C’est une collègue de l’ADBS Auvergne qui a attiré notre attention sur ce logiciel libre qui fait ses preuves depuis un an.
Il permet de capturer ou de saisir, d’archiver, d’organiser, d’annoter et d’étiqueter une information bibliographique en fonction de ses activités, directement dans son fureteur et de transformer le tout en une bibliographie, en ligne ou hors ligne, au choix.
Il est proposé en tant qu’extension Firefox et est produit par le Center for History and New Media.
C’est un outil collaboratif que les utilisateurs peuvent compléter.
Cela m’a intéressé d’en savoir plus et voici ce que j’ai pu glaner sur le web. Mais je n’ai pas encore réussi à comprendre s’il était en wiki ou pas lorsque l’on met sa bibliographie en ligne. Je pense que non mais n’ai pas encore trouvé de confirmation dans un sens ou dans un autre.
Il peut
– lire intelligemment les pages web, à savoir le contenu de la page, son adresse URL, son titre et sa date de consultation les auteurs, le résumé, le nom du journal, le volume, le numéro, la date, l’ISSN, le DOI
– ajouter une sauvegarde complète en html
– générer automatiquement une référence réutilisable.
En conséquence, il permet aussi la récupération d’informations bibliographiques non seulement sur les bases bibliographiques en tant que telles (Sudoc) que sur les pages de librairies (Amazon), ou de sites web (Wikipédia, Flickr…).
Il est possible d’associer des tags et de classer les références dans plusieurs catégories.
Un excellent exemple de la façon de procéder est mis en ligne sur le site des documentalistes de l’Académie de Rouen. Voir la p. 15 et s.
Quelle différence avec nos bookmarks sociaux ?
Je pense à trois différences essentielles
– la reconnaissance & l’extraction à l’intérieur des pages consultées des métadonnées bibliographiques et leur appropriation (via les infos en RDF ou en DC (Dublin Core) dans la partie HEAD du source de la page précise Stéphane Cottin)
– l’intégration de notices bibliographiques externes provenant de bases de données comme le Sudoc
– si vous êtes sur une page de résultats, il suffit de sélectionner les sites sélectionnés pour qu’ils soient incorporés dans la base
Enfin, dernier avantage, nous n’avons/aurions plus besoin d’utiliser des sites de signets partagés puisqu’ils sont ‘rangeables’ dans notre bibliographie partagée.
En bref, Zotero est l’outil pour avoir une vraie base de données bibliographiques avec un minimum de travail.
A noter que des Urfist organisent des formations concernant l’utilisation de Zotero (ex., l’Urfist de Toulouse organise une formation début mars)
A noter aussi qu’Internet Archive et Zotero vont travailler de concert
Question : Qui peut me signaler des sites proposant des bibliographies utilisant Zotero ? J’ai cru avoir trouvé une université parisienne, mais je n’arrive plus à mettre ‘la main dessus’…
Tout commentaire informatif ou critique sera le bienvenu.
webgraphie :
– le site officiel http://www.zotero.org/blog/
– un tutoriel en français http://www.ciera.fr/ciera/IMG/pdf/tutorial_zotero.pdf
– une présentation concrète de Zotero dans un document pdf réalisé par les documentalistes de l’Académie de Rouen
– le billet de Stéphane Cottin d’août 2007 sur son blog
– le blog “branchez-vous” et son billet de janvier 2008
– un billet des Urfist à propos des cahiers de recherche
– sur le site de “Pédago-tic”
– une chercheuse canadienne
– par les professionnels de l’IST du CNRS Languedoc-Roussillon, explication d’un export de Windindx vers Zotero
– dans “Relief”, blog canadien, billet sur Zopero
– explications de Wikipédia à propos de Zotero
– sur le site de l’EHESS, une explication de Zotero
– Zotero et wikipédia, sur le site de Numismatique médiévale
– des précisions apportées par un bibliothècaire au début de l’existence de Zotero