’intitule : Outils web 2.0 en bibliothèque : manuel pratique / sous la direction de Jacques Sauteron (Bibliothèque d’étude et d’information de Cergy-Pontoise, secrétaire général de l’ABF) et de Franck Queyraud (Médiathèque de Saint-Raphaël).

Sur le billet concerné vous y trouverez le sommaire. Mais sur ce dernier je n’ai pas vu indiqué que les réseaux aient été traités. Pour le savoir, un livre à lire à la rentrée !

Cette année, la journée des adhérents de l’ADBS (Association des professionnels de l’information et de la documentation) a eu pour thème
réseaux personnels, réseaux professionnels : apports & complémentarités

Le poids pris par les réseaux sur le Net nous interpelle tous et nous avons parfois du mal à nous y retrouver entre l’intérêt à titre personnel et celui à titre professionnel. L’opportunité du sujet est donc indéniable et son traitement bienvenu.

Chacun se situe sur une échelle de type Richter
. les fanas inscrits dans de multiples réseaux dès leur apparition,
. les équilibrés qui ont su faire la part des choses, sélectionner le ou les bons réseaux et se lancer,
. les timides qui appartiennent à l’un d’entre eux mais n’y participent guère,
. les hésitants qui veulent en savoir plus sur le principe et se renseignent,
. les prudents qui attendent de voir,
. les récalcitrants qui râlent après ce “truc” de plus sans trop savoir pourquoi.
En conséquence, selon l’échelon de l’échelle sur lequel on se situe, cette journée ne pouvait être qu’intéressante pour y voir plus clair.

Voici la présentation faite sur le site de l’ADBS

Appartenir à un réseau virtuel ou à un réseau plus classique de type association professionnelle, répond aujourd’hui à un besoin social fort d’échanges, de partage et d’enrichissement personnel. Au-delà des apports personnels indéniables (sentiment d’appartenance à une communauté, visibilité et communication renforcées, développement des compétences …), la pratique des réseaux est créatrice de valeur et est un levier puissant lors des lancements de projet qu’ils soient professionnels ou personnels.
Ces bonnes pratiques des réseaux, leurs limites aussi, seront au cœur de cette journée d’étude conçue pour les adhérents de l’Adbs
“.

Sept axes de présentation ont été abordés pour traiter le sujet (cf sommaire ADBS) :

1. Le point de vue sociologique avec Dominique Cardon, sociologue du Laboratoire Sense, d’Orange Labs “pourquoi s’inscrit-on dans un réseau, comment on le choisit, comment on s’y implique
==> Présentation importante pour les non-initiés. Pour ceux qui ont déjà creusé le sujet, rien de bien nouveau, mais une petite révision ne fait jamais de mal.

2. Faut-il faire preuve d’expertise pour devenir membre d’un réseau professionnel, telle est la question soulevée par Jérôme Delacroix, consultant en management coopératif, Coopératique et Nearbee dont l’intitulé exact du titre donné est “le réseau professionnel, tous expert ?
==> Ah… la notion d’expert ! Une présentation pleine d’humour et d’intérêt.

3. L’identité numérique, une notion présentée par Richard Collin, professeur à l’EMSI de Grenoble et directeur associé de Nextmodernity, sous l’intitulé “réseau personnel et visibilité, l’identité numérique
==> Une présentation très vivante et pleine d’intérêt qui motive définitivement pour s’insérer dans un réseau.

4. En matière de recherche d’emploi, le réseau peut-il être utile ? c’est ce que nous a expliqué Jean-Pascal Szelerski, directeur des services web à l’APEC en nous présentant l’accord Apec/Linkedin et l’apport que cela représente pour ceux qui cherchent un poste. Son intitulé “l’accord Apec Linkedin, motifs et objectifs
==> Indéniablement une belle possibilité à ne pas manquer d’utiliser lorsque l’on a besoin des services de l’Apec

5. Le point de vue d’un recruteur sur l’utilité de l’appartenance à un réseau professionnel par Christophe Blazquez, consultant en recrutement et gestion de carrière. Son intitulé “le e-recrutement, retour d’expérience
==> Les réseaux, un outil qui sert aussi aux chercheurs de tête, ne l’oublions pas.

6. Quelle utilité pour l’entreprise ? C’est ce à quoi a répondu Eric Delcroix, professeur associé à l’UFR IDIST Lille III et directeur de Ed productions. Son intitulé : “réseau professionnel virtuel : à quoi peut servir pour moi et mon entreprise l’investissement dans un réseau
==> Une présentation très intéressante et bien illustrée que j’aurais aimée voir plus longue pour mieux entrer dans le détail

7. Un exemple de réseau professionnel, celui de l’EBSLG (European Business Schools Librarians’ Group) présenté par Agnès Melot, responsable de la bibliothèque d’HEC
==> J’ai dû malheureusement partir au début de la conférence, à mon grand regret

En conclusion, la table ronde avait pour but de réfléchir aux apports réels et aux limites du réseau tant dans la vie personnelle que professionnelle et tenter de savoir s’il s’agit d’une perte de temps ou d’un retour sur investissement. J’espère que sa synthèse sera mise en ligne sur le site de l’ADBS.

Ma conclusion personnelle :
Je n’ai pas regretté ma participation car la journée était vraiment intéressante, mais j’ai trouvé que le côté “pratique”, style “je rentre et je m’y mets” était un peu manquant.
– quelles différences entre les différentes plateformes ?
– sur quels critères choisir ?

Quelques notes sur chaque conférence

1. pourquoi s’inscrit-on dans un réseau, comment on le choisit, comment on s’y implique

Illustrations (connues) de présentation des réseaux existants (cartes, listes, circuits, nuages…)
Obs. glb : exemples de carte / autre carte / liste ; 1001 logos de par le monde
et la fameuse carte du métro

Le nœud de chaque réseau, c’est l’individu qui établit un processus de simulation selon des degrés divers car chaque individu a une variété de faces et fragmente plus ou moins sa visibilité entre être et faire, entre réel et projeté.
A noter que les individus se définissent moins par ce qu’ils sont que par ce qu’ils font.

Dominique Carderon retient quatre types d’identités :
un paravent
plus ou moins grand et épais face à l’identité civile : sexe, âge, nom, localisation, photo personnelle, humeur, surnom…(Meetic)
le clair obscur
pour une identité narrative : pseudo, photo, journal intime, journal littéraire, famille, … (Facebook, Skyblog…)
le phare
en tant qu’identité agissante : engagements sociaux, passions, amis en ligne, pratiques amateurs (Flickr, wikis…), communautés d’intérêts, amis en ligne (Youtube, Myspace)
– la lanterne magique
il s’agit là d’identités virtuelles pour les jeux en ligne et leurs personnalités d’emprunt (anti web2.0
D’après lui plusieurs lectures de cette typologie sont possibles. Il en dénombre 7 et en présente 5. Voici celles que j’ai retenues :
1e lecture : que montrer, que voir ? (se cacher/se voir, montrer/cacher, se voir et cacher)
2e lecture : l’articulation des sphères intimes, divertissantes, hétérogènes (privé/professionnel)
3e lecture : connus et inconnus (search & meet, bonding, bounding, Second life (simulation sociétale virtuelle, permettant de vivre une “seconde vie” sous la forme d’un avatar))

Comment chercher, comment trouver cette hétérogénéité des personnes ? par le type de navigation
– navigation “relationnelle” par la visite aux amis (Blogroll (liste de liens vers d’autres blogs))
– par sérendipité au hasard de la filiation (bookmarks, groupes, tags, rss, recommandation, newsfeed (informations sur l’activité de ses contacts…))
– par rapport à l’instant ou aux cartes (évènement, notes, géolocalisation…)
– selon le territoire projeté (territorialisation et territorialité en tant que processus de construction de réseaux sociaux)

2 – Aujourd’hui, tous experts ?

En introduction Jérôme Delacroix différencie les termes de savant, spécialiste, expert (qui veut dire un homme averti, un connaisseur).

Attractivité/répulsion provoquée par le mot “expert” :
Nous sommes dans une république des experts à une époque qui a le culte de la prospective et qui produit ce qu’il appelle des “rapports d’étagères” (ceux dont l’utilité est douteuse).

Quand l’individu s’exprime :
Nous sommes passés du web 1.0 qui était une mine de contenus avec ses liens hypertextes et ses sites marchands au web 2.0 dont la spécificité est le lien social (blogs, forums, wikis), ce qui permet à chacun de s’exprimer.

Les “Proams” (professionnels amateurs)
Souvent en lien avec le mouvement “open source”. Y correspondent les wikis et les forums d’entraide.

Le jargon 2.0
Le web 2.0 a généré un vocabulaire de mots valises, genre “foules intelligentes”, “sagesse des foules”, “intelligence collective”, “débats participatifs”…

Les initiatives concrètes
en matière d’expression : Agoravox (internautes journalistes), rue89 et Le Post (voix médiane, journalistes et internautes), Citizendium (wiki, validation par des experts), et dans les entreprises.

Questions renouvelées
. qu’est-ce qu’une connaissance qui fait autorité ?
. sur quoi repose la confiance ?

L’ère de l’abondance
C’est le contenu qui est abondant, pas l’expertise.
La voix du milieu est-elle apportée par la folksonomie ? Jérôme Delacroix estime que cette réponse n’est pas toujours suffisante.

Nouveaux rôles des documentalistes
Parmi ceux-ci, et en conclusion, Jérôme Delacroix cite
– l’analyse du contenu
– faire la bascule entre le structuré et le non-structuré
– trouver un équilibre entre taxonomie (science des lois de classification) et tagsonomie
(je vous propose sur le sujet d’aller voir ce billet du blog Coopératique)
– inventer les règles d’indexation des vidéos, sons et images
– faciliter la migration des connaissances livresques vers le web sémantique

Quelques notes prises lors des questions/réponses

==> il faut apprendre à gérer cette nouvelle sociabilité aux multi appartenances
==> l’identité, ce n’est pas comme un vêtement, c’est une affaire de profondeur : être capable de prendre de la distance avec soi-même
==> Facebook est non seulement un réseau, c’est aussi des applications qui permettent aussi de gérer des répertoires, des projets, des évènements. Est également utilisé par de grosses entreprises comme intranet.
==> ce qui fait qu’un réseau va être vivant et attractif :
. facilité d’usage (ergonomie)
. vu comme un passage obligé
. nécessité d’un animateur (le tout contributif est un mythe) à l’écoute et qui encourage l’entraide
. donner des conseils d’utilisation
. il faut valoriser le wiki par un travail de synthèse
==> le rôle du docmentaliste : retravailler tout ce qui est du domaine de “comment qualifier cette information” (tags)
==> si l’on a plusieurs avatars (surnoms), il faut bien réfléchir à leur gestion
==>quelques points sensibles :
. les aspects juridiques
. savoir prendre des risques avec son image, i.e. avoir une aisance sociale (personnel/professionnel)
. la suppression plus ou moins facile de sa participation à un réseau
==> exemple de Cisco aux Etats-Unis pour motiver les jeunes qu’ils recrutent à rester dans l’entreprise. Elle réfléchit sur comment redéfinir les frontières personnel/professionnel

3 – réseau personnel et visibilité, l’identité numérique

L’enjeu de l’identité, c’est de laisser des traces. (Voir le livre de Michel Serres, Mal propre (réf.)
Le premier tag a été posé par les prostituées d’Alexandrie qui inscrivaient leur nom sous leurs semelles pour laisser leur trace sur le sable.

Dans nos métiers, nous aidons à résoudre les problèmes en mettant l’information à disposition : l’essentiel du travail devient de la communication. Or, communiquer c’est construire ensemble un monde virtuel de significations partagés ou en débat et décupler ainsi les connaissances individuelles.
Chacun devient un entrepreneur de connaissances par sérendipité et synchronicité.
Toute signification est un réseau de liens. Nous sommes les porteurs de sens (nous résonnons au lieu de raisonner). Nous sommes des connecteurs.

L’identité numérique, c’est le regard porté sur nous par les autres. Ce n’est pas contrôlable. Nous ne pouvons pas gérer ce regard. Nous passons ainsi de l’identité objective à la réputation.
(obs. glb : cf cartographie de l’identité numérique reprise par Richard Collin

Et à partir de là, il faut faire confiance (ex. banques ont ~20 % de contentieux, microcrédit, 1,5 %) et ne pas hésiter à la mesurer ou à la protéger grâce à des outils comme RapLeaf, IKarma, MyID…

Conclusion : il ne faut pas avoir peur de vivre sa vie numérique et de laisser sa trace. Pour R. Collin, il faut être solidaire, humble et avancer. La vraie vie est numérique, c’est celle du traitement de l’information.

4 – l’accord Apec Linkedin, motifs et objectifs

Pour J.P. Szelerski, un réseau social est un réseau de mise en relation.
Le réseautage consiste à gérer ses relations avec son entourage proche (liens forts) et moins proche (liens faibles).
Réseaux les plus utilisés : MySpace, Facebook, Linked et Viadéo (français)
Pour l’Apec, l’enjeu est de faire des réseaux un complément de service à valeur ajoutée.
A ce jour 16.000 comptes sur le réseau Linkedin
Pour lui aussi il faut savoir gérer sa e-réputation et mettre une frontière professionnelle/personnelle.

5 – le e-recrutement, retour d’expérience

Ch. Blasquez souligne l’importance du vecteur Internet pour trouver un emploi : les sites d’emploi, les réseaux sociaux (SecondLife, Facebook…), les sites d’entreprises et les chats.
Passer par un réseau donne une information plus complète qu’un CV ; cela démontre ses capacités relationnelles et donne des indications sur la nature de ces capacités. Cela permet aussi d’être contacté par les e-recruteurs.

6 – réseau professionnel virtuel : à quoi peut servir pour moi et mon entreprise l’investissement dans un réseau

Pour Eric Delcroix en raison du nomadisme de plus en plus grand et des interfaces actifs, il n’y aura bientôt plus de disques durs pour stocker nos informations.
Ceci entraînera une vigilance nécessaire quant aux problèmes d’homonymie, d’identité numérique, de diffusion de ses données personnelles/professionnelles.

Les groupes se renforceront en matière
– d’évènements (barcamp, …)
– d’intérêts (défendre les bibliothèques sur le web 2.0, …)

C’est par une application que l’on pourra participer de type “MyOffice”

Obs. glb : voir son livre “Facebook, on s’y retrouve”

________

Quelques sites en lien avec le sujet (obs. glb)
http://www.internetactu.net/2007/09/28/comprendre-le-graphe-social/
http://www.fluctuat.net/blog/5868-Reseaux-esthetiques
http://webilus.com/illustration/nombre-dinscrits-mondiaux-dans-les-univers-virtuels

Le web2.0 a atteint tous les aspects de la vie de l’info-doc. C’est une bonne chose, mais qu’apporte t’il ? Eh bien comme le remarquent Corinne Leblond et Fabrice Papy, nous avons atteint “(…) une phase de maturité des Technologies de l’Information et de la Communication qui révèle aujourd’hui une technique s’effaçant (progressivement) devant – et au profit de – l’Humain

Alors, cette association TIC/homme, qu’apporte-t’elle ? Examinons les interventions faites par des chercheurs et des professionnels de l’info-doc témoignant de leurs recherches et expériences lors de la journée d’étude du 22 mai dernier intitulée “La bibliothèque à l’heure du Web 2.0 : amélioration significative du service aux usagers ?” (qui au passage traitait aussi des musées).
Cette journée était organisée par le SCD de l’université d’Artois avec le laboratoire de recherches “Document numérique & Usages” de l’université Paris 8.

Quelques points intéressants montrant l’apport du web2.0

==> L’expérience acquise en matière de web2.0 par plusieurs musées permet une analyse de l’interactivité, de l’information et de la communication apportée par leurs sites (Geneviève Vidal)

==> les utilisateurs d’un catalogue web2.0 acquièrent non seulement une “posture d’acteur certes indépendant et autonome mais également plus apte à accueillir les propositions de médiation et de fonctionnement en réseau” (Corinne Leblond et Fabrice Papy)
Voilà qui devrait faire taire définitivement ceux qui pensent que nos ‘clients’ n’auront plus besoin de nous

==> le web2.0 permet d'”améliorer, approfondir et diversifier les moyens à mettre en oeuvre pour remplir les missions de la bibliothèque et ainsi valoriser celle-ci” (Véronique Delannay)

==> la participation de l’utilisateur (… que je n’aime pas ce terme, d’autant que s’il participe il n’est plus seulement ‘utilisateur’) peut se résumer ainsi :
. il organise l’information (drag and drop)
. il peut ajouter ou supprimer du contenu
(Céline Faure) (je n’ai mis là que ce qui me paraît essentiel)

S’il n’y a qu’une chose à retenir, c’est que cela correspond à une évolution de nos pratiques en trois points fondamentaux qui nous touchent au quotidien qu’on le veuille ou non

1. – JE ==> NOUS
participation collective (blog, wiki, partage des signets…)

2. – CLASSER ==> CHERCHER
la notion de classement a évoluée vers la notion de recherche (tag…)

3 – PJ ==> LIEN
La pièce jointe que l’on envoie sera modifiée dans 2 jours, la personne n’aura alors plus la bonne version. Envoyer un lien vers le document, celui-ci sera toujours d’actualité

source : Barcamp de Lille le 24 mai dernier “usages et entreprises 2.0”, intervention de Louis Naugès que je vous suggère d’aller regarder sur http://barcamplille.novastream.fr/tv/ ainsi que les autres interventions

Un point intéressant a été fait lors du barcamp de Lille en mai 2008 organisé par l’ESC Lille sur l’intégration progressive des technologies du web 2.0 dans les entreprises.
Les vidéos sont accessibles.
A noter celles de
– Louis Naugès (digital natives),
– Pierre Mongin (mindmapping),
– Bertrand Duperrin (Entreprise 2.0 pour manager l’intelligence collective au quotidien),
– Emilie Ogez (L’identité, la réputation et le recrutement numériques),
– Christophe Willaert (web sémantique)
tous bien connus dans leur spécialité.

Une page de présentation pour en savoir plus

Merci à Klog… toujours indispensable de lire son blog !

Aux éd. de l’ADBS le dernier livre de Serge Courrier s’intitule “utiliser les fils RSS et Atom”, coll. “l’essentiel sur”
Il a une soixantaine de pages.
Je le signale ici car pour avoir pu bénéficier de la qualité de sa formation sur le sujet, son livre est tout aussi clair et efficace dans l’apprentissage.
J’attends avec impatience le suivant sur la façon de mettre une syndication sur nos pages ou nos blogs.

Voici mes annotations des points dont je veux garder mémoire

le mot ‘syndication’ vient des États-Unis où il exprimait le fait de vendre à plusieurs journaux le droit de reproduire un même contenu. Il s’agissait là d’une logique de flux et non de stock (limitation dans le temps et dans le volume). Cela autorisait à une re-publication.

Cette syndication peut remplacer les newsletters, les forums de discussion et les listes de diffusion.
Elle est également utile dans le cadre des annuaires, des bases de données, des sites de commerce électronique.

Serge Courrier signale un document pdf intitulé “100 idées pour réaliser un fil RSS” sur le site de VTech.canalblog.com

Il rappelle que
– l’on peut afficher sur son site des titres de différents fils et renvoie vers un article du site de Ceped.org
– cette agrégation se présente en un seul fil
– Delicious permet de mettre un fil RSS à chaque tag (http://del.icio.us/tag/nomdutag)
– Xikipédia permet également de faire un fil RSS sur chaque page de la façon suivante : http://fr.wikipedia/wiki/nomdelapage

A propos des logiciels agrégateurs, deux se détachent de la liste
– Feedreader, qui est simple d’utilisation
– RSSbandit, le plus complet
Il rappelle que Google Reader ne garantit pas la confidentialité ni n’assure de sauvegarde et que sa gestion des fichiers est lourde
Il signale Bloglines

Par rapport aux navigateurs, je relève deux précisions qui me paraîssent importantes concernant
– Explorer en faisant CTRL+maj+J cela fait apparaître les fils et leur contenu
– Firefox il vaut mieux l’équiper de sage et de wizzrss

La sélection d’un fil RSS peut s’affiner pour l’appliquer seulement sur le thème qui intéresse. Exemple, RSSBandit accepte AND, OR ou NOT

Il existe des répertoires de fils
– www.1001rss.com/annuaire-rss
– http://eco.netvibes.com/feeds

Moteurs de recherche et fils
Les extensions :
Le format OPML sert à constituer des listes organisées de fils RSS
également : rss atom xml rdf backend.php feedsfeedwiner.com
Pour les retrouver (je ne les signale pas tous, voir le livre)
http://blogsearch.google.fr
http://fr.ask.com (large indexation de blogs et de fils. Cf la rubrique “blogs et flux”, il y a même un sous-onglet “popularité”)
www.exalead.fr choisir RSS dans la zone “préciser la recherche” (Exealed permet la troncature et NEAR)
http://search.live.com (cf l’onglet ‘plus’). Deux opérateurs possibles : feed (ex. feed:motrecherché pour trouver un mot dans un fil) et hasfeed (pour trouver un mot dans les pages web contenant des liens de syndication – hasfeed:motrecherché)
http://blogs.clusty.com Cf sa section blogs, les réponses sont clustérisées
En utilisant les moteurs de recherche généraliste ne pas oublier que l’on peut rajouter après le mot recherché soit l’extension qui nous intéresse (filetype:nomdel’extension) soit le contenu (inurl:nomdel’extenion)

Droit d’auteur et fils RSS (p. 51)
Le CFC ou le Geste n’ont rienf ait de particulier concernant le fil RR, mais ATTENTION, certains entrent dans la catégorie “panorama de presse”.
Concrètement, dans la charte d’édition des journaux Libération, Le Monde, La Tribune, Agefi, Les Echos, Investir et ZDNet
==> “l’utilisateur n’a qu’un droit d’usage, il ne peut archiver sur support numérique ou optique les contenus sans autorisation express
Dans ce cadre, il redonne la définition du panorama de presse :
Les reproductions ou représentations dans leur intégralité ou non d’articles parus dans plusieurs publications de presse consacrés à un ou plusieurs thèmes, réalisées selon une périodicité déterminée et mises à disposition pendant une durée limitée”.
ainsi que celle des prestations de clipping :
Une prestation de surveillance de presse, effectuée par le co-contractant pour le compte d’un donneur d’ordre sur un ou plusieurs thèmes préalablement définis par le donneur d’ordre, donnant lieu à la mise à disposition d’une reproduction électronique de chaque article sélectionné à un interlocuteur désigné par le donner d’ordre, et ce, sans périodicité déterminée autre que celle résultant de la parution de chaque article“.

Il m’a remis en mémoire le droit de citation, celle-ci devant étayer une analyse et sous réserve que le nom de l’auteur et la source soient cités.
En cas de titres et sous-titres, le nombre maximal est trois pour une même édition

Podcasts
Firefox :la gestion des podcasts lui pose problème
Pour éditer des podcasts vidéo (.mpg, .mpeg, .avi ou .mov), cf www.cuts.com, http://jaycut.com et www.pinnacleshare.com

Quelques liens notés
– pour une sélection de sites scientifiques http://scienceport.org
– à propos d’archives ouvertes et d’auto-archivage http://ccsd.cnrs.fr et pour en savoir plus : www.inist.fr/openaccess
– répertoire de blogs : www.annuaire-blogs.net

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