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Le Ministère de la Culture a publié la synthèse 2010 (en juil. 2012, 2 ans de retard, comme d’hab.) sur les bibliothèques municipales intitulée.
Voici ce qui m’a frappée

“En matière d’accès aux nouvelles technologies, si l’offre est relativement confortable en termes informatiques, puisque chaque établissement dispose en moyenne de 5,2 postes informatiques publics (mais un quart des établissement n’en ont aucun), il reste des efforts à faire en matière d’Internet. Seuls 66 % des bibliothèques proposent un accès à la Toile”.

… Bref, il y a encore du pain sur la planche !!

Ce qui me permet de faire un lien avec le site “penser la nouvelle bib

Comme vous pouvez le voir, je viens de vous signaler ce qui m’a étonnée. Et voici d’autres comptes-rendus dont les titres traduisent ce qui a frappé le commentateur selon sa sensibilité :

– Les Echos “Les bibliothèques municipales ne sont pas réservées aux grandes villes
sur http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202346161127-les-bibliotheques-municipales-ne-sont-pas-reservees-aux-grandes-villes-507172.php

– Cultural Engineering group Weblog “Bibliothèques municipales : moins d’inscrits, plus de lecteurs
sur http://cultural-engineering.com/2012/11/02/bibliotheques-municipales-moins-dinscrits-plus-de-lecteurs/

– sur la Gazette des Communes “88 % de la population vit dans une commune qui offre un lieu de lecture publique
sur http://www.lagazettedescommunes.com/135796/88-de-la-population-vit-dans-une-commune-qui-offre-un-lieu-de-lecture-publique88-des-francais-vivent-dans-une-commune-qui-offre-un-lieu-de-lecture-publique/

Et pour se faire son propre jugement, le mieux est d’aller lire soi-même la synthèse

Rendons à César…
Ce billet a été fait suite à la lecture de la lettre d’information de M. Jacques de Rotalier, spécialiste reconnu du monde du papier

Dans le cadre de son diplôme de conservateur de bibliothèque à l’Université de Lyon, en janvier 2011, Natacha Leclerc a écrit un mémoire intitulé “valorisation du patrimoine numérisé des bibliothèques françaises sur les réseaux sociaux“.

Elle y recense les manières dont les bibliothèques françaises ont mis en valeur le patrimoine numérisé qu’elles conservent et en a tiré réflexion. A lire.

Sur la lettre d’EchoDoc n° 75, je lis

A l’occasion de leur 50e anniversaire, les Presses de l’Université de Montréal proposent le téléchargement gratuit (pdf ou E-pub) d’un exemplaire de leur collection « Profession » dont, en autre, l’ouvrage de Guylaine Beaudry : « Profession bibliothécaire »

Suite à une question intéressante sur le forum de l’AAF le 18 octobre dernier :

comment assurer des éléments auxquels nous n’avons pas accès, qui sont dans des locaux qui ne sont pas nôtres et sur lesquels nous n’avons aucun regard ? L’avis de nos juristes est clair : c’est
possible, mais aberrant, donc hors de prix (clause abusive)

la réponse apportée par le Président de l’association des prestataires en archivage et gestion externalisée (PAGE) a été la suivante :

Cette question de l’assurance des archives confiées par un donneur d’ordre à un tiers-archiviste est récurrente et appelle une nouvelle fois les précisions suivantes :

Le dépôt des archives oblige le dépositaire à restituer en fin de contrat ces mêmes archives au déposant dans l’état où elles lui ont été confiées.
Dans l’hypothèse où ces archives seraient détruites suite à un sinistre, l’indemnisation est généralement fixée à une somme forfaitaire représentative du coût du papier. Par ailleurs, si un préjudice était
encouru par le donneur d’ordre qui ne pourrait faire valoir un droit, l’assureur en responsabilité civile du tiers-archiviste serait appelé, à dire d’expert, à indemniser le donneur d’ordre de son préjudice éventuel.

Il est important de rappeler que le tiers-archiviste ignore la valeur de l’information contenue dans les documents qui lui sont confiés, que seul le donneur d’ordre peut connaître, et à qui incombe la responsabilité de choisir la meilleure protection pour les archives qu’il externalise.

Pour celles qu’il considère comme vitales, la meilleure protection consiste à numériser et/ou microfilmer les archives papier en cause, conservées sur un site séparé de celui conservant les informations numérisées et/ou microfilmées. C’est là véritablement réduire le risque au minimum ; les tiers-archivistes proposent tous cette prestation.

mercredi dernier (17 octobre) l’IABD est passée devant la mission de concertation sur les contenus numériques et la politique culturelle à l’ère du numérique menée par Pierre Lescure.

La première audition a été celle des bibliothécaires Silvae et de S.I. Lex (@Calimaq) dont les blogs nous sont bien familiés, mais qui étaient là en tant que co-fondateurs du collectif « SavoirsCom1 – Politiques des biens communs de la connaissance »

Vous trouverez ci-dessous l’accès à l’audition de l’IABD, mais auparavant, faisons un petit rappel :

Historique de la mission “Acte II de l’exception culturelle”

Sa composition : sept membres outre P. Lescure (ancien PDG de Canal + et actionnaire d’une société fabriquant des DRM (Digital Right Management))
– un coordinateur, Jean-Baptiste Gourdin
– trois rapporteurs (Raphaël Keller, Sarah Lacoche et Juliette Mant),
– trois experts (Frédéric Bokobza, Thierry Chèze et Jean-Philippe Mochon)
et une assistante (Marie-Laure Droin).
Ils auront à rendre compte au comité de pilotage réunit autour de la ministre de la culture et de la communication, i.e. le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, le ministre de l’économie et des finances, Pierre Moscovici, la ministre du commerce extérieur, Nicole Bricq, le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, et la ministre déléguée aux petites et moyennes entreprises, à l’innovation et à l’économie numérique, Fleur Pellerin.
Comité qui assurera le suivi du travail de la mission, discutera des rapports d’étape et des orientations, et se fera présenter les conclusions du rapport.

Ses axes : création, économie et développement des offres légales, à savoir concilier les intérêts des créateurs, des industries culturelles et du public… sans oublier l’objectif de faire des propositions concrètes pour lutter contre le commerce issu du téléchargement illégal… tout un programme !

Son site : Culture-acte-2, hébergé par le ministère de la culture.

Sa durée d’existence : elle a été lancée le 25 septembre 2012
Jusque fin décembre, auditions et “débats contradictoires avec les acteurs de l’ensemble des secteurs culturels concernés, mais également avec des chercheurs“.
Cette mission devrait être close le 31 mars 2013
Le contexte européen et la dimension internationale seront également intégrés.

La suite sur Clubic.com : Mission Lescure : objectif lutter contre la “contrefaçon commerciale”
Informatique et high tech

Pour regarder cette intervention

En voici la vidéo, mais n’oubliez pas d’aller sur le site de l’IABD pour en savoir plus

D’autres points de vue

particulièrement http://www.numerama.com/magazine/23971-raphael-keller-premier-heros-de-la-mission-lescure.html
http://scinfolex.wordpress.com/2012/10/13/la-vieille-et-obscene-idee-du-domaine-public-payant-est-de-retour/
http://wellcom.fr/presse/spedidam/2012/10/entendue-par-la-mission-pierre-lescure-la-spedidam-rappelle-son-engagement-pour-un-internet-equitable/
http://da.feedsportal.com/c/629/f/502199/s/23cd2254/l/0L0S0A1net0N0Ceditorial0C5737810Ctribune0Epourquoi0Enous0Ene0Eparticiperons0Epas0Ea0Ela0Emission0Elescure0C/ia1.htm
http://www.zdnet.fr/actualites/mission-lescure-une-vision-trop-restrictive-selon-edouard-barreiro-de-l-ufc-que-choisir-39782892.htm#xtor=123456
http://ldhcibp.wordpress.com/2012/10/13/lescure-de-rattrapage-domaine-public-et-taxe-google/
http://www.zdnet.fr/actualites/hadopi-deja-trois-defections-dans-la-mission-lescure-39782873.htm
http://www.rue89.com/rue89-culture/2012/09/30/avec-la-mission-lescure-la-gauche-perpetue-le-sarkozysme-culturel-235750
http://www.01net.com/editorial/573761/aurelie-filippetti-et-pierre-lescure-lancent-la-mission-culture-acte-2/
http://www.assisesdunumerique.fr/site/2012/10/mission-culture-acte-2-alias-mission-lescure.html
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-mission-lescure-pomme-de-123563

… eh oui, le monde évolue depuis la nuit des temps, il me semble donc normal que nos métiers évoluent aussi.

En tout cas je viens de lire un article intitulé “les nouveaux professionnels de l’infodoc” que je vous suggère fortement d’aller le lire.

Il résulte de l’étude prospective “Les nouveaux horizons de l’infodoc” réalisée par SerdaLAB, laboratoire d’études, de veille et de prospective du Groupe Serda-Archimag.

A signaler que SerdaLAB vient de mettre en ligne une plateforme de veille qui se présente ainsi “propose quotidiennement en accès gratuit des brèves d’actualité (marché, produits, chiffres-clés, enquêtes…) issue de 800 sources d’information nationales et internationales.
Les professionnels pourront également avoir accès, en s’abonnant, aux études de marché serdaLAB actualisées en permanence

Eh oui ! très régulièrement, sans même attendre le renouvellement des générations, des mots nouveaux apparaissent. Qui ne font souvent que reprendre des choses qui existaient depuis des lustres.
Mais parfois, il y a du nouveau.

C’est notre métier d’être à l’affut. Aussi ai-je dressé l’oreille.

La curation, c’est le fait qu’un humain t’indique les bonnes sources et les bons repères. (…)
Être curator est plus exigeant qu’être simple receveur de l’information car il faut être une ressource pour la communauté et la guider vers la bonne information. C’est aussi beaucoup plus passionnant, parce que cela te permet d’interagir. La seule exigence, c’est d’avoir envie de partager sur ce que l’on aime et pas seulement lire.
(…)
la curation c’est donc filtrer, trier, redonner un contexte à l’information autour d’un sujet particulier pour retenir et partager ce qui est non seulement important, mais aussi fiable.
(…)
La curation semble être une réelle avancée, en phase de devenir nécessaire à un moment où l’on se noie sous l’information.

?? avouez qu’il y a là de quoi rire… de bon coeur ? jaune ?

Afin de pouvoir dormir d’un sommeil zen, je me dis que les spécialistes de l’information sont tou(te)s des curators – n’est-il pas ? – et depuis fort longtemps. Et qu’à ce titre, en cette période difficile, leur rôle devient encore plus crucial.

Ah zut, j’en oubliais de signaler ma source.

Heureusement, je viens de lire sur le blog idneuf quelque chose de plus sérieux sur le sujet, que je vous suggère fortement d’aller lire.
Sa définition :

Dénomination récemment utilisée pour une pratique ancienne (la notion de partage existant déjà), la curation consiste à sélectionner, éditorialiser et partager des contenus sur le web. Cette pratique de partage de contenu s’inscrit dans l’évolution du web communautaire et sémantique.

C’est un billet très complet sur le sujet.

Je ne suis plus que de loin en loin les problèmes des marchés publics. Mais je viens de lire sur le forum des Archivistes français que certains seuils ont été modifiés par décret n°2011-1853 du 9 décembre publié au JO du dimanche 11 décembre 2011
Certes, cela était attendu puisqu’ils changent tous les 2 ans sous l’impulsion de l’Europe.

Le seuil de 4.000 € HT pour les marchés ou accords-cadres sans publicité formalisée par la loi est maintenant fixé à 15.000 € HT. Le niveau a quelque peu évolué !

Pour en savoir plus, voir la note explicative du MINEFE

Mis dans mes Pearltrees le site portail des marchés publics pour les PME ainsi que d’autres après avoir créé dans ‘droit’ une perle ‘marchés publics’ … honte à moi je ne l’avais pas encore créée

Sur le site de la BNF vous trouverez la présentation du SI@DE (Services d’information @ la demande).

Parmi les bibliothèques membres, on trouve la Rue des Facs qui regroupe 27 établissements universitaires

Le service se présente lui-même ainsi :

“Rue des facs s’adresse en priorité aux étudiants et aux enseignants-chercheurs. Il est proposé par les bibliothécaires de 27 établissements documentaires d’Île-de-France* et couvre tous les domaines du savoir (…). Nous répondons en priorité aux questions des étudiants, enseignants-chercheurs et personnels des universités. Le service est cependant ouvert à tous et gratuit.(…)”
Ce service a été mis en place dans le cadre des services numériques de l’Université Numérique de Paris Ile de France et avec le financement de la Mairie de Paris.”

J’ai aimé lire que

Les réponses précisent toujours la méthode de recherche et, le cas échéant, les outils dont la consultation peut être utile (encyclopédies, catalogues de bibliothèque, livres, ressources électroniques etc.)

Dommage, il n’est pas dit depuis combien de temps le Si@de existe.

les métadonnées sont des données sur les données dont la fonction est de qualifier un document ou une information“… mais pas seulement car en partant d’une donnée, d’une information ou d’une connaissance, encore faut-il aussi connaître l’histoire de son traitement et un éclairage sur son contexte ou sur le sens dans lequel elle a été élaborée.

D’où la nécessité absolue de les mettre dans un cadre structurel permettant de restituer leur sens.
Elles sont en fait le lien entre les données et la structure.
Elles sont au carrefour de la description bibliographique et de la structuration des documents.
Elles permettent d’introduire en amont des éléments descriptifs.

Naturellement le records management en est gros consommateur.

Outre les métadonnées généralistes (Marc, Dublin Core, EAD, Master, TEF…) il en existe 3 autres types :
– en fonction des types de documents (textes, manuscrits, archives, thèses, audiovisuel…)
– en fonction de la discipline concernée (sc. sociales (DDI), ressources pédagogiques (LOM) sc. humaines (TEI)
– en fonction de la complexité (METS)

Elles peuvent concerner une ressource, un ensemble de ressources ou juste une partie de ressource.
Elles peuvent être encapsulées, englobantes ou externes (Topic Maps en sémantique)

Pour finir sur une note humoristique (?) certains les appellent les données ‘vicieuses’ ou ‘perverses’ 🙂

Pour mémoire Google ne se sert plus des balises méta HTML notamment les keywords. Aujourd’hui il s’appuie sur le titre et la description. Sauf Google Adsense pour sa publicité.
Toutefois, toutefois, d’autres moteurs de recherche existent… (voir le commentaire de ce billet)
Sur ce sujet, lire
http://www.goopilation.com/2009/09/google-meta-keywords-balise-classement-recherche.html
http://www.google.com/support/forum/p/webmasters/thread?tid=088c26b7f55bfd08&hl=fr
http://blog.abondance.com/2011/02/oui-google-lit-bien-la-balise-meta.html

Ma source d’inspiration :
Documentaliste vol. 34, 2006 n° 2 p. 144 : présentation d’une journée d’étude ADBS-INTD “métadonnées et valorisation de l’information

voir aussi

http://cursus.edu/dossiers-articles/articles/9997/proteger-ses-metadonnees-2-cas-image/

J’aurais voulu approfondir davantage ce billet resté en brouillon depuis un long moment, mais en ce moment des occupations m’empêchent de le faire. Si vous trouvez des lacunes ou des erreurs, merci de me les signaler.

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