Si la réponse vous intéresse, allez lire ce billet sur le blog de Christophe Deschamps, intitulé “travailleur du savoir ou travailleur de l’information

A propos de ce billet, Christian Vanden Berghen (merci Brainsfeed) observe à juste titre que

(…) nous constatons très souvent que nos étudiants ont tendance à dire ce qu’ils ont cherché plutôt qu’à fournir les réponses. “J’ai cherché le chiffre d’affaires de tous vos concurrents européens”. Le client préfère: “Voici le chiffres d’affaires de tous vos concurrents européens”.
Mais tant qu’on en reste là, on fournit une simple photo d’une situation. L’intelligence véritable commence après : que pouvez-vous déduire des informations que je vous amène ? Comment pouvez-vous, à partir de ces informations, prévoir des stratégies ?
Là, on commence à bâtir du savoir.

Remarque personnelle
Les deux me paraissent inséparables. A quoi sert de faire une recherche pour soi ou pour un autre si l’on ne synthétise pas et n’extrait pas pour réutiliser l’information en réponse à des attentes, pour mettre en évidence des éléments invisibles autrement et créer ainsi une valeur ajoutée ?

A mon sens un bon documentaliste est celui qui apporte cette valeur ajoutée. Sans être pour autant un ‘intelligenceur’ au sens noble du terme. S’il ne le fait pas, son travail n’est pas souligné ni quantifiable sur le plan de son apport à l’organisme… d’où la fermeture de certains centres.

…. Car j’en reviens toujours à mon leitmotif, à ma marotte ou à mon toc (au choix) : l’ ‘indispensabilité’ de toujours mettre en valeur ce que l’information transmise apporte ou souligne ou entraîne comme question.
C’est aussi faire de la veille comme d’autres font des vers sans le savoir. Et pour être tout à fait à la mode c’est participer à l’intelligence économique, n’est-il pas ? 😉

Mais de là à savoir si l’on est travailleur du savoir ou de l’information… Est-ce bien cela qui fera avancer les choses ? Mettons plutôt en valeur ce que nos informations ont apportées
. à la réflexion de nos responsables,
. comme erreurs évitées
. en matière d’innovations matérielles ou organisationnelles
. en tant que mises à jour adéquates et aux bonnes dates des textes réglementaires

Et cet éclairage sur nos CV parlera beaucoup plus aux embaucheurs que “travailleur du savoir” ou “travailleur de l’information”. Et à ce titre faut-il mettre le mot “travailleurs” devant chaque fonction ?

j’aimerais bien avoir vos points de vue. Est-ce moi qui exagère ?