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Aux éd. de l’ADBS le dernier livre de Serge Courrier s’intitule “utiliser les fils RSS et Atom”, coll. “l’essentiel sur”
Il a une soixantaine de pages.
Je le signale ici car pour avoir pu bénéficier de la qualité de sa formation sur le sujet, son livre est tout aussi clair et efficace dans l’apprentissage.
J’attends avec impatience le suivant sur la façon de mettre une syndication sur nos pages ou nos blogs.

Voici mes annotations des points dont je veux garder mémoire

le mot ‘syndication’ vient des États-Unis où il exprimait le fait de vendre à plusieurs journaux le droit de reproduire un même contenu. Il s’agissait là d’une logique de flux et non de stock (limitation dans le temps et dans le volume). Cela autorisait à une re-publication.

Cette syndication peut remplacer les newsletters, les forums de discussion et les listes de diffusion.
Elle est également utile dans le cadre des annuaires, des bases de données, des sites de commerce électronique.

Serge Courrier signale un document pdf intitulé “100 idées pour réaliser un fil RSS” sur le site de VTech.canalblog.com

Il rappelle que
– l’on peut afficher sur son site des titres de différents fils et renvoie vers un article du site de Ceped.org
– cette agrégation se présente en un seul fil
– Delicious permet de mettre un fil RSS à chaque tag (http://del.icio.us/tag/nomdutag)
– Xikipédia permet également de faire un fil RSS sur chaque page de la façon suivante : http://fr.wikipedia/wiki/nomdelapage

A propos des logiciels agrégateurs, deux se détachent de la liste
– Feedreader, qui est simple d’utilisation
– RSSbandit, le plus complet
Il rappelle que Google Reader ne garantit pas la confidentialité ni n’assure de sauvegarde et que sa gestion des fichiers est lourde
Il signale Bloglines

Par rapport aux navigateurs, je relève deux précisions qui me paraîssent importantes concernant
– Explorer en faisant CTRL+maj+J cela fait apparaître les fils et leur contenu
– Firefox il vaut mieux l’équiper de sage et de wizzrss

La sélection d’un fil RSS peut s’affiner pour l’appliquer seulement sur le thème qui intéresse. Exemple, RSSBandit accepte AND, OR ou NOT

Il existe des répertoires de fils
– www.1001rss.com/annuaire-rss
– http://eco.netvibes.com/feeds

Moteurs de recherche et fils
Les extensions :
Le format OPML sert à constituer des listes organisées de fils RSS
également : rss atom xml rdf backend.php feedsfeedwiner.com
Pour les retrouver (je ne les signale pas tous, voir le livre)
http://blogsearch.google.fr
http://fr.ask.com (large indexation de blogs et de fils. Cf la rubrique “blogs et flux”, il y a même un sous-onglet “popularité”)
www.exalead.fr choisir RSS dans la zone “préciser la recherche” (Exealed permet la troncature et NEAR)
http://search.live.com (cf l’onglet ‘plus’). Deux opérateurs possibles : feed (ex. feed:motrecherché pour trouver un mot dans un fil) et hasfeed (pour trouver un mot dans les pages web contenant des liens de syndication – hasfeed:motrecherché)
http://blogs.clusty.com Cf sa section blogs, les réponses sont clustérisées
En utilisant les moteurs de recherche généraliste ne pas oublier que l’on peut rajouter après le mot recherché soit l’extension qui nous intéresse (filetype:nomdel’extension) soit le contenu (inurl:nomdel’extenion)

Droit d’auteur et fils RSS (p. 51)
Le CFC ou le Geste n’ont rienf ait de particulier concernant le fil RR, mais ATTENTION, certains entrent dans la catégorie “panorama de presse”.
Concrètement, dans la charte d’édition des journaux Libération, Le Monde, La Tribune, Agefi, Les Echos, Investir et ZDNet
==> “l’utilisateur n’a qu’un droit d’usage, il ne peut archiver sur support numérique ou optique les contenus sans autorisation express
Dans ce cadre, il redonne la définition du panorama de presse :
Les reproductions ou représentations dans leur intégralité ou non d’articles parus dans plusieurs publications de presse consacrés à un ou plusieurs thèmes, réalisées selon une périodicité déterminée et mises à disposition pendant une durée limitée”.
ainsi que celle des prestations de clipping :
Une prestation de surveillance de presse, effectuée par le co-contractant pour le compte d’un donneur d’ordre sur un ou plusieurs thèmes préalablement définis par le donneur d’ordre, donnant lieu à la mise à disposition d’une reproduction électronique de chaque article sélectionné à un interlocuteur désigné par le donner d’ordre, et ce, sans périodicité déterminée autre que celle résultant de la parution de chaque article“.

Il m’a remis en mémoire le droit de citation, celle-ci devant étayer une analyse et sous réserve que le nom de l’auteur et la source soient cités.
En cas de titres et sous-titres, le nombre maximal est trois pour une même édition

Podcasts
Firefox :la gestion des podcasts lui pose problème
Pour éditer des podcasts vidéo (.mpg, .mpeg, .avi ou .mov), cf www.cuts.com, http://jaycut.com et www.pinnacleshare.com

Quelques liens notés
– pour une sélection de sites scientifiques http://scienceport.org
– à propos d’archives ouvertes et d’auto-archivage http://ccsd.cnrs.fr et pour en savoir plus : www.inist.fr/openaccess
– répertoire de blogs : www.annuaire-blogs.net

Barcamp, Explorcamp ???
J’avais l’opportunité vendredi 14 mars d’aller à une conférence sur “Barcamp, Explorcamp, etc. : utopies post-révolutionnaires ou nécessités nées du web 2.0 ?” par Frédéric Soussin, Grégoire Japiot et Loiez Deniel
Malheureusement je ne pourrai normalement pas y être. Mais si j’y arrive, promis je vous raconterai.

En tout cas je ne voulais pas rester idiote et j’ai cherché à quoi correspondaient ces termes barbares

BARCAMP, définition

Un BarCamp est une rencontre d’un week-end, une non-conférence ouverte qui prend la forme d’ateliers-événements participatifs où le contenu est fourni par les participants qui doivent tous, à un titre ou à un autre, apporter quelque chose au Barcamp. C’est le principe “pas de spectateur”, “tous participants”. L’événement met l’accent sur les toutes dernières innovations en matière d’applications internet, de logiciels libres et de réseaux sociaux.

(source wikipédia)

EXPLORCAMP, définition
glups diraient mes fils ! là c’est plus dur à comprendre, et à défaut de véritable définition voici ce que j’ai glané

Principe
« Speed dating autour des nouveaux usages », découverte, autour de tables d’exploration, des briques de construction des nouveaux usages d’internet.
Objectif
Susciter l’envie auprès des participants d’utiliser plus efficacement le web, et de devenir à son tour un passeur, un essaimeur des nouveaux usages. Les participants peuvent aussi devenir prescripteurs pour proposer l’organisation d’un ExplorCamp dans leur entreprise.

(deux sources : “les explorateurs du web et un wiki

Pour participer à un explorcamp, rendez-vous à Paris le 14 mars. Ce sera le 5e explorcamp parisien.

J’avoue ne pas très bien saisir la différence entre barcamp et explorcamp. Et vous, en savez-vous plus ?

Un symposium intitulé “The University as Publisher” a eu lieu à Berkeley en novembre 2007 pour examiner le problème sous deux aspects :
==> le rôle des institutions dans l’évaluation, la qualité et la sélection,
==> les modèles budgétaires de l’édition.

Prosper (INIST-CNRS) donne les axes des discussions :
les arguments en faveur ou contre le fait que l’Université devienne un éditeur,
le rôle des différents acteurs (presse universitaire, bibliothèque et service informatique),
les besoins différents en fonction des disciplines scientifiques,
la nécessaire distinction entre dissémination et publication.

Voir la présentation faite par EducauseConnect

Le compte-rendu officiel est bien entendu accessible

Je vous propose de découvrir ce site appelé “ZEFAB” qui permet de visualiser en un coup d’oeil l’ensemble des outils de recherche sur Internet.

Ce qui intéresse ce moteur de recherche américain, ce ne sont pas les mots clés des pages, mais uniquement les avis formulés par les utilisateurs sur un produit.
Suggestion : faites un test avec le mot ‘Zotero’ 😉 (sujet du billet précédent)

Le top : on peut combiner Google (pour sa recherche par mots clés) et Omgili (pour sa recherche sur les points de vue des utilisateurs)
Google+Ombili = http://google.omgili.com

Ce moteur a aussi un blog informatif.

source point de départ : merci Brainsfeed

A partir d’avril, ouverture d’une nouvelle plate-forme, une cinémathèque européenne en ligne gratuite, baptisée European Film Treasures mise en place sous l’impulsion de Serge Bromberg.
Elle est présentée par l’Essentiel comme étant “à mi-chemin entre l’INA et YouTube

Grâce à un partenariat avec 37 fonds d’archives et cinémathèques en Europe, elle diffusera des images et des longs métrages d’il y a plus de 50 ans.
Ces films pourront bien sûr être visionnés gratuitement, mais ne seront pas téléchargeables et seront dans leur langue d’origine (traduction possible prévue)

Son financement se fait pour moitié grâce au programme européen pour l’industrie audiovisuelle européenne.

sources :
l’Essentiel, journal luxembourgeois
– dans le “petit précis du curieux” sur le site de Télérama, 19 février 2008
les archives à l’affiche
– et plein d’autres sites

Avant Internet – pour ne pas commencer en disant “autrefois,…” – et jusqu’à aujourd’hui les Centre Interministériels de Renseignements Administratifs sont une bonne mine pour démarrer une recherche.

Neuf centres répartis sur tout le territoire ont chacun une dizaine de personnes et à ce jour encore ~7.000 clients journaliers.

Leurs objectifs ?

  • Faciliter l’accès des usagers à la connaissance de leurs droits et obligations ; à cet effet, ils fournissent par téléphone toutes informations administratives et tous renseignements de nature à leur faciliter l’accomplissement des formalités et démarches d’ordre administratif.
  • Contribuer à l’amélioration des relations entre les usagers et les services publics en proposant des mesures de simplifications administratives et en suggérant les modifications qu’il paraît opportun d’apporter aux textes législatifs et réglementaires.
  • Apporter leur concours aux services publics en matière d’accueil et d’information administrative du public.
  • .

    Pour en savoir plus sur eux,

  • aller sur le site des services du Premier Ministre dont ils dépendent ;
  • un powerpoint sur le site du projet de réflexion collective de la FING “Nouvelles Proximités Publiques (*)
  • .

    La mode étant au regroupement, il ne restera bientôt plus qu’un seul centre dans l’objectif officiel est de permettre d’avoir en un seul lieu tous les spécialistes susceptibles de répondre aux questions. Mais avec en fond, comme toujours dans ces cas, les difficultés humaines pour le personnel des lieux autres que celui qui deviendra le centre unique.

    Centre unique ? et si pour une fois ce n’était pas Paris ?

    Merci à Stéphane Cottin de nous avoir signalé cela hier dans son blog “ServiceDoc”

    (*) explication sur le projet
    Dans ce projet, les partenaires se donnent pour objectif de créer les conditions d’une réflexion collective, rassemblant un grand nombre d’acteurs publics ou associatifs, sur le sujet de la réorganisation des services publics au niveau local. Dans cette problématique globale, les questions de la médiation, des services de proximité, et des services électroniques ont été placées au coeur des débats.
    Le groupe de travail est constitué d’acteurs publics ou associatifs, se situant à la croisée de ces problématiques : acteurs publics, acteurs sociaux, acteurs politiques, aménageurs du territoire, chercheurs.

    Sur son blog “ServiceDoc info”, Stéphane Cottin a écrit un billet intitulé “Legifrance et le SPDDI respectent-ils les “huit Principes pour des données publiques ouvertes” ?

    Je vous suggère vivement d’aller le lire. Il y traite d’une rencontre d’avocats pour échanger sur l’open government advocates signalée par Hubert Guillaud sur internetActu et propose une synthèse des huit principes dégagés par le colloque.

    Je me permets de reproduire ici cette synthèse pour garder en mémoire ces principes fondamentaux (mais voir les commentaires qu’en a fait St. Cottin sur son blog)==>

    1. Exhaustives. Toutes les données sont mises à disposition. Les données publiques sont des données qui ne sont pas sujettes à des limitations valables concernant la vie privée, la sécurité ou des privilèges d’accès.

    2. Primaires. Les données sont telles que collectées à la source, avec la plus grande granularité possible, et ne se présentent pas sous des formes agrégées ou modifiées.

    3. Fraîches. Elles sont mises à disposition aussi rapidement que nécessaire pour préserver leur valeur.

    4. Accessibles. Les données sont accessibles au plus grand éventail d’utilisateurs possible et pour des usages aussi divers que possible

    5. Lisibles par des machines. Les données sont structurées pour permettre le traitement automatisé.

    6. Non discriminatoires. Les données sont accessibles à quiconque, sans aucune obligation préalable ni inscription.

    7. Non propriétaires. Les données sont accessibles dans un format sur lequel aucune entité ne dispose d’un contrôle exclusif

    8. Sans permis. Elles ne sont pas soumises au droit d’auteur, à brevet, au droit des marques ou au secret commercial. Des règles raisonnables de confidentialité, de sécurité et de priorité d’accès peuvent être admises.

    Et à propos de Legifrance, voir un autre billet de Stéphane Cottin “Légifrance 2008 : délicate mais ferme reprise après les travaux

    Il s’agit de Bibliopédia, site collaboratif pour bibliothécaires, documentalistes et archivistes francophones.

    Ce n’est pas

    Ce n’est pas une encyclopédie : Bibliopedia vise à regrouper des ressources pratiques qui ne peuvent pas être représentées sur le projet encyclopédique Wikipedia (qui rejette les contenus trop spécialisés et les listes de liens).”

    C’est :

    un wiki où chacun(e) peut mettre sa pierre en apportant ses idées, ses expériences, ses connaissances spécifiques sur les sujets suivants :

    ==> nos métiers d’archivistes, de bibliothécaires, de documentalistes (& glossaires, histoire, déontologie, associations…)
    ==> nos actions (recherche, politique, outils, catalogage…)
    ==> l’informatique documentaire (tutoriels, web 2.0…)
    ==> nos sites & nos blogs de professionnels, nos sites perso, les bibliothèques numériques, les bibliowikis, le portail SIB sur wikipédia…
    ==> notre profession (bâtiment, usages et règlement, organisation interne / en réseau, évaluation, expériences innovantes…)
    ==> la ‘francophonie info-doc’ en Belgique, au Maroc, au Quebec, en Suisse

    Il y a même pour les centres de doc ou les bibliothèques qui en auraient besoin la possibilité pour eux de faire un wiki spécifique

    Allez… y’a plus qu’à retrousser nos manches !

    Je vous suggère d’aller sur le site du réseau ISIDORA, réseau des documentalistes et bibliothécaires du CNRS Rhône-Auvergne-Alpes et d’y lire le powerpoint mis en ligne en avril dernier d’une formation intitulée “la syndication de contenu et les outils collaboratifs“.

    Cette formation a été réalisée par Véronique Ginouvès et Jean-Christophe Peyssard.

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