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Rappel de la définition de ce qu’est une bibliothèque numérique

Les bibliothèques numériques sont des organisations qui offrent des ressources, y compris en personnel, pour sélectionner, structurer, offrir un accès intellectuel, distribuer et conserver l’intégrité des documents sous un forme numérique. Une bibliothèque numérique garantit également un accès sur la durée aux œuvres électroniques dans le but d’être aisément et à un moindre coût disponibles à un ou plusieurs publics successifs.

(lu sur un billet de 2005 de J.C. Houpier, qui l’a lui-même trouvé sur Digital Libraries : definition, issues and challenges. IFLANET UDT occasional paper. N°8 mars 1998)

Sur ce sujet, je viens de voir qu’un dossier coordonné par Fabrice Papy et intitulé Les “bibliothèques numériques” peuvent-elles être des bibliothèques ? est paru dans la revue Communication & Langages, n° 161, septembre 2009 .

Ce dossier présente une analyse précise du contexte institutionnel, idéologique et technique des projets en cours, (mettant) en évidence la permanence d’un modèle reposant sur une méconnaissance des usages et des besoins de médiation, au bénéfice d’une attente illusoire de l’efficience unique de la technique…

Cette analyse s’appuie sur des “exemples des bibliothèques universitaires et des portails d’information du CNRS (dont) les projets conséquents se trouvent à la confluence de nombreuses démarches d’innovation, et d’expérimentations”.

Je ne l’aurais pas signalé ici ne l’ayant pas lu, mais j’ai trouvé sur le site d’Educnet (qui a fait également un dossier sur les bibliothèques numériques) des résumés qui donnent envie de le lire pour en discuter.

Référence de la revue :
Revue Communications Et Langages, numéro 161 – sept. 2009,
édité par Necplus, nov. 2009
n° ISBN 9782358760140
prix 19 €

Le Bureau de l’information scientifique et technique du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche définit ainsi l’information scientifique :

(elle) regroupe l’ensemble des informations produites par la recherche et nécessaires à l’activité scientifique comme à l’industrie.
De par sa nature, l’IST couvre tous les secteurs scientifiques et techniques et se présente sous de multiples formes : articles, revues et ouvrages scientifiques, spécifications techniques décrivant des processus de fabrication, documentation technique accompagnant les produits, notices de brevet, bases de données bibliographiques, littérature grise, banques de données brutes, archives ouvertes et entrepôts de données accessibles sur internet, portails, etc …

Il est bien difficile de se faire une idée précise de ce que cela représente tant en volume quantitatif qu’en retombées économiques.

Afin de pallier à cette difficulté, le GFII lance une étude sur les publications des chercheurs scientifiques techniques et médicaux afin de dessiner le panorama de l’édition scientifique et préparer la construction d’indicateurs chiffrés fiables pour une meilleure connaissance de l’édition scientifique, technique et médicale.
Il a le soutien du Bureau de l’information scientifique et technique du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Cette étude s’intitule « Réalisation et expérimentation de scénarios économiques dans le domaine de l’édition scientifique, technique et médicale »

Le GFII a également en charge une étude similaire initiée par le TGE Adonis (*) pour les publications des chercheurs en sciences humaines et sociales.
Il s’agit non seulement des revues scientifiques en SHS, mais aussi des monographies, des archives institutionnelles ou thématiques et des bases de corpus de données factuelles.

Ne pas oublier d’aller lire le point de vue de la ‘partie adverse’ rappelé sur le site d’EurActiv.com, à savoir l’Association internationale des éditeurs d’informations scientifiques, techniques et médicales

Décidément, les choses progressent en matière d’édition numérique.

____________

(*) TGE Adonis (CNRS)
TGE : Très grand équipement
ADONIS : accès unifié aux données et documents numériques des sciences humaines et sociales
Le TGE-ADONIS se tourne vers la multiplicité des opérateurs nationaux comme internationaux en vue d’un développement concerté autour des problématiques liées au numérique pour les SHS.

sources :
http://prosper.inist.fr/article.php3?id_article=506
http://prosper.inist.fr/article.php3?id_article=488
http://www.euractiv.com/fr/science/libre-acces-publications-scientifiques-controverse/article-161765
http://www.gfii.asso.fr/
http://openaccess.inist.fr/

Un symposium intitulé “The University as Publisher” a eu lieu à Berkeley en novembre 2007 pour examiner le problème sous deux aspects :
==> le rôle des institutions dans l’évaluation, la qualité et la sélection,
==> les modèles budgétaires de l’édition.

Prosper (INIST-CNRS) donne les axes des discussions :
les arguments en faveur ou contre le fait que l’Université devienne un éditeur,
le rôle des différents acteurs (presse universitaire, bibliothèque et service informatique),
les besoins différents en fonction des disciplines scientifiques,
la nécessaire distinction entre dissémination et publication.

Voir la présentation faite par EducauseConnect

Le compte-rendu officiel est bien entendu accessible

Sur son blog “ServiceDoc info”, Stéphane Cottin a écrit un billet intitulé “Legifrance et le SPDDI respectent-ils les “huit Principes pour des données publiques ouvertes” ?

Je vous suggère vivement d’aller le lire. Il y traite d’une rencontre d’avocats pour échanger sur l’open government advocates signalée par Hubert Guillaud sur internetActu et propose une synthèse des huit principes dégagés par le colloque.

Je me permets de reproduire ici cette synthèse pour garder en mémoire ces principes fondamentaux (mais voir les commentaires qu’en a fait St. Cottin sur son blog)==>

1. Exhaustives. Toutes les données sont mises à disposition. Les données publiques sont des données qui ne sont pas sujettes à des limitations valables concernant la vie privée, la sécurité ou des privilèges d’accès.

2. Primaires. Les données sont telles que collectées à la source, avec la plus grande granularité possible, et ne se présentent pas sous des formes agrégées ou modifiées.

3. Fraîches. Elles sont mises à disposition aussi rapidement que nécessaire pour préserver leur valeur.

4. Accessibles. Les données sont accessibles au plus grand éventail d’utilisateurs possible et pour des usages aussi divers que possible

5. Lisibles par des machines. Les données sont structurées pour permettre le traitement automatisé.

6. Non discriminatoires. Les données sont accessibles à quiconque, sans aucune obligation préalable ni inscription.

7. Non propriétaires. Les données sont accessibles dans un format sur lequel aucune entité ne dispose d’un contrôle exclusif

8. Sans permis. Elles ne sont pas soumises au droit d’auteur, à brevet, au droit des marques ou au secret commercial. Des règles raisonnables de confidentialité, de sécurité et de priorité d’accès peuvent être admises.

Et à propos de Legifrance, voir un autre billet de Stéphane Cottin “Légifrance 2008 : délicate mais ferme reprise après les travaux

Pour ceux qui connaissent le monde des archives ouvertes, j’enfonce des portes ouvertes (sic).
Pour les autres qui s’intéressent au sujet ou qui ont un besoin ponctuel en matière de littérature grise … qui est de moins en moins grise :-), je vous propose d’aller sur le site http://www.archives-ouvertes.fr/
Son serveur appelé “Hal” (qui veut dire “Hyper Articles en Ligne”) permet de “déposer et de rendre publics des documents scientifiques de toutes les disciplines. Le dépôt est fait soit par un des auteurs du document ayant l’accord des autres auteurs, soit par une personne autorisée (documentaliste de laboratoire par exemple)”.

Il donne accès aux portails suivants :

un portail générique pour accéder à
– des articles
– des thèses
– des cours

cinq portails thématiques, citons ceux qui vous intéresseront sans doute le plus
– sciences de l’environnement
– éducation & technologies de l’information & de la communication
– sciences de l’information et de la communication

trois portails institutionnels concernant
– les établissements de recherche
– les grandes écoles
– les universités

Un portail spécifique aux sciences de l’homme & de la société

Bon d’accord, jusqu’ici je n’ai pas parlé de Gallica. A tort. Du moins je l’ai juste mis dans mes favoris.
Je me fais donc pardonner pour vous signaler que nous en sommes à la 2e version
La première version est toujours accessible depuis la seconde.

Allez voir ce projet européen qui mérite d’être encouragé et profitez-en pour vous faire votre propre espace et y retrouver vos livres favoris.
Si au départ ce billet voulait simplement vous transmettre cette info, finalement je l’ai élargi à une interrogation sur ces lieux où l’on peut trouver directement l’information. Je pense aux autres bibliothèques numériques existantes à tous ces sites d’archives ouvertes.
Se répertorient-elles mutuellement ? comment les retrouver ? J’avoue avoir un peu le vertige devant toutes ces merveilleuses opportunités de savoir et une telle difficulté à les retrouver.

Je commencé par m’interroger sur l’intégration dans ou le signalement par Gallica de toutes les initiatives des éditeurs, bibliothèques, etc… qui offrent des documents scannés aux internautes ?
Exemples avec

  • Cairn portail de revues de sciences humaines et sociales en texte intégral en matière d’économie, gestion, droit, histoire, géographie, sociologie, psychologie, …
  • plus de 500 revues scientifiques sont en accès libre (répertoire), leur accès autre que par leur propre site est-il récupéré dans des bases de données ?
  • Puis j’ai élargi mon questionnement aux archives ouvertes

  • EuOpenScholar“, vitrine et “outil pour la promotion de l’OA en Europe”,(…) un consortium d’universités européennes résolues à avancer dans cette voie et à tenter de convaincre le plus grand nombre possible de chercheurs de se lancer dès à présent dans ce qui sera à coup sûr le mode de communication de demain, ainsi que le plus grand nombre possible d’organismes finançant la recherche en Europe. (…)”. Ce projet a été lancé par le Professeur Bernard Rentier, Recteur de l’Université de Liège, le 18 octobre 2007. Voir la Digithèque bruxelloise, qui en est le premier édifice
  • Opendoar“, répertoirede plus de 1000 dépots institutionnels d’Archives ouvertes académiques

    Dorénavant, ceux que je trouverai seront mis en commentaire.