Rappel :

Le Creative Commons (CC) est une organisation à but non lucratif dont le but est de proposer une solution alternative légale aux personnes souhaitant libérer leurs œuvres des droits de propriété intellectuelle standards de leur pays, jugés trop restrictifs. L’organisation a créé plusieurs licences, connues sous le nom de licences Creative Commons. Ces licences, selon leur choix, restreignent seulement quelques droits (ou aucun) des travaux, le droit d’auteur (ou « copyright » dans les pays du Commonwealth et aux États-Unis) étant plus restrictif.

(source)

Créée en 2001, cette fondation a publié les premières licences en décembre 2002. Déjà 10 ans !

A propos de cet anniversaire, je vous signale le billet de S.I.LEX intitulé “10 ans de Creative Commons : réussites, limites et défis à relever“. A lire absolument.

En matière de propriété intellectuelle, la réussite de Creative Commons est d’avoir remis l’auteur au centre du système en favorisant l’appropriation des licences par les non-juristes. qui peuvent ainsi “donner une base juridique aux pratiques de mise en partage des œuvres, de production collaborative de contenus et de réutilisation créative (remix, mashup)

Retrouvez le programme de la journée d’anniversaire sur http://creativecommons.fr/cc10/

Voir aussi les illustrations supplémentaires 😉 au même texte sur http://owni.fr/2012/12/14/les-creative-commons-hackent-le-droit-dauteur/

Cette 9e édition se tient aux Docks de Paris (Porte d’Aubervilliers) depuis hier jusqu’à demain.

Cette année, le thème est l’Internet des objets (IDO en français, IOT en anglais).
Et donc parler de l’extension d’Internet à des choses et à des lieux dans le monde réel, “en associant des étiquettes munies de codes, de puces RFID ou d’URLs aux objets ou aux lieux“.

Ce qu’en dit Loïc LEMEUR

“L’Internet des objets, c’est la conjonction du matériel et du logiciel, enrichi par nos interactions sociales sur le web ou le mobile.

Des objets du quotidien comme un capteur, une ampoule électrique ou une serrure deviennent « connectés ». Cela va révolutionner la santé, le sport mais également notre maison qui va devenir de plus en plus intelligente. Selon Cisco, plus de 50 milliards d’objets pourraient être « connectés » d’ici 2020 !

Les participants à LeWeb pourront d’ailleurs assister à de très nombreuses démonstrations d’objets connectés : bracelets pour sportifs, balances, thermostats, serrures, ampoules, capteurs d’humidité, drones sans oublier les plates-formes pour programmer les interactions avec ces objets.”

retrouver l’intégralité de son interview ici

Pour retrouver les conférences aller ici

A souligner deux problèmes auxquels doivent faire face ces objets :
– le risque de saturation des adresses IP,
– sécuriser les communications entre les appareils (source)

Lu avec intérêt : “Hasard du calendrier, LeWeb s’ouvre aujourd’hui à Paris tandis qu’à Dubaï se tient cette semaine également le forum international sur la gouvernance de l’Internet. D’un côté, on parle financement de start-up avec des étoiles dans les yeux. De l’autre, on aborde les sourdes rivalités entre États-Unis, Asie et Europe en tentant de préparer l’avenir technique et juridique des infrastructures d’Internet“. (source)

Exemple d’un objet connecté: un lecteur de pensées (si, si, vous avez bien lu)

Vous pouvez aussi regarder
http://www.blog-nouvelles-technologies.fr/archives/19976/retrouvez-le-blognt-a-leweb12-le-4-5-et-6-decembre/
http://www.silicon.fr/leweb-2012-video-sigfox-81563.html
http://pastresnet.blog.lemonde.fr/2012/12/04/a-la-machine/
http://www.alvinet.com/actualite/articles/leweb-12-lancement-de-la-start-up-belge-87-seconds-15251724.html

Et retrouver mes anciens billets sur le sujet
http://genevieve.le-blanc.org/blog/?p=1274
http://genevieve.le-blanc.org/blog/?p=1482

Le Ministère de la Culture a publié la synthèse 2010 (en juil. 2012, 2 ans de retard, comme d’hab.) sur les bibliothèques municipales intitulée.
Voici ce qui m’a frappée

“En matière d’accès aux nouvelles technologies, si l’offre est relativement confortable en termes informatiques, puisque chaque établissement dispose en moyenne de 5,2 postes informatiques publics (mais un quart des établissement n’en ont aucun), il reste des efforts à faire en matière d’Internet. Seuls 66 % des bibliothèques proposent un accès à la Toile”.

… Bref, il y a encore du pain sur la planche !!

Ce qui me permet de faire un lien avec le site “penser la nouvelle bib

Comme vous pouvez le voir, je viens de vous signaler ce qui m’a étonnée. Et voici d’autres comptes-rendus dont les titres traduisent ce qui a frappé le commentateur selon sa sensibilité :

– Les Echos “Les bibliothèques municipales ne sont pas réservées aux grandes villes
sur http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202346161127-les-bibliotheques-municipales-ne-sont-pas-reservees-aux-grandes-villes-507172.php

– Cultural Engineering group Weblog “Bibliothèques municipales : moins d’inscrits, plus de lecteurs
sur http://cultural-engineering.com/2012/11/02/bibliotheques-municipales-moins-dinscrits-plus-de-lecteurs/

– sur la Gazette des Communes “88 % de la population vit dans une commune qui offre un lieu de lecture publique
sur http://www.lagazettedescommunes.com/135796/88-de-la-population-vit-dans-une-commune-qui-offre-un-lieu-de-lecture-publique88-des-francais-vivent-dans-une-commune-qui-offre-un-lieu-de-lecture-publique/

Et pour se faire son propre jugement, le mieux est d’aller lire soi-même la synthèse

Rendons à César…
Ce billet a été fait suite à la lecture de la lettre d’information de M. Jacques de Rotalier, spécialiste reconnu du monde du papier

Dans le cadre de son diplôme de conservateur de bibliothèque à l’Université de Lyon, en janvier 2011, Natacha Leclerc a écrit un mémoire intitulé “valorisation du patrimoine numérisé des bibliothèques françaises sur les réseaux sociaux“.

Elle y recense les manières dont les bibliothèques françaises ont mis en valeur le patrimoine numérisé qu’elles conservent et en a tiré réflexion. A lire.

Sur la lettre d’EchoDoc n° 75, je lis

A l’occasion de leur 50e anniversaire, les Presses de l’Université de Montréal proposent le téléchargement gratuit (pdf ou E-pub) d’un exemplaire de leur collection « Profession » dont, en autre, l’ouvrage de Guylaine Beaudry : « Profession bibliothécaire »

Voici un powerpoint intéressant à faire découvrir à tout étudiant réalisé par Jean-Philippe ACCART au cours d’un atelier d’écriture web en octobre dernier.

Voici un PowerPoint de présentation du stage d’Alexandre Serres à l’Urfist de Rennes : « Evaluer la crédibilité d’une ressource sur internet » actualisé en octobre 2012 (sous licence Creative Commons).

Voir pour complément http://www.fadben.asso.fr/Evaluation-de-l-information-et.html

Pensez aussi à
http://www.mindmeister.com/fr/162751003/recherche-d-informations-sur-internet

Suite à une question intéressante sur le forum de l’AAF le 18 octobre dernier :

comment assurer des éléments auxquels nous n’avons pas accès, qui sont dans des locaux qui ne sont pas nôtres et sur lesquels nous n’avons aucun regard ? L’avis de nos juristes est clair : c’est
possible, mais aberrant, donc hors de prix (clause abusive)

la réponse apportée par le Président de l’association des prestataires en archivage et gestion externalisée (PAGE) a été la suivante :

Cette question de l’assurance des archives confiées par un donneur d’ordre à un tiers-archiviste est récurrente et appelle une nouvelle fois les précisions suivantes :

Le dépôt des archives oblige le dépositaire à restituer en fin de contrat ces mêmes archives au déposant dans l’état où elles lui ont été confiées.
Dans l’hypothèse où ces archives seraient détruites suite à un sinistre, l’indemnisation est généralement fixée à une somme forfaitaire représentative du coût du papier. Par ailleurs, si un préjudice était
encouru par le donneur d’ordre qui ne pourrait faire valoir un droit, l’assureur en responsabilité civile du tiers-archiviste serait appelé, à dire d’expert, à indemniser le donneur d’ordre de son préjudice éventuel.

Il est important de rappeler que le tiers-archiviste ignore la valeur de l’information contenue dans les documents qui lui sont confiés, que seul le donneur d’ordre peut connaître, et à qui incombe la responsabilité de choisir la meilleure protection pour les archives qu’il externalise.

Pour celles qu’il considère comme vitales, la meilleure protection consiste à numériser et/ou microfilmer les archives papier en cause, conservées sur un site séparé de celui conservant les informations numérisées et/ou microfilmées. C’est là véritablement réduire le risque au minimum ; les tiers-archivistes proposent tous cette prestation.

mercredi dernier (17 octobre) l’IABD est passée devant la mission de concertation sur les contenus numériques et la politique culturelle à l’ère du numérique menée par Pierre Lescure.

La première audition a été celle des bibliothécaires Silvae et de S.I. Lex (@Calimaq) dont les blogs nous sont bien familiés, mais qui étaient là en tant que co-fondateurs du collectif « SavoirsCom1 – Politiques des biens communs de la connaissance »

Vous trouverez ci-dessous l’accès à l’audition de l’IABD, mais auparavant, faisons un petit rappel :

Historique de la mission “Acte II de l’exception culturelle”

Sa composition : sept membres outre P. Lescure (ancien PDG de Canal + et actionnaire d’une société fabriquant des DRM (Digital Right Management))
– un coordinateur, Jean-Baptiste Gourdin
– trois rapporteurs (Raphaël Keller, Sarah Lacoche et Juliette Mant),
– trois experts (Frédéric Bokobza, Thierry Chèze et Jean-Philippe Mochon)
et une assistante (Marie-Laure Droin).
Ils auront à rendre compte au comité de pilotage réunit autour de la ministre de la culture et de la communication, i.e. le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, le ministre de l’économie et des finances, Pierre Moscovici, la ministre du commerce extérieur, Nicole Bricq, le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, et la ministre déléguée aux petites et moyennes entreprises, à l’innovation et à l’économie numérique, Fleur Pellerin.
Comité qui assurera le suivi du travail de la mission, discutera des rapports d’étape et des orientations, et se fera présenter les conclusions du rapport.

Ses axes : création, économie et développement des offres légales, à savoir concilier les intérêts des créateurs, des industries culturelles et du public… sans oublier l’objectif de faire des propositions concrètes pour lutter contre le commerce issu du téléchargement illégal… tout un programme !

Son site : Culture-acte-2, hébergé par le ministère de la culture.

Sa durée d’existence : elle a été lancée le 25 septembre 2012
Jusque fin décembre, auditions et “débats contradictoires avec les acteurs de l’ensemble des secteurs culturels concernés, mais également avec des chercheurs“.
Cette mission devrait être close le 31 mars 2013
Le contexte européen et la dimension internationale seront également intégrés.

La suite sur Clubic.com : Mission Lescure : objectif lutter contre la “contrefaçon commerciale”
Informatique et high tech

Pour regarder cette intervention

En voici la vidéo, mais n’oubliez pas d’aller sur le site de l’IABD pour en savoir plus

D’autres points de vue

particulièrement http://www.numerama.com/magazine/23971-raphael-keller-premier-heros-de-la-mission-lescure.html
http://scinfolex.wordpress.com/2012/10/13/la-vieille-et-obscene-idee-du-domaine-public-payant-est-de-retour/
http://wellcom.fr/presse/spedidam/2012/10/entendue-par-la-mission-pierre-lescure-la-spedidam-rappelle-son-engagement-pour-un-internet-equitable/
http://da.feedsportal.com/c/629/f/502199/s/23cd2254/l/0L0S0A1net0N0Ceditorial0C5737810Ctribune0Epourquoi0Enous0Ene0Eparticiperons0Epas0Ea0Ela0Emission0Elescure0C/ia1.htm
http://www.zdnet.fr/actualites/mission-lescure-une-vision-trop-restrictive-selon-edouard-barreiro-de-l-ufc-que-choisir-39782892.htm#xtor=123456
http://ldhcibp.wordpress.com/2012/10/13/lescure-de-rattrapage-domaine-public-et-taxe-google/
http://www.zdnet.fr/actualites/hadopi-deja-trois-defections-dans-la-mission-lescure-39782873.htm
http://www.rue89.com/rue89-culture/2012/09/30/avec-la-mission-lescure-la-gauche-perpetue-le-sarkozysme-culturel-235750
http://www.01net.com/editorial/573761/aurelie-filippetti-et-pierre-lescure-lancent-la-mission-culture-acte-2/
http://www.assisesdunumerique.fr/site/2012/10/mission-culture-acte-2-alias-mission-lescure.html
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-mission-lescure-pomme-de-123563

… un retour timide… avec la lenteur des feuilles d’automne qui voltigent au gré du vent…
… mais un retour !
… une rentrée tardive, mais une rentrée tout de même…

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