Je ne sais pas vous, mais il m’arrive d’avoir le tournis dû à tous ces outils internautiens qui s’ajoutent les uns aux autres.
J’ai commencé par un site. Puis j’ai trouvé que le blog correspondait mieux, car plus vivant. Twitter me saoule. Netvibes m’intéresse mais n’ai guère le temps de travailler cet espace. Mon coeur hésite entre Delicious et Pearltrees.
Et si pour certains il est plus important même à titre professionnel de dire qu’ils ont 36.000 ‘amis’ sur Facebook que de dire des choses intéressantes, j’avoue me fiche éperduement de cet aspect quantitatif.
Je viens de lire un billet de Bertrand Calenge “comment écrire ?” et j’ai trouvé très intéressante sa justification du passage d’un outil à l’autre. Allez le lire.
Quand il pose la question « comment écrire sur Internet ? », il répond à juste titre que ça dépend du chantier que l’on a entrepris. Et en fonction de la nature de ce chantier, du rythme de l’information produite, de son intensité textuelle, des instances de validation à l’œuvre, etc.,
Mais en fait, ce qui est le plus fondamental, c’est de savoir pourquoi on veut participer à la Toile, l’utilité que l’on y trouve pour soi et pour les autres. Car comme le dit un commentateur du billet, « Pourquoi écrire ? » Quant on y a répondu, on sait quoi faire !
Si je sais très bien pourquoi je fais ces billets (partager des choses intéressantes, les mémoriser par ce biais), il m’arrive de temps à autre (à raison d’une 10e de messages par mois en moyenne, lorsque je vois que je prends du retard je m’essoufle et doute de l’utilité du temps consacré) de me dire “à quoi bon ?” “pour qui” ? Et puis je découvre parfois involontairement que j’ai été citée là, mise en RSS ici ou ailleurs, bloglistée autre part… et me voici toute remotivée.
Mais à l’instant je viens de ‘tomber’ sur un blog belge d’un bibliothécaire qui a su plusieurs années de suite raconter son quotidien avec beaucoup d’humour. Et puis un jour il a clos ses billets par un ultime écrit intitulé “retraite” où il dit notamment “plus je passe de temps en famille et avec des amis, et mieux je me sens. A mon échelle d’homme dans le début de sa quarantaine, c’est tout simplement là que se trouve mon essentiel.”
Bravo ! C’est avoir le courage de son ressenti. Ou de quitter son addiction. Hélas je suis accro !
Et un autre commentateur d’ajouter “la nature est si belle…et la vraie vie si prenante !“… c’est vrai, ce serait tentant de lâcher son clavier et d’aller respirer l’air (im)pur extérieur.
En tout cas, pardon pour ce long billet encore un peu ‘vaseux’ de fatigue.
Si la qualité première sur Internet c’est d’être concis … ce ne doit être que ma xxe qualité, sûrement pas la première !!
Résolution de rentrée : ne plus être accro et faire court. Y’a du boulot, je vous le dis !
Allez pour l’instant