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L’ANPE – pardon, le Pôle Emploi – propose un poste d’archiviste-documentaliste à St Pourcain (Puy-de-Dôme).
Serait-ce une belle opportunité pour les collègues d’Auvergne ou d’ailleurs ? A vous de voir… car vous serez royalement payé(e) avec 9 €/h. (rappel : SMIC à 8,71 €)

Qu’est-il demandé en matière de compétences professionnels pour un tel profil ? sachez
==> qu’il est exigé
– la pratique du traitement de textes,
– la pratique du tableur
– une pratique professionnelle minimale de 1 an
==> qu’il est souhaité un niveau bac+2, secrétariat assistante BTP

Et comme le poste est payé 0,29 €/h de plus que le SMIC, vous comprendrez bien que pour cette somme-là on puisse exiger que vous parliez l’italien (sans préciser le niveau).

Elle râle, elle râle direz-vous. Certes, mais enfin si vous cliquez sur “compétences spécifiques demandées” par rapport à ce poste… vous lisez

– BTP.
– Entreprise.
– Privé.

Vous voyez le rapport ? Avouez tout de même que c’est surprenant, étonnant, choquant, etc, etc..

Quant au secteur concerné, que l’on peut comprendre être dans le BTP à la première lecture de l’annonce, confirmé par les compétences spécifiques… il est spécifié sur l’annonce “autre, mise à disposition RH”

Que l’ANPE ne soit pas plus rigoureuse entre intitulé du poste et compétences nécessaires… me scandalise. Et qu’elle ne soit pas capable d’annoncer le secteur de l’activité dans la rubrique activité … comment dire ???

Vous ne me croyez pas ? allez sur le site de l’ANPE, cliquez sur “candidat” puis “recherche d’emploi” puis “recherchez des offres d’emploi” enfin par n° d’offre et tapez 566363K

Peut-être qu’après tout, il s’agit surtout d’un poste de secrétariat et qu’il aurait été plus honnête de l’inscrire ainsi en précisant dans les tâches attribuées “rangement des archives” ?
Et bien oui, mais non, car dans le descriptif du poste il est tout de même précisé dans cet ordre qu’il faudra
. mettre en forme un système de classement
. organiser les archives de l’entreprise (précisant : classer-archiver)
. remplir des tâches courantes de secrétariat.

Moralité : Archiviste-documentaliste pour un poste de secrétariat qui ne fera pas de documentation mais mettra en place des archives sans en avoir l’once d’une compétence… que d’incompétence de la part des RH et de l’ANPE !!!

Ah ! je vous propose d’aller voir ce dessin humoristique sur quatre chirurgiens qui expliquent pourquoi chacun aime que leur patient ait un métier particulier dans la mesure où cela les aide à les opérer. Ainsi, les comptables, électriciens ou bibliothécaires ont des avantages très nets à leurs yeux. Le quatrième est plus “hard”, mais on a la réputation que l’on peut… ou que l’on mérite !

Je vous laisse le plaisir d’aller sourire sur le site de couv. ill. en coul.

Si vous allez sur le portail du SCD de l’Université de Haute Alsace, vous y dégusterez plusieurs petites présentations amusantes pour montrer tout ce que le service de doc peut apporter…
Pour toutes les voir, recliquer sur “accueil” après avoir vu la première

Merci au blog Vagabondages de l’avoir signalé…

Le dernier billet de Jean-Michel Salaün informe de l’évolution de l’enseignement des sciences de l’information à l’EBSI, très renouvellé (9 cours créés, 12 supprimés, 32 modifiés dont 7 de façon conséquente). Avec 3 orientations possibles : professionnelle, internationale (en collaboration avec la Haute école de Gestion de Genève, filière Information documentaire en Suisse) et recherche.

Cette évolution a pour objectif de
maintenir l’unité de la formation grâce à un tronc commun aux différentes spécialités (bibliothèques, archives, information stratégique, information numérique..)
faciliter la flexibilité pour permettre diverses spécialisations, une souplesse de cursus et une évolutivité grâce à un large choix de cours optionnels.

Cet enseignement est sanctionné par un master (MSI (Maîtrise en Sciences de l’Information)) dont l’EBSI est la seule école francophone en Amérique du nord à décerner ce diplôme agréé par l’American Library Association.

Ce mouvement est intéressant en soi, mais ce qui m’a interpellée c’est l’article paru dans le journal Forum de l’Université de Montréal, le 9 février 2009.
Cet article cite J.M. Salaün :

«Jusqu’à présent, ce qui dirigeait le monde, c’était la partie financière de l’économie,(…). On voit aujourd’hui qu’on est dans une impasse de ce côté-là. Est-ce que demain, ce qu’il nous faudra, ce ne sera pas justement une organisation différente de l’information, la mise en relation des connaissances, l’innovation en général ?»

Ainsi la crise économique et la révolution numérique représenteraient non pas une menace, mais bien une formidable occasion pour les professions documentaires.

Allez, hop ! Haut les coeurs ! Convainquez-vous en, dites-le, faites-le savoir

___________
Voir aussi
http://blogues.ebsi.umontreal.ca/jms/index.php/2007/06/05/274-formation-bologne-ou-montreal-geneve
http://listes.adbs.fr/sympa/arc/adbs-info/2008-10/msg00182.html
http://vagabondages.blogspot.com/2006/05/lecole-de-bibliothconomie-et-des.html
http://www.bibliofrance.org/index.php?option=com_rd_glossary&task=view&id=18&Itemid=15
http://www.hesge.ch/heg/master_id/
http://sophieroy7.net/blog/?p=27

J’ignorais absolument l’existence de ce terme jusqu’à la lecture d’un interview de Dominique Charme, formatrice à Comundi (liste de diffusion de Comundi).
Comme le sujet est intéressant par rapport au monde de brutes dans lequel nous nous trouvons parfois impliqués, j’ai voulu en savoir plus.

L’assertivité nous explique Wikipédia, c’est “la capacité à s’exprimer et à défendre ses droits sans empiéter sur ceux des autres. Elle correspond à une attitude de fermeté par rapport aux événements et à ce que l’on considère comme acceptable ou non, de façon à développer des relations plus harmonieuses. (C’est la) prise de conscience et l’affirmation de ses limites”.

Suivre une formation d’assertivité, c’est acquérir “une méthode pour développer l’affirmation de soi et faciliter les échanges interpersonnels

Bref, c’est l’art de n’être ni hérisson ni paillasson comme le dit joliment Marie-Pierre Noguès-Ledru en titre de son billet sur le blog “pour se former

Mon commentaire : c’est effectivement intéressant à condition de ne pas en faire trop tout de même, comme pour tout ce genre de chose psycho-chose.

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Sources

http://fr.wikipedia.org/wiki/Assertivité
http://www.pourseformer.fr/gestion-de-carriere/s-affirmer/formation-continue/h/8c1b597927/a/ni-herisson-ni-paillasson-comment-developper-son-assertivite.html
http://www.pourseformer.fr/gestion-de-carriere/s-affirmer/formation-continue/h/8c1b597927/a/ni-herisson-ni-paillasson-comment-developper-son-assertivite.html

Pourquoi ce regain d’intérêt ?

La directive européenne sur la protection et la libre circulation des données personnelles date de 1995 (texte). Plus de 10 années pendant lesquelles Internet s’est considérablement développé ainsi que les techniques d’interconnexion de fichiers de plus en plus nombreux.

C’est pourquoi la Commission européenne a nommé un groupe d’experts pour répondre aux “défis de la protection des données personnelles dans l’Union européenne, au regard du développement des nouvelles technologies, de la globalisation et des questions de sécurité publique”.

C’est ce groupe d’experts qui fait couler de l’encre ! Sur les cinq personnalités, quatre sont en lien ou directement appointés par des sociétés américaines et trois sont américaines.

A noter au passage que le Forum des droits sur l’internet et la CNIL ouvrent une large consultation publique du 16 septembre 2008 au 15 janvier 2009 intitulée “Votre vie privée vous intéresse et vous n’êtes pas les seuls !

Rappel sur ce qu’est ce droit
“tout individu a droit à une vie privée qu’il peut soustraire au regard d’autrui”, tel est le principe de base.
Inconnue des Anciens et du Moyen-Age, la notion s’est peu à peu affinée dans le Monde moderne. En France c’est Benjamin Constant qui nous initiera au sujet mais il faudra attendre les années 1960 avec le développement des moyens qui permettent une surmédiatisation pour que la jurisprudence ait à donner son avis et à borner ainsi les faits. Et ce n’est qu’en 1970 que la loi n°70-643 du 17 juillet 1970 tendant à renforcer la garantie des droits individuels des citoyens est enfin venue consacrer ce droit.
Il touche aujourd’hui non seulement la responsabilité des médias en général, mais aussi celle des entreprises avec leurs fichiers informatiques ainsi que tous les acteurs d’Internet.

Qu’entendre par “vie privée” ?
C’est “le droit à l’intimité de la vie privée” (source 1) et plus précisément “la vie familiale et conjugale, la vie quotidienne à domicile, l’état de santé de la personne, sa vie intime, amoureuse, ses relations amicales, ses loisirs ainsi que sa sépulture“. L’aspect patrimonial seul ne semble pas être pris en compte ici, à en juger par la jurisprudence.

Et la doc dans tout cela ?
La partie juridique de notre travail est incontournable et souvent trop sous-estimée.
Je suis tout à fait de l’avis d’Infostragèges.com sur ce sujet. Même s’il date certes de 2004, il me paraît toujours valable.
D’après lui, l’espace du droit de l’information concerne – outre le droit d’auteur –

le droit des contrats, si importants dans toute activité professionnelle, la responsabilité du fournisseur d’information, le respect des données à caractère personnel, les règles d’accès aux documents administratifs, de communication des archives, ainsi que tout le droit dit de l’Internet, sans parler de questions parfois cruciales telles que le droit des marques.

Rappelons que l’ADBS oeuvre pour le développement des compétences en la matière (source 21) et que son “Actualités du droit de l’information (ADI)” permet une vraie veille, très complète, en matière de droit de l’information.

___________________
sources

1. http://www.dictionnaire-juridique.com/definition/vie-privee.php
2. http://www.italiq-expos.com/blog-shopping/2006/06/07/240-droit-respect-vie-privee
3. http://www.betapolitique.fr/Le-droit-a-la-vie-privee-des-23468.html
3. http://www.foruminternet.org/institution/espace-presse/communiques-de-presse/vie-privee-numerique-le-forum-des-droits-sur-l-internet-et-la-cnil-interrogent-les-francais-2766.html
http://www.foruminternet.org/institution/tribune/consultation-vie-privee-3-questions-a-isabelle-falque-pierrotin-2772.html
http://www.senat.fr/leg/ppr08-203.html
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=75123D56CD99A751F37EFB6B6FA1D0B4.tpdjo14v_2?cidTexte=JORFTEXT000000693897&dateTexte=
http://www.spyworld-actu.com/spip.php?article9941
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/medias/multimedia/20090213.ZDN8205/donnees_privees__la_cnil_et_les_senateurs_critiquent_de.html
http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39383409,00.htm?xtor=AL-200
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vie_privée
http://eur-lex.europa.eu/smartapi/cgi/sga_doc?smartapi!celexplus!prod!DocNumber&lg=fr&type_doc=Directive&an_doc=1995&nu_doc=46
http://www.juriscom.net/pro/2/priv20000110.htm
http://ec.europa.eu/justice_home/fsj/privacy/index_fr.htm
http://www.eurogersinfo.com/actu2706.htm
http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/documentation/outils/sito/droitinfo.html
http://www.adbs.fr/application-du-droit-de-l-information-2160.htm

==> données de connexion
http://www.ecrans.fr/L-Europe-n-aime-pas-l-anonymat-sur.html
==> adresse IP et vie privée
http://www.betapolitique.fr/l-adresse-IP-n-est-plus-une-donnee-23577.html#forum23665
http://web-2-geek.blogspot.com/2008/05/donnees-personnelles-et-constitution.html
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/turk-cnil-effacer-ou-anonymiser-les-donnees-le-plus-vite-possible/920/0/236607
==> données via l’étranger
http://www.cnpd.lu/fr/dossiers/transfert_donnees_etranger/index.html
http://www.eurogersinfo.com/actu2706.htm
==> dans les entreprises
http://www.3ds.com/fileadmin/COMPANY/JOBS/PDF/2009-Politique_de_protection_des_donnees_personnelles.pdf
http://www.cnil.fr/fileadmin/documents/approfondir/dossier/diversite/RapportdiversiteVD.pdf

Curieusement, deux billets, l’un d’Infostratèges.com et l’autre de Bibliobsession, abordent le sujet pratiquement en même temps.

Le premier signale la menace de faire passer de 50 ans à 90 ans le passage dans le domaine public des enregistrements audios.
Le second fait remarquer l’appropriation par les bibliothèques numériques des textes du domaine public qu’ils ont numérisés.

Pauvres auteurs… ils ont bon dos vous dis-je ! et nous, on nous prend vraiment pour des andouilles !
En tout cas, me voici rassurée car j’avais l’impression d’être la seule à m’insurger sur le sujet.

En vérifiant un lien mis dans un ancien billet sur mon blog perso, j’ai eu la surprise d’avoir un message comme quoi ce site était dangereux pour mon ordinateur…

message de dangerosité

Heureusement, par le plus grand des hasards, je suis ‘tombée’ sur un billet du Journal du Net d’hier intitulé “Les dessous du bug mondial essuyé par Google” qui m’a rassurée. N’hésitez pas à aller lire l’explication.

Pourtant, je viens de recliquer sur mon lien et j’ai toujours le message de dangerosité, alors que si je cherche l’url par le biais d’une recherche sur Google, l’accès à la page est tout à fait normal.
Donc à mon avis, il reste un petit souci pour Google.
Il s’agit d’un excellent site qui présente en 3D l’exposition universelle de 1900 comme si vous y étiez ainsi que le Paris moyen-âgeux de Robida.

…en tant qu’employés dans la généralité et pas par rapport à un métier particulier. C’est la réponse qu’apporte un billet du blog canadien “Lesaffaires.com“.
Ce n’est jamais inutile de voir comment les autres nous perçoivent car il y a forcément une part de vérité que nous découvrons 😉

Internet facilite la vie : un copie-colle et voilà une phrase intéressante mise de côté.
Mais vous les étudiants – et les anciens étudiants ! – n’oubliez pas
1. de noter l’auteur, l’adresse du site, la date de consultation
2. de mettre en italique la phrase relevée

Cela m’amuse/m’agace toujours lorsqu’en faisant une recherche on retrouve des phrases entières, voire des paragraphes entiers totalement identiques qui ne sont pas signalés comme étant une citation.

Revendiquons le droit de faire des citations, mais en toute honnêteté intellectuelle.

Pour revenir aux étudiants, attention, cela peut vous coûter très cher. N’oubliez pas qu’il existe des logiciels qui aident les profs et les autres à détecter le plagiat. Voir notamment “the Plagiarism Checker” et d’autres encore plus performants

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