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Je n’ai malheureusement pas pu me rendre comme prévu au salon des entrepreneurs début février.
Mais il est possible d’accéder aux conférences grâce aux podcasts mis en ligne
http://www.salondesentrepreneurs.com/lst_conferences_paris.php3

En parcourant le blog “le fil d’ariane” réalisé par une étudiante canadienne principalement sur les archives mais pas seulement, j’ai lu avec intérêt son billet intitulé “Avis aux responsables des ressources humaines des entreprises et autres institutions” sur le blog

Elle rappelle qu’un professionnel en sciences de l’information est une personne qui possède les compétences pour organiser l’information elle-même, afin de faciliter son repérage, son traitement, sa gestion. En bref, pour faciliter la gestion courante des affaires et tirer pleinement parti de l’investissement technologique des organismes. Et qu’à ce titre il soit membre associé dans une équipe pleinement multidisciplinaire aux compétences complémentaires.

Bibliothèques, emploi et crise” tel est le titre d’un des derniers billets de Jean-Michel Salaün dans lequel il donne ses impressions et réflexions qu’il tire de réunions sur l’avenir des institutions et des professions des bibliothèques et de l’information en Amérique du nord.

D’après les statistiques, “entre 2002 et 2007 le nombre de bibliothèques publiques a augmenté de 25%, le nombre de bibliothèques universitaires de 7,7%, tandis que le nombre de bibliothèques spécialisées (ce qui correspond en France à des centres de documentation) a diminué de 12,2%“, la différence s’accentuant avec la crise.
Pour J.M. Salaün, cette réduction des centres de documentation “sera encore accentuée par l’offre dans le cloud computing (*)“.

Mais l’explication plus générale ne signifie pas forcément une diminution de la demande de professionnels spécialisés mais “à coup sûr une transformation de leurs fonctions et leurs statuts, à vrai dire un éclatement“.
Un diaporama établi par le vice-président des services d’information et bibliothécaire de Columbia University (NY) liste ses nouveaux besoins en matière de travail.

Il est ainsi question au Canada de préparer des ‘États Généraux’ de la profession réunissant l’EBSI (Ecole de Bibliothéconomie et des Sciences de l’Information ), les associations professionnelles et les principaux employeurs, tandis que les américains n’ont pas cette attitude constructive : des tensions seraient (…) sensibles dans les associations professionnelles et la formation.

Tiens, tiens… mais dans un de mes derniers billets ne signalais-je pas la fusion des associations suisses ? et l’interview de Martine Sibertin-Blanc traitant de l’évolution des choses ? ;-))

______________________

(*) qu’est-ce que le cloud compunting ?
L’ensemble de puissance de calcul et de mémoire, conçu comme un outil proposé comme un service à des clients par une entreprise est annoncé par certains professionnels du secteur comme l’ultime étape de l’industrialisation des centres de données. (…).
De ce fait, les entreprises n’auraient plus besoin de serveurs propres, mais confieraient cette ressource à une entreprise qui leur garantirait une puissance de calcul et de stockage à la demande
.”
(source : Journal du Net)

Mais surtout, lire

==> l’article d’Hervé Le Crosnier intitulé “Une nouvelle division du travail numérique – A l’ère de l’« informatique en nuages” paru dans Le Monde Diplomatique en août 2008

==> l’article de David Castaneira, intitulé “Cloud Computing : quelle définition pour un concept enchanteur ?,” paru dans Le MagIT, 8 sept. 2008

Il y a les ‘farouchement contre’ travailler dans le secteur public et vice versa. Et chacun décide (…encore que…) de démarrer sa vie professionnelle plutôt dans le privé ou plutôt dans le public.

Pourquoi ce billet a priori détonnant ? Parce qu’une jeune femme sur l’une de mes listes de diffusion s’inquiète de savoir si elle peut encore ‘virer’ vers le public après 10 ans passés dans le privé. Et que j’ai trouvé le sujet intéressant à méditer.

Si elle semble ignorer que la limite d’âge pour passer des concours de la Fonction publique (territoriale, hospitalière ou d’Etat) a été supprimée depuis 2005, elle sait les opportunités de postes en tant qu’agent contractuel (*) de droit public ou de droit privé (pour les non-initiés, les contrats de droit privé sont possibles dans les EPIC et certains EPA(**)) qui permettent également de trouver des postes intéressants.

Mais elle s’étonne que suite à ses candidatures elle n’ait jamais été convoquée et connait d’autres cas que le sien. Elle pense “que le passage du privé au public n’est pas aussi évident, même si je n’ai pas encore réussi à comprendre pourquoi à l’heure où l’on parle de flexibilité, de la mixité des profils. Et ajoute quelque chose de très juste “On aurait tous à y gagner.”

La non convocation n’a rien de surprenant : notre CV peut nous sembler correspondre exactement au profil recherché… et qu’il y en ai d’autres encore mieux que le nôtre. Ce qui me fait dire aussi sur le sujet que les employeurs qui ne donnent pas signe de vie ou avec trois mois de retard sont inqualifiables.

Parmi les réponses reçues, j’ai noté deux points relevés

– le niveau de rémunération du postulant venant du privé, qui pourrait inquiéter les recruteurs publics
Il ne faut pas confondre : ce n’est pas parce que l’on vient du privé que l’on y avait un salaire mirobolant, et même si l’on était mieux payé, chacun peut (ou plus souvent doit, hélas) accepter un salaire moindre par nécessité de vie ou goût d’une nouvelle expérience.
De toute façon, pas question de tricher : il arrive que des agents comptables exigent une fiche de paie de l’employeur précédent.

– la crainte que l’exercice du travail dans le public soit trop différente de celles du privé et qu’à ce titre le postulant s’adapte difficilement
Alors là, je ne peux m’empêcher de sourire. Nous progressons ! Cela veut dire qu’a minima le monde du public prend conscience que son rythme est moins… comment dire ? rapide ? exigeant ?
Pour avoir débarqué dans un établissement public à une période de chamboulement important, je peux dire qu’effectivement le monde que je trouvais n’avait rien à voir avec celui que je quittais et que ce fut parfois dur de ne pas s’énerver. Mais le monde du public bouge, ses exigences de travail deviennent plus nettes et la différence s’atténue. Même avec ses particularités de management. L’évolution est bien est là.

J’ai un jour dit à un fonctionnaire que je trouvais que la vie de travail de chacun devrait obligatoirement se dérouler et dans le monde du privé et dans le monde du public. Car ni l’un ni l’autre ne sont parfaits et il y a du travail intéressant à faire dans les deux. Cela permettrait de faire taire les a priori et les idées reçues sur les uns comme sur les autres.
Je persiste et je signe 🙂

____________

(*) Dans les trois fonctions publiques (d’Etat, territoriale et hospitalière), les postes doivent être tenus obligatoirement par des fonctionnaires (art. 3 de la loi de 1983). Et chacune relève d’un statut.
Un recrutement dérogatoire permet toutefois d’embaucher pour une durée déterminée ou indéterminée
. des ‘agents non titulaires’, dont le contrat de travail est de droit public
. des ‘agents non fonctionnaires’ ou ‘agents non titulaires’, dont le contrat de travail est de droit privé
Tous confondus, ils représentent un emploi sur cinq.

(**)
EPIC = Etablissements publics industriels et commerciaux (comme les Chambres de Commerce)
EPA = Etablissement public administratif

____________

Pour en savoir plus, cf
le site de la DGAFP
– la loi du 13 juillet 1983 portant sur les droits et obligations des fonctionnaires

Grâce à EchosDoc, j’apprends l’existence d’une nouvelle association professionnelle Suisse, l’Association Information Suisse.
Elle résulte de la fusion de l’Association des bibliothèques et bibliothécaires suisses (BBS)et de l’Association suisse de documentation (ASD).

Durant son Assemblée générale lors du Congrès 2006, les membres de la BBS avaient votés pour la fusion de la BBS avec l’Association suisse de documentation (ASD) devenue donc effective comme prévue au 1e janvier 2008.

le logo de la Bibliothèque Information Suisse

Il est intéressant d’extraire du texte de la fusion le passage qui explique les raisons de cette fusion :

La BBS et l’ASD ont pour but, à travers cette fusion, d’atteindre une organisation moderne et une nouvelle orientation de deux associations agissant jusque là en parallèle.
Les groupes professionnels des domaines du traitement, de la sauvegarde et de la transmission de l’information seront désormais représentés par une association commune, acquérant ainsi plus de poids dans la représentation des membres.
En parallèle, les partenaires espèrent obtenir des effets de synergies, par exemple par l’utilisation d’un secrétariat commun.
L’Association Information Suisse (…) présente un front homogène sur le marché vis-à-vis du public et des institutions étatiques aussi bien sur le plan national qu’international. Son but est de promouvoir et de développer le domaine suisse de l’information et la mise en réseau professionnelle de ses membres.

Le texte complet de la fusion est un bon exemple de document juridique pour ce genre d’action.

Longue vie donc à l’AIS.

_______________

sources

http://www.bbs.ch/xml_1/internet/fr/application/d53/f265.cfm
http://www.echosdoc.net/index.php
eprints.rclis.org/archive/00013013/01/Congrès_BBS_2007.doc (compte-rendu de J.P. Accart)

La lettre de motivation serait devenue inutile car non lue dans la plupart des cas” (d’après une intervention sur Europe1 en juin 2008.
les trois quarts des recruteurs ne la lisent pas” estime Claude Monnier, DRH Europe du Sud de Monster sur le site de l’Expansion et que je conseille de lire avec attention car il relativise tout de même cette affirmation.

Vrai ? pas vrai ? C’est la question que se pose un ami en recherche d’emploi que la rédaction de ce type de texte rend un peu cafardeux.

Arguments pour

Elle permet de faire savoir ce que le CV ne peut traduire. Elle est donc une valeur ajoutée. L’un et l’autre forment un ensemble et se complètent mutuellement.
Elle est incontournable en cas de candidature spontanée ou lorsque l’on est expérimenté.

La lettre de motivation peut permettre de :
==> départager 2 candidats dont le profil similaire correspond au poste à pourvoir
==> expliquer sa motivation à un changement de cap radical souhaité dans sa carrière
==> faire savoir pourquoi l’on a envie d’avoir ce poste ou d’entrer dans l’entreprise
==> justifier sa démarche de candidature. Elle est comparable à un dépliant publicitaire qui doit motiver le recruteur à la rencontre
==> vérifier pour l’entreprise qui ressort une candidature spontanée que le poste qui vient de s’ouvrir correspond aux motivations affichées par le candidat

En cas d’envoi du CV par mail, le courriel correspond alors à la lettre de motivation (sauf demande précise de l’entreprise). Il sera plus court, mais il doit avoir au moins trois ou quatre lignes.

Elle peut être exigée dans l’offre d’emploi. Des consultants en recrutement la conseillent vivement.

Arguments contre
==> ce n’est pas la lettre, mais le CV qui retient l’attention du recruteur (sauf qu’un des arguments favorables dit que cela permet de départager deux CV similaires)
==> selon les recruteurs il ne représente pas plus d’intérêt que cela (ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas en faire !)

Moralité
Quand on sait le temps passé à la rédaction et de la lettre et du CV, le moins que puisse faire un recruteur quel qu’il soit : 1° – répondre ; 2° – le faire rapidement.
Car croyez-le ou non, il arrive que certains d’entre eux n’imaginent pas que l’on attend impatiemment leur réponse (expérience vécue !)
________________
sources
http://www.lexpansion.com/carriere/emploi/a-quoi-sert-encore-la-lettre-de-motivation_142592.html
http://www.armees.com/La-lettre-de-motivation.html
http://www.cvconseils.com/outils_motiv.php3
http://edito.keljob.com/candidats/dossiers/banque-assurance/les-recruteurs-ont-dit/lettre-motivation-pas-inutil.html
http://www.lightconsultants.fr/pdf/Construireunelettredemotivation.pdf
http://www.letudiant.fr/jobsstages/lettres-de-motivation_1.html?xtor=SEC-102-GOO
http://forums.studyrama.com/lofiversion/index.php/t9799.html
http://jd.apec.fr/delia/Premier-job/Tous-nos-conseils/candidature/currentFolder_FOL_3125/currentArticle_ART_42961/currentTopic_TOP_null/currentTopic_ART_null/motherTopic_TOP_411/motherTopic_ART_null/De+l+utilit%C3%A9+d+une+lettre+de+motivation.html
http://www.tremplin-news.ch/tremplin/tva-news/TVA%20NEWS%201%20la%20lettre.pdf
http://www.asso-supelec.org/docs/2007193114421_LeCVetlalettredemotivationv2.pdf

Voici qu’un ami (il se reconnaîtra, il n’aime pas que je le nomme) me signale dans un mail intitulé “de mieux en mieux” une offre d’emploi ANPE concernant la documentation qui décidemment n’a vraiment peur de rien.
Grrrrrgrrrr… il savait bien que cela allait me plaire :-((

Il ne m’a pas dit comment il avait trouvé cette info mais il a fait un lien sur la petite annonce.
Et en préparant ce billet, je m’aperçois que le texte qu’il m’a donné de la présentation du poste n’est pas celle que je vois sur le site de l’ANPE.
Intriguée, je cherche et postule sur mon moteur favori “ANPE Numéro d’offre 177772R” et là… je vois apparaître un billet de blog intitulé “documentaliste jardinier” qui cite l’annonce de l’ANPE actualisée le 27 août 2008 et à l’origine sans doute de son information.

Eh bien quand vous allez sur le site de l’ANPE à l’annonce concernée, vous voyez qu’elle a été actualisée le 9 septembre, que le n° du Code Rome concerné a changé, ainsi que l’intitulé du poste.
Le brillant Anpeiste rédacteur de l’offre aurait-il eu un remords ? a t’il lu le billet ironique ? l’ADBS serait-elle intervenue ? allez savoir !

Je mets en italique bleu mes commentaires

==> Code métier ROME
Le premier code métier ROME mis est 32214… notez bien que ce code correspond au poste de “spécialiste de la gestion de l’information”, preuve en est sur le site de l’ANPE
On peut donc penser que c’est pour un poste plus axé sur la doc que sur autre chose
D’autant que le code 41113 correspond au poste de jardinier/jardinière d’espaces verts auquel l’ANPE fait référence pour des activités sur les espaces verts.
Vous auriez donc pu vous attendre à ce que ce soit le code 41113 qui soit mis. Et bien c’est raté ! c’est le code 12121 “agent administratif d’entreprise” qui a été choisi.
J’en tire quoi comme conclusion ? que décidément l’aspect jardinage n’a pas la priorité malgré le fait que la première édition du poste annonçais un mi-temps doc/jardin. Alors effectivement, le 12121 me convient nettement mieux que le 32214.

==> Intitulé du poste
Premier intitulé : “chantier d’insertion, aide-documentaliste/espaces verts”
Deuxième intitulé : “aide-documentaliste/espaces verts”
Ah ! vous noterez la disparition de “chantier d’insertion”. L’organisme embaucheur ne serait pas une structure d’insertion par l’activité économique ? Sans doute que si car l’expression “insertion l’éco” est bien signalée en deuxième version à un autre endroit

==> Type et nature du contrat
contrat à durée déterminée de 12 mois / CA-CAE insertion l’eco.
le texte n’a pas bougé entre les deux versions.
CA = contrat d’avenir. C’est un contrat aidé dans le secteur non-marchand pour les bénéficiaires de minimas sociaux rencontrant des difficultés particulières d’accès à l’emploi durée minimale de 6 mois, conclu pour 2 ans pour une durée hebdomadaire de 26 h répartie entre temps de travail et temps de formation.
CAE = contrat d’accompagnement dans l’emploi dans le secteur non-marchand, destinés aux publics identifiés comme prioritaires par le service public de l’emploi départemental.
Alors ? lequel des deux ? selon le profil du candidat, finalement on prendra le bon contrat.
“insertion l’eco” ?? c’est de l’hébreu ? faudrait peut-être s’inscrire à un chantier d’insertion pour vocabulaire ANPE avant de chercher un job, histoire de comprendre. Rien trouvé comme explication, sauf d’autres petites annonces ANPE avec le même intitulé. Mais je peux proposer une explication ? on revient à la notion de chantier d’insertion (insertion) dans
En tout cas, cela arrive malheureusement souvent que CAV rime avec doc. C’est ainsi qu’en février 2007, sur la liste de l’ADBS était paru deux interventions sur le sujet. Dont une avait fait une statistique : 14% des offres d’emploi en Ile-de-France concernent ce type de contrats.

==> Description du poste
Première description : “Vous serez en CAV. Vous travaillerez la moitié du temps comme aide-documentaliste et vous devez savoir utiliser un ordinateur, l’autre moitié du temps en espaces verts : débroussaillage, construction, rénovation de murets”
Deuxième description : “Vous travaillerez et apprendrez les techniques suivantes :
– espaces verts : débroussaillage, plantations, construction de murets
– aide-documentaliste : photos du chantier, mise en forme : suivi déroulement des travaux et des plantations
Connaître le fonctionnement d’un ordinateur
Etre au RMI
vous serez en CAV, c’est vraiment parlant pour le chercheur d’emploi ! A lui de savoir que CAV = CA (contrat d’avenir)
Etre au RMI. Ah… étonnant car peuvent bénéficier des contrats d’avenir non seulement les RMIstes les personnes qui perçoivent l’allocation de solidarité spécifique (l’ASS), l’allocation de parent isolé (API) ou l’allocation aux adultes handicapés (AAH). Notre anpeiste ne le saurait-il pas ?

==> Expérience : débutant accepté
Cela a été supprimé dans la deuxième version

==> Formation et connaissances
contrat CAV
pourquoi mettre ici “contrat CAV” ? sans doute parce que dans un contrat CAV la durée hebdomadaire se répartie entre temps de travail et temps de formation. La formation portera sur quoi ? la doc ? la gestion administrative ?la maçonnerie ? le jardinage ? les 4 ?
Il aurait été bon de mettre ici le besoin de savoir utiliser l’ordinateur (cela manque de précision et paraît léger même tant pour un agent administratif d’entreprise que pour un aide-documentaliste.

Sont bien sûr la date de démarrage du poste, le lieu de travail et l’indication du salaire horaire de 8,71 €/h (SMIC) pour 26 h mensuelles.

Conclusion
No comment ! sinon le comment risque d’être long
Euh… j’espère que vous avez appris par coeur : 32214-spécialiste de la gestion de l’information, 32214-spécialiste de la gestion de l’information…

PS
A noter qu’à partir de juin 2009, il n’y aura plus qu’un contrat unique d’insertion en lieu et place des quatre contrats aidés mis en place par le Plan de Cohésion Sociale de janvier 2005 (CIE, CAE, CAV, CI-RMA).

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sources

http://www.anpe.fr/espacecandidat/nicola/AfficherOffreDepuisMail.do?reference=177772R
http://fredriech.canalblog.com/tag/anpe
http://listes.adbs.fr/sympa/arc/adbs-info/2007-02/msg00141.html
http://www.anpe.fr/espacecandidat/romeligne/DetailRomePartenaire.do?rome=41113
http://www.anpe.fr/espacecandidat/romeligne/DetailRomePartenaire.do?rome=32214
http://www.anpe.fr/espacecandidat/romeligne/DetailRomePartenaire.do?rome=12121
http://www.adai13.asso.fr/fiches/pro/pro_contrat_aide.htm
http://adbs.megadyne.fr/IMG/pdf/adbsnord_emploi_05_02_07.pdf
http://www.travail-solidarite.gouv.fr/informations-pratiques/fiches-pratiques/contrats-travail/contrat-accompagnement-emploi.html
http://www.travail-solidarite.gouv.fr/informations-pratiques/fiches-pratiques/contrats-travail/contrat-acces-emploi-cae.html
http://www.localtis.info/servlet/ContentServer?c=artJour&cid=1220509893346&pagename=Localtis/artJour/artJour
http://www.premier-ministre.gouv.fr/information/les_dossiers_actualites_19/haut_commissaire_solidarites_actives_920/experimentations_924/contrat_unique_insertion_926/
http://209.85.135.104/search?q=cache:QGskgp0jZrQJ:www.eco-bio.info/forum/upload/index.php%3Fshowtopic%3D4766+CAV+insertion+l%27%C3%A9co&hl=fr&ct=clnk&cd=1&lr=lang_fr&client=opera
http://www.anpe.fr/espace_employeur/beneficier_aide_recrutement/aides_au_recrutement/demandeurs_emploi_publics_insertion/contrat_avenir_4325.html
http://www.travail-solidarite.gouv.fr/etudes-recherche-statistiques-dares/statistiques/politique-emploi-formation-professionnelle/politiques-emploi-accompagnement/contrats-aides-du-plan-cohesion-sociale-cie-cae-cav-ci-rma.html

Il y a de quoi être parfois agacés face à des définitions tellement complexes qu’elles ne définissent plus rien et devant des articles ou des livres si alambiqués et parfois si théoriques qu’ils en sont inapplicables et donc inutiles.

Ne parlons pas de la nuée de termes accolés au mot veille : veille technologique, veille stratégique, intelligence économique, intelligence organisationnelle, sans oublier toutes les déclinaisons de la veille par thèmes : veilles commerciale, concurrentielle, environnementale, financière, horizontale (évaluer les secteurs voisins), juridique (ou réglementaire), médiatique, politique, sectorielle (verticale), sociale, sociétale (ex. la responsabilité sociétale des entreprises).

Mots associés : innovation, brevets, cartographie (ou mapping), benmarking, gouvernance, signal faible, information blanche, information grise, information noire, agrégateurs de fils RSS…
Famille proche : la gestion des connaissances.

Définition :
A la base, faire de la veille, c’est être attentif aux évolutions.
Que ce soit celles de la société ou du monde de l’entreprise, dans leur globalité ou sur un point particulier (droit civil, pneumatiques, télécommunications, sociologie, médecine…).

Dire que la veille est le “processus allant de la définition du périmètre de surveillance et itérant sur la capture, l’analyse et la diffusion d’information” est beaucoup trop réducteur dans la mesure où l’on oublie son but : l’aide à la gouvernance.

A l’inverse dire que l’intelligence économique est l’identification des signaux faibles est tout aussi réducteur : identifier ne veut pas dire utiliser. Or, c’est dans le cadre de la gouvernance qu’on utilise ces signaux. L’identification n’est pas seulement l’apanage du veilleur car si les responsables peuvent/doivent aussi identifier, ils ont essentiellement à choisir et à insérer ces signaux dans leurs politiques de gouvernance.

Aussi, en toute logique, la définition des canadiens selon laquelle

La veille vise à recueillir systématiquement l’information pertinente sur son propre environnement et à se servir de cette information dans les décisions stratégiques ainsi que comme source d’amélioration continue.

me paraît beaucoup exacte.
Car pour moi, la veille n’est utile que si elle est faite dans un souci d’adaptation et d’anticipation. Elle a donc forcément une envergure stratégique. Elle doit être prise en compte dans les décisions de gouvernance. En ce sens la veille ne peut être que stratégique quelque soit son sujet limitatif.

Dans ce sens, la veille ne s’oppose pas à l’intelligence économique comme l’estiment certains pour qui la veille serait un processus réactif alors que l’intelligence économique serait un processus pro-actif.
Ceci me paraît archi faux.
L’intelligence économique comme la veille stratégique est un tout incluant non seulement le processus documentaire, mais aussi la dimension stratégique de l’utilisation des informations.
En tout cas, non, l’intelligence économique n’est pas une évolution naturelle des Systèmes d’Information (qui ne sont que des outils, tant pis si je me fais taper sur les doigts !)

veille et gouvernance
Nous sommes passés de la veille technologique à la veille informative, puis à l’intelligence économique pour être maintenant à la veille stratégique.
Mais l’une comme l’autre (‘veille stratégique’, terme d’actualité qui remplace ‘l’intelligence économique’) elles traduisent
1. la capacité des responsables à décider la mise en place d’une mécanique de veille,
2. leur volonté d’intégrer les signaux faibles dans leurs prises de décisions stratégiques, celles qui permettent à leurs entités d’anticiper les évolutions et les innovations.
Et intègrent bien sûr toutes les veilles thématiques (veille technologique, jurdique, sociétale…)

Etre un professionnel de la veille c’est
1. maîtriser les techniques de recherche documentaire et de traitement de l’information
2. bien connaître le thème sur lequel il doit veiller (ex. juridique, environnement…) et les besoins de son entité
3. être capable d’identifier et d’extraire les signaux faibles des informations recueillies et leur donner un sens
4. savoir transmettre à la bonne personne la bonne information
C’est gérer une ou plusieurs parties du cycle de veille. Et/ou mettre en place un plan de veille.

Alors la veille sans y associer des spécialistes de la doc, cela me paraît…
Je reviens là à mon dada : à toute spécialité correspond un spécialiste !

Rappel des normes à utiliser en matière de veille
norme ANSI/NISO Z39.50 (ISO 23950) et
Norme spécifique : Norme AFNOR XP X-50 053 (méthologie à suivre pour mettre en place un cycle de veille. Description des phases principales du cycle de veille).

Conclusion

En bref, la formule “Savoir pour prévoir afin de pourvoir” donnée par les Saint-Simoniens ne serait-elle pas encore la plus brève et la plus complète ??

Moralité
Je change l’intitulé de ma catégorie. Elle ne sera plus “intelligence économique et veille”, mais tout simplement “veille”.

_______________________________________________
sources

==> http://www.grandsorganismes.gouv.qc.ca/cego/DefaultSite/index_f.aspx?ArticleID=284
leur définition de la veille
==> http://www.les-infostrateges.com/article/0606264/qu-est-ce-que-la-veille
historique & définition de la veille (ce billet fait partie d’un dossier sur la veille)
==> http://www.infos-veille.fr/2007/07/20/glossaire-de-la-veille-strategique/
petit glossaire
==> http://www.infos-veille.fr/2007/07/31/veille-strategique/
définition de la veille stratégique
==> http://fr.wikipedia.org/
définition des veilles
. http://fr.wikipedia.org/wiki/Veille_technologique
. http://fr.wikipedia.org/wiki/Veille_en_entreprise
. http://fr.wikipedia.org/wiki/Veille_stratégique
==> http://gdrtics.u-paris10.fr/pdf/doctorants/2004_Mevel_O.pdf
document “de l’influence du management des signaux sur les processus” par O. Mevel ‘2000)
==> http://veille-strategique.eolas-services.com/docs/2000-lesca-castanhos.pdf
document “Capter les signaux faibles de la veille stratégie : comment amorcer le processus” par H. Lesca & J.C. Castagnos (2000)
==> http://www.nouvellesmenaces.eu/images/userFiles/Gendarmerie/File/128.pdf
article paru dans le Bulletin de l’Ilec de juin 2007 “Intelligence économique : le temps du déploiement” par J. Watin-Augouard.
==> www.aim2003.iut2.upmf-grenoble.fr/ Communications/VIDAL%20-%20LESZCZYNSKA.rtf
document “Les PME face à la “nouvelle révolution informationnelle ” : Information ?
Attention ! Intelligence…
” par P. Vidal et D. Leszczynska (2000)
==> http://www.revue-r3i.net/
revue de l’intelligence informationnelle

Je viens de lire une jurisprudence très importante en matière de portage sur le site de l’Association des freelances européens (site que je vous conseille de mettre dans vos signets).

En effet, par un jugement du 18 mars 2008, le TGI de Paris a condamné L’Assédic de Paris et l’Unédic a verser leurs indemnités de chômage a cinq consultants ‘portés’ par ITG après licenciement pour fin de mission (certains étaient en CDD, d’autres en CDI).

Les plaignants rappelaient que
– deux décisions de l’Assédic de Paris prises en 2003 ayant admis au chômage deux portés,
– si le portage n’est pas en lui-même réglementé, il fait l’objet d’une réflexion de la part des pouvoirs publics et des partenaires sociaux et qu’un plan national d’action concerté pour l’emploi des seniors signé le 9 mars 2006 prévoit que le portage donne lieu à une convention entre l’Etat et l’Unédic afin de définir de bonnes pratiques

On peut effectivement dire que c’est la légalisation du portage aux yeux des Assédic et de l’Unédic par la justice.

En effet, jusqu’ici le portage ne s’appuyait que sur une tolérance et si l’APEC et l’ANPE conseillaient régulièrement les jeunes diplômés et les anciens à utiliser le portage, ils déconseillaient (discrètement) de le signaler à l’Assédic. Je ne peux pas vous le prouver par écrit (mais certains le peuvent peut-être ?), mais je me le suis entendu dire par mon conseiller.
Ce qui est pour le moins… déconcertant.

Il est vrai que si l’utilisation du portage pour des missions ponctuelles m’a toujours paru être une invention intelligente – car ne lèsant personne, ni les impôts, ni les versements sociaux, ni les collègues, ni les entreprises – la pratique de CDI auprès d’une société de portage me paraissait nettement plus douteuse.

Le document original du jugement est très intéressant à lire. Vous le trouvez sur le site de l’Association des freelances, qui site sa source.

Il participe donc a un processus de légalisation du portage actuellement en cours par le biais du projet de loi portant modernisation du marché du travail qui créerait un article du Code du travail sur le portage (L1251-70), modifierait les articles L 8241-1, L1251-4 et surtout apporterait une exception aux dispositions du 2e alinée de l’art. L2261-19 du Code du travail pour une durée limitée à deux ans par un accord national interprofessionel qui confierait à une branche proche du portage (l’intérim) “la mission d’organiser après consultation des organisations représentant des entreprises de portage (…)”

Voir sur ce sujet un article paru dans les Liaisons Sociales du 2 juin intitulé “Légalisation ou confiscation du portage salarial par l’intérim” écrit par Lise Casaux-Labrunée et Patrick Morvan, tous deux professeurs d’université, l’une à l’Université Toulouse I et l’autre à Panthéon-Assas. (source : un billet du 9 juin 2008 paru sur le blog de la société de portage Himalaya Conseils

S’il n’y a qu’une chose à retenir, c’est que cela correspond à une évolution de nos pratiques en trois points fondamentaux qui nous touchent au quotidien qu’on le veuille ou non

1. – JE ==> NOUS
participation collective (blog, wiki, partage des signets…)

2. – CLASSER ==> CHERCHER
la notion de classement a évoluée vers la notion de recherche (tag…)

3 – PJ ==> LIEN
La pièce jointe que l’on envoie sera modifiée dans 2 jours, la personne n’aura alors plus la bonne version. Envoyer un lien vers le document, celui-ci sera toujours d’actualité

source : Barcamp de Lille le 24 mai dernier “usages et entreprises 2.0”, intervention de Louis Naugès que je vous suggère d’aller regarder sur http://barcamplille.novastream.fr/tv/ ainsi que les autres interventions

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