Tue 26 Aug 2008
Le rapport de Bruno Patino sur le livre numérique, a été remis à la ministre de la Culture.
A lire bien sûr, mais bien noter quelques points importants :
==> la propriété intellectuelle doit demeurer la clé de voûte de l’édition
==> les éditeurs doivent conserver un rôle central dans la détermination des prix.
Ainsi 4 axes d’actions sont envisagés :
. promouvoir une offre légale attractive ;
. défendre la propriété intellectuelle ;
. permettre aux détenteurs de droits d’avoir un rôle central dans la détermination des prix ;
. conduire une politique active auprès des institutions communautaires.
Je retiens ceci du commentaire de P. Altman au billet de lafeuille.homo-numericus.net
(B. Patino) montre très bien que plus rien ne peut-être comme avant, tout en s’efforçant d’aménager des recommandations qui permettraient au monde ancien de subsister.
Il démontre très bien que « le livre numérique » est quasiment impossible à définir pour s’aventurer à dire « le livre numérique, c’est avant tout un droit lié à une oeuvre de l’écrit ». Définition qui englobe aussi bien un poème, un article de presse, voire un simple aphorisme.
Ce en quoi je ne suis pas d’accord avec cette définition : un livre numérique pourra très bien exister sans sa forme papier, non ? Qu’en pensez-vous ?
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sources =
http://www.les-infostrateges.com/actu/0807501/rapport-sur-le-livre-numerique
http://www.centrenationaldulivre.fr/?Rapport-de-Bruno-Patino-relatif-au
http://bibliobs.nouvelobs.com/blog/livres-sur-toile/le-livre-numerique-au-rapport
http://lafeuille.homo-numericus.net/2008/06/lavenir-du-livre-numerique-par-patino.html
August 27th, 2008 at 11:03
“œuvre de l’écrit” n’implique pas “imprimé”. La question est de savoir s’il est pertinent dans la définition de “livre numérique” d’avoir une référence à une composante liée à l’écriture (et la lecture), par rapport à d’autres types de propriété intellectuelle (audio-visuel en particulier).
Les frontières des produits multi-média sont bien floues, même dans le domaine de l’imprimé : que faire d’un livre d’images si l’on est trop rigoureux dans la définition ?
D’où, à mon avis, le pragmatisme de la proposition de Bruno Patino, qui revient à laisser aux (candidats) détenteurs de droit le soin de se mettre sous l’ombrelle contractuelle de leur choix.
September 1st, 2008 at 14:06
merci de cette remarque tout à fait pertinente
September 1st, 2008 at 14:07
merci de cette remarque tout à fait pertinente. Mon amalgame était effectivement un peu rapide !