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Voici un powerpoint intéressant à faire découvrir à tout étudiant réalisé par Jean-Philippe ACCART au cours d’un atelier d’écriture web en octobre dernier.

Comme chacun d’entre nous j’ai été confrontée aux signets favoris morts.
Quand c’est un signet de grande qualité, je passe alors un long moment à tenter de voir si parfois il n’aurait pas simplement changé de nom.
Pour éviter ceci, il faut vérifier au moment d’enregistrer l’url si l’adresse relevée est obligatoirement à prendre complètement ou si n’en prendre que le début suffit.
En effet, voici ce qui se passe lorsqu’un site déplace sa page d’accueil ou l’une de ses pages d’accueil, la renomme et/ou utilise un nouveau langage :
1. elle était appelée http://www.archives.uha.fr/accueil/accueil.htm
2. elle est renommée http://www.archives.uha.fr/pagedaccueil.shtml
lorsque vous cliquerez sur votre favori enregistré comme http://www.archives.uha.fr/accueil/accueil.htm vous aurez le message 404 not found
ALORS QUE si vous l’aviez enregistré sous http://www.archives.uha.fr/ vous la retrouveriez toujours.
Autre exemple avec
http://www.unesco.org/archives/fre/index_fr.html devenue http://www.unesco.org/archives/new2010/index.html alors que mémoriser dès le départ http://www.unesco.org/archives/ évite de tomber sur une page 404.

Cela est encore plus important dans le web2.0 et le partage des signets.
Exemple : http://www.unesco.org/archives/new2010/index.html regroupera peut-être XX participants
http://www.unesco.org/archives/ n’a peut-être lui-même que X participants
lesquels auraient pu être XXX sous l’intitulé commun.

Nous savons tous que nous avons toujours tendance à ‘en faire trop’ lorsque nous préparons nos slides.
Alors que cela peut gêner l’écoute ; il est en effet difficile pour notre auditoire de se concentrer à la fois sur des phrases écrites trop construites et suivre attentivement le développement oral.
Or, l’objectif principal, c’est
– faire passer un message
– être compris.

Mais aujourd’hui, la mode veut qu’il n’y ait plus qu’une présentation très spartiate de nos slides : une et une seule idée par slide en trois/quatre mots (Voir le billet du blog “Dips for Trainers“)

Et là, je trouve que cela devient exagéré. Faire simple, être rigoriste oui, faire spartiate, non. Pourquoi ?

==> Tout d’abord parce que notre public est mélangé entre ceux qui sont plus auditifs que visuels, ceux qui – à l’inverse – sont plus visuels qu’auditifs et qu’à ce titre chacun doit y trouver son compte.
Voir les travaux d’Antoine de La Garanderie si le sujet vous intéresse (*).

==> Et d’autre part, pour moi, une présentation type Powerpoint doit permettre à mon auditoire de suivre la trame de ce que je dis et lui permettre d’y relever une phrase clé de mon intervention bien mise en évidence. Et de retrouver et récupérer éventuellement la présentation afin de se l’approprier.
Cet objectif peut se résumer ainsi :
. donner de la force à ses idées pour les exprimer clairement,
. mettre en valeur les points clés.

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Pour approfondir le sujet

http://www.garrreynolds.com/Presentation/slides.html
http://www.conseilsmarketing.fr/communication/comment-faire-un-powerpoint-“a-l’americaine”
http://www.powerpoint-presentation-power.com/
et si vous ne connaissez pas , c’est le moment de découvrir Slideshare, un endroit où stocker ses slides.
Cela m’a permis de découvrir ceci

et avec un gros zeste d’humour

http://www.slideshare.net/AnneC/c2-quels-supports-utiliser-dans-mes-cours (quelques éléments à regarder)

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(*)A propos d’Antoine de La Garanderie
http://helios.univ-reims.fr/Labos/LERI/membre/bittar/Motivation/html-rapport/motivation/node11.html
http://www.garanderie.com/
http://biancopelle.chez-alice.fr/html/gestion_mentale.html

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source
Merci Brainsfeed pour avoir signalé les exemples de Dips for trainers
“Les ‘bullet points’ (listes à puces) néfastes pour la mémorisation”

Pleade est un progiciel open source et librement téléchargeable permettant la publication, la consultation et la recherche de documents et d’archives numériques (moteur de recherche EAD)

Sur un tout nouveau site interactif à vocation pédagogique “Pleade en pratique” vous trouverez des outils d’apprentissage de ce progiciel, se présentant sous plusieurs formes :
– pages HTML
– fichiers pdf téléchargeables
– vidéos consultables en ligne et téléchargeables au format Windows Media Video.

Sincère bravo à son auteur, Géraldine Moreau, stagiaire chez Anaphore (et non un autre nom, cf commentaire).
Comme quoi certains stages sont vraiment profitables à tout le monde !

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source : liste de diffusion de l’AAF, 12 octobre 2009

Pour l’étudier et le télécharger.

Je profite de l’occasion pour vous signaler une longue liste (108) de thesauri francophones fournit par Bruno Richardot à voir sur son site… dont la partie “information documentation” donne quelques pépites, notamment sur l’apprentissage de l’indexation avec des thésauri.

Pour être à jour sur le sujet, voir l’article de Michèle Battisti sur le site de l’ADBS “ Peut-on faire valoir l’exception à des fins d’enseignement et de recherche ?” qui explique le protocole d’accord transitoire pour l’année 2009 conclu le 18 juin 2009 entre deux ministères et plusieurs sociétés de gestion collective.

Le dernier billet de Jean-Michel Salaün informe de l’évolution de l’enseignement des sciences de l’information à l’EBSI, très renouvellé (9 cours créés, 12 supprimés, 32 modifiés dont 7 de façon conséquente). Avec 3 orientations possibles : professionnelle, internationale (en collaboration avec la Haute école de Gestion de Genève, filière Information documentaire en Suisse) et recherche.

Cette évolution a pour objectif de
maintenir l’unité de la formation grâce à un tronc commun aux différentes spécialités (bibliothèques, archives, information stratégique, information numérique..)
faciliter la flexibilité pour permettre diverses spécialisations, une souplesse de cursus et une évolutivité grâce à un large choix de cours optionnels.

Cet enseignement est sanctionné par un master (MSI (Maîtrise en Sciences de l’Information)) dont l’EBSI est la seule école francophone en Amérique du nord à décerner ce diplôme agréé par l’American Library Association.

Ce mouvement est intéressant en soi, mais ce qui m’a interpellée c’est l’article paru dans le journal Forum de l’Université de Montréal, le 9 février 2009.
Cet article cite J.M. Salaün :

«Jusqu’à présent, ce qui dirigeait le monde, c’était la partie financière de l’économie,(…). On voit aujourd’hui qu’on est dans une impasse de ce côté-là. Est-ce que demain, ce qu’il nous faudra, ce ne sera pas justement une organisation différente de l’information, la mise en relation des connaissances, l’innovation en général ?»

Ainsi la crise économique et la révolution numérique représenteraient non pas une menace, mais bien une formidable occasion pour les professions documentaires.

Allez, hop ! Haut les coeurs ! Convainquez-vous en, dites-le, faites-le savoir

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Voir aussi
http://blogues.ebsi.umontreal.ca/jms/index.php/2007/06/05/274-formation-bologne-ou-montreal-geneve
http://listes.adbs.fr/sympa/arc/adbs-info/2008-10/msg00182.html
http://vagabondages.blogspot.com/2006/05/lecole-de-bibliothconomie-et-des.html
http://www.bibliofrance.org/index.php?option=com_rd_glossary&task=view&id=18&Itemid=15
http://www.hesge.ch/heg/master_id/
http://sophieroy7.net/blog/?p=27

Internet facilite la vie : un copie-colle et voilà une phrase intéressante mise de côté.
Mais vous les étudiants – et les anciens étudiants ! – n’oubliez pas
1. de noter l’auteur, l’adresse du site, la date de consultation
2. de mettre en italique la phrase relevée

Cela m’amuse/m’agace toujours lorsqu’en faisant une recherche on retrouve des phrases entières, voire des paragraphes entiers totalement identiques qui ne sont pas signalés comme étant une citation.

Revendiquons le droit de faire des citations, mais en toute honnêteté intellectuelle.

Pour revenir aux étudiants, attention, cela peut vous coûter très cher. N’oubliez pas qu’il existe des logiciels qui aident les profs et les autres à détecter le plagiat. Voir notamment “the Plagiarism Checker” et d’autres encore plus performants

Je vous propose d’aller regarder un bilan de cours, celui du cours en ligne “l’économie du document” de Jean-Michel Salaün à l’EBSSI de Montréal.
Il comprend les aspects administratif, technique, pédagogique ainsi que l’évaluation par les étudiants et les statistiques de consultation.
Il a été réalisé par Vincent Audette-Chapdelaine.

Voilà un document intéressant pouvant servir d’exemple. A chacun ensuite de se l’approprier, le peaufiner, l’améliorer.

A quelques semaines d’intervalle, des études nous le confirment :

– l’une signalée par Abondance : 7,67/20 pour les jeunes qui arrivent aux portes de l’enseignement supérieur prouve que l’on a encore des efforts à faire (origine de l’info) !

– l’autre réalisée par l’URFIST de Rennes portant sur les pratiques informationnelles des doctorants bretons (sûrement pas pires que les autres) montre que l’amélioration de la pratique au cours des premières années d’études est encore à …améliorer

Et ce n’est pas la fréquentation de mes étudiants qui me fera changer d’avis.

A nous de nous battre pour que l’enseignement de la recherche qualitative d’informations se développe.
A nous d’avoir toujours une longueur d’avance grâce à l’écoute permanente de l’évolution des techniques et à l’adaptation systématique de nos produits à cette évolution pour que cela leur apporte un plus.
Et surtout savoir communiquer sur ce savoir-faire.

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