Wed 17 Mar 2010
pourquoi faire vite quand on peut faire lentement ?
Posté par Geneviève Le Blanc dans no comment , sphère des archives[3] commentaires
Le rapport 2007 “Des archives en France : l’activité de la direction des Archives de France et des services publics d’archives” vient de sortir.
C’est bien, mais qu’apporte un rapport faisant un point vieux de trois ans ? … Hors son aspect historique intéressant d’ici une dizaine d’années, bien sûr. Les responsables ont changé, l’organisation a évoluée.
Votre rapport d’activité annuel, vous le rendez trois ans après ?
J’ai cherché un sommaire qui aurait été le bienvenu pour ces 120 pages et en vain une conclusion. Vous me direz qu’il y a l’introduction, mais bon.
Deviendrais-je acariâtre ?
Ceci dit, c’est intéressant à lire.
March 18th, 2010 at 14:37
J’imagine qu’il va falloir attendre 2015 pour consulter celui de 2009… C’est vraiment déplorable. Cela a du produire son petit effet sur les grands pontes du ministère de la culture – au moment de sa réorganisation – quand ils se sont aperçus que la DAF n’avait ni son rapport d’activité 2008, ni le 2007. Comment voulez-vous être crédible après ca ? A moins que les musées soient dans la même situation ? Vraiment, ce qu’il faudrait à nos instances archivistiques, c’est un bon chargé de com’.
March 18th, 2010 at 15:34
Si vous voulez le fond de ma pensée, je crois que c’est chaque archiviste qui devrait avoir une formation en matière de communication, du haut en bas de l’échelle.
Merci de votre passage.
March 23rd, 2010 at 16:03
Bonjour,
Je suis la chargée de com de la défunte DAF. Certes nous publions le rapport d’activité 2007 seulement maintenant mais le retard que vous signalez, à juste titre d’ailleurs, s’est considérablement réduit ces dernières années.
Par ailleurs, l’intérêt des rapports d’activité successifs, c’est de montrer l’évolution des chiffres clefs d’une année sur l’autre. Ces chiffres clefs, ça paraît logique mais ça va mieux en le disant, nous sont fournis par les différents services d’archives (communautés territoriales et Archives nationales) ; notre réactivité dépend donc de la rapidité desdits services à nous transmettre ces informations. Or, nous le savons tous, la situation est la même partout : toujours plus de travail mais moins de personnes pour le faire. Dans ces conditions, fournir des chiffres suffisamment rapidement pour que le rapport d’activité paraisse dès l’année écoulée, c’est quasi mission impossible.
Enfin, qu’est-ce qui est le plus intéressant : un rapport d’activité qui paraît rapidement mais dont les informations sont trop succinctes pour permettre une analyse approfondie de l’évolution des pratiques en matière de politique archivistique, ou un rapport d’activité qui paraît avec retard mais qui permet vraiment de comprendre les évolutions et, pour les professionnels, de construire une politique cohérente qui prend en compte les expériences des autres services ?
Pour Hector, en ce qui concerne le rapport d’activité 2009, le service interministériel des archives de France travaille actuellement sur un rapport d’activité 2008-2009 qui devrait paraître dans le courant de l’année 2010. De retard, il ne devrait donc plus y avoir en théorie.