no comment - articles archivés

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le CERTA (Centre d’Expertise Gouvernemental de Réponse et de Traitement des Attaques informatiques) vient de peaufiner sa >note d’information sur les mots de passe.

De bons conseils. On sait bien, mais une piqûre de rappel ne fait jamais de mal. Bref, no comment !

Bon d’accord, je suis partie une semaine visiter le pays Catalan, une bien belle région, et j’ai plein de choses sérieuses à mettre comme billets, mais pour recommencer en douceur, voici sur le site des “Têtes à claques”, une description de bibliothécaire canadienne face à un lecteur aimant lire du X (cliquez sur ‘collection’, puis sur ‘la bibliothèque‘ c’est la vidéo 491)

Vendredi dernier, l’un des membres de la liste de diffusion de l’Association des Archivistes de France a signalé avoir lu dans un rapport d’inspection à propos d’archives municipales

Une partie des archives sont conservées dans la cabine téléphonique servant de secrétariat de mairie.”

Voilà qui ne s’invente pas. Reste à espérer que depuis le lieu d’archivage est devenu plus adéquat.
Sinon, à quoi sert un rapport d’inspection ? s’interroge notre rapporteur 😉

Je le croyais sombré dans l’oubli. En effet, au Salon du Livre de 1998 la société Cybale présentait le Cybook, station d’accueil pour accueillir les livres numériques.

Et alors que l’on n’entendait plus parler de rien voici qu’à peu près au même moment
– Cybook renaît de ses centres,
– Amazon met en vente son Kindle
– Sony crée Sony PRS-505

Si vous voulez en savoir davantage sur les ‘liseurs électroniques‘ (traduction officielle), j’ai fait un billet beaucoup plus complet sur le sujet sur mon blog personnel.

la preuve sur ce billet du blog “Curiousexpeditions” grâce auquel on peut admirer des bibliothèques dans lesquelles nous n’aurons jamais hélas l’occasion d’aller !

Merci le blog d’Ebsi d’avoir signalé cette merveille

Il est une norme mondiale à la disposition de chacun qui est vraiment indispensable les jours de découragement notamment.
Il s’agit de la norme pifométrique UNM 00-001, version 2002 (version 1996).
Ce document est libre de droit et sa diffusion est vivement encouragée. Il a été réalisé par la Normalisation Française sous la référence Nosometrical system of units
N’hésitez donc pas à la faire connaître autour de vous pour la garantie de donner tous la même notion de mesure aux choses.

définition

Le pifomètre (du radical piff- indiquant la grosseur et du grec ancien μέτρον, mesure) est un instrument de mesure scalaire analogique portatif non gradué permettant d’estimer un nombre ou une quantité de matière, une longueur ou un temps“.

l’art pifométrique

L’art de la pifométrie, tel qu’enseigné par le professeur Chareyron, repose sur une acceptation fondamentale, celle de la non démonstration purement mathématique confirmée par l’observation systématique des résultats démontrés par son appareil de mesure de prédilection : le pif !

Si cet outil fut créé et ainsi nommé par l’ingénieure Martha Rhein-Blair en 1929, il existe depuis la nuit des temps, c’est certain. “La preuve en est que chacun vient au monde avec son propre pifomètre incorporé, cette particularité est appelée pifogénèse..

nouveautés en cours de validation pour intégration dans la norme

Certains, tâtillons, précisent que

le pifomètre mesureur, n’est rien sans sa graduation qui est le “un poil près“. Le poil a d’ailleurs des problèmes de temporalité puisqu’il arrive souvent un poil en retard
Il est important de ne pas oublier la subdivision qui est le quart de poil.
Enfin, sous le quart de poil, apparaît une subdivision par trois qui donne le pouillème.
Sans oublier que pour le pifomètre : la valeur à zéro (coulisse fermée) est bien sûr le pile-poil. Il est convient pour cette dernière sub-division de vérifier sa présence car parfois ca tombe pile-poil et un pile-poil tombé ne sert plus.

Compte tenu des dilations dues à la chaleur, le coefficient d’erreur est majoré lui aussi par la broutille.
Quand mesurer pifométriquement l’ajustement est correct c’est que c’est “au poil”.
Le pifomètre ne doit pas être utilisé par certaines personnes car elles peuvent fausser le résultat lorsqu’elles ont un poil dans la main”.

Et même d’ajouter des divisions intermédiaires en matière de rareté : tels que sont le fifrelin et la lichette et le “pas bézef”. On notera au passage les influences de la colonisation avec le chouillat et le microchouillat.

Toutefois il convient de ne pas faire d’amalgame avec d’autres propriétés innées que sont le “à vue de nez” qui est une une synesthésie : particularité neurologique qui fait associer deux sensations à celui qui en… souffre (ou bénéficie).
On notera cette association de la vision et l’olfaction qui est une sorte de 2 en 1 et qui donne le “a vue de nez”.(…) la pifométrie n’admet aucun écart ou approximation.”

Enfin en matière de volume de travail, la notion de rame est importante

Une école d’enseignement supérieur

Et à l’ENSIP (Ecole nationale Supérieure d’Ingénieurs en Pifométrie) une thèse a pour point de départ d’une brillante démonstration à propos d’un cheval et d’une mouche démontrant les lois de la pifométrie. Comme aucune hypothèse n’a été émise sur le type de cheval et le genre de la mouche le résultat est donc absolument général et ne souffre aucune exception !

La conclusion éblouissante de cette thèse est celle-ci

On voit donc que les analyses pifométriques aboutissent à des concepts totalement abstraits parfaitement démontrés et complètement rationnels. Les formes indéterminées, les nombres irrationnels n’existent pas puisqu’ils prennent des valeurs finies ce qui est un double avantage très strict pour cette science d’avenir :
la pifométrie est une science exacte
là, au moins, on sait où on va fourrer son nez

conclusion

Que voici une science bien sympathique et rassurante !

Dans la même veine il existe aussi la loi de Murphy (UNM 00-003)… mais bon pas tout le même jour !

Il faudrait se pencher aussi sur
– le trouillomètre,
– l’applaudimètre…

Non, là c’est un vrai tonneau de travail qui mérite une longue étude un de ces quatre…

Je félicite Nath de m’avoir fait découvrir le texte de cette norme, ignare que j’étais ! Mais bonjour le volume de temps passé à creuser le sujet ! A la louche, je dirais bien un bon paquet d’heures ;-))

sources :
http://forums.futura-sciences.com/thread182203.html
http://jeanmarie.robert.free.fr/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikipédia:Pastiches/Pifomètre
Voir aussi le site du spectacle “Pifometrie.net

scalaire
Un vrai scalaire est un nombre qui est indépendant du choix de la base choisie pour exprimer les vecteurs” dit Wikipédia

De mon point de vue, le défaut récurrent de notre profession n’est pas celui de ne pas savoir s’adapter, mais celui de notre incompétence à faire connaître – et donc reconnaître – la valeur ajoutée de notre travail.

Je voudrais reprendre ici quelques points de l’interview de Jean Michel par Bruno Texier, parue dans la revue Archimag de fév. 2008

– affaire de génération ?

Dois-je me considérer comme une “néo-professionnelle” parce que j’ai su intégrer Internet dans ma pratique professionnelle dès qu’il a existé ? non ! j’étais alors et suis restée une “professionnelle” tout court qui s’adapte aux nouvelles pratiques de son métier. Point. Tout simplement.

Quelque soit le sujet, je hais cette opposition systématique et tristement traditionnelle entre anciens et nouveaux. Dans les deux camps il y a ceux qui savent évoluer et les autres. Ce n’est pas une question d’âge mais de tempérament, de culture, de dynamisme et d’optimisme fondamental.
Les ‘anciens’ n’ont pas attendu les mots à la mode pour faire de la veille ou de la gestion des connaissances !
– S’ils n’étaient pas à la hauteur, les “nouveaux” ne trouveraient pas des centres de doc performants à continuer à rendre performants.
– S’ils n’étaient pas à la hauteur, ils/elles ne pourraient assurer aujourd’hui l’évolution des formations ni l’intégration des nouvelles techniques.
Quant à dire “les jeunes que je forme sont à fond dans le web 2.0” j’en connais qui ne le sont pas du tout et des ‘vieux’ qui le sont complètement. La formule est un peu simpliste !

En fait, la seule vraie opposition est celle qui existe entre ceux qui n’évoluent pas et ceux qui évoluent. Mais est-elle réservée à notre profession ? bien sûr que non !

“nous sommes dans une phase de mutation de notre métier”

Une mutation signifie une changement radical et profond.
Eh bien à mon avis, aujourd’hui, notre profession n’est plus en mutation, elle est en évolution permanente, comme la vie l’est elle-même.
Elle l’a été avec l’arrivée d’Internet qui a bouleversé les liens entre informations / documentalistes / utilisateurs et la nécessité d’intégrer la réalité d’Internet dans la vie de son centre de documentation. Le web 2.0 n’est qu’une amélioration des nouveaux rapports établis par Internet.
Il serait temps de ne plus se regarder admirativement dans une glace en se répétant “je suis un nouveau documentaliste, je suis un nouveau documentaliste” mais de poursuivre l’évolution, sinon nous risquons vite d’être ‘has been’ sans s’en rendre compte.
La mutation est faite. C’est f.i.n.i.
Les affiches des nouveaux documentalistes de l’ADBS ont fait leur temps si toutefois elles ont jamais été une bonne arme de communication. Ne jouons pas les anciens combattants qui s’arc-boutent à leur guerre.

– à propos des organismes qui ignorent ou ne comprennent pas la valeur ajoutée de l’information

Si des chefs d’entreprise n’ont pas encore perçu ou ont mal perçu l’utilité de l’information, cela relève pour beaucoup de la faute des documentalistes eux-mêmes.
Car nous vivons dans une société de communication. Ne pas être capable d’illustrer la valeur ajoutée apportée à l’entreprise par son travail implique obligatoirement sa sous-estimation, voire même sa méconnaissance totale par la Direction.
D’où des non création ou des suppressions de centres documentaires et des salaires qui ne sont que le reflet du ressenti de l’utilité et de la vitalité de nos centres.
C’est donc à nous et à nos associations de relever nos manches. Car les efforts de tous forment synergie positive globale.

– à propos du métier de documentaliste en voie de disparition
Vous noterez que Jean Michel ne dit pas que c’est le métier mais la structure où s’exerce le métier qui peut disparaître.
Que dit-il exactement à propos des documentalistes ?

Le documentaliste, s’il reste un professionnel des années 1960-1990, a ses jours comptés

Et il a complètement raison. Voire même il est un peu en retard car ce type de personnes a déjà disparu s’il était dans un organisme un tant soit peu dynamique. A juste titre.

J’apprécie particulièrement ce qu’il dit à propos de l’évolution de la documentation. C’est la meilleure image que l’on puisse donner de cette évolution :

Il faut comprendre que le documentaliste ne joue plus un rôle de guichetier fournisseur de documents. Il devient un facilitateur de la circulation de l’information dans l’entreprise.

Lorsque Jean Michel précise
– “Le défi à relever est celui du management de l’information si l’on veut éviter l’infobazar“, ou encore
– “Notre fonction est de décloisonner et de jouer un rôle transversal dans l’organisation
il a absolument raison et c’est en cela que notre métier n’est pas prêt à disparaître.

En conclusion

La diligence s’est transformée en voiture, en train, l’avion s’est fait une belle place dans le monde des transports et les bateaux perdurent. Certes il n’y a plus de cochers, plus de bateliers, mais le monde du transport est plein de vitalité et doit relever le défi du respect de l’environnement.
Eh bien c’est pareil dans notre monde de l’infodoc : le records management a besoin des archivistes et des documentalistes, le monde des bibliothèques s’est ouvert aux BD, disques, CD, DVD… et celui de la documentation a intégré les bases de données, la veille, la gestion des connaissances, le web, le web 2.0, le web 3.0… Quant au monde des archives il est passé de l’âge des sceaux et de l’écriture à l’ère des disques optiques numériques.
Notre défi à nous réside dans l’intégration quasi-permanente de nouvelles pratiques, de nouvelles techniques, de nouveaux outils… ce challenge est-il si irréalisable ? bien sûr que non, nous en apportons la preuve tous les jours.

Alors pourquoi être pessimiste sur le monde de l’infodoc ?? Pourquoi cette interrogation permanente sur nos capacités d’adaptation ?

J’ai lu ceci dans une brochure France Télécom (si je ne me trompe pas) et cela m’avait bien amusée

un concours organisé en Australie faisiat s’affronter un vieil expert du code Morse, ancien télégraphiste et un adolescent de 13 ans fier de ses deux années d’expérience d’envoi de SMS.
Tous les deux avaient pour mission de déliver le plus rapidement possible un message identique.
Avec ses 93 ans, le télégraphiste a battu de 18 secondes son adversaire, qui a mis 108 secondes à envoyer son message

Qu’est-ce que cela vient faire là me direz-vous ? Et si l’on faisait un concours entre une documentaliste de 90 ans et une documentaliste d’aujourd’hui pour trouver une information ? Je crois quand même que cette fois-ci Internet serait un sacré coup de pouce, non ?

J’avais lu en son temps avec intérêt l’article de ZDNet du 22 février 2007 intitulé “La ville de Paris déploie plus de 260 hotspots Wi-Fi gratuits”. Un commentaire précisait que les 134 sites de plein air et 128 bâtiments municipaux parisiens s’ajoutaient aux 240 brasseries et cafés offrant déjà cette possibilité.
Ces bornes wi-fi ont été opérationnelles en juin 2007 et je trouvais que c’était vraiment quelque chose de positif (et je le pense toujours).
Depuis, Lyon, Grenoble et Nantes fournissent aussi des accès Wi-Fi publics.
Sans oublier les gares équipées de la Wi-Fi depuis 2004.

Quelle ne fut donc pas ma surprise de lire dans le journal “Viva” de février 2008 un article intitulé “faut-il se méfier de la Wi-Fi” ?
La vue du titre m’a fait dire : encore des pessimistes !
Mais les informations données m’ont interpellée et j’ai donc un peu creusé le sujet pour me faire une idée

Wi-Fi, vous avez dit Wi-Fi ?

Dans la pratique, le Wi-Fi permet de relier des ordinateurs portables, des machines de bureau, des assistants personnels (PDA), des objets communicants ou même des périphériques à une liaison haut débit (de 11 Mbit/s en 802.11b à 54 Mbit/s en 802.11a ou 802.11g et 540 Mbit/s pour le 802.11n) sur un rayon de plusieurs dizaines de mètres en intérieur (généralement entre une vingtaine et une cinquantaine de mètres). Dans un environnement ouvert, la portée peut atteindre plusieurs centaines de mètres voire dans des conditions optimales plusieurs dizaines de kilomètres (pour la variante WiMAX ou avec des antennes directionnelles).

explique l’article “Wi-Fi” dans Wikipédia

Un réseau Wi-Fi est un réseau répondant à la norme IEEE 802.11 (ISO/CEI 8802-11), standard international qui décrit les caractéristiques d’un réseau local sans fil (WLAN). En France, au Canada et en Espagne c’est ce nom qui est popularisé et qui correspond au nom donné à la certification et par extension à la marque déposée. Ailleurs WLAN est le nom courant.

Au passage j’ai appris que l’orthographe exacte de wifi / Wifi / Wi-fi est …Wi-Fi.

Histoire d’ondes
Tout d’abord, ce n’est pas un problème de Wi-Fi, mais d’ondes électromagnétiques pulsées. “Que ce soit du Wi-Fi, du Dect, de la téléphonie mobile, les personnes qui ont des problèmes avec cette technologie les ont avec les ondes électromagnétiques pulsées“.

Ensuite, je découvre quelques précisions qui veulent tout dire et rien dire si l’on n’y prend garde. Je vais essayer d’être claire :
– premier point, la puissance émise par les équipements Wi-Fi (~30 mW) est trente fois moindre que celle émise par les téléphones portables (~1 W).
– le système Wi-Fi utilise des ondes d’une fréquence de 2450 mégahertz (fréquence de raisonnance de l’eau), identiques à celles que l’on utilise dans notre micro-ondes.
Certes, mais une même fréquence ne veut pas dire même puissance (une explication trop scientifique pour que je sois capable d’expliquer !)
– Il est dit sur le site du CRIIREM qu’en France

le seuil d’exposition maximal autorisé varie de 41 V/m selon la règlementation nationale à 2 V/m selon la charte de bonne conduite en vigueur à Paris, l’intensité du champ électro-magnétique décroissant avec la distance.

.
En effet, la puissance d’une émission électromagnétique se réduit en proportion du carré de la distance (à 10m, il y a 100 fois moins de photons qu’à 1m d’un émetteur wifi ou autre)
– Certes, mais quid par rapport aux 30 mW ? (nous ne sommes pas tous des scientifiques)

– lu une information qui me paraît claire (mais validité à confirmer) :

– les ondes (gsm, wifi, antennes relais, etc.) créent des perturbations au niveau cellulaire (de très nombreuses études indépendantes des lobbies, gouvernements et organismes officiels (souvent “influencés” ) le prouvent).
– Ces effets sont presque tous “non thermiques”, (…)cela ne veut pas dire que l’existence de cet effet thermique est fausse, mais elle est en voie de disparition car les normes de puissance imposées aux fabricants sont de plus en plus drastiques
– Les effets non thermiques sont générés par la rentrée en résonance (ou interférence) entre les rayonnements artificiels et les champs propres du corps humain qui sont ultra-sensibles aux influences externes
– Ces interférences sont quasiment indépendantes de l’intensité reçue par le corps (démontré notamment par l’équipe de Vladimir Binhi, professeur spécialiste des interactions champs-vivant, membre de l’Académie des Sciences de Russie, etc.)
– Ces interférences sont surtout dues aux fréquences émises par les appareils en cause.
– Au niveau biologique, ce sont les ions (comme l’ion Calcium, essentiel dans la plupart des mécanismes métaboliques (activation des protéines, etc.)) qui sont déstabilisés par les champs externes. S’ensuivent de nombreuses réactions en chaine, qui sont donc ces fameux effets non thermiques
.

A partir de là, pourquoi penser qu’il y a danger ?

Wi-Fi & santé

Wikipédia m’apprend que

Le risque sanitaire de l’utilisation du Wi-Fi est en cours d’évolution (usage permanent sur des ordinateurs ne permettant pas à l’utilisateur d’éteindre de façon sûre la carte Wi-Fi, usage de téléphones mobiles IP sur Wi-Fi, usage de réseaux faits de PA multiples créant des effets intégraux qui ne décroissent plus en P = 1 / D2). De ce fait des évaluations sont en cours et pour l’instant il est prématuré de dire si ce risque est acceptable ou non, et surtout en référence à quel risque déjà connu (une comparaison au risque du téléphone mobile est très douteux : niveau de risque de la référence, axes de comparaison).
L’Agence européenne environnementale (EEA) a envoyé un message d’alerte, demandant de restreindre au maximum les antennes Wi-Fi et 3G, étant donné les risques signalés par certains rapports internationaux et les problèmes rencontrés dans différents pays de l’Union européenne

Ces problèmes de santé je les ai lus, développés dans les témoignages de Viva, dans des blogs, des forums et d’autres sites :
Deux mois après le début de la mise en fonctionnement 40 membres (mais j’ai lu 40 % par ailleurs) du personnel des bibliothèques parisiennes se plaignent de malaises suffisant importants pour que le CHSCT de la Direction de la culture de Paris tire le signale d’alarme.
Cette dernière a déconnecté 4 bibliothèques et le 28 novembre le principe d’un moratoire pour étudier l’affaire a été voté.
D’autres lieux ont les mêmes problèmes : entreprises, écoles…
Et avec la suppression des Wi-Fi, les personnes retrouvent la santé. Vu le nombre, ce ne peut être psychologique. D’autant que dans certains cas les malaises existent alors que la présence de la wifi n’est pas connue (ce qui fait taire les mauvaises langues).

Que penser ?
Par rapport à ces informations, que croire ?
Notre Wi-Fi personnelle a ses ondes, mais reçoit aussi les ondes des wi-fi du quartier.
Les Wi-Fi dans les lieux publics permettent à beaucoup d’ordinateurs de se “brancher” (si j’ose dire) dessus.
L’intensité varie donc en fonction du nombre de connections possibles.

Il semble que pour certaines personnes la perception des ondes du Wi-Fi ne soit pas neutre. Ce qui m’étonne c’est qu’elles ne semblent pas sensibles à celles du téléphone mobile ? Mais je pense qu’on ne peut faire abstraction de ces faits.

Pour ma part, cela fait que je suis sensibilisée au débat et qu’il n’est pas interdit d’être prudent. Ainsi, en repensant aux 10 conseils donnés par Viva :
1. n’activer ma Wi-Fi que lorsque je m’en sers (mais sans éteindre ma livebox, quand même !)
2. faire attention à l’endroit où ma Wi-Fi est installée (en tout cas pas dans ma chambre, mais pour le reste je n’habite pas un château !)
3. ne pas travailler avec mon ordinateur portable sur mes genoux (enfin… je vais y penser, promis mais c’est son emplacement traditionnel)

Parmi les autres conseils de Viva figurent également

    – le CHSCT doit être consulté pour étudier l’emplacement, la portée des bornes & leur déconnection possible (en effet, l’art. L230-2 du Code du travail stipule que le chef d’entreprise doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé “physique et mentale” de ses travailleurs, y compris les travailleurs temporaires)
    – mettre en place une réglementation actuellement très floue (pas de déclaration obligatoire)
    – choisir un modem sans Wi-Fi (diable ! diable !!)

Il en est un dernier trouvé sur un forum proposant d’installer une plaque métallique reliée une prise de terre pour faire écran aux ondes électromagnétiques. Je doute de son effet absolu, mais si cela rassure les inquiets et les anti, cela mérite d’être signalé. (sans garantie de la qualité scientifique de cette proposition)

quelques sources d’information

wikipédia

– ZDNet http://www.zdnet.fr/actualites/telecoms/0,39040748,39376087,00.htm

– Viva, l’article et les 10 conseils

– le CRIIREM, Conseil scientifique du Centre de recherche et d’information indépendantes sur les radiations électromagnétiques.
Il est composé de scientifiques experts des pollutions de l’environnement accompagnés d’un conseil scientifique réunissant des médecins et universitaires reconnus, spécialistes de l’électromagnétisme naturel, biologique et artificiel.
Il s’agit d’un laboratoire de recherche et centre de documentation, l’action de l’association portant sur les effets des ondes électromagnétiques sur le vivant.

Union européenne : présentation de l’harmonisation technique des dispositions de droit national assurant la protection contre les perturbations électromagnétiques des équipements électroniques et texte de la directive relative à la compatibilité électromagnétique des équipements électroniques et électriques (2004/108/CE)

– panorama des textes sur la compatibilité électromagnétique du Ministère de l’économie (DGCCRF)

– les lieux des Wi-Fi publics font boule de neige

– les gares SNCF équipées en Wi-Fi

– le fil de discussion sur ce sujet de Doctissimo

Ce jour est un jour plein d’humour. Pour vous faire sourire, je vous signale trois traits d’humour :

Premier trait, bibliothé…co(no)mique

Découvrez le blog “Couv.ill.en coul
C’est un blog plein d’humour sur le monde des bibliothèques. Je l’ai d’ailleurs mis dans mes blogrolls ici.

Le second trait concerne une bibliothèque que l’on peut qualifier d’atrophiée !

La photo est sur le blog de couvillencoul et je vous conseille d’aller la voir : elle concerne l’ancienne forteresse Alcatraz…
L’image que l’on se fait de cette prison de haute sécurité est en opposition avec l’image que l’on a de son emplacement géographique, à savoir la baie de San Francisco ; toutefois la beauté d’un paysage n’a jamais empêché les pires horreurs de l’homme.

Mais j’avoue que je n’imaginais pas la bibliothèque des prisonniers telle qu’elle est photographiée dans le blog de Couvillencou !
Belle illustration de la notion de bibliothèque que se font certains pessimistes !
J’ose espérer que c’est ce n’est qu’un coin de livres hors de la bibliothèque mais je crains hélas que ce ne soit ni un trait d’humour ni un fait d’autrefois pour certaines prisons bien actuelles d’ici ou d’ailleurs.

Le troisième définit les archivistes et bibliothécaires en mot-valise

Alain Créhange a publié aux éd. Mille et une nuits (n° 498) en 2006 un dictionnaire des mots-valises intitulé “l’anarchiviste et le biblioteckel

Nous faisons tous parfois un mot-valise un jour de fatigue en mélangeant deux mots. Et bien lorsque cet exercice est fait volontairement on dit qu’il s’agit d’un mot-valise.

Je vous rassure, les quatre vingt onze pages ne traitent pas de mots-valises sur le dos des bibliothécaires et archivistes réunis, c’est juste que ces deux mots ont été mis en titre, ce qui naturellement a attiré mon attention 😉

J’espère qu’Alain Créhange me pardonnera de mettre ici les deux définitions car elles vous donneront sûrement envie de découvrir les autres.
anarchiviste : conserve des documents historiques en s’assurant, par un classement chaotique à l’extrême, que personne ne se risquera à les consulter
biblioteckel : chien à pattes courtes, adapté à la chasse au rat de bibliothèque

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