no comment - articles archivés

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Je viens de lire sur le blog “Demain la Veille”, un article intitulé “Le système d’information des Affaires étrangères à nu, gratuitement et pour tous !

On reste sans voix devant autant de légereté et d’incompétences !!

Ce n’est jamais évident ni simple, mais toujours indispensable.

En ce moment l’Éducation nationale n’est pas à la fête. Et cela fait un long moment que cela ne tourne pas très rond.
La critique est facile, certes. Mais quand on voit que rien ne bouge, cela met parfois en colère.

Je viens de lire un article dans Métro paru ce jour intitulé “En galère, en colère”, des professeurs stagiaires manifestent à Paris.
Vous vous souvenez que leur formation préalable au cœur du métier d’enseignant leur a été supprimée. Apparemment, c’est en cours de route que des conseils (formations ?) leurs sont distillés.

Voici le témoignage de l’une d’entre eux à propos des deux journées de formation qu’elle a reçues depuis le début de l’année : “la première en octobre sur la gestion de classe, mais c’est un peu tard : si on a mal commencé l’année, c’est difficile de redresser la barre”, et “la seconde en novembre sur l’évaluation alors qu’on avait déjà eu les conseils de classes”

Première réaction à cette information : quelle débilité !
Deuxième réaction : les responsables (un mot qui ne veut plus dire grand chose) ne pourraient-ils s’interroger sur les incompétences de ceux qui ont retenu des dates aussi peu en lien avec les besoins du terrain et redresser la barre ?
Troisième réaction : espérer un redressement de situation est une preuve d’indécrottable optimisme.

Et nous ? dans nos métiers ? sommes-nous certains de veiller au grain ?

Euh… C’est à revoir comme point de vue !
Merci Michel Robergé de nous informer dans un de vos derniers billets que l’inventeur des textes balisés serait le Duc de Montmorency “qui inventa un langage codé « pour sa correspondance avec le duc de Northumberland pendant la conspiration Dudley au milieu du XVIe siècle. »

Ce n’est plus de la négligence, ni de l’incompétence, c’est bien pire que cela !
En re-parcourant le site de Bibliobsession, je lis sur son billet de mai 2010 intitulé Le livre “La recherche documentaire” chez Nathan, symbole de la dérive commerciale de l’édition et j’en reste saisie !

Mépris des auteurs, mépris des lecteurs… pour un éditeur, c’est vraiment fort.

Comme quoi il ne faut jamais parler d’un livre avant de l’avoir lu, ni vérifier le contenu avant de le mettre en circulation !

Après vérification sur les sites de la Fnac et de Decitre, les avis d’internautes alertent les clients potentiels.
Je suis aussi allée sur le site de Nathan… qui signale toujours le livre comme nouveauté MAIS le signale comme “épuisé”… pas belle la vie ?

Je ne sais pas vous, mais il m’arrive d’avoir le tournis dû à tous ces outils internautiens qui s’ajoutent les uns aux autres.
J’ai commencé par un site. Puis j’ai trouvé que le blog correspondait mieux, car plus vivant. Twitter me saoule. Netvibes m’intéresse mais n’ai guère le temps de travailler cet espace. Mon coeur hésite entre Delicious et Pearltrees.
Et si pour certains il est plus important même à titre professionnel de dire qu’ils ont 36.000 ‘amis’ sur Facebook que de dire des choses intéressantes, j’avoue me fiche éperduement de cet aspect quantitatif.

Je viens de lire un billet de Bertrand Calenge “comment écrire ?” et j’ai trouvé très intéressante sa justification du passage d’un outil à l’autre. Allez le lire.
Quand il pose la question « comment écrire sur Internet ? », il répond à juste titre que ça dépend du chantier que l’on a entrepris. Et en fonction de la nature de ce chantier, du rythme de l’information produite, de son intensité textuelle, des instances de validation à l’œuvre, etc.,

Mais en fait, ce qui est le plus fondamental, c’est de savoir pourquoi on veut participer à la Toile, l’utilité que l’on y trouve pour soi et pour les autres. Car comme le dit un commentateur du billet, « Pourquoi écrire ? » Quant on y a répondu, on sait quoi faire !

Si je sais très bien pourquoi je fais ces billets (partager des choses intéressantes, les mémoriser par ce biais), il m’arrive de temps à autre (à raison d’une 10e de messages par mois en moyenne, lorsque je vois que je prends du retard je m’essoufle et doute de l’utilité du temps consacré) de me dire “à quoi bon ?” “pour qui” ? Et puis je découvre parfois involontairement que j’ai été citée là, mise en RSS ici ou ailleurs, bloglistée autre part… et me voici toute remotivée.

Mais à l’instant je viens de ‘tomber’ sur un blog belge d’un bibliothécaire qui a su plusieurs années de suite raconter son quotidien avec beaucoup d’humour. Et puis un jour il a clos ses billets par un ultime écrit intitulé “retraite” où il dit notamment “plus je passe de temps en famille et avec des amis, et mieux je me sens. A mon échelle d’homme dans le début de sa quarantaine, c’est tout simplement là que se trouve mon essentiel.
Bravo ! C’est avoir le courage de son ressenti. Ou de quitter son addiction. Hélas je suis accro !
Et un autre commentateur d’ajouter “la nature est si belle…et la vraie vie si prenante !“… c’est vrai, ce serait tentant de lâcher son clavier et d’aller respirer l’air (im)pur extérieur.

En tout cas, pardon pour ce long billet encore un peu ‘vaseux’ de fatigue.
Si la qualité première sur Internet c’est d’être concis … ce ne doit être que ma xxe qualité, sûrement pas la première !!
Résolution de rentrée : ne plus être accro et faire court. Y’a du boulot, je vous le dis !

Allez pour l’instant

En ce moment, sur le forum des archivistes, les réponses fusent à la question ‘quels sont les films mettant en scène des archivistes ?’
Or dans les 9/10e des cas, l’image donnée est tristounette, ce qui fait dire à l’une des participantes :

Mais c’est la cata !!!
On va finir par devoir tourner nous même un film dans lequel l’archiviste ne sera ni revêche, ni brouillon, ni absent et laissant le champ libre aux lecteurs peu scrupuleux !!!
Je constate néanmoins que les archivistes sont aussi cinéphiles : ça coupe court aux mauvaises langues qui penseraient que nous ne nous intéressons à rien d’autre que nos vieux papiers !!!

Voici un humour sympathique, mais ne faut-il pas se poser la question : qu’est-il fait pour que cette image dans la tête des réalisateurs (et des autres) se transforme ? quelle analyse réaliser ? quelles actions mener ? …tourner un film avec des archivistes du monde d’aujourd’hui est peut-être effectivement une bonne idée 😉

… Bon d’accord, mes pensées sont encore follement vacancières et terriblement épuisées par deux déménagements ! Je compte sur votre mansuétude !

Je viens de voir avec grand plaisir un écho de mon interview paru dans Archimag en juin.
Dans son billet sur le blog “Biblioth|ê|thique” intitulé “A la recherche d’une profession de foi ?“, François Renaville cite cet interview et conclut de la citation qu’il en a faite “Cela fait un bien fou ! On s’en gargariserait bien tous les matins…

Eh bien moi sa conclusion m’a fait… un bien fou 😉

Je m’imagine avoir une quinzaine d’années et chercher des infos sur un métier qui me tenterait dans l’infodoc, et notamment la documentation.
Je découvrirais qu’à “la longue, l’aspect routinier et répétitif peut en démotiver certains. De même que le côté solitaire de la recherche d’informations (…) peut s’avérer pesant en entreprise.”

C’est un site très officiel qui est censé aider à trouver un métier intéressant…

Heureusement que d’autres sites expliquent que “la documentation n’est pas une activité solitaire : elle s’exerce en équipe, en rapport avec divers partenaires (utilisateurs, informaticiens, prestataires techniques).” Du coup on leur pardonne une présentation un peu “ancienne” du contenu du métier.

Le rapport 2007 “Des archives en France : l’activité de la direction des Archives de France et des services publics d’archives” vient de sortir.

C’est bien, mais qu’apporte un rapport faisant un point vieux de trois ans ? … Hors son aspect historique intéressant d’ici une dizaine d’années, bien sûr. Les responsables ont changé, l’organisation a évoluée.
Votre rapport d’activité annuel, vous le rendez trois ans après ?

J’ai cherché un sommaire qui aurait été le bienvenu pour ces 120 pages et en vain une conclusion. Vous me direz qu’il y a l’introduction, mais bon.

Deviendrais-je acariâtre ?
Ceci dit, c’est intéressant à lire.

Gustave Thibon, appelé le ‘philosophe paysan’ et ami de Simone Veil la philosophe reçut en 2000 le Grand prix de philosophie de l’Académie française (comme Ricoeur en 1991 et Deleuze en 1994, excusez du peu)

Je retiens de lui cette citation que certains feraient bien de méditer :

Etre dans le vent n’est qu’une ambition de feuille morte

Mais d’autres l’attribuent à La Rochefoucauld (Maximes).
D’autres encore à Milan Kundera…

Allez savoir ! mais peu importe à la limite ! Ce qui compte, c’est le fond et cette observation, vraiment, je la trouve excellente !

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