le monde de l’info-doc - articles archivés

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Tout archiviste, tout muséographe est sensibilisé à la notion de sécurité. Mais il me semble que cette notion doit s’appliquer aussi à nos centres de documentation et à nos bibliothèques.

En effet, comment réagiront nos responsables si un sinistre a lieu et que nous n’ayons rien prévu, rien organisé préalablement ? Je ne doute pas un seul instant de notre responsabilité en matière de prévention.
Certes les restrictions budgétaires sont là, mais c’est à nous de faire valoir nos arguments et de pouvoir dire si cela n’a pas permis de prendre certaines dispositions “nous avions prévu, nous avions informé, mais…”
A chacun de prendre ses responsabilités. Et de rappeler à sa hiérarchie sa propre responsabilité en la matière (responsabilité pénale, morale ou civile)

Un document powerpoint concis fait très bien un tour d’horizon initiatique sur le problème. Il est réalisé par le Ministère de la Culture. Il s’intitule “prévention des sinistres dans les bibliothèques et les centres d’archives

N’oublions pas qu’il n’y a pas que les incendies ou les inondations il y a aussi le vol, les destructions volontaires…

Comment s’y prendre ?

  • évaluer les risques (zone inondable, issues de secours, types de documents et extincteurs en conséquence, information du CHSCT,…)
  • étudier la réglementation en matière de sécurité (lois, textes réglementaires, normes…)
  • bâtir un plan d’action
  • le concrétiser par un rapport d’audit et un référentiel
  • Voici une action qui est fort intéressante à mettre en route.

    Le thésaurus W représente le vocabulaire normalisé pour la description et l’indexation des archives administratives locales contemporaines.
    Trois éditions : 1989, 1997 et 2000.

    Mais comme tout thésaurus il peut être source d’inspiration et avoir des parties intéressantes et utiles à personnaliser pour son propre cas hors de tout contexte en lien avec son origine.
    Et comme toujours suivre son évolution permet un suivi ‘actualitif’, si j’ose écrire un terme aussi barbare 😉

    Un message du forum de l’AAF signale que la section des archivistes régionaux de l’AAF, par le biais de son groupe de travail sur la rénovation du Thésaurus W, a terminé ses travaux afin de supprimer “le manque ou l’inadaptation des descripteurs pour la traduction de compétences ou de spécificités régionales

    Le résultat de ces travaux fournit “39 candidats pour le thesaurus, 4 nouveaux mots action et 3 nouvelles typologies documentaires (…) [ainsi que] 4 déplacements de descripteurs dans la hiérarchie et l’ajout de termes non-descripteurs de synonymie du type « employer » (EM)“.
    Et “pour favoriser leur mise en situation et la validation finale, les candidats descripteurs proposés ont été intégrés aux listes alphabétique et thématique du thesaurus“.

    Ce travail a été transmis à la Direction des Archives de France responsable du traitement des archives et de l’informatisation dont un groupe de travail est en charge de la révision du Thésaurus W.

    Les adhérents de l’AAF peuvent consulter ce travail sur le site de l’AAF dans la rubrique « Section des Archives régionales / travaux de la section » à http://www.archivistes.org/article.php3?id_article=183

    Un article paru dans Prosper (Inist) signale la 4e journée Couperin du 31 mars 2008 consacrée à « L’e-book en action(s) : de l’acquisition à la diffusion »

    A noter un outil comparatif entre livrels

    Le commentaire d’Alain Pierrot concernant mon billet sur les livrels m’a permis de découvrir son blog qui est une vraie mine sur tout ce qui touche aux bibliothèques numériques, aux livres électroniques, etc…
    Normal me direz-vous puisque il en est un spécialiste

    Sur son billet d’hier il signale une conférence intitulée “Production numérique éditoriale et évolution des métiers” organisée par le groupement de Recherche du CNRS “TIC et société” et plus précisement son groupe de travail “Acteurs et production numérique éditoriale

    Je ne peux que vous conseiller d’aller lire son billet et les liens qu’il a fait.

    J’ai noté que deux points semblent en ressortir :
    ==> l’impact des techniques numériques impliquent des modifications à la fois dans les référentiels de compétence et dans les rapports de pouvoir entre fonctions et métiers
    ==>le document numérique n’est pas l’équivalent virtuel d’un document matériel.

    L’ADBS y intervenait par la conférence de Claudine Masse sur la “Cartographie des métiers et méthodologie” (voir la page de l’ADBS sur son panorama des métiers de l’info-doc)
    Dommage, ce n’était pas signalé sur le site de l’ADBS.
    Voir aussi l’article de “Documentaliste” de 2005

    Présentation officielle par le Sénat :

    Le législateur est intervenu à plusieurs reprises, entre 1978 et 1979, afin de faciliter l’accès des usagers aux documents administratifs et aux archives publiques, en particulier par la loi du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, créant la CNIL, la Commission nationale de l’informatique et des libertés, et par celle du 17 juillet 1978 relative à l’accès aux documents administratifs, créant la CADA, la Commission d’accès aux documents administratifs. (…)

    Confortant cette démarche d’ouverture, (…) deux projets de loi relatifs aux archives, l’un ordinaire, à caractère général, l’autre organique, spécifique au Conseil constitutionnel ont été déposés sur le bureau du Sénat en 2006.

    S’appuyant sur différentes réflexions, notamment le rapport Braibant (voir ses 40 propositions) sur les archives en France, paru en 1996, ces textes visent, d’une part, à améliorer la protection des archives et, d’autre part, à en faciliter l’accès afin de répondre aux besoins exprimés par les citoyens, soucieux de consulter plus rapidement les sources de leur histoire collective.

    En premier lieu, les projets de lois visent à protéger et à ouvrir davantage les archives, définies dans le code du patrimoine comme l’ensemble des documents, quels que soient leur date, leur forme et leur support matériel, produits ou reçus par toute personne dans l’exercice de son activité.

    Voir l’appréciation de l’Association des archivistes de France
    Voir aussi le dossier du Sénat qui vient d’adopter en première lecture le texte de la loi

  • Texte n° 471 (2005-2006) de M. Renaud DONNEDIEU de VABRES, ministre de la culture et de la communication, déposé au Sénat le 28 août 2006
  • Travaux des commissions
  • Rapport n° 146 (2007-2008) de M. René GARREC, fait au nom de la commission des lois, déposé le 19 décembre 2007
  • Avis n° 147 (2007-2008) de Mme Catherine MORIN-DESAILLY, fait au nom de la commission des affaires culturelles, déposé le 19 décembre 2007
  • Amendements déposés sur ce texte
  • Discussion en séance publique le 8 janvier 2008 – scrutins publics
  • Petite loi
  • “livre numérique”, “livre électronique” les deux intitulés sont utilisés.
    Mais on parle plutôt d’une bibliothèque numérique que d’une bibliothèque électronique.

    Alors, livre électronique ou un livre numérique ?

    J’en ai eu assez de ce flou pas artistique dans mes connaissances ! J’ai donc cherché… et j’ai fini par comprendre grâce à l’encyclopédie de l’Ile aux Maths, que l’électronique se décompose en
    . signaux informationnels analogiques (certains parlent alors d’électronique analogique (ndlr))
    . signaux informationnels numériques (certains parlent alors d’électronique numérique (ndlr))
    . électronique mixte (signaux analogiques & numériques)

    J’en conclus donc qu’il vaut mieux parler de livre numérique. Et je m’en tiendrai là pour l’instant.

    De plus, la notion de livre numérique ou de ebook est utilisée trop souvent pour désigner
    – le texte numérisé
    – l’appareil qui permet de le lire.
    Il faut donc rappeler qu’un livre numérique ou livrel, ou encore ebook pour les anglophones se lit sur une liseuse ou un bouquineur, ou plus simplement encore une tablette de lecture

    sources

    1 – le rapport Cordier de la Commission de rréflexion sur le livre numérique
    2 – “livre électronique, livre numérique“, dossier documentaire d’Educnet
    3 – l’encyclopédie de l’Ile aux Maths, définition de l’électronique
    4 – Wikipédia, livre électronique (Wikipédia) “>définition du livre électronique

    Une excellente idée : présenter sous forme vidéo le contenu de nos métiers.
    Voilà qui pourrait avoir une belle utilité pour les CIO et les journées métiers dans les lycées et les universités.

    Suite aux réponses apportées à une question sur la liste de diffusion de l’AAF par laquelle il s’agissait de retrouver trace d’un film tourné pour illustrer le métier d’archiviste, voici où voir ces vidéos

  • par les AD des Deux-Sèvres vidéo faite en 2005. “Il met en scène les agents du service dans leur quotidien” explique la directrice des AD
  • par l’AAF, deux films pour lesquels il faudrait obtenir
  • >
    -* Profession archiviste, version longue (30 mn), VHS, réalisé fin des années 1980
    -* Les Archives, mémoire d’avenir, version courte (16 mn), 1988, 16 mn, INA / DAF
    Avec un commentaire : Il faut vraiment le visionner avant car, si c’est le film auquel je pense, il est bien rigolo mais un peu vieillot, il ne donne pas l’impression d’un métier bien ouvert sur le monde: on y voit un conservateur en grande blouse grise.
    Ce qui me fait dire que si, ce pourrait être intéressant de l’utiliser mais pour montrer l’évolution du métier avec un film plus d’actualité.

  • par les Archives municipales de Marseille
    les archives, qu’est-ce que c’est ?” destinée à un large public (micro-trottoir et mini-interviews de lecteurs des AM)
    video sur CD de ~10′ réalisée pour les AM par des étudiants de l’école des Beaux-Arts de Marseille

    Si vous en connaissez d’autres…

    PS – j’ai fait une recherche avec Blinkx, moteur de recherche spécialisé dans les vidéos avec le mot “métiers”. Vu plein de choses, mais rien sur les documentalistes ou les archivistes en tant que tels

  • En octobre 2007 une journée d’information auprès des étudiants parisiens se proposait de leur faire découvrir les Archives nationales pour leur permettre de savoir comment s’y prendre pour faire des recherches dans le cadre de leurs mémoires ou thèses.

    Pour les non parisiens et pour garder trace dans le temps un .pdf reprend le contenu de cette journée.

    L’instruction du 4 février 2008 de la Direction des Archives de France présente le guide Ecrire un cahier des charges de numérisation du patrimoine réalisé par ses services.

    Ce guide peut nous être utile

  • lire l’instruction DITN/RES/2008/001
  • consulter le guide
  • exemple de CCTP de 1999
  • recommandations techniques (1999)
  • CCAP (2000)

    Et puisque nous sommes sur le sujet, il n’est pas interdit de jeter un coup d’oeil sur le site des Archives de France à propos de sa politique en matière de numérisation des fonds patrimoniaux

    De même, si vous voulez approfondir ce sujet, sachez qu’une journée d’études sur la numérisation se tiendra le 27 mai 2008, de 9h30 à 16h30, aux Archives nationales, à l’hôtel de Soubise, dans la chambre du Prince.

    Cette journée sera l’occasion d’échanges et de présentations sur le guide, les appels à projet numérisations, le catalogue Patrimoine numérique, ainsi que sur des remontées d’expériences en matière de conduite de projets de numérisation.

  • L’INA a mis en ligne il y a moins d’un mois un dossier sur le patrimoine numérique intitulé : “Patrimoine numérique, mémoire virtuelle, mémoire commune ?

    Images fixes ou animées, sons, documents écrits, la totalité de notre patrimoine culturel est en voie d’être numérisée. L’enjeu est d’importance. Les technologies numériques transforment à la fois l’archivage traditionnel et les modes de consultation. Ceux qui ont en charge la conservation de ce patrimoine national sont donc confrontés à un double défi : assurer sa pérennité tout en élaborant de nouvelles formes d’accès aux documents afin de les valoriser et de les faire connaître au plus grand nombre.

    Voici les articles qui composent ce dossier
    * Ina : La mémoire audiovisuelle de tous les Français, par Emmanuel Hoog
    * Cinémathèque française : valoriser des collections multiples, par Serge Toubiana
    * Enjeux et chantiers pour le patrimoine numerique : la BnF en mouvement, par Bruno Racine
    * Numérisation : les hommes ont besoin de savoirs et de saveurs, par Bernard Stiegler
    * Le Groupe de Recherche Musicale : Créer et transmettre, par Christian Zanési
    * La conservation du patrimoine numérique : enjeux et tendance, par Bruno Bachimont
    * Politiques de la mémoire en temps d’incertitude, par Dominique Boullier
    * Internet et l’accès à la connaissance : quel rôle pour les pouvoirs publics ?, par Alexandre Moatti

    La numérisation n’est pas une fin en soi. C’est une technique au service de la culture, ce que Bernard Stiegler explique ainsi

    Les hommes ont besoin de savoirs leur donnant accès à ces saveurs que sont les objets d’une culture, ils souffrent quand ils sont environnés d’objets vides et insipides. Tel est le véritable enjeu de la numérisation.

    source : fil RSS de Prosper (Inist)

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