no comment - articles archivés

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C’est avec grand plaisir que je vous signale un nouveau blog sur les archives, l’archivitécairaliste (mais la doc y trouve son compte aussi)

Son objectif : inventer des mots valises et des néologismes documentaro-informationnels.
Il propose que l’on participe à cette “œuvre collaborative totalement inutile“, certes, mais totalement sympathique !

A l’approche du printemps et en cette pérode vacancière, n’hésitez pas à aller le découvrir histoire de changer d’air
😉

J’ignorais jusque là l’existence d’un Award (le 7e) pour le meilleur archiviste de l’année par le biais de la Scone Foundation. Voici chose faite grâce au forum de l’AAF.

J’ai aimé lire que les archivistes

ne sont pas là pour remplir la tâche fastidieuse de conservation de documents, mais pour « défendre les libertés civiles, encourager la transparence », et surtout « faciliter la réconciliation historique entre d’anciens ennemis »

Lorsque l’on sait que le prix cette année a été attribué à un Israélien et à un Palestinien, cette affirmation a tout son poids.
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sources
http://www.actualitte.com/actualite/16875-archivistes-veritables-defenseurs-paix-monde.htm
http://www.booksourcemagazine.com/story.php?sid=86
http://www.archivesnext.com/?p=894
http://www.newyorker.com/online/blogs/books/2010/02/are-archivists-todays-real-peacemakers.html

Je vous signale l’excellent point fait sur ce sujet par le sénateur Trégouet dans le dernier @rt Flash n° 542 et vous invite vivement à aller lire l’article.

Il explique comment

en quelques mois, la mobilisation concertée des acteurs publics et privés et l’établissement d’un dialogue constructif avec Google, acteur incontournable de l’économie virtuelle planétaire, ont permis de jeter les bases d’un cadre de partenariat nouveau et équitable en matière de numérisation, d’exploitation et de diffusion du patrimoine culturel mondial.

Voir ci-après d’autres pistes, mais bien que cela ne soit pas tout à fait le sujet je ne résiste pas à la tentation de vous envoyer regarder le billet de S.I.Lex intitulé “Archives en ligne, une étude de réutilisation des conditions“. C’est ce que l’on appelle ‘du bel ouvrage’ !! A lire absolument.

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Sur le sujet, voir aussi

==> le rapport de Bruno Ory-Lavollée intitulé “partager notre patrimoine culturel – propositions pour une charte de la diffusion et de la réutilisation des données publiques culturelles numériques” de juillet 2009

==> le résumé de Michèle Battisti intitulé “Les enjeux de la numérisation du patrimoine en quelques mots-clés” des conférences organisées par la BNF et des Universités françaises sur le thème “Numérisation du patrimoine des bibliothèques et moteurs de recherche : deuxième journée d’étude à la BnF

Examinez ce qui vient d’arriver à Michel Robergé

Moralité : si la qualité du travail est forte et que l’on sache communiquer en juste mesure, on a parfois de bonnes surprises…

Allez, bon Noël à vous

l'internautien ;-)

Merci à Camille Gévaudan d’avoir mis son dessin et l’explication de sa construction sur Flickr (licence Creative Commons)/

Je viens de lire un billet intitulé “Le Nouvel Obs et les suicidés du travail” que j’ai beaucoup apprécié.

Combien d’entre nous ont eu ces dernières années ce stress du dimanche soir ou toute autre manifestation d’angoisse à l’idée de retourner à son travail le lundi matin ?

Cela fait un bien trop long temps que les entreprises ont jeté par dessus les orties leur rôle économique, sociétal et social pour ne conserver que leur obsession financière.
Oh certes nous lisons régulièrement des pubs bien faites sur leur prise en compte du handicap, de la culture, du sport ou de tout autre action humanitaire. Bel humanisme de façade pour mieux cacher leur ‘je m’en foutisme’ des conséquences économiques et humaines de leur gestion purement et durement financière.

Les institutions bancaires et financières du monde ont montré leur vrai visage. Mais ne nous y trompons pas, bien trop d’autres grosses entreprises ont les mêmes démarches et les mêmes objectifs, entraînant dans leur sillage en marche forcée et à leur corps défendant de petites entreprises dans leur monde de fous.
Ce qui explique que salariés d’une grosse ou d’une petite entreprise nous sommes parfois très mal dans notre peau.
Or la bonne marche d’une entreprise, si elle passe certes par une bonne santé financière ne peut faire abstraction des hommes qui font un travail utile à la société. C’est de mon point de vue l’une des raisons fondamentales des difficultés économiques actuelles.

Euh… j’ai dit “no comment” et il y aurait encore tant de choses à dire !

A priori rien ne m’agace plus que la question de savoir s’il y a encore des lecteurs dans notre société et toutes les enquêtes/études qui en découlent.

J’étais donc un peu dubitative en commençant la lecture du billet de Bibliobsession intitulé “Pourquoi lit-on moins  et comment lit-on aujourd’hui ?“.

Ceci jusqu’à ce que soit abordée l’économie de l’attention comme responsable de la chose.

J’en retiens deux constats :
– lorsque nous lisons le web, nous construisons notre lecture (en allant d’un point à autre point si nous le souhaitons) alors que lorsque nous lisons un livre, il s’agit d’une lecture linéaire.
– la lecture “normale” demande de la concentration que nous perdons dans notre monde zappeur.
Saurons-nous capable de transmettre la capacité de concentration ?
Personnellement je n’ai guère d’inquiétude car zapper volontairement/intelligemment demande beaucoup de concentration. Je dirai même encore plus de concentration. Ce serait peut-être plutôt ce ‘manque de rebondissement’ en lisant un livre qui serait peut-être décourageant pour les jeunes générations ? mumm…

A noter l’une des sources citées, le billet de PLE Consultant.

… telle est la vision qu’a John Grisham de la documentation dans l’infiltré… (éd. Robert Laffont, 2009, coll. Best-sellers, p. 160)

Tout espoir de mener un travail un tant soit peu sérieux fut vite anéanti un lundi matin, dès 7h30, quand la totalité des 12 nouveaux collaborateurs du département contentieux fut envoyée dans les abîmes de la documentation ? Dès sa première année de Droit, Kyle avait entendu des histoires horrifiantes au sujet de jeunes collaborateurs brillants et passionnés que l’on conduisait dans un sous-sol lugubre pour les enchaîner à un bureau et leur imposer la lecture d’une montagne de documents imprimés serrés.

Ceci dit, c’est un bon livre de détente et me donne l’occasion de redémarrer doucement par un billet “no comment”

Pour une de ses enquêtes, l’Institut Médiascopie a demandé aux personnes interrogées de placer 150 mots traduisant la crise sur une double échelle de proximité et d’intensité du vécu de la crise.

C’est ainsi que Stéphane Dupont a pu illustrer son article dans Les Echos du 17 juin dernier ““Les français plébiscitent la solidartié et la croissance verte pour sortir de la crise” d’un nuage de mots.

Voilà une bonne illustration de l’utilité de ce type de visualisation.

Dommage que ce blog n’ait eu qu’une existence éphémère car il promettait !

Son objectif avoué était

“de présenter sur un ton humoristique les métiers de gestion de l’information documentaire à travers des définitions, des images, des descriptions de tâches mais aussi des catégories plus axées sur la promotion de ces métiers parfois mal connus voire mal jugés et qui souffrent de nombreux préjugés négatifs”

Sympa, non ?

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