Wed 5 Mar 2008
En doc, on s’y connait en normes ; mais connaissez-vous la “UNM 00-001” ?
Posté par Geneviève Le Blanc dans no comment[2] commentaires
Il est une norme mondiale à la disposition de chacun qui est vraiment indispensable les jours de découragement notamment.
Il s’agit de la norme pifométrique UNM 00-001, version 2002 (version 1996).
Ce document est libre de droit et sa diffusion est vivement encouragée. Il a été réalisé par la Normalisation Française sous la référence Nosometrical system of units
N’hésitez donc pas à la faire connaître autour de vous pour la garantie de donner tous la même notion de mesure aux choses.
définition
“Le pifomètre (du radical piff- indiquant la grosseur et du grec ancien μέτρον, mesure) est un instrument de mesure scalaire analogique portatif non gradué permettant d’estimer un nombre ou une quantité de matière, une longueur ou un temps“.
l’art pifométrique
“L’art de la pifométrie, tel qu’enseigné par le professeur Chareyron, repose sur une acceptation fondamentale, celle de la non démonstration purement mathématique confirmée par l’observation systématique des résultats démontrés par son appareil de mesure de prédilection : le pif !”
Si cet outil fut créé et ainsi nommé par l’ingénieure Martha Rhein-Blair en 1929, il existe depuis la nuit des temps, c’est certain. “La preuve en est que chacun vient au monde avec son propre pifomètre incorporé, cette particularité est appelée pifogénèse..
nouveautés en cours de validation pour intégration dans la norme
Certains, tâtillons, précisent que
le pifomètre mesureur, n’est rien sans sa graduation qui est le “un poil près“. Le poil a d’ailleurs des problèmes de temporalité puisqu’il arrive souvent un poil en retard
Il est important de ne pas oublier la subdivision qui est le quart de poil.
Enfin, sous le quart de poil, apparaît une subdivision par trois qui donne le pouillème.
Sans oublier que pour le pifomètre : la valeur à zéro (coulisse fermée) est bien sûr le pile-poil. Il est convient pour cette dernière sub-division de vérifier sa présence car parfois ca tombe pile-poil et un pile-poil tombé ne sert plus.Compte tenu des dilations dues à la chaleur, le coefficient d’erreur est majoré lui aussi par la broutille.
Quand mesurer pifométriquement l’ajustement est correct c’est que c’est “au poil”.
Le pifomètre ne doit pas être utilisé par certaines personnes car elles peuvent fausser le résultat lorsqu’elles ont un poil dans la main”.Et même d’ajouter des divisions intermédiaires en matière de rareté : tels que sont le fifrelin et la lichette et le “pas bézef”. On notera au passage les influences de la colonisation avec le chouillat et le microchouillat.
Toutefois il convient de ne pas faire d’amalgame avec d’autres propriétés innées que sont le “à vue de nez” qui est une une synesthésie : particularité neurologique qui fait associer deux sensations à celui qui en… souffre (ou bénéficie).
On notera cette association de la vision et l’olfaction qui est une sorte de 2 en 1 et qui donne le “a vue de nez”.(…) la pifométrie n’admet aucun écart ou approximation.”
Enfin en matière de volume de travail, la notion de rame est importante
Une école d’enseignement supérieur
Et à l’ENSIP (Ecole nationale Supérieure d’Ingénieurs en Pifométrie) une thèse a pour point de départ d’une brillante démonstration à propos d’un cheval et d’une mouche démontrant les lois de la pifométrie. Comme aucune hypothèse n’a été émise sur le type de cheval et le genre de la mouche le résultat est donc absolument général et ne souffre aucune exception !
La conclusion éblouissante de cette thèse est celle-ci
On voit donc que les analyses pifométriques aboutissent à des concepts totalement abstraits parfaitement démontrés et complètement rationnels. Les formes indéterminées, les nombres irrationnels n’existent pas puisqu’ils prennent des valeurs finies ce qui est un double avantage très strict pour cette science d’avenir :
la pifométrie est une science exacte
là, au moins, on sait où on va fourrer son nez
conclusion
Que voici une science bien sympathique et rassurante !
Dans la même veine il existe aussi la loi de Murphy (UNM 00-003)… mais bon pas tout le même jour !
Il faudrait se pencher aussi sur
– le trouillomètre,
– l’applaudimètre…
Non, là c’est un vrai tonneau de travail qui mérite une longue étude un de ces quatre…
Je félicite Nath de m’avoir fait découvrir le texte de cette norme, ignare que j’étais ! Mais bonjour le volume de temps passé à creuser le sujet ! A la louche, je dirais bien un bon paquet d’heures ;-))
sources :
http://forums.futura-sciences.com/thread182203.html
http://jeanmarie.robert.free.fr/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikipédia:Pastiches/Pifomètre
Voir aussi le site du spectacle “Pifometrie.net“
scalaire
“Un vrai scalaire est un nombre qui est indépendant du choix de la base choisie pour exprimer les vecteurs” dit Wikipédia
March 5th, 2008 at 12:28
Excellent !
Merci… :-))
March 9th, 2008 at 19:14
une notion digne de la norme pifométrique :
trois fois rien !
Exemple d’application en se référant à Raymond Devos, si l’on multiplie
trois fois rien par trois fois rien ==>
– rien multiplié par rien = rien
– trois multiplié par trois = neuf
Cela fait rien de neuf !
source un site qui est un vrai bonheur mathématique
http://pagesperso-orange.fr/therese.eveilleau/pages/truc_mat/textes/devos.htm