le monde de l’info-doc - articles archivés

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184,6 millions €, tel serait le montant du marché de l’archivage électronique en 2007 d’après la Serda.
Quelques compléments d’informations sur Neteco

Alors ? toujours poussiéreuses les archives ?

Rappel : cela fait déjà 8 ans que la valeur légale d’un document électronique est admise par la loi du 13 mars 2000.

je viens – toujours dans le cadre du tri de ma bibliothèque ! – de me plonger ce week-end dans le livre “la veille stratégique sur l’internet” par Henry Samier et Victor Sandoval paru aux éd. Hermès Sciences Publication en 2002.

Cela tombe bien, puisqu’il y a quelques jours j’ai fait un billet “veille = savoir pour prévoir afin de pourvoir, simple non ?“. Voilà qui va permettre d’approfondir ce sujet !

Voici quelques points relevés qui me paraissent importants à garder en mémoire, sachant que les sous-titres sont de moi et ne forment pas le sommaire du livre bien sûr.

Note d’optimisme
Je voudrais commencer par cette note d’optimisme qui devrait faire plaisir à tous les records managers, gestionnaires de la connaissance et veilleurs existants ! (p. 35)

De plus en plus, les industriels comprennent l’importance de la gestion de leur capital de connaissances techniques et de leur vie sociale. Celui-ci fait partie de la mémoire de l’enteprrise, qui devient dès lors un véritable enjeu économique et social

Je dis bien note d’optimisme, car dans la réalité le “plus en plus” me paraît se traduire par un pourcentage encore trop modeste, mais bon !

les nouveautés en matière de veille
Les auteurs en voient deux
==> l’élargissement des sources grâce à Internet, qui permet de capturer tous les signaux possibles (monde réel ET monde virtuel). Les auteurs attirent l’attention sur le fait qu’il est dangereux de croire qu’Internet n’est qu’une sorte de miroir de cette réalité.
==> l’évolution des structures des entreprises dont l’organisation hiérarchique devient une organisation en réseaux, passant ainsi de structures rigides à des structures “agiles” et virtuelles.

Nous sommes dans une économie de l’information à l’analyse complexe
L’information est devenue une nouvelle matière première stratégique, polymorphe et volatile.
Faire simplement une synthèse des quatre niveaux de l’information n’est plus suffisant. Il ne s’agit plus de relier simplement entre eux les différents facteurs clés tels que les individus, les technologies, la stratégie et le savoir-faire tel qu’on le pratique sur des données concrètes. Avec Internet, ces modes de représentation sont dépassés tant les niveaux sont croisés, entrelacés et donc plus complexes à décoder, nécessitant une représentation différente et cette nouvelle cartographie illustre le positionnement de l’entreprise par rapport aux facteurs qui se trouvent dans son environnement.
Rappel des quatre niveaux :
. niveau primaire, public et accessible à tous,
. niveau secondaire, à l’accessibilité pas toujours connue
. niveau tactique, les informations trouvées demandent une analyse plus complexe (elles
sont donc plus rares)
. niveau stratégique, pour permettre l’identification des intentions et des capacités des
organisations que l’on observe.

Qu’est-ce que l’environnement de l’entreprise, objet de la veille stratégique ?
Cet environnement est constitué de cinq points :
la globalisation, la compétition, l’environnement virtuel, l’innovation technologique et les TIC avec Internet.
Pour surveiller cet environnement (technologique, juridique, scientifique, commerciale, goégraphique, économique, environnemental…) via Internet, le processus de surveillance automatique se résume par
– l’identification des objectifs de ce que l’on doit chercher
(tout documentaliste sait l’importance de la bonne compréhension de la question et de sa bonne expression)
– la capture des informations
dans l’environnement interne et externe de l’entreprise ou de l’organisme une fois leurs périmètres définis
– l’analyse des données
leur sélection et leur étude
– le rapport
en fonction du destinataire de l’information (contente que ce ne soit pas moi qui le dise, sinon je serais accusée de rabacher !)

Internet, miroir de la réalité ?
Deux points font qu’Internet apporte forcément un complément très important à la réalité :
==> la cybergéographie
A l’infrastructure physique il faut prendre en compte
. les nouvelles communautés du cyberespace (démographie et visualisation)
. les flux de trafic
. l’impact géographique potentiel apporté par Internet
==> l'”hypertime”
Les auteurs entendent par là que le temps Internet n’est pas le même que le temps ordinaire (gains de temps importants).

Rappel des objectifs d’une veille
Il s’agit de
– découvrir les menaces pour éviter l’effet de surprise, réduire le temps de réaction ;
– trouver de nouvelles idées, de nouvelles possiblités industrielles, commerciales, …

Par quoi commencer ?
– déterminer l’information ou les informations que l’on recherche
– déterminer la forme du résultat (messages, base de données interne…)
– trouver la/les bases de données les plus efficaces auxquelles s’abonner
– prévoir le montant de la dépense

Les technologies de l’information (ce que les auteurs appellent “Infotech“)
Elles évoluent très vite ==>
. les réseaux de professionnels par projet (multi-organismes) se développent face aux réseaux de professionnels d’un seul organisme (notamment en matière de R&D par le biais des entreprises de outsourcing de R&D). Les auteurs insistent sur le fait que “les stratégies tourneront autour de méthodes coopératives de transfert de technologies et de sécurisation des brevets et de la propriété intellectuelle” (p. 25)
. arrivée des “cols dorés”, qui sont les travailleurs et ingénieurs de la connaissance
. les agents intelligents (knowbots) deviennnent les outils de base des professionnels de la veille (ça ce n’était pas nouveau, même en 2002 !).

Rappel de ce qu’est la veille réglementaire
Tour d’horizon de ce qui la compose :
réglementation ==> cadre juridique du sujet traité
normes ==> spécifications techniques définies dans un cadre et validées par un organisme reconnu
certification ==> un organisme indépendant reconnaît la conformité (aux normes,à la réglementation)
Tour d’horizon de ses participants :
. organismes ==> administration (pour la réglementation), les laboratoires d’essais (pour le compte
des entreprises), les centres techniques (qui centralisent les informations techniques)
. sociétés privées ==> qui font de la veille réglementaire en tant que sociétés de services.

veille et info
Ce paragraphe m’a réjouie. Pensez donc, il y est dit qu’il n’y a pas de veille sans circulation de l’information !
Si les veilleurs font circuler l’information dans leurs organismes, cela créé une culture de l’information et de partage.
Pour l’appliquer, les auteurs donnent comme point d’orgue l’utilisation d’un logiciel de traitement et de recherche d’informations sur la base de données.

Sources d’information
Je passe sur ce sujet longuement traité. Non pas qu’il ne soit pas intéressant, car – de mon humble point de vue – il n’est pas vraiment propre à la veille stratégique, mais plus largement à celui du monde de l’info-doc.
Il fera sans doute l’objet d’un billet à part afin de ne pas alourdir celui-ci …déjà diablement long.

Méthodologie de la veille automatique
Objectif des auteurs : aider à choisir une démarche, des outils.
Ils rappellent que l’ensemble des cinq méthodes qu’ils proposent sont à coupler avec le système d’information et l’organisation de la veille de l’organisme et qu’elles peuvent s’imbriquer ensemble.
Chaque méthode fait l’objet de leur part d’une description, d’une analyse des avantages et limites et propose des scenarii possibles.
J’avoue que ce chapitre m’a passionnée.
Voici les cinq méthodes (certaines ont un nom propre aux auteurs que je ne reproduis pas ici)
==> méth. des cibles =
focalisation sur une cible particulière (cible référence)
==> méth. fonctionnelle (au sens analyse de la valeur) =
plus spécifique aux R&D et services de l’innovation, pour les produits et les technologies
==> méth. propre aux PME =
cela correspond à une personne à 30 % sur la veille. Méthode simple aux moyens limités)
==> méth. pour les responsables de service (R&D, innovation, achat, marketing, logistique, commerciale…)
==> méth. pour la veille scientifique & technologique

Conclusion
En conclusion, les auteurs rappellent “qu’il est indispensable d’avoir les compétences nécessaires pour (…) concevoir de manière optimale [un système de veille automatique].
Dans ce monde où l’on met n’importe qui pour faire n’importe quoi au nom de l’adaptabilité et de la flexibilité, ce n’est pas inutile de rappeler cette vérité vraie.
Ils insistent aussi sur le fait que la veille automatique est l’un des premiers moyens pour parvenir à bénéficier de l'”hypertime” d’Internet et rentabiliser ainsi au mieux sa veille stratégique.
(De mon point de vue, l’hypertime est certainement une notion que l’on ne met pas assez en avant lorsque l’on veut parler de la plus value de son service).

Plus et moins du livre
+ avec des éléments pratiques, utilisables immédiatement
+ grâce aux exemples précis
+ avec les ordres de grandeur à propos des investissements (même datant de 2002, c’est déjà une bonne base) (p. 121)
– à cause des phrases parfois creuses ou emberlificotées, mais qui somme toute restent rares.
Et puis côté phrases complexes, je ne suis pas triste non plus, alors… 😉

Et encore ! je dirais presque depuis le CP. Bon d’accord, là, j’exagère un peu !

Je suis en train de faire du tri dans ma bibliothèque. Aïe, comme vous dites !
C’est dur de sélectionner ce qui part en classement vertical.
C’est dur d’être efficace dans l’espace temps car chaque livre vous entraîne forcément dans un rappel de l’environnement de son achat, de son contexte, etc…
C’est dur de ne pas en relire quelque passage.
C’est dur de ne pas faire un billet pour les plus intéressants… et là je craque.

Il s’agit du livre de Michel Beaud, l’art de la thèse dont le sous-titre est “comment préparer et rédiger un mémoire de master, une thèse de doctorat ou tout autre travail universitaire à l’ère du Net
Il a été réédité 4 fois ! 1985, 1994, 2001, 2003, 2006.
Cette longévité et cette actualisation illustre parfaitement l’utilité de ce livre.

Et à signaler qu’il est même achetable sous forme électronique sur le site de Numilog (librairie numérique) en format .pdf et qu’on peut feuilleter le livre.

Ne vous laissez pas impressionner par le terme “thèse”. Ce livre mérite d’être lu et utilisé dès le lycée. Et en le simplifiant un peu dès le collège.

Pour rappel il est paru aux éditions La Découverte, collection Guides – grands repères

Vous, nous, connaissons le trackback, ce rétrolien (son équivalent français) qui “est un système de liens inter-blogs semi-automatisé. Il permet aux auteurs de relier des billets de blogs” (dixit Wikipédia)

Cette définition insuffisante, est heureusement complétée par Paperbord pour qui un rétrolien est un “Protocole établi pour permettre à des sites Web ou des blogs de communiquer entre eux de façon automatique, en s’alertant mutuellement du fait qu’un billet sur un blog fait référence à un autre billet publié auparavant“.

Et c’est Maoditeverseuse qui en donne la meilleure définition
Protocole établi pour permettre à des sites Web de communiquer entre eux de façon automatique.
Le trackback est particulièrement utile pour les blogs. Il permet à un blog A d’informer un blog B qu’un nouveau post sur A peut l’intéresser. Cela s’effectue par un ping (court message) envoyé de A à B, dès que le post a été publié. A l’inverse, cela permet à un blog de constituer une trace des réactions à ce qu’il publie, même et surtout si ces réactions sont publiées ailleurs sur le Web. Si A publie une réaction à un post de B, B en sera notifié. B pourra alors, à la suite de son post, connaître toutes les réactions émanant d’autres blogs
.”
Je vous conseille d’aller lire les trois lignes supplémentaires de commentaire sur son billet

Mais connaissiez-vous le PINGBACK ?

La définition donnée par Maoditeverseuse m’apporte une première réponse “Méthode qui permet à un blogueur d’être automatiquement informé lorsqu’un lien est établi vers son blog. Présuppose que les blogiciels utilisés par le créateur et le destinataire du lien supportent cette technologie (qui est moins répandue que le trackback).

C’est bien, mais cela me laisse un peu sur ma faim…

Pingback, trackback, même combat…

Pour en savoir plus sur les deux et comprendre ce qu’est le pingback, allez donc voir le billet du Journal du Net intitulé”Expliquez-moi… La différence entre trackback et pingback” et écrit par Xavier Borderie.
Son sous-titre est explicite “Deux spécifications pour une utilisation : la notification de lien. Décryptage de leurs fonctionnements respectifs
Alors pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter cet article.

Et comment je sais ça, moi, d’abord ?

Parce que Pasunclou vient de faire un pingback sur mon billet de février concernant Zotero et que cela m’a intriguée puisque j’ignorais ce mot jusqu’à ce jour.
Ce pingback est fait sous forme d’un commentaire qui fait juste le lien avec son billet intitulé “10 applications Web2.0 pour la rentrée” Car sur son billet il a fait un lien vers mon propre billet (ma phrase est un vrai ‘ping’… j’espère être relativement claire ?)
Alors, merci à lui de m’avoir fait faire cette découverte.

Le catalogue de la bibliothèque à l’ère du Web 2.0 – Etude des opacs de nouvelle génération” est sorti en juillet, édité par l’ADBS, collection Sciences et techniques de l’information avec pour auteurs Tosca Consultants et Marc Maisonneuve.

Il traite comme son nom l’indique des opacs (online public access catalog) nouvelle génération.
Une bonne façon de maintenir sa veille sur le sujet.

Il y a de quoi être parfois agacés face à des définitions tellement complexes qu’elles ne définissent plus rien et devant des articles ou des livres si alambiqués et parfois si théoriques qu’ils en sont inapplicables et donc inutiles.

Ne parlons pas de la nuée de termes accolés au mot veille : veille technologique, veille stratégique, intelligence économique, intelligence organisationnelle, sans oublier toutes les déclinaisons de la veille par thèmes : veilles commerciale, concurrentielle, environnementale, financière, horizontale (évaluer les secteurs voisins), juridique (ou réglementaire), médiatique, politique, sectorielle (verticale), sociale, sociétale (ex. la responsabilité sociétale des entreprises).

Mots associés : innovation, brevets, cartographie (ou mapping), benmarking, gouvernance, signal faible, information blanche, information grise, information noire, agrégateurs de fils RSS…
Famille proche : la gestion des connaissances.

Définition :
A la base, faire de la veille, c’est être attentif aux évolutions.
Que ce soit celles de la société ou du monde de l’entreprise, dans leur globalité ou sur un point particulier (droit civil, pneumatiques, télécommunications, sociologie, médecine…).

Dire que la veille est le “processus allant de la définition du périmètre de surveillance et itérant sur la capture, l’analyse et la diffusion d’information” est beaucoup trop réducteur dans la mesure où l’on oublie son but : l’aide à la gouvernance.

A l’inverse dire que l’intelligence économique est l’identification des signaux faibles est tout aussi réducteur : identifier ne veut pas dire utiliser. Or, c’est dans le cadre de la gouvernance qu’on utilise ces signaux. L’identification n’est pas seulement l’apanage du veilleur car si les responsables peuvent/doivent aussi identifier, ils ont essentiellement à choisir et à insérer ces signaux dans leurs politiques de gouvernance.

Aussi, en toute logique, la définition des canadiens selon laquelle

La veille vise à recueillir systématiquement l’information pertinente sur son propre environnement et à se servir de cette information dans les décisions stratégiques ainsi que comme source d’amélioration continue.

me paraît beaucoup exacte.
Car pour moi, la veille n’est utile que si elle est faite dans un souci d’adaptation et d’anticipation. Elle a donc forcément une envergure stratégique. Elle doit être prise en compte dans les décisions de gouvernance. En ce sens la veille ne peut être que stratégique quelque soit son sujet limitatif.

Dans ce sens, la veille ne s’oppose pas à l’intelligence économique comme l’estiment certains pour qui la veille serait un processus réactif alors que l’intelligence économique serait un processus pro-actif.
Ceci me paraît archi faux.
L’intelligence économique comme la veille stratégique est un tout incluant non seulement le processus documentaire, mais aussi la dimension stratégique de l’utilisation des informations.
En tout cas, non, l’intelligence économique n’est pas une évolution naturelle des Systèmes d’Information (qui ne sont que des outils, tant pis si je me fais taper sur les doigts !)

veille et gouvernance
Nous sommes passés de la veille technologique à la veille informative, puis à l’intelligence économique pour être maintenant à la veille stratégique.
Mais l’une comme l’autre (‘veille stratégique’, terme d’actualité qui remplace ‘l’intelligence économique’) elles traduisent
1. la capacité des responsables à décider la mise en place d’une mécanique de veille,
2. leur volonté d’intégrer les signaux faibles dans leurs prises de décisions stratégiques, celles qui permettent à leurs entités d’anticiper les évolutions et les innovations.
Et intègrent bien sûr toutes les veilles thématiques (veille technologique, jurdique, sociétale…)

Etre un professionnel de la veille c’est
1. maîtriser les techniques de recherche documentaire et de traitement de l’information
2. bien connaître le thème sur lequel il doit veiller (ex. juridique, environnement…) et les besoins de son entité
3. être capable d’identifier et d’extraire les signaux faibles des informations recueillies et leur donner un sens
4. savoir transmettre à la bonne personne la bonne information
C’est gérer une ou plusieurs parties du cycle de veille. Et/ou mettre en place un plan de veille.

Alors la veille sans y associer des spécialistes de la doc, cela me paraît…
Je reviens là à mon dada : à toute spécialité correspond un spécialiste !

Rappel des normes à utiliser en matière de veille
norme ANSI/NISO Z39.50 (ISO 23950) et
Norme spécifique : Norme AFNOR XP X-50 053 (méthologie à suivre pour mettre en place un cycle de veille. Description des phases principales du cycle de veille).

Conclusion

En bref, la formule “Savoir pour prévoir afin de pourvoir” donnée par les Saint-Simoniens ne serait-elle pas encore la plus brève et la plus complète ??

Moralité
Je change l’intitulé de ma catégorie. Elle ne sera plus “intelligence économique et veille”, mais tout simplement “veille”.

_______________________________________________
sources

==> http://www.grandsorganismes.gouv.qc.ca/cego/DefaultSite/index_f.aspx?ArticleID=284
leur définition de la veille
==> http://www.les-infostrateges.com/article/0606264/qu-est-ce-que-la-veille
historique & définition de la veille (ce billet fait partie d’un dossier sur la veille)
==> http://www.infos-veille.fr/2007/07/20/glossaire-de-la-veille-strategique/
petit glossaire
==> http://www.infos-veille.fr/2007/07/31/veille-strategique/
définition de la veille stratégique
==> http://fr.wikipedia.org/
définition des veilles
. http://fr.wikipedia.org/wiki/Veille_technologique
. http://fr.wikipedia.org/wiki/Veille_en_entreprise
. http://fr.wikipedia.org/wiki/Veille_stratégique
==> http://gdrtics.u-paris10.fr/pdf/doctorants/2004_Mevel_O.pdf
document “de l’influence du management des signaux sur les processus” par O. Mevel ‘2000)
==> http://veille-strategique.eolas-services.com/docs/2000-lesca-castanhos.pdf
document “Capter les signaux faibles de la veille stratégie : comment amorcer le processus” par H. Lesca & J.C. Castagnos (2000)
==> http://www.nouvellesmenaces.eu/images/userFiles/Gendarmerie/File/128.pdf
article paru dans le Bulletin de l’Ilec de juin 2007 “Intelligence économique : le temps du déploiement” par J. Watin-Augouard.
==> www.aim2003.iut2.upmf-grenoble.fr/ Communications/VIDAL%20-%20LESZCZYNSKA.rtf
document “Les PME face à la “nouvelle révolution informationnelle ” : Information ?
Attention ! Intelligence…
” par P. Vidal et D. Leszczynska (2000)
==> http://www.revue-r3i.net/
revue de l’intelligence informationnelle

Il est primordial de considérer une politique d’archivage comme une analyse rationnelle impliquant l’organisation, la stratégie, le management de l’entreprise ou de l’institution et non comme une affaire purement technique ou, pire, seulement informatique. Car la nécessité première d’une politique d’archivage est de permettre de savoir où l’on va. Tout principe d’archivage digne de ce nom doit pouvoir être projeté dans le futur, et procurer une vision suffisamment nette du résultat à terme. Cela s’appelle, plus simplement, l’obligation de résultat.

Voilà qui est dit et bien dit ! Ceci est extrait d’un document de 35 pages publié par PragmArchive.org, intitulé “Méthode d’optimisation des moyens d’archivage par la prise en compte des facteurs de criticité de l’archivage“.

PragmArchive est un groupe d’étude et de rationalisation des moyens d’archivage électronique constitué d’un comité d’éthique et de groupes de travail.

Les sept auteurs sont Nadia Antonin, Marie-Michèle Cunin, Guillaume Desgens-Pasanau, Lucien Pauliac (rapporteur), Arnaud Raynouard, Franck Rumieri, Secondo Sabbioni, tous éminents spécialistes dans leur partie.

35 pages à lire absolument.
On y retrouve aussi trois pages de définitions concises et claires.

Attention, il va bientôt falloir prévoir une ligne “alimentation” dans les budgets des archives. Et prévoir des bâtiments complémentaires.

Mais si, voyez plutôt !
Les éleveurs ovins sont en colère, ce n’est pas un scoop. Le déclin de leur cheptel et donc du nombre d’éleveurs est effectivement inquiétant (~3% en moins chaque année).
Aussi avant-hier sont-ils allés aux Archives nationales pour s’y faire inscrire ainsi que leurs brebis et moutons (3 par éleveur) avant qu’ils n’aient complètement disparus les uns et les autres.

C’est à la fois cocasse et très triste.

Remarque : comme quoi il ne faut jamais désespérer, il y aura toujours quelqu’un pour se rappeler que les Archives sont bien gérées et qu’on peut leur faire confiance sur la qualité de la conservation.

Pour en savoir plus sur cette action
==> http://www.confederationpaysanne.fr/les_moutons_aux_archives_20.php&actualite_id=1317 (avec une photo)
==> http://www.web-agri.fr/actualite-agricole/politique-syndicalisme/article-eleveurs-de-moutons-archives-nationales-paris-1145-50404.html

Un billet de l’Ebsi signale que le Centre de Ressources des Espaces Publics Numériques de Wallonie met en ligne des écrits pour

«réfléchir sur le Web 2, l’Internet d’aujourd’hui et de demain […]. Des publications en ligne gracieusement téléchargeables, que ce soit des ebooks (livres numériques), ouvrages, travaux scientifiques ou revues thématiques permettent de réfléchir aux pratiques contemporaines de l’Internet pour prendre du recul sur les utilisations et attiser sa curiosité d’esprit.»

L’étudiante auteur du billet a sélectionné les documents les plus intéressants pour les documentalistes et les archivistes.

Mérite le détour.

Le rapport de Bruno Patino sur le livre numérique, a été remis à la ministre de la Culture.
A lire bien sûr, mais bien noter quelques points importants :
==> la propriété intellectuelle doit demeurer la clé de voûte de l’édition
==> les éditeurs doivent conserver un rôle central dans la détermination des prix.

Ainsi 4 axes d’actions sont envisagés :
. promouvoir une offre légale attractive ;
. défendre la propriété intellectuelle ;
. permettre aux détenteurs de droits d’avoir un rôle central dans la détermination des prix ;
. conduire une politique active auprès des institutions communautaires.

Je retiens ceci du commentaire de P. Altman au billet de lafeuille.homo-numericus.net

(B. Patino) montre très bien que plus rien ne peut-être comme avant, tout en s’efforçant d’aménager des recommandations qui permettraient au monde ancien de subsister.

Il démontre très bien que « le livre numérique » est quasiment impossible à définir pour s’aventurer à dire « le livre numérique, c’est avant tout un droit lié à une oeuvre de l’écrit ». Définition qui englobe aussi bien un poème, un article de presse, voire un simple aphorisme.

Ce en quoi je ne suis pas d’accord avec cette définition : un livre numérique pourra très bien exister sans sa forme papier, non ? Qu’en pensez-vous ?

_________
sources =
http://www.les-infostrateges.com/actu/0807501/rapport-sur-le-livre-numerique
http://www.centrenationaldulivre.fr/?Rapport-de-Bruno-Patino-relatif-au
http://bibliobs.nouvelobs.com/blog/livres-sur-toile/le-livre-numerique-au-rapport
http://lafeuille.homo-numericus.net/2008/06/lavenir-du-livre-numerique-par-patino.html

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