sphère des bibliothèques - articles archivés

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Un groupe de recherche sous la coordination de la Haute Ecole de Gestion Suisse a réalisé une étude sur la “divergence accrue entre la compréhension des utilisateurs, la conception des moteurs de recherche bibliographiques et la modélisation des données.
Le projet ACUEIL a établi un catalogue des erreurs, qui permet de se diriger dans la bonne direction vis-à-vis de l’utilisateur concernant l’organisation de nouvelles interfaces, l’amélioration des moteurs de recherche et l’adaptation de la modélisation des données

Voici les questions auxquelles le groupe a tenté de répondre :
* Quelles sont les stratégies de recherche des utilisateurs ?
* Quel est le mode de requête le plus utilisé ?
* Quel est le pourcentage des requêtes avec ou sans succès ?
* Quelles sont les fautes les plus fréquentes pendant la recherche ?
* Existe-t-il des stratégies de recherche des utilisateurs qui exigent une adaptation des moteurs de recherche ou des catalogues ou de la modélisation des données ?

Ce site me semble incontournable dès lors que l’on s’intéresse aux OPACs.

En matière de recherche par exemple, je me souviens de discussions animées à propos de la recherche expert…
Or c’est le type de recherche le moins utilisé, la préférence allant de loin à la recherche simple, puis à l’utilisation de l’index puis des mots clés ! De quoi réjouir le coeur de nos indexeurs !

Merci Emmanuel de nous avoir signalé ce site.

Dans un billet du 6 mars, j’ai cherché à comprendre ce qu’était un barcamp.

Depuis, après une première expérience de barcamp (*), je regrette bien de ne pouvoir me rendre au barcamp sur les bibliothèques qui aura lieu à Paris le 14 juin. Pour tout savoir sur ce bookcamp et notamment les thèmes des ateliers, allez sur le site d’inscription

Des éditeurs, des consultants, des bibliothècaires se sont déjà inscrits, soit une centaine de personnes.
Pourvu que des compte-rendus soient mis en ligne !

_____________
(*) Dans le cadre du festival “Vidéoformes 2008 court-métrage” à Clermont-Ferrand du 11 au 15 mars 2008 le Forum des Arts Numériques a abordé les questions d’Internet et de la création avec les nouveaux outils informatiques : le livre numérique, les réseaux sociaux (myspace, youtube, facebook, DailyMotion, etc.). Il a aussi proposé une expérience originale : le barcamp ou la conférence avec le public comme conférencier, ici intitulée “videocamp

Incontournable dans nos bibliothèques pour pouvoir échanger des notices d’ici ou du vaste monde, imbuvable pour les non-initiés, fastidieux pour les ‘pratiquants’ occasionnels, géniales pour certains… mais que signifie ce mot ?

C’est un format d’échange de données informatiques (celles qui décrivent nos documents).
Il ne s’agit pas d’une norme, contrairement à ce que l’on croit souvent.

Spécificités d’une notice Unimarc
– elle décrit le type d’information bibliographique du document (monographie, document sonore…)
– elle est signée obligatoirement et datée
– elle combine plusieurs indicateurs en répartissant dans le logiciel le classement de chaque élément saisi (titre, auteur, éditeur…)

La structure d’Unimarc
Pour mémoire, une notice au format Unimarc est construite ainsi :
– 10 blocs
– 10 champs à l’intérieur de chaque blog (ce qui en fait 100 à connaître !) avec des étiquettes de 3 chiffres à l’intérieur de chacun
– des indicateurs sous forme de caractères numériques (ils sont importants car ils permettent au logiciel de traiter l’information saisie et de la classer) = 0, 1, 2 ou B (pour blanc)
– des sous-champs pour chaque étiquette que l’on reconnaît par le $ qui sert de séparateur.

N’hésitez pas à me dire si vous pouvez exprimer mieux cette structure.

Mon appréciation… (qui n’engage que moi)

Si vous tombée sur un document complexe à enregistrer, ceci est bon à savoir pour se remonter le moral : à la formation (initiatique) que j’ai suivie, j’étais entourée d’une dizaine de catalogueurs éminents de nos grandes bibliothèques nationales. J’ai alors découvert avec horreur que certains, pratiquant pourtant Unimarc depuis de longues années, pouvaient se chamailler avec acharnement sur tel ou tel point car ils n’étaient pas d’accord sur l’étiquette à appliquer.

J’en ai conclu qu’il était impossible d’être parfait sur le sujet lorsqu’il s’agit de ce type de documents !
Et vous ? vous aimez ?
J’étais partie la fleur au fusil à cette formation tant j’approuvais l’idée d’échange… J’ai été soufflée de la complexité de la chose. A mon avis cela s’appelle une usine à gaz, indispensable certes, mais qui demanderait un bon coup de simplification !

“livre numérique”, “livre électronique” les deux intitulés sont utilisés.
Mais on parle plutôt d’une bibliothèque numérique que d’une bibliothèque électronique.

Alors, livre électronique ou un livre numérique ?

J’en ai eu assez de ce flou pas artistique dans mes connaissances ! J’ai donc cherché… et j’ai fini par comprendre grâce à l’encyclopédie de l’Ile aux Maths, que l’électronique se décompose en
. signaux informationnels analogiques (certains parlent alors d’électronique analogique (ndlr))
. signaux informationnels numériques (certains parlent alors d’électronique numérique (ndlr))
. électronique mixte (signaux analogiques & numériques)

J’en conclus donc qu’il vaut mieux parler de livre numérique. Et je m’en tiendrai là pour l’instant.

De plus, la notion de livre numérique ou de ebook est utilisée trop souvent pour désigner
– le texte numérisé
– l’appareil qui permet de le lire.
Il faut donc rappeler qu’un livre numérique ou livrel, ou encore ebook pour les anglophones se lit sur une liseuse ou un bouquineur, ou plus simplement encore une tablette de lecture

sources

1 – le rapport Cordier de la Commission de rréflexion sur le livre numérique
2 – “livre électronique, livre numérique“, dossier documentaire d’Educnet
3 – l’encyclopédie de l’Ile aux Maths, définition de l’électronique
4 – Wikipédia, livre électronique (Wikipédia) “>définition du livre électronique

la preuve sur ce billet du blog “Curiousexpeditions” grâce auquel on peut admirer des bibliothèques dans lesquelles nous n’aurons jamais hélas l’occasion d’aller !

Merci le blog d’Ebsi d’avoir signalé cette merveille

C’est une collègue de l’ADBS Auvergne qui a attiré notre attention sur ce logiciel libre qui fait ses preuves depuis un an.
Il permet de capturer ou de saisir, d’archiver, d’organiser, d’annoter et d’étiqueter une information bibliographique en fonction de ses activités, directement dans son fureteur et de transformer le tout en une bibliographie, en ligne ou hors ligne, au choix.
Il est proposé en tant qu’extension Firefox et est produit par le Center for History and New Media.
C’est un outil collaboratif que les utilisateurs peuvent compléter.

Cela m’a intéressé d’en savoir plus et voici ce que j’ai pu glaner sur le web. Mais je n’ai pas encore réussi à comprendre s’il était en wiki ou pas lorsque l’on met sa bibliographie en ligne. Je pense que non mais n’ai pas encore trouvé de confirmation dans un sens ou dans un autre.

Il peut
– lire intelligemment les pages web, à savoir le contenu de la page, son adresse URL, son titre et sa date de consultation les auteurs, le résumé, le nom du journal, le volume, le numéro, la date, l’ISSN, le DOI
– ajouter une sauvegarde complète en html
– générer automatiquement une référence réutilisable.

En conséquence, il permet aussi la récupération d’informations bibliographiques non seulement sur les bases bibliographiques en tant que telles (Sudoc) que sur les pages de librairies (Amazon), ou de sites web (Wikipédia, Flickr…).
Il est possible d’associer des tags et de classer les références dans plusieurs catégories.

Un excellent exemple de la façon de procéder est mis en ligne sur le site des documentalistes de l’Académie de Rouen. Voir la p. 15 et s.

Quelle différence avec nos bookmarks sociaux ?
Je pense à trois différences essentielles
– la reconnaissance & l’extraction à l’intérieur des pages consultées des métadonnées bibliographiques et leur appropriation (via les infos en RDF ou en DC (Dublin Core) dans la partie HEAD du source de la page précise Stéphane Cottin)
– l’intégration de notices bibliographiques externes provenant de bases de données comme le Sudoc
– si vous êtes sur une page de résultats, il suffit de sélectionner les sites sélectionnés pour qu’ils soient incorporés dans la base
Enfin, dernier avantage, nous n’avons/aurions plus besoin d’utiliser des sites de signets partagés puisqu’ils sont ‘rangeables’ dans notre bibliographie partagée.

En bref, Zotero est l’outil pour avoir une vraie base de données bibliographiques avec un minimum de travail.

A noter que des Urfist organisent des formations concernant l’utilisation de Zotero (ex., l’Urfist de Toulouse organise une formation début mars)

A noter aussi qu’Internet Archive et Zotero vont travailler de concert

Question : Qui peut me signaler des sites proposant des bibliographies utilisant Zotero ? J’ai cru avoir trouvé une université parisienne, mais je n’arrive plus à mettre ‘la main dessus’…

Tout commentaire informatif ou critique sera le bienvenu.

webgraphie :
– le site officiel http://www.zotero.org/blog/
– un tutoriel en français http://www.ciera.fr/ciera/IMG/pdf/tutorial_zotero.pdf
– une présentation concrète de Zotero dans un document pdf réalisé par les documentalistes de l’Académie de Rouen
– le billet de Stéphane Cottin d’août 2007 sur son blog
– le blog “branchez-vous” et son billet de janvier 2008
– un billet des Urfist à propos des cahiers de recherche
– sur le site de “Pédago-tic
– une chercheuse canadienne
– par les professionnels de l’IST du CNRS Languedoc-Roussillon, explication d’un export de Windindx vers Zotero
– dans “Relief”, blog canadien,
billet sur Zopero
explications de Wikipédia à propos de Zotero
– sur le site de l’EHESS, une explication de Zotero
– Zotero et wikipédia, sur le site de Numismatique médiévale
– des précisions apportées par un bibliothècaire au début de l’existence de Zotero

Une 22e édition du livre “Classification décimale Dewey et Index” est sortie en octobre 2007
Quatre volumes par Raymonde Couture-Lafleur, Louis Cabral, Collectif.
Aux éditions ASTED au prix de 432,25 €
Voir son sommaire, mis en ligne par l’OCLC

Ce système de classification répertorie les connaissances humaines en 10 grandes classes, 100 divisions, 1000 sections et une multitude de sous-sections.
Exemple donné par Wikipédia
6 – Techniques. L’indice est 600, car il faut au moins trois chiffres
64 – Vie domestique. L’indice est 640, car il faut au moins trois chiffres
641 – Alimentation
641.5 – Cuisine. Un point sépare le troisième du quatrième chiffre
641.57 – cuisine pour les collectivités

Pour retrouver ce listing

Historique (cf Wikipédia):
Cette classification a été développée par Melvil Dewey en 1876 et a été complétée et perfectionnée par la classification décimale universelle (CDU) développée par Henri La Fontaine et Paul Otlet.
Depuis 1988, la classification de Dewey est un nom déposé par Online Computer Library Center (OCLC) qui a acheté les droits à la Forest Press Foudation, créée par Melvil Dewey pour poursuivre son œuvre.

Les code-barres de nos livres de bibliothèques sont devenus d’un usage courant. Et c’est vrai que c’est bien pratique.
Mais le progrès n’arrêtant jamais et chacun devant travailler plus, même les code-barres s’y sont mis. La preuve : vous devez faire l’inventaire de votre bibliothèque ?

Pour cette tâche ingrate et mangeuse de temps, vous direz “RFID” et avec votre baguette magique sous forme de lecteur portatif vous baguenauderez dans vos travées et en 2 heures vous aurez inventorié 5.000 livres. J’ai bien écrit cinq mille!

Vos lecteurs arrivent pour emprunter ou rendre leurs bouquins ? hop vous direz “RFID” et hop simplement en passant le livre près du lecteur et la sortie ou le retour du livre sera enregistré.

RFID, queizako ?

Objectif
Elle est pas belle la vie ? Car bien sûr tout ceci n’est pas pour éliminer du personnel mais dans le pur objectif de vous rendre plus disponible à vos lecteurs.

Où ? Quand ?
– “Plus de 80 bibliothèques en France sont déjà équipées d’un dispositif similaire, dont la bibliothèque du Sénat et celles des universités Paris VII et Paris X Nanterre
– Dans les 42 bibliothèques municipales de Paris d’ici à 5 ans
– 300 bibliothèques ailleurs dans le monde

Si vous voulez en savoir plus, voyez le billet de ZDnet

Bon d’accord, jusqu’ici je n’ai pas parlé de Gallica. A tort. Du moins je l’ai juste mis dans mes favoris.
Je me fais donc pardonner pour vous signaler que nous en sommes à la 2e version
La première version est toujours accessible depuis la seconde.

Allez voir ce projet européen qui mérite d’être encouragé et profitez-en pour vous faire votre propre espace et y retrouver vos livres favoris.
Si au départ ce billet voulait simplement vous transmettre cette info, finalement je l’ai élargi à une interrogation sur ces lieux où l’on peut trouver directement l’information. Je pense aux autres bibliothèques numériques existantes à tous ces sites d’archives ouvertes.
Se répertorient-elles mutuellement ? comment les retrouver ? J’avoue avoir un peu le vertige devant toutes ces merveilleuses opportunités de savoir et une telle difficulté à les retrouver.

Je commencé par m’interroger sur l’intégration dans ou le signalement par Gallica de toutes les initiatives des éditeurs, bibliothèques, etc… qui offrent des documents scannés aux internautes ?
Exemples avec

  • Cairn portail de revues de sciences humaines et sociales en texte intégral en matière d’économie, gestion, droit, histoire, géographie, sociologie, psychologie, …
  • plus de 500 revues scientifiques sont en accès libre (répertoire), leur accès autre que par leur propre site est-il récupéré dans des bases de données ?
  • Puis j’ai élargi mon questionnement aux archives ouvertes

  • EuOpenScholar“, vitrine et “outil pour la promotion de l’OA en Europe”,(…) un consortium d’universités européennes résolues à avancer dans cette voie et à tenter de convaincre le plus grand nombre possible de chercheurs de se lancer dès à présent dans ce qui sera à coup sûr le mode de communication de demain, ainsi que le plus grand nombre possible d’organismes finançant la recherche en Europe. (…)”. Ce projet a été lancé par le Professeur Bernard Rentier, Recteur de l’Université de Liège, le 18 octobre 2007. Voir la Digithèque bruxelloise, qui en est le premier édifice
  • Opendoar“, répertoirede plus de 1000 dépots institutionnels d’Archives ouvertes académiques

    Dorénavant, ceux que je trouverai seront mis en commentaire.

  • Un accord de coopération vient d’être signé entre la Bibliothèque nationale de France, la Bibliothèque du Congrès (USA), la Bibliothèque nationale d’Allemange et O.C.L.C. (Online Computer LIbrary Center pour que les trois bibliothèques nationales mettent en commun leurs fichiers d’autorité respectifs avec le soutien d’O.C.L.C.

    Il s’agit pour la BNF de son catalogue BNOpale.

    Sera ainsi mis en ligne gratuitement le VIAF, fichier d’autorité international virtuel.
    Sont concernées les notices de référence personnes/collectivités/lieux.
    L’objectif : “L’objectif du projet est d’apparier et d’établir des liens entre les fichiers d’autorité des bibliothèques
    Le prototype de VIAF est visible sur le web Une autre url donne le même résultat http://viaf.org/

    Par cet accord, la BNF rejoint la Bibliothèque du Congrès et la Bibliothèque nationale et d’autres partenaires pourront ultérieurement se joindre à eux.

    Voir le texte de communication de la BNF

    A propos des noms de personne et de la mise en communauté Congrès/BNA une conférence très intéressante est en ligne, faite à l’IFLA, Séoul 2006.

    Pour approfondir, voir le blog de Figoblog

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