le monde de l’info-doc - articles archivés

Abonnez-vous au flux RSS feed pour cette catégorie uniquement

 

Je ne résiste pas à la tentation de vous retransmettre un message de la liste des archivistes français et intitulé “nos élus ont du génie”.
Ce billet nous relate le contenu d’un article paru dans Télérama du 2 au 8 août (p. 8′) au sujet du chantier de construction d’une médiathèque à Rouen, contesté par les nouveaux élus car cher et dans une zone excentrée et inondable. Le chantier est donc arrêté en attendant une solution.

Oh la solution a été proposée, rassurez-vous ! car enfin les archives départementales manquent de place, voici qui fera donc parfaitement l’affaire. Grâce à quoi le chantier a pu reprendre.

Normal, non, d’associer archives et inondation. Voilà qui fera un classement d’autorité si j’ose dire.
Il est tout de même plus logique d’y mettre les archives car si les livres de la bibliothèque auraient dû être rachetés, les archives perdues n’auront non seulement pas à être rachetées mais encore referont de la place pour les archives nouvelles. C’est quand même mieux, non ?

Pas certain que l’histoire soit à suivre en espérant un revirement, les choses semblent bien parties !

Questions :
– y a t’il des architectes qui soient des pros ?
– y a t’il des hommes politiques qui réfléchissent ?
– Y a t’il des responsables qui osent dire non ?

Les doigts souples et la tête fraîche, voici le retour des vacances. Bonne reprise à tou(te)s.

Pour ce redémarrage, je vous signale que vous pouvez aller lire les interventions qui ont eu lieu à ce congrès qui s’est tenu à Québec (Canada)bi mi-août avec pour titre “Bibliothèques sans frontières : naviguer vers une compréhension globale

Rappel : l’IFLA est la fédération internationale des associations de bibliothécaires et d’institutions qui représente “les intérêts des bibliothèques, des services d’information et de leurs usagers. Elle la voix mondiale des bibliothécaires et des documentalistes.”

J’en profite pour dire qu’en août 2009, à Milan (Italie), le thème sera “les bibliothèques créent le futur en bâtissant l’héritage culturel”

Pour revenir à cette année, je vous cite ici les interventions françaises (allez sur la page de l’IFLA qui y donne accès)

==> concernant les bibliothèques de droit, bibliothèques parlementaires, bibliothèques gouvernementales et les information gouvernementales (sceau de l’approbation : loi officielle et authentique sous forme numérique)
titre de l’intervention = “L’édition électronique authentifiée de la législation en Europe
intervenant : Pascal PETITCOLLOT (Secrétariat général du gouvernement français, Paris, France)

==> à propos de la bibliographie (Agences bibliographiques nationales sans frontières – expériences de collaboration avec d’autres producteurs de données bibliographiques)
titre de l’intervention = “Vers une Bibliographie nationale 2.0 ? Collaboration avec l’usager et usages de la collaboration
intervenants : Philippe CANTIÉ et Anne-Céline LAMBOTTE (Bibliothèque nationale de France, Paris, France)

==> en matière de bibliothèques nationales, statistiques et évaluation (assurer la qualité des bibliothèques nationales : mesures de performances et évaluation de la qualité dans la protection de l’héritage et la recherche)
titre de l’intervention= “Indicators for measuring the quality of reading rooms and online services
intervenante : Elisabeth FREYRE (Bibliothèque nationale de France, Paris, France)

==> à propos du catalogage (partager les normes : coopération avec d’autres acteurs)
titre de l’intervention = “Bibliothèques et archives: partager des normes pour faciliter l’accès au patrimoine
intervenante : Françoise LERESCHE (Bibliothèque nationale de France, Paris, France)

==> à propos des publications en série et ressources en continu (naviguer dans le monde des publications en série : nouvelles initiatives dans la gestion et le catalogage) – deux interventions françaises :
titre de la 1e intervention = “Sharing an ERMS: mutualisation for an efficient management of electronic resources metadata
intervenantes : Emilie BARTHET (Consortium Couperin, Lyon, France) et Kareen LOUEMBÉ (Université Lumière, Lyon, Fance)
titre de l’autre intervention : The new ISSN standard makes life easier for the serials community
intervenant : Alain ROUCOLLE (ISSN International Centre, Paris, France)

==> en matière de théorie et de recherche (bibliothèques comme espace et lieu : approches théoriques)
titre de l’intervention = “Some reflections on space in libraries
intervenante : Marielle de MIRIBEL (Université Paris X, France)

==> concernant les bibliothèques de sciences sociales et les bibliothèques spécialisées et de géographie (collections sans frontières dans les sciences sociales : plates-formes pour un accès numérique, dissémination et préservation) – 2 interventions
titre de l’intervention = “Articles de fonds et articles récents: la mise en ligne des revues de sciences humaines et sociales engendre-t-elle un effet de ‘longue traîne’ ? L’exemple du portail Cairn
intervenant : Marc MINON (CAIRN, Belgium/France)
titre de l’autre intervention : “Persée, un outil au service de la communication scientifique francophone
intervenantes : Nathalie FARGIER (Programme Persée, Responsable de la documentation et des relations revues) et Valérie NEOUZE (Ministère de l’Education, France)

==> quant aux acquisitions et développement des collections (dans et hors le copyright : perspectives contrastées pour la numérisation des collections de bibliothèques)
titre de l’intervention = “Gallica 2 : expérimentation d’une offre numérique incluant des documents soumis au droit d’auteur
intervenant : Lucien SCOTTI (Bibliothèque nationale de France, Paris, France)

==> en ce qui concerne la généalogie et l’histoire locale avec le FAIFE (accès aux données généalogiques : protection des données contre déverrouillage).
titre de l’intervention = “Protection des personnes et exigences scientifiques : les enjeux de la réforme sur l’accès aux archives en France
intervenant : Philippe COLOMB (Bibliothèque Cujas, Paris, France)

==> en matière de préservation et de conservation (centres régionaux et internationaux PAC : un réseau de formation sur la présentation)
titre de l’intervention = “Multicultural issues in training and communication : Things to remember when communication across cultures, languages, and time zones
intervenante : Christiane BARYLA (IFLA PAC Director, Paris, France)

==> à propos des bibliothèques d’art (les bibliothèques d’art développent des partenariats et des outils pour partager le savoir, améliorer la compréhension et découvrir des trésors commun)
titre de l’intervention = “Aperçu du paysage de la numérisation en France en histoire de l’art: les programmes de la BnF et de l’INHA” (INHA : Institut National d’Histoire de l’Art)
intervenante : Lucile TRUNEL (Bibliothèque nationale de France, Paris, France)

==> en matière d’audiovisuel et de multimédia, CLM, Bibliothèques nationales et Bibliographie (dépôt légal des documents audiovisuels et multimédia, les pratiques dans le monde)
titre de l’intervention = “Le dépôt légal des documents audiovisuels et multimédia en France: l’exemple du département de l’Audiovisuel de la Bibliothèque nationale de France”
intervenant : Pascal CORDEREIX (Bibliothèque nationale de France, Paris, France)

==> à propos de la préservation et de la conservation, du PAC (programme Préservation et Conservation), Technologie de l’information, ICABS et les bibliothèques de droit (conservation numérique)
titre de l’intervention = “Digital preservation at the National Library of France: a technical and organisational overview
intervenants : Emmanuelle BERMES, Isabelle DUSSERT-CARBONE, Thomas LEDOUX et Christian LUPOVICI (Bibliothèque nationale de France, Paris, France)

==> en matière d’alphabétisation et de lecture avec les bibliothèques publiques et les bibliothèques pour populations multiculturelles (la foire globale de l’alphabétisation et de la lecture : partager les bonnes pratiques de bibliothèques pour soutenir la décennie de l’alphabétisation des Nations Unies 2003 – 2012) – 2 interventions françaises
titre de la 1e intervention : “Au pays des ménagères-oiseau: de l’apprentissage à l’expression collective”
intervenante : Annick GUINERY (Bibliothèque Municipale de Choisy le Roi, Choisy le Roi, France)
titre de la 2e intervention = “la joie par les livres: des actions pour l’accès des enfants à la lecture
intervenante : Viviana QUINONES (La Joie par les Livres – Centre national de la littérature pour la jeunesse Paris, France)

==> en ce qui concerne les journaux (la presse ethnique nord-américaine)
titre de l’intervention = “Sauvegarder et numériser la presse des immigrations en France à la BnF, XIXème-XXème siècles
intervenant : Philippe MEZZASALMA (Bibliothèque nationale de France, Paris, France)

==> sur le sujet des bibliothèques pour personnes désavantagées (aller au-delà des frontières – nouvelles façons d’utiliser les TCI pour faciliter l’accès)
titre de la 1e intervention = “E-reading for disabled persons: The French Digital Library for the Disabled (Bibliothèque numérique pour le handicap – BnH)”
intervenante : Monique PUJOL (Ministère de la culture et de la communication – Direction du livre et de la lecture, Paris, France)
titre de la 2e intervention = “Reading in hospitals and ICT
intervenant : Claude GUERIN (Assistance publique des hopitaux de Paris, Paris, France)

C’est avec assez de fierté, il faut le reconnaître, que j’ai pu avec quatre autres professionnels participer à ce dossier paru dans le n° 216 de juil/août 2008.

Pourquoi moi, me direz-vous ?
Sans doute parce que j’avais signalé dans un billet un entretien avec Jean Michel paru dans Archimag de fév. 2008. Ce dernier m’avait d’ailleurs laissé un commentaire.
Ou peut-être parce qu’ils ont cherché dans les blogs infodoc ?
Allez savoir et peu importe !

En tout cas, j’ai lu la participation de mes collègues avec grand intérêt.
Je note avec plaisir que la jeune génération par la voix de Stéphanie Barthélémi parle aussi de savoir être, de formation et de la nécessaire reconnaissance par les entreprises de nos compétences
Tous mettent en évidence la nécessité d’évoluer en permanence dans leurs spécialités.
J’ai lu avec intérêt l’intervention de Magalie Séïté qui développe la nécessité des feedbacks. Savoir si son travail est utile, c’est toujours être capable d’évoluer (nous y revenons) et savoir se remettre en question en cas de besoin.

Comment ne pas signaler un pdf fort bien fait, réalisé par la Chambre de commerce et d’Industrie des Deux-Sèvres.
Avec des arguments très explicites.

Une bonne façon pour ceux qui ne savent pas ce que c’est que l’I.E. de le découvrir.
Une bonne façon de découvrir des arguments si vous en cherchiez.

Un document à distribuer largement dans son entreprise !
Un contenu qui devrait être enseigné largement pour que chacun connaisse l’utilité de l’I.E. … et la pratique.

Deux nouvelles sur le sujet :

1 – création d’une nouvelle bibliothèque numérique à Roubaix, , consacrée au patrimoine de la ville
Elle rassemble tous les documents ayant trait à l’histoire et au patrimoine de la cité provenant de la Médiathèque, des Archives municipales, du Musée La Piscine, du Conservatoire de musique & du centre de documentation de l’Observatoire urbain.

Au passage, j’ai noté qu’Infostratège souligne les mérites de clarté du site et d’accessibilité avec une petite flèche contre les langages trop techniques utilisés parfois dans ce type de site (et toc pour les archivistes et les documentalistes qui rejoignent parfois les informaticiens dans l’utilisation de mots qui ne sont parlant qu’à eux-mêmes et découragent les non-initiés… à méditer !!)

2. la Bibliothèque municipale de Lyon s’associe au programme Google Recherche de Livres
Avec ses 1 350 000 ouvrages patrimoniaux, elle dispose du fonds le plus important de France après la Bibliothèque nationale de France.
Elle va être la première bibliothèque française à participer à Google Recherche de Livres.
Pour en savoir plus, lire son communiqué.
En résumé, près de 500 000 ouvrages seront numérisés, tous libres de droits d’auteur, dans un délai de dix ans.

Petit à petit, l’oiseau fait son nid ?

Après l’étape de la numérisation des fonds, l’accessibilité peut se faire à plusieurs niveaux :

  • mise à disposition sur Internet (Roubaix)
  • association à un projet d’envergure pour une lisibilité plus grande (Lyon)
  • réunion nationale (pas à ma connaissance concernant les bib. municipales)
  • réunion internationale (pas à ma connaissance concernant les bib. municipales)
    1. Il est peut-être bon de rappeler que l’Europe cherche à constituer une bibliothèque numérique baptisée Europeana dont un prototype avait été présenté au Salon du Livre 2007 et abandonné depuis, mais qui doit sortir sous une nouvelle forme en novembre 2008.
      Europeana sera alors un embryon, réseau d’agrégation de 5 bibliothèques européennes au catalogue unique. Ce fonds numérique paneuropéen proposera deux millions d’objets numériques dès l’automne – dont des films, des photos, des tableaux…
      Une maquette d’Europeana est accessible en ligne.

      A priori Lyon n’est pas concerné par Europeana. Mais qu’en sera t’il sur le long terme ? Quelque chose est-il prévu sur le sujet ? Comment une bibliothèque qui s’associe à un organisme privé peut-elle prévoir un transfert vers un organisme public ?

      Au passage, petite précision concernant Europeana :
      A ce jour, et en attendant cette version 1.0, la Bibliothèque numérique européenne utilise le portail de la Bibliothèque européenne (The European Library) qui donne d’ores et déjà accès aux ressources des 43 bibliothèques nationales européennes et notamment à leurs documents reproduits sous forme numérique.

      ________

      sources
      ==> billet d’Infostratège
      ==> Prosper (Inist)
      ==> explications sur Wikipédia
      ==> le projet Cacao, pour un accès multilingue
      ==> billet de Prosper (Inist) en fév. 2008 pour faire un point
      ==> fin nov. 2007, un communiqué officiel sur Europeana

      J’avais mis les dernières sources informatives concernant la préparation du nouveau texte de loi sur les archives dans mon billet du 27 juin.

      Voici maintenant ce nouveau texte, la loi n° 2008-696 du 15 juillet 2008 relative aux archives et parue au J0 du 16 juillet.

      Tout est parti de 2005 avec le “rapport sur l’organisation administrative des Archives nationales“, dit “rapport Stirn”.

      Est venu ensuite en 2006 le rapport “les archives en France” dit aussi “rapport Braibant”, dont l’objectif était de dresser un bilan de l’application de la loi n° 79-18 du 3 janvier 1979 sur les archives et de faire des propositions :
      1. étudier les conséquences des évolutions ayant affecté l’organisation administrative depuis cette loi
      2. examiner du régime des restrictions d’accès aux documents
      3. clarifier la distinction entre archives publiques et archives privées pour les archives des responsables politiques
      4. analyser la situation des archives des entreprises appartenant ou ayant appartenues à la sphère publique

      En juin 2007, un “audit de modernisation relatif à l’archivage” a été réalisé par quatre organismes : le Conseil général des technologies de l’information, la Direction générale de la modernisation de l’Etat, la Direction des Archives de France et un cabinet privé.
      Voir le contexte et la synthèse si vous souhaitez une synthèse.

      Ainsi, dans le cadre de la RGPP (révision générale des politiques publiques) lancée en juillet 2007, la nouvelle organisation des Archives de notre pays est lancée. Ce qui a suscité parmi les professionnels des archives beaucoup d’inquiétudes.
      Voici les grandes lignes de leur communiqué de presse :

      1. Les archives sont l’arsenal juridique et informationnel de l’Etat (… et) ne peuvent être réduites à un ensemble (…). La collecte des archives publiques ne saurait donc s’assimiler à la constitution des collections ou la politique d’entrée d’objets dans un musée.
      2. Les archives sont la source première de la recherche (… parce qu’)elles sont toujours situées dans un contexte qui permet leur exploitation scientifique.
      3. La fonction archives doit être pilotée par l’Etat. Lui seul peut (…) animer le réseau des archives publiques en France. (…) La garantie pour les pouvoirs publics, les citoyens et les chercheurs de retrouver une information fiable et intègre passe par le maintien de ce réseau.
      4. La place de la France dans le mouvement archivistique international, qu’elle a créé il y a 60 ans, est remise en cause
      Pour toutes ces raisons, il nous paraît indispensable que l’Etat prenne conscience qu’il est en train de détruire un outil dont la perte lui coûtera plus qu’il n’y gagnera, et qui sans nul doute à terme conduira à des disparitions massives de documents.
      Au moment où une nouvelle loi vient de réaffirmer en France le droit de tous à l’accès aux archives, l’AAF ne peut se résigner au gâchis de décisions hâtives et mal informées sur la nature et les enjeux de l’archivage et des archives. Nous demandons donc que la structure de pilotage de la politique d’archivage en France soit maintenue et développée à un haut niveau de l’Etat, avec des missions renforcées de contrôle tant interministériel que national.

      Vous pouvez retrouver le texte complet de ce communiqué sur le site de Bibliofrance (références des communiqués précédents en bas de ce billet)

      Qu’en penser ?
      Que rien n’est jamais figé dans le temps et que si nos professions nous demandent une adaptabilité permanente tant au niveau des techniques que des organisations, il n’en demeure pas moins vrai que la nécessité d’une visibilité au plus haut niveau est indiscutable… voire même une nécessité encore plus cruciale.
      Et puis, histoire de mettre un peu de piment dans ce billet : avez-vous déjà cherché à trouver à quel organe était rattaché des archives départementales ? sur le site des Archives de France ? des Archives nationales ? sur un site d’archives départementales ?… faites moi signe quand vous aurez trouvé s’il vous plait.
      De même il n’y a à ce jour pas signe d’une réorganisation des services sur le site des Archives de France

      A noter que dans l’art. 36 de la loi il est prévu un suivi des choses :

      Le Gouvernement présente au Parlement, au plus tard un an à compter de la promulgation de la présente loi, puis tous les trois ans, un rapport portant sur les conditions de collecte, classement, conservation et communication des archives en France. Ce rapport présente en particulier les mesures destinées à assurer la pérennité des archives numériques.

      En ce qui concerne la durée de conservation des documents

      Elles sont indiquées à l’article 11 de la loi. J’en ai fait une synthèse sous forme du tableau ci-après.
      Mais bien noter que pour s’appuyer sur le point de départ de la date possible de communication il faut tenir compte
      – du document le plus récent inclus dans le dossier
      – du décès (25 ans) ou de la date de naissance (120 ans) pour les dossiers médicaux
      – de la fin de l’affectation de l’usage des bâtiments
      – de la signature du contrat ou de la réception des biens/services si ultérieure pour les contrats de prestations de services
      – de la clôture du registre d’état-civil concerné.

      Voici mon tableau récapitulatif (cliquez dessus pour l’agrandir)
      Mais ne pas oublier le tableau mis en ligne sur le site des Archives de France
      tableau récapitulatif des durées de conservation

      Document administratif, quelle définition ? (art. 1 de la loi 78-753)

      Sont considérés comme documents administratifs au sens du présent titre tous dossiers, rapports, études, comptes rendus, procès-verbaux, statistiques, directives, instructions, circulaires, notes et réponses ministérielles qui comportent une interprétation du droit positif ou une description des procédures administratives, avis, à l’exception des avis du Conseil d’Etat et des tribunaux administratifs, prévisions et décisions revêtant la forme d’écrits, d’enregistrements sonores ou visuels, de traitements automatisés d’informations non nominatives.

      _______________

      les autres communiqués de l’AAF

      ==> Voir la position de l’Association des Archivistes Français
      ==> voir les trois communiqués de presse d’avril de l’AAF
      . du 3 avril, “L’AAF se prononce sur le projet de loi d’archives
      . du 24 avril, “communiqué amendé
      . du 8 mai, “un texte a minima
      ==> Voir la présentation de la Ministre de la Culture au personnel en avril dernier

      ______________
      sources

      ==> pages des Archives de France sur cette nouvelle loi
      http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/actus/projet-loi-archives
      ==> étude du projet de loi par l’Assemblée nationale en avril 2008
      http://www.assemblee-nationale.fr/13/ta/ta0135.asp
      ==> un tableau récapitulatif de la réduction des délais de communication proposée par le projet de loi réalisé par Eric Ferra, auteur du blog Généactu et du billet concerné
      http://geneactu.over-blog.com/article-21281888.html

      Comme je suis une visuelle (cela facilite ma compréhension et m’aide à mémoriser), j’aime beaucoup la cartographie.
      Cela fait déjà plusieurs soirs que je teste Touchgraph
      C’est vrai que pour les sites importants, cela permet de bien observer les liens. Essayez , vous verrez, c’est impressionnant avec le site de l’ADBS
      reso_adbs.jpg

      Pour les petits sites, ce n’est pas toujours compréhensible (mais c’est peut-être parce que je ne suis pas douée)

      Et puis là où je suis perdue c’est la différence entre Touchgraph et TGwikibrother ???
      Quelqu’un peut m’en dire plus ?

      Ah, je vous signale ce billet sur le blog de DreamOrange. Il s’intitule “Visualiser son réseau autrement” et présente différentes représentations visuelles des réseaux.
      ______________________
      sources (entre autres) :
      ==> http://www.touchgraph.com/TGGoogleBrowser.html
      ==> http://projet-sipo.blogspot.com/2006/05/visualiser-les-rseaux-touchgraph.html
      ==> http://xp-france.net/cgi-bin/wiki.pl?action=browse&diff=1&id=WikiBrowser&diffrevision=18

      Pour tout savoir sur le sujet voir la synthèse du colloque “Carto 2.0” organisé en avril dernier par le Master spécialisé en intelligence scientifique, technique et économique (ESIEE Paris).

      Une bonne veille ! 😉

      Une collègue me retransmet l’info qu’elle a lu sur la liste de Biblio.fr, la création d’une nouvelle formation professionnelle à Limoges intitulée métiers des bibliothèques et de la documentation.

      A la fin de la présentation, il est spécifié

      L’objectif de la formation est de préparer des futurs professionnels à une grande adaptabilité à l’évolution de l’information, de ses supports et de ses traitements, dans un secteur en évolution rapide.

      Cela fait plaisir à lire car je trouve qu’on ne le dit pas assez. Et même si cela doit être le cas d’une façon générale : être capable de s’adapter, de se former en permanence tel est le vrai, le seul challenge professionnel aujourd’hui.
      Et pour revenir à notre domaine, peut-être qu’on finira par comprendre que le terme de “nouvelles” technologies est stupide :-(( Elles évoluent. A nous de rester dans le coup.

      Brainsfeed nous signale un document d’Humbert Lesca, professeur émérite de l’Université de Grenoble, intitulé “Veille stratégique – Concepts et démarche de mise en place dans l’entreprise” dans lequel il nous donne sa vision de l’IE et la manière de l’implanter dans l’entreprise.

      Je vous propose d’aller lire ce fichier word de 18 pages qui bien que réalisé il y a cinq ans mérite d’être lu.

      La démarche proposée :
      ==> ciblage de la veille stratégique sur des informations pertinentes
      ==> traque des informations
      ==> sélection des informations
      ==> circulation et remontée des informations
      ==> stockage intelligent des informations et base de connaissance
      ==> diffusion des informations et connaissances
      ==> animation de la veille stratégique
      ==> Intelligence économique

      « Previous PageNext Page »