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MoReq ?
MoReq signifie en anglais Model Requirements for the Management of Electronic Documents and Records. En français, il s’agit du Modèle d’exigences pour l’organisation de l’archivage
électronique.
.
C’est une approche opérationnelle de la norme de gestion des documents d’archives ISO 15489.

L’objectif
Il s’agit d’unifier au niveau européen les standards des logiciels de Records management et les pratiques qui leur sont associées pour permettre aux organismes publics et gouvernementaux et aux entreprises une approche identique pour gérer le volume d’informations électroniques.
C’est d’autant plus précieux pour les entreprises aux multiples implantations européennes qui auront ainsi des règles identiques.

MoReq a été mis en place en 2001, mais l’évolution rapide des choses a nécessité un développement de MoReq, appelé MoReq2. Elle prend en compte plus de 170 remarques et propositions d’amélioration dues à des experts de 18 pays différents, a été publiée en février 2008

moreq2.jpg

Si le texte intégral n’est pas encore mis en ligne, la direction des Archives de France met à disposition depuis début décembre sur son site la traduction française du texte principal de MoReq2, accompagnée d’un chapitre préliminaire consacré à l’environnement français (principes de traduction, environnement normatif, bibliographie,présentation de l’évolution, etc…)
Les annexes sont également disponibles.
Cette traduction a été faite par Marie-Anne Chabin, bien connue du monde des archives et présidente d’Archive17

En conclusion,
je trouve encore plus d’actualité la conclusion d’un article paru en déc. 2005 dans la Gazette du CINES (Centre Informatique Nationale de l’Enseignement Supérieur ) qui soulignait déjà à l’époque que les efforts à faire en priorité ne sont pas d’ordre technique mais d’ordre culturel ou organisationnel.

Si vous souhaitez approfondir

==> voir un schéma de l’ensemble des standards concernant l’archivage dans le commentaire de Atle Skjekkeland sur le blog d’Informationzen.org pour mieux situer MoReq2 dans l’ensemble des standards ERM

==>voir également le document “Conservation à long terme des documents numérisés” du Ministère de la Culture” pour une présentation thématique des ressources accessibles en ligne. “Y sont abordés des thèmes tels que les normes et standards, les coûts de l’archivage électronique, les formats de données, les métadonnées”.
http://www.culture.gouv.fr/culture/mrt/numerisation/fr/technique/documents/conservation.pdf

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Sources

http://www.moreq2.eu/
http://www.moreq2.eu/downloads.htm
http://ec.europa.eu/transparency/archival_policy/moreq/index_fr.htm
http://ec.europa.eu/transparency/archival_policy/moreq/doc/calltender_ann9_en.pdf
http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/actus/publications/moreq2/
http://www.itiforums.com/itiforums_V3.com/fichiers/2007_06_22_14_41_15_04___Chabin___MoReq.pdf
http://www.serco.com/markets/consulting/whatwedo/infoservices/electronicdocuments/moreq/
http://dlmforum.typepad.com/dlm/
http://www.itrmanager.com/articles/72395/open-text-engage-standard-moreq2.html
http://coffrefortelectronique.wordpress.com/2008/07/21/conservation-a-long-terme-des-documents-numerises/
http://coffrefortelectronique.wordpress.com/2007/01/11/archivage-perenne-des-documents-numeriques/
http://www.cines.fr/IMG/pdf/Gazette20_.pdf
http://fr.wikipedia.org/wiki/Model_Requirements_for_the_Management_of_Electronic_Documents_and_Records

et pour mémoire, des pistes intéressantes sur l’archivage électronique :
http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/gerer/records-management-et-collecte/
http://www.megapreuve.org./documents/archivage.pdf
http://www.adbs.fr/records-management-29391.htm?RH=ACCUEIL

source de l’image : http://dlmforum.typepad.com/dlm/2008/02/moreq2-is-publi.html

Pour ce qui concerne l’incendie, voici les types d’extincteurs possibles
– poudre exclusivement
– eau avec additif
– eau sans additif
– dyoxide de carbone
– système mixte avec plusieurs extincteurs différents dans le même local.

Les extincteurs à poudre
Les spécialistes en matière de sauvegarde des documents sont très réservés sur les extincteurs à poudre qui contiennent une substance qui s’insinue partout et va tacher irrémédiablement ou même attaquer le papier ; en effet, cette poudre est abrasive et mélangée à l’eau elle devient fortement corrosive (bonjour nos documents !). Elle est très nocive pour le métal qui se corrode alors (y compris les systèmes de désenfumage et de climatisation).
D’autre part, il s’agit d’une “poudre blanche qui peut difficilement être enlevée après un sinistre“.
Enfin – c’est un point capital – si l’on est dans un cul de sac, cela ne permet pas de se frayer un chemin au milieu du feu.
Dernière observation : très peu de formations sont proposées.

Extincteurs à dyoxide de carbone (CO²)
Il s’agit d’un gaz inerte sous forme comprimée liquéfiée et gazeuse, non conducteur d’électricité. Il agit en supprimant l’oxygène nécessaire au feu.
C’est le plus courant des extincteurs (pour l’auto, la cuisine, l’atelier, le camping…). Nous n’en parlerons pas plus ici, sauf pour souligner qu’ils présentent un risque de brûlure thermique non négligeable (le gaz carbonique sort à -78 °C)

Extincteurs à eau avec additif
L’additif chimique accroît le pouvoir d’extinction mais est nocif pour les documents car il peut les attaquer.
L’additif est un émulseur (il en existe plusieurs) qui abaisse la tension superficielle de l’eau, lui permettant ainsi de mieux s’étaler.
Ce type d’extincteur peut être utilisé aussi sur les liquides enflammés, ce qui n’est pas le cas de l’eau sans additif (mais on trouve rarement des bouteilles de champagne ou de whisky dans nos bureaux !)
Point important, le jet propulsé ne concerne que la zone visée, à l’inverse de celui de l’extincteur à poudre.
Il est dangereux d’en être éclaboussé si l’on s’en sert mal en raison d’un risque de brûlure thermique (l’eau est glacée) et de brûlures chimiques.

Extincteurs à eau sans additif
Ce sont ceux qui ont la préférence des pompiers, ce qu’ils ont confirmé lors d’un colloque récent (aux journées d’études du Bouclier Bleu, les 4 et 5 déc. 2008).
Là aussi le jet d’eau propulsé ne concerne que la zone visée.
A noter : Les techniques de récupération de documents mouillés sont maintenant bien au point : congélation, lyophilisation, puis séchage. De plus, les cartons d’archivage aux normes sont difficilement inflammables et résistent bien à l’humidité.

Rappel de sécurité :
les extincteurs sont là pour les départs de feu et pour être utilisés par des gens qui ont appris à s’en servir. Au-delà… les pompiers sont gens de métier !

Rappel à propos des archives
Chacun le sait, les locaux d’archivage doivent être séparés physiquement des salles informatiques et protégés face aux risques d’accidents et d’intrusion (incendie, dégât des eaux, contrôle d’accès, détection d’intrusion, contrôle de sortie des supports).
Il doit également y avoir séparation entre les lieux de stockage et ceux destinés au travail du personnel des archives.
L’ensemble de ces précautions permet d’assurer les conditions minimales pour la bonne conservation des documents que ce soit au niveau du contrôle de l’humidité ou de celui de la température. Et de prévenir du mieux possible la sécurité incendie.

La circulaire du 2 novembre 2001 relative à la gestion des archives dans les services et établissements publics de l’Etat consolidée le 19 décembre 2008 rappelle les précautions de base pour les archives intermédiaires publiques

Il est, en particulier, indispensable d’aménager des locaux conformes aux normes de sécurité (protection des documents contre le vol et l’incendie) et dotés des équipements adéquats pour la conservation des archives intermédiaires (c’est-à-dire dont la durée d’utilité administrative n’a pas encore expiré).


Cela permet d’insister auprès de son chef réticent, mais n’apporte guère d’informations précises.

Conclusion
un vieil adage :

Le feu s’éteint
dans la première minute avec un verre d’eau,
dans la deuxième minute avec un seau d’eau,
dans la troisième minute avec une tonne d’eau,
après…on fait ce que l’on peut…”

extincteur.jpg
source : http://www.inrs.fr/

______

Sources

. la liste de diffusion des Archivistes Français des 17, 18 & 19 déc. 2008 et 12 janvier 2009
==> http://fr.groups.yahoo.com/group/archives-fr/
. pour tout savoir sur les différents types d’extincteurs
==> http://www.copropriete-services.fr/sante-securite/extincteurs.php?PHPSESSID=3579543aa16f0529ad8fa58c8ef8fb3e
==> http://marchespublics.weka.fr/xg/newsletter/lettre/enpratique/420
. Bouclier bleu
==> http://www.bouclier-bleu.fr/prevention/aide-memoire.htm
==> http://www.bouclier-bleu.fr/images/fichiers/incendie.pdf
==> http://www.bouclier-bleu.fr/manifestations/journees-etudes-2008-2.htm
. l’UNESCO
==> http://nzdl.sadl.uleth.ca/cgi-bin/library?e=d-00000-00—off-0tulane–00-0–0-10-0—0—0prompt-10—4——-0-1l–11-en-50—20-about—00-0-1-00-0-0-11-1-0utfZz-8-00&a=d&cl=CL3.30&d=HASH402315196c54e2378ccf3e.5.5
. une info via l’Université de BordeauxI
==> http://www.lptc.u-bordeaux1.fr/OLD/~edith/secu/EXTINCTEURS.htm
. textes officiels
==> http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=C64B8334F5864A05BCF32E6BBF6F4312.tpdjo11v_2?cidTexte=JORFTEXT000000490634&categorieLien=cid&dateTexte=
==> http://www.preventica.com/dossier-risque-incendie-la-loi-12-07.php
. et bien sûr Wikipédia
==> http://fr.wikipedia.org/wiki/Extincteur

Je viens de lire un article qui est l’interview d’une documentaliste. Excellente communication. Une bonne image, dynamique de notre métier.

Mais… mais il y est aussi écrit :
Son rôle (du documentaliste) s’est défini en périphérie des métiers d’archiviste et de bibliothécaire et son image peine à se détacher de ses disciplines fondatrices (…).”

Et alors là… je m’insurge ! la doc “en périphérie” ?? ciel ! “Peine à se détacher” ? diable !
Il existerait donc deux métiers fondamentaux archives/bibliothécaires. Puis un petit troisième, dans l’orbite des deux autres, la doc ?? Alors que ce sont trois métiers qui traitent des documents ?
Pas du tout, mais alors pas du tout d’accord !

Car si les archives sont des données précieuses dont on avait conscience dès l’antiquité, c’est au au milieu du XIXe qu’a été théorisé l’archivistique.
Je viens d’en trouver une très heureuse définition :

“L’archivistique a une originalité propre (…). Elle applique des méthodes qui lui sont particulières, telles que des normes, des délais de conservation, ainsi que des règles de sélection des documents. Elle est, aussi, un vecteur de transformation du document en archives. Elle ne se contente pas de conserver et de classifier les documents, elle les ordonne. Cette classification logique a des implications matérielles : cadre et plan de classement, rédaction d’instruments de recherche, rédactions et publications de textes. Autrement dit l’archivistique ne participe pas uniquement à l’établissement des sources, en décantant par le tri et les éliminations, la masse documentaire, c’est également une opération de « construction de catégories (…)”(cf source 2)

Elles portaient principalement jusqu’il y a peu sur des documents “historiques” au sens propre de l’Histoire. Puis se sont ouvertes au monde de l’entreprise. L’image poussiéreuse en a été heureusement chassée par l’arrivée des TIC et du Records management.
A noter aussi que la notion de Records management n’est pas seulement l’apanage des archivistes mais aussi des documentalistes en toute normalité puisque le document va de sa naissance à sa conservation définitive. Ce qui fait d’ailleurs que les deux métiers sur ce point là se rapprochent inexorablement. D’ailleurs les deux associations professionnelles y travaillent ensemble.
Pour en savoir plus sur le Records Management, voir la définition donnée sur le portail qui lui est dédié (source 3)

Certes les bibliothèques ont elles-mêmes une ancienneté fort respectable dont la bibliothèque d’Alexandrie est un bel exemple. Plus proche de nous, nous nous souvenons tous des petits bristols qui indiquaient la richesse du fonds (certains existent encore).
Là aussi les TIC ont apporté beaucoup de changements et d’autres façons de pratiquer.
Là aussi les pratiques des bibliothécaires et des documentalistes ont de plus en plus de points en commun, à tel point qu’en Suisse l’association des uns et celle des autres n’en font plus qu’une (cf mon billet sur le sujet)

Mais en ce qui concerne la documentation, il ne faudrait pas oublier qu’elle remonte aussi au XIXe ! Dans le 3e tiers très exactement. C’est avec elle que se crée la notion de l’information. Et ce n’est pas seulement moi qui le dit :

Le projet de fonder une « science de l’information et de la documentation » spécifique s’est affirmé sous l’impulsion d’acteurs comme Pierre Larousse (1817-1875), Melvil Dewey (1851-1931), Paul Otlet (1868-1944), Jean Meyriat (1921- ). Le point de départ en a été de dissocier l’information, construction sociale et intellectuelle, de l’ensemble des objets matériels qui, en circulant, la conditionnent sans la définir. On doit aux spécialistes de cette science d’avoir posé que l’information ne circule pas (elle n’est pas un objet) mais qu’elle se redéfinit sans cesse (elle est une relation et une action). Ce projet est lié, dès la fin du XIXe siècle, au développement d’une recherche à visée industrielle et au rêve d’un savoir planétaire. Mais plutôt que tout assimiler par l’idée d’un « système d’information » (idée plus récente dont le succès est dû aux développements informatiques), ces auteurs distinguent méthodiquement entre le support, le document, l’information et le savoir : effort de distinction qu’il faut redécouvrir aujourd’hui. (Yves Jeanneret)” (cf source 4)

Quant aux liens entre les trois, ils deviennent de plus en plus étroits. La meilleure preuve en est avec l’IABD, (Interassociation Archives, Bibliothèques, Documentation) regroupant 16 associations.
Et même, tout récemment en Suisse, l’Association des bibliothécaires et l’Association des documentalistes ne forment plus qu’une seule association (cf mon billet sur le sujet)

Quant aux sciences de l’information et de la communication à proprement parler, elles sont nées au 3e tiers du XXe siècle.
C’est une large discipline dans laquelle s’intègrent naturellement nos métiers chacune à des titres spécifiques mais avec des liens parfois étroits sur certaines activités. Elle est au coeur du monde d’aujourd’hui.

Alors ? toujours “en périphérie“, toujours “en peine de se détacher” ?

Que dire de plus ? Qu’en pensez-vous ?

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sources

1 – le résumé de l’article “« Documentation » : un mot, une histoire, une actualité autour d’un métier” par Jean-Philippe Accart
http://campus.hesge.ch/ressi/Numero_3_mars2006/articles/HTML/RESSI_014_JPA_Documentation.html

2 – ” Historiographie & archivistique : Ecriture et méthodes de l’histoire l’aune de la mise en archives”
http://tristan.u-bourgogne.fr/UMR5605/manifestations/07_08/08_04_24.html

3 – le portail du Records Management
http://www.records-management.fr/spip.php?article26

4 – information, SIC et Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Information
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sciences_de_l’information_et_de_la_communication

5 – l’IABD (Interassociation archives, bibliothèques, documentation)
http://www.iabd.fr/spip.php?rubrique1

6 – la Société française des Sciences de l’Information et de la Communication
http://www.sfsic.org/

Au fil de ma recherche, j’ai été aussi intéressée par
http://www.ecogesam.ac-aix-marseille.fr/Resped/Admin/Com/SciInfCom.htm

Certes l’info date d’il y a un an et j’avais omis de vous signaler que les compte-rendus du colloque “l’archivage électronique face à ses responsabilités” sont en ligne.

Voici la liste des conférences (qui sont en powerpoint ou en acrobat)
– État des lieux (11 Mo)
– Les responsabilités de l’archivage (1.4 Mo)
– La micrographie informatique (5 Mo)
– Les systèmes COM graphiques en 2007 (4.4 Mo)
– La preuve “électronique” (36 Ko)
– Archivage, informatique et Libertés (310 Ko)
– Apologie de la simplicité (5 Mo)

Pour y accéder, cliquez sur le site “Preuve et Micrographie”, association à l’origine du colloque

A l’occasion du 50ème anniversaire de la première séance de la première législature de la Ve République, l’Assemblée nationale a mis en ligne l’ensemble de ses archives depuis 1958

Il est précisé dans le communiqué de presse que sont concernés

tous les comptes rendus de séance depuis 1958, toutes les questions écrites, les tables analytiques et nominatives des débats correspondantes ainsi que des dossiers législatifs depuis 1986, soit l’équivalent d’environ 350.000 pages au format papier

On y retrouve également -entre autre-
==> la base de données de tous les députés depuis 1789, qui était déjà accessible en ligne depuis plusieurs années avec une autre adresse
==> celle des notices biographiques de tous les parlementaires depuis 1789, elle aussi déjà accessible depuis quelques années avec une autre adresse

Vous trouverez sur le site des Archivistes de France la publication d’une fiche intitulée “Conseils pour rédiger le cahier des charges du SAE” -SAE = système d’archivage électronique). De sages conseils en deux pages

Ce travail a permis de dégager la liste des attentes générales des archivistes vis-à-vis d’un logiciel de SAE

Ces fiches ont été réalisées par le groupe de travail “archives électroniques” de la Section archives économiques et d’entreprises de l’AAF, rejoignant ainsi les autres publication de ce groupe de travail

Vous avez là une très bonne base de départ.

J’étais partie pour faire un billet sur le coût de l’archivage d’une boîte d’archives, l’inspiration venant d’un vieux (2006) message sur la liste de diffusion de l’AAF.
Mais je me suis rendue compte que ce qui serait plus intéressant serait de le replacer dans le contexte d’une externalisation de ses archives. Avantages, inconvénients. Les éléments à prendre en compte.
C’est pourquoi je vous signale deux documents susceptibles de vous intéresser :

==> le guide réalisé en 2006 par l’AAF sur le sujet ““Externalisation des archives, mode d’emploi

==> un article paru dans Archimag (2007 n° 201, pp. 30-32) par Christophe Dutheil, intitulé “l’externalisation des archives

==> “Externalisation et sous-traitance dans les services d’information : état des lieux et perspectives”
désolée, les archives n’y sont pas abordées… à quand la même chose pour les archives ?
Ouvrage coordonné par Isabelle Martin, Hind Mesloub, Florence Muet et Christine Pellat
Coll. Sciences et techniques de l’information, éd. ADBS 2004

==> un article par sur le site GPO.fr (le site d’information en ligne des dirigeants d’entreprise)
intitulé “La France devant l’Allemagne sur le terrain de l’externalisation de la gestion documentaire
Mais ici cela n’apporte que des statistiques

Outils pour comparer des prix”

le volume :
==> 5 boîtes d’archives de 10 cm constituent un container de 50 litres (*)
==> le standard devient le container de 50 litres
mais quelques prestataires utilisent encore du 60 litres (le 100 litres est en voie d’extinction)
==> volume des palettes
une palette de 20 m² contient 20 containers de 50 litres (si 60 l. = + 20 % de volume)

l’unité de temps
il est important de ramener les coûts de conservation sur une même durée (mois ou année).

les éléments de calcul
==> coûts de la sortie définitive et de la destruction
Ils sont calculés au container
Les boîtes déposées au moment du départ du contrat avec le prestataire et qui ne lui ont donc pas été achetées ne doivent pas être incluses dans le coût de la destruction de ces boîtes là
==> coûts de la communication
recherche (dans l’urgence, à 1/2 journée, normale…) ;
préparation pour sortie sur palette à quai (compter les containers à la prise en charge)
==> coût des fournitures (conteneurs, codes à barre…)
envoyés ou prix lors d’une livraison ou d’un enlèvement
==> coût de l’assurance
forfait prévu en cas de sinistre (minimum d’un forfait à la boîte) ; reconstitution éventuelle prévue
==> révision des tarifs lors de la poursuite du contrat
les contrats en matière de logistique sont généralement de 3 ans, mais 2 ans peuvent suffire.
Attention aux augmentations lors du renouvellement (clause d’indexation).

chiffres de coût

J’ai lu ce jour sur le site d’un prestataire d’archives que chez lui une boîte de 10 cm revient à 1 €/an (trouvé sur le site de France Externalisation, cf ci-dessous)
En 2006, les références citées dans un des messages de l’AAF parlaient de 0,25 € à 0,70 €
Mais s’agit-il bien des mêmes prestations et d’un prix TTC ou HT pour une comparaison… comparable 😉

Externalisation et archives publiques

Pour m’être occupée d’archives appartenant à la sphère publique, je suis restée sensible au sujet.
Voici un point

==> l’article L. 211-4 du Code du patrimoine
Il définit qui est producteur d’archives publiques (Etat, collectivités territoriales, établissements publics et autres personnes morales de droit public ou personnes de droit privé chargées de la gestion d’un service public dans le cadre de leur mission de service public)

==> la circulaire NOR/INT/A/97/00012/C et AD 97-1 du 16 janvier 1997
Elle traitait des relations des administrations et des organismes publics avec les sociétés d’archivage privées pour la conservation d’archives publiques destinées à l’élimination et fixait la possibilité d’externaliser des archives publiques à titre exceptionnel et sous certaines conditions.
Elle est devenue caduque depuis la loi qui suit

==> la loi 2008-696 du 15 juillet 2008 relative aux archives (source)

Elle “prévoit une possibilité de conservation auprès d’entreprises privées. Cette possibilité est encadrée strictement et ne concerne que les archives qui n’ont pas encore fait l’objet d’une sélection pour devenir des archives définitives, c’est-à-dire les archives courantes et intermédiaires. La loi précise également que cette possibilité d’externalisation concerne uniquement les archives publiques non soumises à l’obligation de versement dans un service public d’archives
______________________

(*) cette manie de parler en litres, de quoi que ce soit dont on parle : réfrigérateur, four, ou …archives ! :-(( les appartements pas encore, mais cela viendra !
5 fois 10 cm =… 50 litres ! mon professeur de mathématiques doit se retourner dans sa tombe. Comme quoi j’ai eu des 0 non mérités ;-)))

______________________
sources

http://fr.groups.yahoo.com/group/archives-fr/message/5651
http://fr.groups.yahoo.com/group/archives-fr/message/5664
http://fr.groups.yahoo.com/group/archives-fr/message/5673
http://listes.adbs.fr/sympa/arc/adbs-info/2001-11/msg00207.html
http://www.france-externalisation.com/
http://www.archives-page.com
http://www.alain-bensoussan.com/pages/932/
http://www.archivistes.org/article.php3?id_article=578
http://www.archivistes.org/IMG/pdf/joe_20080716_0164_000241143.pdf
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019198529&dateTexte=
http://www.culture.gouv.fr/culture/infos-pratiques/droit-culture/patrimoine/pdf/code_du_patrimoine.pdf

Pour mémoire, je vous signale qu’il existe l’association PAGE (association des Prestataires en Archivage et Gestion Externalisée) qui regroupe six entreprises représentant d’après elle 70% du marché.

Lorsque j’avais à m’occuper des archives d’un groupe de grandes écoles, mon souci était de mettre en place la sauvegarde de la mémoire des laboratoires de recherche. Entre archives jugées personnelles ou archives inutiles, il faut trouver le juste milieu et savoir comment s’y prendre pour être écoutée par les chercheurs.

Dommage que ce livre intitulé “Conservation et valorisation du patrimoine des organismes de recherche” n’était pas encore sorti, il m’aurait fait gagné du temps.
Paru en 2007 en tant que publication de l’Université de Saint-Etienne, édité par le comité d’organisation des FRéDoc de 2006 (collection Intégrations), il est coordonné par Christine CAZENAVE et Françoise GIRARD.

Etre autre, les archivistes des grands organismes de recherche rappellent les règles et nous font profiter de leur expérience pour entraîner l’évolution vers de meilleures pratiques
Cela me met l’eau à la bouche… je vais le commander.

FréDoc = “Formation des réseaux régionaux de la documentation scientifique”
Il s’agit d’une rencontre annuelle nationale autour des pratiques de l’IST dans le cadre de la mutualisation des compétences.
Il s’agit de quatre 1/2 journées de formation organisée une fois par an en octobre par les réseaux régionaux des documentalistes du CNRS sous forme de conférences, ateliers & retours d’expériences.

Il est intéressant de noter les derniers thèmes abordés par FréDoc :
==> 2008, “Le web collaboratif au service des documentalistes : construire un environnement évolutif personnalisé
Cela a donné lieu à cette publication “Marketing stratégique : enjeux et bénéfices pour les services documentaires
==> 2007, “Les techniques du marketing appliquées aux services de l’IST” (ateliers)
==> 2006, “Conservation et valorisation du patrimoine des organismes de recherche
voir ci-dessus
==> 2005 “Métadonnées et archives ouvertes
==> 2003 “les archives ouvertes

Si l’archivage sécurisé vous intéresse, allez lire le PowerPoint intitulé “rappel des contraintes fiscales en matière de comptabilité informatique” à cette adresse http://www.diathese.fr/Library/principes%20du%20CFCI.pdf
Il est réalisé par un auditeur d’une société de conseils des systèmes d’information.
Il traite certes de la comptabilité, mais n’en n’est pas moins intéressant

A propos de la technologie DON, voici une appréciation lue sur la liste de diffusion des archivistes dans un mail du 20 mars 2008 pour parler d’une expérience en la matière
la technologie DON (Disque Optique Numérique), pour l’archivage de fichiers de données très volumineux, générant peu de consultations, a été choisit et mis en œuvre en 1989.
Il totalise donc aujourd’hui 19 années d’existence avec une techno peu fiabilisée à l’époque.
Bien que périodiquement remis d’équerre, ce dispositif, largement amorti par ailleurs, a rendu les services attendus et atteint les objectifs pour lesquels il avait été conçu.
S’il perdure aujourd’hui, c’est désormais sous perfusion. Car atteint d’obsolescence … il sera complètement et définitivement migré cette année

Oui mais migré sur quoi ?

J’étais contente de découvir le portail du records management
Une mine !
Allez savoir pourquoi l’ADBS est partenaire de l’AFNOR pour ce site… et pas l’AAF ??
Pourquoi si peu de visibilité hors archives publiques de l’AAF ?

Oui, mais qui peut me dire pourquoi le dernier ajout date d’octobre 2007 ?
J’ai mis un fil RSS pour le cas d’un réveil…

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