Thu 2 Dec 2010
archives et débouchés
Posté par Geneviève Le Blanc dans le monde du travail , sphère des archives[2] commentaires
Je vous suggère d’aller lire un article du journal “L’Etudiant” intitulé “Frédéric Troilo, 30 ans, archiviste en auto-entreprise après un master pro archives”
Je n’ai malheureusement pas le temps, là, de faire un long commentaire. Je prendrai juste le temps de dire qu’il faudrait que cesse cette très vieille habitude d’associer uniquement le secteur public avec le monde des archives. C’était l’exacte vérité jusqu’il y peu. Ce sera bientôt naguère.
Il serait temps, vraiment temps, de perdre cette manie et de tourner la page. Le monde des entreprises a de gros besoins en la matière.
Les enseignants doivent arrêter de se retrancher vers les besoins du Public comme si c’était un déshonneur pour un étudiant d’envisager d’aller dans le privé.
Les archivistes du Public doivent arrêter de regarder les archivistes du Privé comme des parasites ou des incongrus.
Dans le monde de la documentation, cela fait des lunes que ce distingo s’atténue et disparaît. Il est temps de faire pareil.
December 2nd, 2010 at 18:31
Cela n’a pas tardé… un billet sur le forum posté par quelqu’un du Public conclut :
“Attention donc à ces formules modernes qui génèrent précarisation, dévalorisation professionnelle et déstabilisation du marché.”
Lire le billet ici
http://fr.groups.yahoo.com/group/archives-fr/message/9500
December 7th, 2010 at 19:07
Je suis en plein accord avec votre commentaire. Ce métier n’est pas une chasse gardée du secteur public. Lorsque j’ai décidé de devenir un intervenant du privé, j’ai nettement senti que je devenais un apostat, un renégat qui n’avait que le profit en tête. Comme si professionnalisme et entrepreneuriat ne pouvaient coexister. Et pourtant…