Ce n’est jamais évident ni simple, mais toujours indispensable.

En ce moment l’Éducation nationale n’est pas à la fête. Et cela fait un long moment que cela ne tourne pas très rond.
La critique est facile, certes. Mais quand on voit que rien ne bouge, cela met parfois en colère.

Je viens de lire un article dans Métro paru ce jour intitulé “En galère, en colère”, des professeurs stagiaires manifestent à Paris.
Vous vous souvenez que leur formation préalable au cœur du métier d’enseignant leur a été supprimée. Apparemment, c’est en cours de route que des conseils (formations ?) leurs sont distillés.

Voici le témoignage de l’une d’entre eux à propos des deux journées de formation qu’elle a reçues depuis le début de l’année : “la première en octobre sur la gestion de classe, mais c’est un peu tard : si on a mal commencé l’année, c’est difficile de redresser la barre”, et “la seconde en novembre sur l’évaluation alors qu’on avait déjà eu les conseils de classes”

Première réaction à cette information : quelle débilité !
Deuxième réaction : les responsables (un mot qui ne veut plus dire grand chose) ne pourraient-ils s’interroger sur les incompétences de ceux qui ont retenu des dates aussi peu en lien avec les besoins du terrain et redresser la barre ?
Troisième réaction : espérer un redressement de situation est une preuve d’indécrottable optimisme.

Et nous ? dans nos métiers ? sommes-nous certains de veiller au grain ?