Thu 1 Oct 2009
Je viens de lire un billet intitulé “Le Nouvel Obs et les suicidés du travail” que j’ai beaucoup apprécié.
Combien d’entre nous ont eu ces dernières années ce stress du dimanche soir ou toute autre manifestation d’angoisse à l’idée de retourner à son travail le lundi matin ?
Cela fait un bien trop long temps que les entreprises ont jeté par dessus les orties leur rôle économique, sociétal et social pour ne conserver que leur obsession financière.
Oh certes nous lisons régulièrement des pubs bien faites sur leur prise en compte du handicap, de la culture, du sport ou de tout autre action humanitaire. Bel humanisme de façade pour mieux cacher leur ‘je m’en foutisme’ des conséquences économiques et humaines de leur gestion purement et durement financière.
Les institutions bancaires et financières du monde ont montré leur vrai visage. Mais ne nous y trompons pas, bien trop d’autres grosses entreprises ont les mêmes démarches et les mêmes objectifs, entraînant dans leur sillage en marche forcée et à leur corps défendant de petites entreprises dans leur monde de fous.
Ce qui explique que salariés d’une grosse ou d’une petite entreprise nous sommes parfois très mal dans notre peau.
Or la bonne marche d’une entreprise, si elle passe certes par une bonne santé financière ne peut faire abstraction des hommes qui font un travail utile à la société. C’est de mon point de vue l’une des raisons fondamentales des difficultés économiques actuelles.
Euh… j’ai dit “no comment” et il y aurait encore tant de choses à dire !
October 26th, 2009 at 12:39
Perdre son emploi ou ne pas trouver de travail peuvent être des causes de dépression. Mais avoir une activité rémunérée peut aussi se révéler destructeur. La souffrance au travail, qui peut conduire au suicide, est un phénomène qui prend de l’ampleur. Le cas de France Télécom, confrontée à une succession de suicides parmi ses salariés, a suscité une prise de conscience chez des travailleurs, parfois soumis à des rythmes de productivité inhumains.