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Je viens de trouver par le biais de Pearltrees un site intéressant qui propose des vidéos d’entretiens, de colloques & journées d’étude, de séminaires de recherche, de documentaires et de reportages sur les grands enjeux et interrogations dans toutes les disciplines des sciences humaines et sociales.
Bref, un patrimoine important de connaissances.

Il s’agit d’ “Archives Audiovisuelles de la Recherche“. Il correspond au programme de R&D de l’ESCoM (Equipe sémiotique cognitive et nouveaux médias, Maison des Sciences Humaines).

N’hésitez pas à aller y jeter un oeil (et plus) si le sujet vous concerne.

Ce livre est de Marin Dacos et Pierre Mounier aux éd. La Découverte (coll. Repères), mars 2010

Excellent petit bouquin (126 p.) faisant une analyse claire des connaissances sur le sujet.
Un sérieux point sur la ‘galaxie Gutemberg’ à l’heure d’Internet, comme dit dans l’introduction. (J’aime beaucoup l’intitulé !)
J’ai apprécié leur rappel «…l’avenir ne se devine pas ; il se prépare. Car les grandes lignes qui dessineront le paysage de l’édition de demain seront tracées à partir des innovations dont il est fait l’essai». En cela ce livre est une vraie aide pour comprendre justement ce qui se prépare.

Il dégage « des lignes de force communes » entre les trois positions existantes sur la chaîne de production du texte numérique »., à savoir
– la numérisation,
– l’édition numérique,
– l’édition en réseau
Formant globalement à eux trois ‘l’édition numérique’, ils posent de nouveaux enjeux et créent de nouveaux métiers.
Les auteurs estiment que trop souvent l’analyse du secteur ‘édition numérique’ ne se fait que sur l’un de ces trois points.

Voici quelques éléments relevés dans ce livre qui mérite vraiment d’être lu d’un bout à l’autre.
– l’adaptation du droit d’auteur au numérique (dont les DRM et les licences libres & Creatives Commons)
– l’analyse de la dimension économique du sujet (regroupement des sociétés de contenus avec des sociétés de télécommunication et maintenant l’industrie de traitement de l’information)
– la double réaction de l’édition face au numérique : conversion sur support numérique et intégration des technologies numériques dans la chaîne de production
– l’évolution de l’édition électronique (l’édition numérique est sa 2e évolution : le texte est maintenant nativement numérique, mais pas encore pensé pour les usages en réseau)
– l’édition en réseaux (pratiques d’élaboration collective de contenus entraînant la modification de la fonction de médiateur qu’est l’éditeur). Des exemples illustrent le sujet.

Bref, comme déjà dit, un bon bouquin de synthèse sur le sujet. Dont on peut suivre l’actualisation sur le blog des auteurs ‘blogo numericus

Dans @rtFlash n° 550 du 2 au 15 avril, un article intitulé “Les petits éditeurs enthousiasmés par le livre numérique

L’un d’entre eux explique

“Pour nous, les petits, le vrai barrage c’est la distribution. Le numérique et internet, les librairies électroniques sont une formidable opportunité, pas une menace”

.
L’article est court et intéressant

La Commission ‘archives électroniques’ de l’AAF avait organisé mi-janvier un petit déjeuner dont le titre était
Archiver le patrimoine numérique – Un challenge commun Archivistes-DSI

Les compte-rendus des interventions sont en ligne sur le site de l’Association des Archivistes français.

A noter la présentation intitulée “L’archivage à long terme des maquettes numériques en 3D du Falcon X” très intéressante, d’Isabelle Bignand, Frank Nuwendam et Max Fouache.

A noter également la conclusion de la Présidente de la Commission, rappelant qu’il faut que les archivistes et les informaticiens apprennent à se connaître et mettent leur savoir-faire en commun. Ellle estime que

“dans cette relation naissante, nous sommes confiants : si les archivistes ont réussi à passer à l’ère du numérique, les informaticiens réussiront également à passer à l’archivage électronique !”

(No) comment ==> c’est une question de survie pour les deux ! Il n’est plus envisageable depuis déjà pas mal de temps que chaque spécialiste nécessaire à un projet ne partage sa compétence avec d’autres spécialistes. Cela rend chacun plus fort et plus performant dans ses résultats. Pour un meilleur résultat global.

Un outil (tableur) a été mis en place par les Archives de France pour faciliter l’utilisation de la “méthode d’évaluation des pratiques de conservation préventive dans un service d’archives“.
Intéressant.

Ne pas oublier que des perles peuvent se trouver sur le site des Archives de France dans sa partie “gérer les archives”.
Ceci intéressant tant le Public que le Privé

Le rapport 2007 “Des archives en France : l’activité de la direction des Archives de France et des services publics d’archives” vient de sortir.

C’est bien, mais qu’apporte un rapport faisant un point vieux de trois ans ? … Hors son aspect historique intéressant d’ici une dizaine d’années, bien sûr. Les responsables ont changé, l’organisation a évoluée.
Votre rapport d’activité annuel, vous le rendez trois ans après ?

J’ai cherché un sommaire qui aurait été le bienvenu pour ces 120 pages et en vain une conclusion. Vous me direz qu’il y a l’introduction, mais bon.

Deviendrais-je acariâtre ?
Ceci dit, c’est intéressant à lire.

Un article paru dans Le Monde daté d’hier signale les difficultés d’un fonds photographique important de trois journaux parisiens parisiens, Paris-Soir, Match et France-Soir, années 1930 – 1970 déposées sous forme de don à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris en 1988.

La Revue de la Tribune de l’Art, revue sérieuse s’il en est, a rédigé aujourd’hui un papier très intéressant sur le sujet. A lire absolument.

PaperBlog en a fait également un billet qui apporte son éclairage.

Au vu de ces textes, la directrice n’est pas très claire sur le sujet, c’est le moins que l’on puisse dire.
Ma conclusion : absurdité et tristesse du non respect des archives au cœur des archives.
Question : Que fait la ville de Paris ? Que font les Archives de France ?
Conclusion : affaire à suivre.

C’est avec grand plaisir que je vous signale un nouveau blog sur les archives, l’archivitécairaliste (mais la doc y trouve son compte aussi)

Son objectif : inventer des mots valises et des néologismes documentaro-informationnels.
Il propose que l’on participe à cette “œuvre collaborative totalement inutile“, certes, mais totalement sympathique !

A l’approche du printemps et en cette pérode vacancière, n’hésitez pas à aller le découvrir histoire de changer d’air
😉

Allez donc voir sur le site de l’IABD la révolte des associations d’archivistes, bibliothécaires, documentalistes d’Europe et de tous les pays.

Merci à Bibliobsession, comme d’hab, d’être vigilant et d’attirer notre attention.

Pourquoi est-ce que cela urge ? parce que,

depuis le printemps 2008, l’Union européenne, les États-Unis, le Japon, le Canada, la Corée du Sud, l’Australie ainsi qu’un certain nombre d’autres pays négocient secrètement un accord commercial destiné à lutter contre la contrefaçon (Anti-Counterfeinting Trade Agreement). Suite à des fuites de documents confidentiels, il apparaît clairement que l’un des buts principaux de ce traité est de forcer les pays signataires à mettre en place des mesures de répression de partage d’œuvre sur Internet sous la forme de “riposte graduée” et de filtrage du Net

Ainsi,

pour lutter contre le téléchargement illégal, l’ACTA imposerait à tous les pays signataires d’engager la responsabilité des FAI (Fournisseurs d’accès à Internet), de mettre en place de manière systématique des mesures de filtrage du réseau et de blocage de l’accès aux sites et d’organiser un dispositif de riposte graduée sans passer par le recours au juge afin de couper l’accès à Internet des contrevenants. L’ACTA consacre par ailleurs à nouveau la notion de DRM (Digital Rights Management – gestion des droits numériques) et renforce les moyens de lutte contre leur contournement. Cette menace n’a plus rien d’hypothétique à présent, puisque les parties ambitionnent de clore les négociations au cours de l’année 2010. En ce mois de janvier, les pays négociateurs se réunissent au Mexique, pour un septième round de discussions. Une huitième rencontre est prévue pour le mois d’avril, vraisemblablement en Nouvelle-Zélande

.

Voir également le site de La Quadrature du cercle pour mieux comprendre le problème.

Mes citations viennent respectivement de La Quadrature et de Bibliobsession.

Je vous signale l’excellent point fait sur ce sujet par le sénateur Trégouet dans le dernier @rt Flash n° 542 et vous invite vivement à aller lire l’article.

Il explique comment

en quelques mois, la mobilisation concertée des acteurs publics et privés et l’établissement d’un dialogue constructif avec Google, acteur incontournable de l’économie virtuelle planétaire, ont permis de jeter les bases d’un cadre de partenariat nouveau et équitable en matière de numérisation, d’exploitation et de diffusion du patrimoine culturel mondial.

Voir ci-après d’autres pistes, mais bien que cela ne soit pas tout à fait le sujet je ne résiste pas à la tentation de vous envoyer regarder le billet de S.I.Lex intitulé “Archives en ligne, une étude de réutilisation des conditions“. C’est ce que l’on appelle ‘du bel ouvrage’ !! A lire absolument.

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Sur le sujet, voir aussi

==> le rapport de Bruno Ory-Lavollée intitulé “partager notre patrimoine culturel – propositions pour une charte de la diffusion et de la réutilisation des données publiques culturelles numériques” de juillet 2009

==> le résumé de Michèle Battisti intitulé “Les enjeux de la numérisation du patrimoine en quelques mots-clés” des conférences organisées par la BNF et des Universités françaises sur le thème “Numérisation du patrimoine des bibliothèques et moteurs de recherche : deuxième journée d’étude à la BnF

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