“CNRS = Recherche”. Certes. Mais encore ?
Le CNRS est une institution répartie sur tout le territoire, incluse dans nos universités, complexe par sa taille et son organisation. Nous en perdons parfois de vue sa raison d’être et ses objectifs précis.

Créé il y a bientôt 60 ans, en crise en 2004, réformé depuis 2006, il est aujourd’hui au 1er rang européen et au 6ème rang mondial.

Une définition intéressante des activités du CNRS est donnée par Jean-Michel Hoc, directeur du Groupement de Recherche en Psychologie ergonomique et ergonomie cognitive (GDR 3169)

L’organisme CNRS est un soutien de poids à la recherche française. Grâce à sa pluridisciplinarité, il est en mesure de concevoir une politique de recherche nationale qui soit, aussi, bien visible au niveau international.
Ceci lui permet également de soutenir des opérations de recherche pluridisciplinaire à long terme, sans négliger des ancrages disciplinaires de qualité.
Le CNRS est également un point d’appui national et international pour la recherche universitaire.

Et pourtant, le Laboratoire bordelais de recherche en informatique (et bien d’autres) remarque que

Les réformes successives relayées par les médias donnent une image peu crédible du monde de la recherche. Alors que notre métier « faire reculer les limites de la connaissance » est un des plus enrichissants tant dans ses rapports humains que dans ses développements, le chercheur et l’enseignant chercheur deviennent de moins en moins reconnus dans la société. Il est important que le CNRS et les futurs instituts se dotent de moyens de communication et de vulgarisation à la mesure de leurs résultats.

Mettre cette phrase en introduction m’a paru intéressant pour préparer la suite de ce billet.

Voici comment le CNRS est présenté par la Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

(…) Généraliste, il couvre l’ensemble des champs de la connaissance scientifique. Opérateur de recherche, mais aussi agence de moyens, avec près de mille unités mixtes de recherche, le CNRS est le premier partenaire scientifique des universités et des grandes écoles.

Quelle est la place du CNRS dans le monde de la Recherche et de l’Innovation ?
La réponse est apportée par la présidente du CNRS
– jouer un rôle national de support à une recherche d’excellence,
– contribuer de façon notable à la structuration en réseaux de la recherche au plan national
– affirmer sa dimension européenne et internationale.

Aujourd’hui, il s’agit aussi d’accompagner de façon pertinente la mutation du paysage de la recherche de notre pays dans lequel les universités françaises sont appelées à jouer un rôle équivalent à celui des universités étrangères.

Quant à ses valeurs, elles sont ainsi décrites :

Les valeurs qui ont fait la compétence, la crédibilité du CNRS et sa réputation internationale sont et doivent rester :
– l’élitisme du recrutement,
– la liberté et l’autonomie au service de la créativité du chercheur,
– la prise de risque en matière de recherche,
– la conjugaison entre compétition et collaboration pour mener à bien un projet scientifique,
– l’ouverture aux disciplines nouvelles et
– la mise en oeuvre de l’interdisciplinarité sur le terrain.
Ces valeurs sont mises au service de nos missions : faire avancer le front de la connaissance et répondre aux attentes de la société que l’Etat a pour mission de traduire en grandes priorités.

En tant qu’institution publique, le CNRS reçoit de son Ministère de tutelle un certain nombre d’objectifs.
A ce titre, sa directrice vient de recevoir sa nouvelle feuille de route le 3 mars 2008 des mains de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et va devoir lui apporter des réponses sur les points suivants :

    – en première priorité, quelles modalités envisager d’une modernisation du partenariat du CNRS avec les universités ?
    – comment – avec les autres organismes et les établissements d’enseignement supérieur – simplifier les tutelles des laboratoires en étudiant notamment la possibilité de limiter à deux le nombre des tutelles scientifiques, l’une à vocation nationale, l’autre locale
    – comment concourir avec les universités à l’émergence de Pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES) (créés par la loi d’avril 2006) visibles à l’échelle internationale ?

L’objectif recherché par le Ministère avec les réponses apportées aux questions ci-dessus pour faire évoluer l’organisation interne de l’organisme est d’améliorer la lisibilité et la prévisibilité de l’action du CNRS.
A ce titre, il veut substituer aux départements scientifiques actuels une structuration en grands
instituts nationaux de recherche (tels l’INSU ou l’IN2P3 déjà existants) placés sous la
responsabilité de la direction générale du CNRS.
Il estime qu’ainsi
. les coopérations entre les divers acteurs constitueront un ensemble plus réactif
. la coordination à l’échelle nationale de la politique scientifique menée dans les laboratoires financés par le CNRS et une mise en cohérence de leurs demandes de moyens sera plus forte.

En matière de ressources humaines, le Ministère souhaite que le CNRS
. favorise une plus grande fluidité entre les corps de chercheurs et d’enseignants-chercheurs,
. définisse les conditions de recrutement d’une certaine proportion d’enseignants-chercheurs de haut niveau,
. élabore des perspectives prévisionnelles de recrutement, discipline par discipline, et par type d’emploi,
. promeuve une gestion prévisionnelle des compétences et des métiers

Dernière demande :

Vous appuierez votre politique scientifique sur l’évaluation de l’ensemble des unités mixtes
ou propres du CNRS par l’AERES (Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur). Ceci vous conduira à repenser les missions de vos instances d’évaluation et à les articuler avec celles de l’AERES et du Conseil National des Universités.

______________________

Afin de répondre à cette attente, je trouve intéressant de signaler que le CNRS a mis en place un espace dédié à cette réflexion sur le Net jusqu’au 5 mai 2008, pour

rassembler les contributions de la communauté scientifique suite à la campagne de concertation lancée, le 3 mars 2008, par la Présidente et le Directeur général du CNRS (afin) d’aboutir à des propositions concrètes, à partir de principes clairs et partagés, afin de finaliser le Plan stratégique du CNRS « Horizon 2020 » et de le faire adopter, après accord de la Tutelle, au conseil d’administration du 19 juin 2008.

A ce jour 71 contributions sont lisibles sur le site. Je les ai analysées ci-dessous.

Elles illustrent quelle galaxie est le CNRS, composée d’instituts, d’unités de service et de laboratoires aux sujets aussi multiples que l’ensemble des savoirs.
Exemple avec l’Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules qui “fédère, forme et coordonne 500 chercheurs, 350 enseignants-chercheurs et 1700 ingénieurs, techniciens et administratifs répartis dans 3 unités de service (UP/MS) et 21 laboratoires“.

Certains ont joué le jeu, d’autres énumèrent seulement leurs activités. D’autres encore se contentent de quelques lignes… en anglais !

Le Centre de recherches historiques se pose une triple question à laquelle devrait répondre les solutions proposées :
“1) est-ce une source de complication administrativement parlant ?
2) est-ce un facteur de confusion sur le plan financier ?
3) est-ce un handicap sur le plan scientifique ?”

Et de mon point de vue le Laboratoire Parole et Langage enfonce le clou
“La recherche scientifique pour être efficace doit trouver un équilibre dans son mode de fonctionnement, ses rythmes et ses repères. Il s’agit notamment de rechercher un équilibre entre :
• cycles de recherche à court, moyen et long terme,
• objectifs appliqués et fondamentaux,
• réponse aux besoins de la société et avancée du front des connaissances,
• structuration localisée et en réseau”

Le souci fondamental semble t’il porte sur la question de savoir où sera le pilote du nouveau CNRS.

Et l’Institut de Physique Nucléaire de Lyon s’inquiète du silence de la Ministre sur le niveau européen :

Dans notre discipline une part très importante des activités a lieu au sein de collaborations européennes et mondiales comme le souligne l’existence et les succès du CERN, laboratoire européen. Par ailleurs, l’Union Européenne est une source de financement important. Or rien dans la lettre de Mme Bréchignac ne fait référence à l’Europe ; aucune mention d’une stratégie européenne et de la nécessité de développer une structure scientifique communautaire n’est évoqué.

Enfin, un tour très complet du sujet a été réalisé par une délégation de directeurs d’unités et Jacques Maddaluno estime que “la réforme en cours du schéma général de la recherche française a le mérite de soulever une série de questions qui ne circulaient presque plus. Toutefois, l’organisation actuelle a de très grands mérites qu’il faut lui reconnaître pour ne pas risquer de les mettre en péril“.

En matière de budget

Un tour d’horizon est fait par l’Institut d’Electronique Fondamentale

Nous ne sommes pas opposés à un financement par projet que nous pratiquons depuis longtemps (pour mémoire, les crédits “propres” du laboratoire représentent 41% de son budget consolidé).
Cependant, ce mode de financement a ses limites, car la “découverte” ne se programme pas. Il faudrait consacrer une plus large part du budget de l’ANR aux projets “blancs”. Actuellement égale à 30%, cette part devrait être au moins de 70%, pour s’aligner sur des pays qui pratiquent depuis longtemps ce type de financement de la recherche.
De même, le preciput ne devrait pas être distribué comme tel au gestionnaire d’un projet, mais il devrait être augmenté et distribué aux laboratoires et aux établissements au prorata de leurs participations respectives en personnels. Cette façon de faire ne pénalisera pas le CNRS, y compris dans le cas où la gestion des UMR par les Universités est généralisée.

Le LAM rappelle qu’il est indispensable de préserver aux laboratoires une capacité à conduire une véritable politique scientifique, et pas seulement d’assurer le bon fonctionnement des infrastructures de recherche
Il propose à ce titre que le CNRS ait une politique nationale claire de prélèvements en association avec les organismes qui permettent recevoir des ressources sur projet (ANR, CNES, régions,…) par une fixation du montant des dits prélèvements (frais d’environnement, overheads).

Le Grand Accélérateur National d’Ions Lourds à Caen demande plus d’autonomie, avec un contrôle a posteriori avec des bilans à tous les niveaux.

L’Institut des nanotechnologies de Lyon souligne la nécessité d’un système finançant des gros projets prioritaires sur 5 ans dans le cadre de la mise en place de centres d’excellence et pour plus d’efficacité.

Quant à l’UPR 8001(Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes), il est pessimiste :

l’environnement des chercheurs en matière de sources de financement s’est considérablement complexifié ces dernières années, avec la création de nombre d’agences ou de mécanismes (ANR, RTRA, instituts Carnot).
Une caractéristique partagée est la recherche sur projet. Derrière cette appellation en apparence anodine (quel chercheur n’a pas de projet ?), se cache un étau contraignant progressivement au court terme. Cette multiplication a par ailleurs des effets pervers. Individuels, par le temps considérable passé à préparer des propositions, et à en expertiser. Collectifs, par le fractionnement des travaux, avec comme conséquence la négation de politique scientifique de tout groupe humain, qu’il s’agisse d’équipes ou de laboratoires.
La poursuite de cette politique va immanquablement conduire à une remise en question de la notion même de laboratoire.

A propos des tutelles multiples, doubles ou simples

Plus que le nombre, c’est la communication et la concertation entre les tutelles qu’il est fondamental d’améliorer notamment pour l’attribution des moyens en personnels” remarque l’UMR 8508 (Transferts Écoulements Fluides Énergétique) de Bordeaux.

Le CNRS, dans sa forme actuelle permet à un même laboratoire de dépendre de deux départements scientifiques et nous souhaitons que cette double « tutelle » CNRS reste possible administrativement et simple à gérer pratiquement. La transformation du CNRS en un regroupement d’instituts nous parait manifestement aller à l’encontre de tels objectifs. Nous pensons que le CNRS doit rester un établissement pluridisciplinaire capable de garantir une cohérence de la recherche au niveau national. Nous sommes soucieux de préserver le caractère indivisible et démocratique de l’organisation du CNRS en tant qu’opérateur de recherche. Notamment, le CNRS doit conserver toute sa capacité à définir et mettre en œuvre sa prospective de recherche tout en continuant à améliorer sa capacité à être à l’écoute des besoins de la société. (Laboratoire de la physique des plasmas)

L’UMR 8639 (Centre d’étude des environnements terrestre et planétaires) quant à lui s’interroge : “Des tutelles multiples signifient des collaborations multiples et un soutien consensuel du projet par des intervenants multiples, cela ne voulant pas dire nécessairement systèmes d’information et de gestion multiples. Ne pourrait-on pas envisager une rationalisation des systèmes de gestion, les UMR étant plus nombreuses que les unités à une seule tutelle ?”

L’attention est attirée par l’UPR 5021 (Laboratoire des Champs Magnétiques Intenses) sur la taille des instituts proposés : “il faut maintenir une taille et une diversité suffisantes pour éviter un trop grand morcellement, le cloisonnement des disciplines, et surtout pour favoriser l’interdisciplinarité qui reste difficile à réaliser, malgré les bonnes intentions

A propos de l’évaluation des chercheurs

Le Centre d’Etudes Nucléaires de Bordeaux-Gradignan souhaite une évaluation par les pairs des unités de recherche et des agents et un statut de fonctionnaire pour les agents.
Il demande à ce que toutes les instances de l’organisme où siègent des représentants du personnel soient associées aux évolutions du CNRS.

L’évolution en cours va enlever au comité national la labellisation de la qualité des unités. Cela posera inévitablement la question de la qualité de l’évaluation des chercheurs. estime l’UMR 5259, Laboratoire de mécanique des contacts et des structures.

On sait relativement bien évaluer un chercheur fondamental (publications, etc…), on sait très mal évaluer un chercheur à l’interface de plusieurs disciplines ou un chercheur très aval” dit le directeur de l’UMR 7539 (Laboratoire Analyse, Géométrie et Applications)

Beaucoup parlent et sont d’accord avec la création de ‘chairs juniors’ et de ‘chairs seniors’ même si certains l’estime insuffisante.

La création d’instituts

J’ai noté aussi qu’un certain nombre de participants sont favorables à la création d’instituts (Centre de bio-archéologie et d’écologie, Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien, les 4 commissions de l’INSU, UMR 5259 (Laboratoire de mécanique des contacts et des structures), la section 12 Architectures Moléculaires : Synthèses, mécanismes et propriétés, l’UMR 58000 (Laboratoire bordelais de recherche en informatique), la Fédération de Recherche Eau-Sol-Terre (FR 633),…)
Sous réserve de ne pas être faits tous sur le même moule comme l’exprime le Laboratoire Leprince-Ringuet de Palaiseau.

Et ceci sous réserve que “La transformation du CNRS en holding d’instituts n’est souhaitable que si ceux-ci possèdent une capacité d’opérateur de recherche, donc de programmation, et ne se contentent pas d’être des agences de moyens” comme le précise le Laboratoire Droit et changement social

D’autres n’y sont pas favorables ou très opposés (l’UMR 5270 (Institut des nanotechnologies de Lyon), l’UMR 8639 (Centre d’étude des environnements terrestre et planétaires), l’UMR 8554 (Laboratoire de Sciences Cognitives et Psycholinguistique), le GDR 3919 (Groupement de Recherche en Psychologie ergonomique et ergonomie cognitive), …)

D’autres encore s’interrogent, comme le Laboratoire Transferts Écoulements Fluides Énergétique (UMR 8508)

Quel intérêt y a-t-il à cette opération (si les instituts ont, sic, un « découpage disciplinaire fondamentalement différent ») ? Quels seront les changements entraînés par ce nouveau type d’organisation ? Que deviendra l’interdisciplinarité ? Comment seront élaborés les politiques et stratégies de l’établissement ? On parle d’ailleurs très peu de « politique et stratégie scientifique » dans l’ensemble du document … Les Départements nous semblent vraiment l’unité de vie scientifique thématique indispensable, à la fois disposant d’une vision nationale mais aussi de la connaissance du terrain, des unités. Un Institut plus administratif, plus large ne jouerait pas ce rôle.

Autres souhaits qui me semblent importants :

. perméabilité plus grande entre disciplines proches par une évolution des thèmes traités pour valoriser
les sujets
l’UMR 6249 (chrono-environnement) : vers les SHS et la santé
l’UMR 6035 (biologie de l’insecte) : vers l’environnement et la santé
. la pluridisciplinarité (UMR 8639 (environnements terrestre et planétaire), Institut Pluridisciplinaire
Hubert Curien, les 4 commissions de l’INSU, UMR8639 (Centre d’étude des environnements terrestre et planétaires)
. former suffisamment de spécialistes (UMR 8639 (environnements terrestre et planétaire))
. créer un programme d’aide à la décision et non pas un institut (UMR 8639 (environnements terrestre et planétaire))

Voici quelques participations conséquentes
L’Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules
demande :
– une logique de mise en réseau national des 24 laboratoires associés
– au-delà des accords-cadres, passer des conventions avec les universités / grandes écoles / organismes qui ont déjà des accords-cadres avec le CNRS
– avoir un rôle d’agence de moyens sur des programmes ciblés reliés à ses missions nationales
– avoir plus d’autonomie, dans le cadre de moyens attribués en budget consolidé (…) avec le devoir accru de rendre compte
– donner aux IT une double appartenance : institut d’une part et métier CNRS d’autre part.
– Le Centre de Recherche sur l’Hétéro-Epitaxie et ses Applications (UPR 10) a également une participation intéressante
– l’Institut de Physique Nucléaire d’Orsay donne un point de vue plus réticent, à lire
– participation du laboratoire d’accélérateur Linéaire d’Orsay
– celle des
directeurs d’unités de la circonscription Languedoc-Roussillon
– celle du Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes
– la réflexion des délégués régionaux du CNRS

Je garde pour la fin quelques remarques sur l’état d’âme des personnels du CNRS :

Le Centre de Calcul de Villeurbanne souligne un mal être présent :
“Il nous semble particulièrement important de préciser au plus vite le statut du personnel existant et des futures embauches dans le cadre du CNRS rénové.”

Si nous voulons que plus de bons candidats choisissent les métiers de la recherche dans leur globalité, il est impératif de cesser de dévaloriser la contribution des laboratoires de recherche français, en particulier ceux du service public, dans la compétition internationale (Laboratoire de physique du Plasma).

Considérer (…) le métier de chercheur comme la voie « noble » et celui d’enseignant-chercheur réservé à ceux ayant échoué à devenir chercheur est un non sens (Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien)

Souci identique de l’Institut de Physique Nucléaire de Lyon.
En effet, beaucoup pensent qu’il faut permettre au personnel d’évoluer facilement au cours de sa carrière. ”
Fluidifier les passerelles entre carrières de chercheurs et d’enseignants chercheurs” comme le dit le Laboratoire de Physique Nucléaire et des Hautes Energies de Paris semble vraiment un souci partagé.

l’UPR 10 (Centre de Recherche sur l’Hétéro-Epitaxie et ses Applications) enfonce le clou : “Le mode de désignation des experts dans les comités de visite organisés par l’AERES reste un sujet sensible. Globalement, on attend de voir fonctionner l’AERES sur plusieurs exercices pour commenter son fonctionnement.”

_______________

sources
– http://www.cnrs.fr/cnrs2020/
– http://www.recherche.gouv.fr/cid21061/feuille-de-route-pour-le-cnrs.html
– http://www.aeres-evaluation.fr/