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Je viens de recevoir la dernière newsletter de J. Ph. Accart qui nous informe que la 3e éd. du livre “le métier de documentaliste” est paru.
La 1e éd. date de 1999 (10.000 ex. vendus) et la seconde de 2003 (épuisée)
Tous les 4 ans une nouvelle édition, bravo pour ce livre de base sur nos métiers.

Retrouvez sa présentation sur son blog
Vous y trouverez aussi la préface qu’a écrite la présidente de l’ADBS, Martine Sibertin-Blanc, ainsi que le sommaire

J’en profite pour vous signaler une page portail sur le métier de professeur documentaliste
http://www.ac-reims.fr/datice/cdi/professiondoc/metier.htm

En faisant du tri dans mes papiers qui s’accumulent (si, si, cela arrive tant pour l’accumulation que pour le tri !) je relis le document de présentation sur la certification ADBS des professionnels de l’information et documentation de janvier 1998, date de démarrage de la mise en oeuvre de cette politique de reconnaissance des compétences en matière d’info-doc.

Du coup, je m’interrompt dans mon classement vertical et creuse le sujet entre lecture du document et recherches diverses.

La certification des compétences proposée par l’ADBS remonte à 1994 et a anticipé celle de la validation des acquis.

La différence entre certification et VAE réside dans le fait que la VAE décerne un diplôme, pas la certification.

La nécessité de cette démarche s’est appuyée sur plusieurs raisons :
==> diversité des métiers sous l’intitulé “documentaliste” et le flou de leurs intitulés,
==> complexité du système des formations documentaires
==> besoin de garantir un niveau de compétences aux employeurs
==> fragmentation des situations dans le secteur public
==> dispersion des niveaux de rémunération des professionnels
==> renforcement de la position du secteur au niveau européen
==> prévoir l’évolution des dispositions concernant notre secteur avant que l’extérieur ne nous les impose.

L’objectif de l’ADBS est d’inscrire son dispositif de certification au Répertoire national de la certification professionnelle.
Mais d’ores et déjà il a rejoint la certification européenne des compétences des professionnels de l’information et documentation, ou “eurocertification” mise en place depuis janvier 2005 par les organismes certificateurs membres du consortium européen CERTIdoc (utilisation des normes ISO 17024 et EN 45013)

Qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit d’entériner une expérience de terrain et une pratique professionnelle lorsque l’on n’a pas de diplôme ou lorsque le diplôme a été obtenu il y a longtemps ou lorsqu’il y eu une nette évolution du cursus professionnel.
Le certificat obtenu atteste des capacités professionnelles de son titulaire et garantit que ce dernier “connaît et sait appliquer à un niveau défini les règles de l’art dans le champ de l’information et documentation

En quoi consiste cette certification ?
Pour en bénéficier, il faut
– avoir 3 ans d’expérience au moins dans l’exercice d’une activité documentaire (5 pour le niveau expert)
– retirer un dossier (qui valait 200 F en 1998, il coûte aujourd’hui 50 €)
Celui-ci sera examiné par un jury composé de trois évaluateurs et donne lieu à une notation.
Le candidat est également convoqué à un entretien avec ce même jury pour répondre à des demandes de précision ou démontrer certaines de ses aptitudes
.
Sur l’avis argumenté du jury, le comité de certification délivre alors ou non le certificat.
– acquitter des droits pour obtenir le certificat et l’inscription sur le Registre des certifiés (pour compenser les frais supportés par l’ADBS pour le fonctionnement du mécanisme de la certification).
En 2008, le montant allait de 500 à 3.000 F. Aujourd’hui il va de 100 à 650 €.

En raison de l’évolution permanente de nos métiers, cette compétence peut se faire vérifier tous les cinq ans.

Pour en savoir plus, ne pas hésiter à voir les pages de l’ADBS qui traitent du sujet.

D’autres professions ont mis en place ce type de démarche de certification : les managers de projet, les auditeurs, les spécialistes de l’analyse de la valeur, les ingénieurs…

Et hop ! un papier de moins !

Une excellente idée : présenter sous forme vidéo le contenu de nos métiers.
Voilà qui pourrait avoir une belle utilité pour les CIO et les journées métiers dans les lycées et les universités.

Suite aux réponses apportées à une question sur la liste de diffusion de l’AAF par laquelle il s’agissait de retrouver trace d’un film tourné pour illustrer le métier d’archiviste, voici où voir ces vidéos

  • par les AD des Deux-Sèvres vidéo faite en 2005. “Il met en scène les agents du service dans leur quotidien” explique la directrice des AD
  • par l’AAF, deux films pour lesquels il faudrait obtenir
  • >
    -* Profession archiviste, version longue (30 mn), VHS, réalisé fin des années 1980
    -* Les Archives, mémoire d’avenir, version courte (16 mn), 1988, 16 mn, INA / DAF
    Avec un commentaire : Il faut vraiment le visionner avant car, si c’est le film auquel je pense, il est bien rigolo mais un peu vieillot, il ne donne pas l’impression d’un métier bien ouvert sur le monde: on y voit un conservateur en grande blouse grise.
    Ce qui me fait dire que si, ce pourrait être intéressant de l’utiliser mais pour montrer l’évolution du métier avec un film plus d’actualité.

  • par les Archives municipales de Marseille
    les archives, qu’est-ce que c’est ?” destinée à un large public (micro-trottoir et mini-interviews de lecteurs des AM)
    video sur CD de ~10′ réalisée pour les AM par des étudiants de l’école des Beaux-Arts de Marseille

    Si vous en connaissez d’autres…

    PS – j’ai fait une recherche avec Blinkx, moteur de recherche spécialisé dans les vidéos avec le mot “métiers”. Vu plein de choses, mais rien sur les documentalistes ou les archivistes en tant que tels

  • Vous noterez au passage que l’on passe de la notion de ‘indépendant’ à celle de ‘auto-entreprenariat’
    Nous avons un métier qui se prête tout à fait à devenir indépendant de façon pérenne ou à assurer des missions de façon ponctuelle.
    Or, il n’est pas évident de s’y retrouver dans la jungle des possibilités. Verrions-nous une simplification vraiment simple des règles en la matière montrer le bout de son nez ?

    Un rapport a été remis au Premier ministre le 10 janvier 2008 par François Hurel intitulé “En faveur d’une meilleure reconnaissance d’un travail indépendant.
    Son thème : le développement de l’activité d’entrepreneur indépendant, dans un double impératif de sécurité et de simplicité.
    Les sujets abordés sont

  • statut de l’auto-entrepreneur,
  • question du cadre social,
  • fiscalité,
  • développement de l’esprit d’entreprise tout en facilitant le « rebond » en cas d’échec,
  • mise en place d’un système d’accompagnement des auto-entrepreneurs.
  • Le Premier ministre en a retenu quatre axes

  • Créer les conditions pour qu’il soit facile et simple de créer mais également de cesser une activité économique indépendante ;
  • Simplifier le paiement des prélèvements obligatoires ;
  • Lever les barrières légales et réglementaires à la création d’entreprise indépendante ;
  • Protéger efficacement le patrimoine personnel de l’auto-entrepreneur.
  • A la suite, Hervé Novelli, Secrétaire d’Etat en charge des entreprises, prépare dans les semaines qui viennent un texte législatif dédié à l’entrepreneur indépendant visant à mettre en place les conditions pour qu’il soit simple de créer et de cesser une activité économique indépendante, lever les barrières légales et réglementaires et protéger le patrimoine personnel de l’auto-entrepreneur.

    De futurs moyens pour limiter, voire rendre caduque le portage ? (toujours limite du côté du droit du travail, mais tellement pratique pour les missions ponctuelles.
    A signaler une intéressante présentation du portage sur le site Juris’Prudence

    D’ores et déjà, pour suivre l’actualité en matière d’auto-entreprenariat on peut lire
    – au Sénat, voir la question orale avec débat sur la formation professionnelle du 22 janvier 2008
    – sur le site du Ministère des Finances, p. 5 et s. dans “la lettre de la DAJ” n° 24, janv. 2008
    – et faire une veille sur le sujet…

    En 2002 déjà François Hurel avait remis un rapport sur “Le développement de l’initiative économique et la création de l’emploi” qui plantait le décor. On le trouve mis en ligne sur le site de la Documentation française
    Il faisait un état des lieux de la création d’entreprises et présentait 60 propositions sur le développement de l’initiative économique classées en 6 thématiques :

  • l’accès au financement,
  • le cadre social de l’entrepreneur,
  • l’amélioration du statut de l’entrepreneur,
  • la simplification et l’allègement des formalités des entreprises,
  • le rôle de l’accompagnement et du parrainage des jeunes entrepreneurs et
  • la question de l’esprit d’entreprise
  • Le portage était cité p. 58 de ce rapport)

    Autres sources :
    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/084000019/
    http://www.finances.gouv.fr/discours-presse/discours-communiques_finances.php?type=discours&id=574&rub=500
    http://www.auto-entrepreneur.fr/

    De mon point de vue, le défaut récurrent de notre profession n’est pas celui de ne pas savoir s’adapter, mais celui de notre incompétence à faire connaître – et donc reconnaître – la valeur ajoutée de notre travail.

    Je voudrais reprendre ici quelques points de l’interview de Jean Michel par Bruno Texier, parue dans la revue Archimag de fév. 2008

    – affaire de génération ?

    Dois-je me considérer comme une “néo-professionnelle” parce que j’ai su intégrer Internet dans ma pratique professionnelle dès qu’il a existé ? non ! j’étais alors et suis restée une “professionnelle” tout court qui s’adapte aux nouvelles pratiques de son métier. Point. Tout simplement.

    Quelque soit le sujet, je hais cette opposition systématique et tristement traditionnelle entre anciens et nouveaux. Dans les deux camps il y a ceux qui savent évoluer et les autres. Ce n’est pas une question d’âge mais de tempérament, de culture, de dynamisme et d’optimisme fondamental.
    Les ‘anciens’ n’ont pas attendu les mots à la mode pour faire de la veille ou de la gestion des connaissances !
    – S’ils n’étaient pas à la hauteur, les “nouveaux” ne trouveraient pas des centres de doc performants à continuer à rendre performants.
    – S’ils n’étaient pas à la hauteur, ils/elles ne pourraient assurer aujourd’hui l’évolution des formations ni l’intégration des nouvelles techniques.
    Quant à dire “les jeunes que je forme sont à fond dans le web 2.0” j’en connais qui ne le sont pas du tout et des ‘vieux’ qui le sont complètement. La formule est un peu simpliste !

    En fait, la seule vraie opposition est celle qui existe entre ceux qui n’évoluent pas et ceux qui évoluent. Mais est-elle réservée à notre profession ? bien sûr que non !

    “nous sommes dans une phase de mutation de notre métier”

    Une mutation signifie une changement radical et profond.
    Eh bien à mon avis, aujourd’hui, notre profession n’est plus en mutation, elle est en évolution permanente, comme la vie l’est elle-même.
    Elle l’a été avec l’arrivée d’Internet qui a bouleversé les liens entre informations / documentalistes / utilisateurs et la nécessité d’intégrer la réalité d’Internet dans la vie de son centre de documentation. Le web 2.0 n’est qu’une amélioration des nouveaux rapports établis par Internet.
    Il serait temps de ne plus se regarder admirativement dans une glace en se répétant “je suis un nouveau documentaliste, je suis un nouveau documentaliste” mais de poursuivre l’évolution, sinon nous risquons vite d’être ‘has been’ sans s’en rendre compte.
    La mutation est faite. C’est f.i.n.i.
    Les affiches des nouveaux documentalistes de l’ADBS ont fait leur temps si toutefois elles ont jamais été une bonne arme de communication. Ne jouons pas les anciens combattants qui s’arc-boutent à leur guerre.

    – à propos des organismes qui ignorent ou ne comprennent pas la valeur ajoutée de l’information

    Si des chefs d’entreprise n’ont pas encore perçu ou ont mal perçu l’utilité de l’information, cela relève pour beaucoup de la faute des documentalistes eux-mêmes.
    Car nous vivons dans une société de communication. Ne pas être capable d’illustrer la valeur ajoutée apportée à l’entreprise par son travail implique obligatoirement sa sous-estimation, voire même sa méconnaissance totale par la Direction.
    D’où des non création ou des suppressions de centres documentaires et des salaires qui ne sont que le reflet du ressenti de l’utilité et de la vitalité de nos centres.
    C’est donc à nous et à nos associations de relever nos manches. Car les efforts de tous forment synergie positive globale.

    – à propos du métier de documentaliste en voie de disparition
    Vous noterez que Jean Michel ne dit pas que c’est le métier mais la structure où s’exerce le métier qui peut disparaître.
    Que dit-il exactement à propos des documentalistes ?

    Le documentaliste, s’il reste un professionnel des années 1960-1990, a ses jours comptés

    Et il a complètement raison. Voire même il est un peu en retard car ce type de personnes a déjà disparu s’il était dans un organisme un tant soit peu dynamique. A juste titre.

    J’apprécie particulièrement ce qu’il dit à propos de l’évolution de la documentation. C’est la meilleure image que l’on puisse donner de cette évolution :

    Il faut comprendre que le documentaliste ne joue plus un rôle de guichetier fournisseur de documents. Il devient un facilitateur de la circulation de l’information dans l’entreprise.

    Lorsque Jean Michel précise
    – “Le défi à relever est celui du management de l’information si l’on veut éviter l’infobazar“, ou encore
    – “Notre fonction est de décloisonner et de jouer un rôle transversal dans l’organisation
    il a absolument raison et c’est en cela que notre métier n’est pas prêt à disparaître.

    En conclusion

    La diligence s’est transformée en voiture, en train, l’avion s’est fait une belle place dans le monde des transports et les bateaux perdurent. Certes il n’y a plus de cochers, plus de bateliers, mais le monde du transport est plein de vitalité et doit relever le défi du respect de l’environnement.
    Eh bien c’est pareil dans notre monde de l’infodoc : le records management a besoin des archivistes et des documentalistes, le monde des bibliothèques s’est ouvert aux BD, disques, CD, DVD… et celui de la documentation a intégré les bases de données, la veille, la gestion des connaissances, le web, le web 2.0, le web 3.0… Quant au monde des archives il est passé de l’âge des sceaux et de l’écriture à l’ère des disques optiques numériques.
    Notre défi à nous réside dans l’intégration quasi-permanente de nouvelles pratiques, de nouvelles techniques, de nouveaux outils… ce challenge est-il si irréalisable ? bien sûr que non, nous en apportons la preuve tous les jours.

    Alors pourquoi être pessimiste sur le monde de l’infodoc ?? Pourquoi cette interrogation permanente sur nos capacités d’adaptation ?

    Le référentiel des emplois-types de la Recherche et de l’enseignement supérieur (REFERENS) pour les ingénieurs & techniciens du CNRS a été profondément remanié au cours de l’année 2007 (arrêtés ministériels du 17 janvier 2007 et du 26 novembre 2007) par
    – le regroupement de métiers proches
    – la création de nouveaux métiers et de nouvelles familles professionnelles.

    Le site du secrétariat général du CNRS – qui est pour moi LE site référent en matière de gestion d’un organisme – donne accès à cette évolution.

    Pourquoi signaler ceci me demanderez-vous ? Il me semble intéressant de noter une évolution en matière d’intitulés et de métiers.

    1. changement d’intitulé
    De “documentation, édition, communication” ce secteur s’intitule dorénavant “information”
    Il regroupe documentation, culture, communication, édition et TICE

    2. nombre de familles concernées
    Il n’y a plus 7 mais 4 familles
    – information scientifique & technique, collections patrimoniales
    – médiation scientifique, culture, communication
    – édition multi supports, impression, graphisme
    – production TIC/TICE, audiovisuel, multimedia

    Pour ce qui touche le plus nos métiers, c’est la famille “information scientifique & technique, collections patrimoniales”, la plus importante. Elle regroupe
    . la terminologie,
    . le système d’information documentaire (nouvelle sous-famille),
    . les ressources documentaires,
    . les archives
    . les collections muséales (nouvelle sous-famille)

    Ces quatre familles regroupent 55 emplois-types contre 39 préalablement.
    Les nouveaux emplois rattachés à notre famille :
    – chargé de systèmes d’informations documentaires
    – assistant archiviste

    Rappel : les profils des concours externes se feront dorénavant sur cette base.

    Nous savons tous combien réaliser un CV dynamique, valorisé et valorisant n’est pas une sinécure.

    Eh bien, j’avoue être admirative sur celui réalisé en 3D par Arnaud Velten ! je mettrai ici une image d’aperçu dès que ma fonction image voudra bien refonctionner, mais vous pouvez aller le voir par ce lien

    Certes me direz-vous, ce n’est quand même pas très lisible. Mais l’exploit est là et de toute façon il le joint en format A3 à un CV traditionnel. (source)
    En tout cas c’est une belle justification de ses compétences !

    Quant à nous, pauvres détenteurs de CV simplets, si nous pouvions chacun traduire nos savoirs, savoir-faire, savoir-être, savoir-vivre (suis-je exhaustive ? en voyez-vous d’autres à rajouter ?) par une carte de ce type, j’ai comme qui dirait l’idée que notre confiance en nous remonterait d’un cran, n’est-il pas ? 🙂

    Tiens, il me vient une idée : au fond, n’a t’il pas rajouté un “savoir faire-savoir” à ma liste ci-dessus ?

    Lorsque l’on est documentaliste en RH il est intéressant de noter que la Cour de cassation abandonne sa jurisprudence selon laquelle la mention d’une convention collective sur le bulletin de paie d’un salarié constitue une preuve irréfragable de la volonté de l’employeur d’appliquer cette convention. Ce dernier est désormais admis à apporter la preuve contraire.

    signalé par la newsletter des Ed. Francis Lefèvre

    Comme vous le savez tous les métiers sont “fichés” si j’ose dire. Il s’agit des fiches métiers.

    Le site du Commissariat général au Plan, donne des explications sur ce classement des métiers

    Celui de l’Université Paris XII récapitule les sites où l’on peut trouver des “fiches métiers”

    Vous connaissez le ROME (répertoire opérationnel des métiers et de l’emploi) qui définit et présente les métiers. (href=”http://rome.anpe.net/candidat/”>Accès sur le site de l’ANPE)

    Un site présente également des fiches métiers. Il s’appelle “INFORMETIERS (ce site ne veut pas d’hyperlien sans autorisation. Voici donc son url http://www.informetiers.info/ ).

    Le métier de responsable d’intelligence économique y est bien décrit mais en le situant au niveau de la recherche & du développement. Ce qui n’est pas faux, mais qui peut aussi être du domaine de la direction générale.

    En ce qui concerne les documentalistes au sens large, elles/ils sont situés dans deux secteurs
    > Commercial – Marketing – Vente – Communication
    > Métiers du livre
    chacun(e) appréciera ce classement, mais la définition quant à elle me semble correcte.

    L’archiviste a le même classement, et sa définition me paraît plus limitée. Et surtout le records management n’est cité que d’une façon superficielle.

    Je vous propose un point sur les règles en la matière.

    Définition

    La vacation correspond à un enseignement assuré sur un programme proposé par un établissement universitaire, notamment dans des filières à caractère professionnel (IUT, IUP, magistère, filières technologiques).

    Le/la chargé(e) d’enseignement vacataire est une personnalité choisie en raison de sa compétence dans les domaines scientifique, culturel ou professionnel et doit exercer une activité professionnelle principale.

    Pour mémoire, il existe également des personnels enseignants associés ou invités qui doivent justifier d’une expérience professionnelle (autre qu’une activité d’enseignement) d’une durée de 7 ans pour les fonctions de maître de conférences et de 9 ans pour les fonctions de professeur.

    Types de cours

    CM : cours magistraux
    TD : travaux dirigés (144 h maximum)
    TP : travaux pratiques (96 h maximum)
    L’unité de références est l’heure de TD.
    HETD signifie “heure équivalent travaux dirigés”.

    L’heure de CM vaut une fois et demie le TD et l’heure de TP vaut 2/3 de TD.

    Les tâches connexes liées aux heures d’enseignement sans rémunération complémentaire sont notamment
    . la participation aux réunions de préparation et de bilan des activités pédagogiques
    . la participation au contrôle des connaissances et examens relevant des enseignements dispensés.

    Si le volume d’intervention ne dépasse pas 12 heures en HETD, il n’y a pas de contrat de vacation et les tâches connexes ne s’appliquent pas. On est alors conférencier et non vacataire.

    Modalités

    Les vacataires sont recrutés par le chef d’établissement sur proposition du directeur de l’unité de formation et de recherche (et après avis du ou des conseils ou commissions habilités en la matière par le conseil d’administration lorsqu’il ne s’agit pas de vacations occasionnelles).

    Ils doivent obligatoirement exercer en dehors de cette activité de chargé d’enseignement une activité professionnelle principale :
    ==> dans le privé (sous réserve de justifier d’un employeur principal avec 900 h./an)
    consistant :
    – dans la direction d’une entreprise
    – ou une activité salariée d’au moins 900 heures de travail par an
    – ou une activité non salariée à condition d’être assujettie à la taxe professionnelle ou de justifier qu’ils ont retiré de l’exercice de leur profession des moyens d’existence réguliers depuis au moins trois ans
    ==> dans le public, auquel cas le vacataire sera limité en nombre d’heures de vacations : 64 h de cours / 96 h de TD & 144h de TP

    Si les retraités et pré-retraités peuvent être vacataires sous certaines conditions, les chômeurs quant à eux ne peuvent l’être (voir dernier paragraphe).

    Les personnes recrutées ponctuellement pour un volume d’interventions jusqu’à 12 heures (en HETD) sont considérées comme des “conférenciers” pour lesquels il n’est pas établi de contrat de vacations. Ils doivent cependant remplir les conditions posées par le décret 87-889 mais ne sont pas astreints aux tâches connexes et leur recrutement n’est pas soumis au conseil d’administration.

    Durée
    Il s’agit d’un engagement annuel renouvelable pour un nombre limité de vacations.

    Contrat

    Le recrutement est matérialisé par un “contrat de vacation” en deux exemplaires originaux signés par le responsable concerné (chef d’établissement ou président de l’Université…) et par le vacataire.

    La signature du contrat doit être préalable aux interventions car il s’agit de s’assurer que le recrutement est autorisé : aucune rémunération ne peut être versée si l’on ne remplit pas les conditions fixées par le décret n° 87-889 du 29 octobre 1987 modifié en 2000 et 2004.

    Rémunération

    Le paiement n’intervient qu’après attestation que les heures d’enseignement ont effectivement été assurées.

    Il a lieu en principe trimestriellement.

    Elle se fait sur la base d’heures complémentaires, aux mêmes taux que les enseignants chercheurs.

    Les enseignants chercheurs peuvent aussi percevoir des rémunérations pour des enseignements complémentaires dispensés en plus de leurs obligations statutaires de services.
    Ces heures sont rémunérées aux taux suivants (chiffres mis à jour avec l’arrêté du 1e juillet 2010)(arrêté du 9 fév. 2007 modifiant l’arrêté du 6 nov. 1989 rectifié en 1985 relatif aux taux de rémunération des heures complémentaires) :
    – une heure de cours : 61,35 € brut (contre 60,08 € en 2007 et 57,96 € en 2005)
    – une heure de travaux dirigés : 40,91 € brut (40,06 € en 2007 et 38,65 € en 2005)
    – une heure de travaux pratiques : 27,26 € brut (26,70 € en 2007 et 25,76 en 2005)

    Le taux des charges salariales dans l’enseignement supérieur n’est que de ~12 %

    Solutions vécues par les chômeurs :

    1. Seule trace trouvée, celle de l’Université Paris VI qui leur accorde cette possibilité dans un cas très précis : ils doivent avoir exercé des fonctions de chargé d’enseignement vacataire à l’Université Paris VI, l’année précédant la demande de recrutement. La reconduction n’est valable que pour la première année de chômage. Les Etudiants et Allocataires de recherche ne peuvent bénéficier de cette disposition car ils n’ont pas le statut de chargé d’enseignement vacataire (ils sont des agents temporaires vacataires). Mais est-ce applicable dans d’autres organismes ?

    2. utiliser la solution du portage pour faire verser des honoraires à sa société de portage qui les retransforme en salaire.
    Mais c’est à la bonne volonté des gestionnaires financiers, car dans le calcul des honoraires il faut inclure les charges patronales et salariales que va retenir la société de portage (soit 50 % en plus), sans compter son propre pourcentage sur les honoraires en guise de rémunération pour elle.
    Si le futur vacataire accepte par exemple une heure de cours avec 60 € HT en honoraires, il touchera en net par sa société de portage moins de 30 € net.
    S’il s’agit de TP, il touchera alors ~12 €
    Avec tous les problèmes qui en découlent lors du recalcul des montants versés par les Assedic et du calcul des retraites.

    3. proposer de le faire gratuitement, ce qui peut se justifier dans la mesure où cela permet de garder un CV actif :-(((

    _______________________
    Sources

    – un Guide du vacataire, réalisé par une université (Strasbourg)

    – un guide intitulé “heures complémentaires d’enseignement” par l’Université Pierre & Marie Curie à Paris (Jussieu)

    – le guide du vacataire, réalisé par l’Université Marc Bloch de Strasbourg

    – le site du Ministère de l’Education nationale

    – ainsi que le décret sur les vacataires (lien déjà mis dans le texte)

    – rémunération fixée par l’arrêté de 2007

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