Incontournable dans nos bibliothèques pour pouvoir échanger des notices d’ici ou du vaste monde, imbuvable pour les non-initiés, fastidieux pour les ‘pratiquants’ occasionnels, géniales pour certains… mais que signifie ce mot ?

C’est un format d’échange de données informatiques (celles qui décrivent nos documents).
Il ne s’agit pas d’une norme, contrairement à ce que l’on croit souvent.

Spécificités d’une notice Unimarc
– elle décrit le type d’information bibliographique du document (monographie, document sonore…)
– elle est signée obligatoirement et datée
– elle combine plusieurs indicateurs en répartissant dans le logiciel le classement de chaque élément saisi (titre, auteur, éditeur…)

La structure d’Unimarc
Pour mémoire, une notice au format Unimarc est construite ainsi :
– 10 blocs
– 10 champs à l’intérieur de chaque blog (ce qui en fait 100 à connaître !) avec des étiquettes de 3 chiffres à l’intérieur de chacun
– des indicateurs sous forme de caractères numériques (ils sont importants car ils permettent au logiciel de traiter l’information saisie et de la classer) = 0, 1, 2 ou B (pour blanc)
– des sous-champs pour chaque étiquette que l’on reconnaît par le $ qui sert de séparateur.

N’hésitez pas à me dire si vous pouvez exprimer mieux cette structure.

Mon appréciation… (qui n’engage que moi)

Si vous tombée sur un document complexe à enregistrer, ceci est bon à savoir pour se remonter le moral : à la formation (initiatique) que j’ai suivie, j’étais entourée d’une dizaine de catalogueurs éminents de nos grandes bibliothèques nationales. J’ai alors découvert avec horreur que certains, pratiquant pourtant Unimarc depuis de longues années, pouvaient se chamailler avec acharnement sur tel ou tel point car ils n’étaient pas d’accord sur l’étiquette à appliquer.

J’en ai conclu qu’il était impossible d’être parfait sur le sujet lorsqu’il s’agit de ce type de documents !
Et vous ? vous aimez ?
J’étais partie la fleur au fusil à cette formation tant j’approuvais l’idée d’échange… J’ai été soufflée de la complexité de la chose. A mon avis cela s’appelle une usine à gaz, indispensable certes, mais qui demanderait un bon coup de simplification !