Je m’imagine avoir une quinzaine d’années et chercher des infos sur un métier qui me tenterait dans l’infodoc, et notamment la documentation.
Je découvrirais qu’à “la longue, l’aspect routinier et répétitif peut en démotiver certains. De même que le côté solitaire de la recherche d’informations (…) peut s’avérer pesant en entreprise.”

C’est un site très officiel qui est censé aider à trouver un métier intéressant…

Heureusement que d’autres sites expliquent que “la documentation n’est pas une activité solitaire : elle s’exerce en équipe, en rapport avec divers partenaires (utilisateurs, informaticiens, prestataires techniques).” Du coup on leur pardonne une présentation un peu “ancienne” du contenu du métier.

Un intitulé de poste pas si neuf que cela (depuis ~2006 en france)mais qu’il est intéressant de cerner car le records management est également concerné

Définition
“le D&IM identifie, valorise et maîtrise les processus documentaires. Il est acteur de la gouvernance de l’entreprise et leader au service des directions opérationnelles. C’est un professionnel de la conduite du changement qui formalise la politique documentaire de l’organisation. Il verbalise les processus et cycles de vie des documents et collabore avec les fonctions supports. Enfin, il œuvre à l’urbanisation du système Documents & Information”. (source)

Un peu indigeste ! Creusons, sachant que théoriquement et/ou réellement la politique du changement est la capacité d’une organisation à évoluer et à s’adapter lui garantissent performance et pérennité.

Donc, nous pouvons dire que dans le cadre d’un organisme qui mène une politique du changement volontariste (voulue par la Direction, donc) un professionnel de l’infodoc formalise la politique documentaire ad hoc. A cette fin, il organise les processus et cycles de vie des documents (tiens, tiens… records management…) et bien sûr le fait en étroite collaboration avec les autres fonctions supports
A ce titre effectivement il est acteur de la gouvernance de l’entreprise.
C’est ce que d’aucuns appellent de “l’intelligence documentaire” à juste titre

Concrètement, il s’agit d’organiser et gérer les informations stratégiques vitales à l’organisme afin de les optimiser et d’en faire une ressource stratégique garante de sa capacité à évoluer.

Je vous propose d’aller lire le billet “Profil D&IM” sur Blogdim (blog du groupe de travail D&IM) formé par l’Aproged et Xplor sur le sujet car il est vraiment très complet sur le sujet, même si la définition n’est pas plus claire que la première donnée ci-dessus.

J’ai eu du mal à cerner le plus par rapport au records management jusqu’à ce que je vois que Records Management et Knowledge Management sont signalés dans ce billet comme étant des acronymes. Ouf !

Faut-il ajouter dans les acronymes le Business Information Management ? Le BIM traite
. des documents en tant qu’objets : la GED, la LAD (pour lire automatiquement), le workflow, les systèmes d’acquisition de documents multiformats
. de la dématérialisation documentaire
. de l’archivage (électronique, robotisé)
. des portails documentaires
A mon avis non. Il me semble que le niveau gouvernance n’est pas là. Et vous, qu’en pensez-vous ?

Pour finir, sur Viadéo, un forum “Document manager”, un blog et 917 personnes. De quoi avoir quelques contacts 😉

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Mes sources et voir aussi

==> le blog du groupe de travail D&IM http://blogdim.spaces.live.com/

==> le site de Lifing, entreprise oeuvrant dans l’intelligence documentaire

==> http://www.slideshare.net/guest7f7403/centraliser-la-gestion-des-documents-marketings-dim-01042010
Un document intitulé “Pourquoi centraliser la gestion de ses documents marketings ? Les enjeux du Document & Information Manager ?” par Jean-Pierre Blanger pour le Groupe D&IM Jean-Pierre BLANGER Directeur R&D Ricoh, membre Aproged, pilotage du groupe de travail D&IM
Malgré son approche marketing, est vraiment intéressant à lire.

==> “La gestion du changement organisationnel : Articulation de représentations ambivalentes” par Véronique Perret. Actes de la 5ème conférence de l’AIMS, n°54, 1996. En ligne. http://www.strategie-aims.com/lille/com5402.pdf (consultation le 21 mai 2010)

Depuis une semaine un nouveau portail est né avec pour sujet l’intelligence économique et la gestion de l’information stratégique.
Cette création est due à l’initiative de l’Institut International de l’Intelligence Économique et Stratégique, en partenariat avec un certain nombre d’organismes.
Je vous laisse découvrir la chose.

Et sur le même sujet, EchosDoc signale le billet d’Actulligence intitulé “Les blogs d’intelligence économique et de veille en 2010

J’avais déjà eu l’occasion de parler de CV originaux, tranchant sur l’ordinaire.
Je viens de me réintéresser au sujet pour un jeune ami designer. Il me paraît utile de vous signaler un billet particulièrement illustratif de la chose, même s’il s’agit du monde du graphisme car il n’est pas interdit de détourner un peu les illustrations pour les adapter au monde de l’infodoc.

Il s’agit d’un billet intitulé “Trucs et astuces du CV de graphiste” du blog 5MG qui donne – outre quelques conseils vrais pour tout le monde – d’excellents exemples de CV.

Dans la même veine, voir aussi
http://www.topito.com/top-55-des-cv-design-originaux-et-insolites

http://www.paperblog.fr/2872609/un-cv-encore-important-je-dois-avouer/

Comme souvent, faire une recherche “images” permet de faire des découvertes. tapez CV originaux dans la partie images de Google, et vous aurez aussi plein de choses à voir.

Mais ATTENTION, ne pas reprendre tel quel celui qui vous plait… ce ne serait pas faire preuve de créativité, surtout si la personne à qui vous l’envoyé l’a déjà reçu… S’inspirer, oui, copier, non.

Plus conventionnels sur ce site, voici d’autres idées moins originales.

Remarque : Les jeunes n’ont que trop peu d’informations sur le sujet du CV et de la lettre de motivation et les plus vieux sont parfois bien frileux.

Je viens de trouver par le biais de Pearltrees un site intéressant qui propose des vidéos d’entretiens, de colloques & journées d’étude, de séminaires de recherche, de documentaires et de reportages sur les grands enjeux et interrogations dans toutes les disciplines des sciences humaines et sociales.
Bref, un patrimoine important de connaissances.

Il s’agit d’ “Archives Audiovisuelles de la Recherche“. Il correspond au programme de R&D de l’ESCoM (Equipe sémiotique cognitive et nouveaux médias, Maison des Sciences Humaines).

N’hésitez pas à aller y jeter un oeil (et plus) si le sujet vous concerne.

Ce livre est de Marin Dacos et Pierre Mounier aux éd. La Découverte (coll. Repères), mars 2010

Excellent petit bouquin (126 p.) faisant une analyse claire des connaissances sur le sujet.
Un sérieux point sur la ‘galaxie Gutemberg’ à l’heure d’Internet, comme dit dans l’introduction. (J’aime beaucoup l’intitulé !)
J’ai apprécié leur rappel «…l’avenir ne se devine pas ; il se prépare. Car les grandes lignes qui dessineront le paysage de l’édition de demain seront tracées à partir des innovations dont il est fait l’essai». En cela ce livre est une vraie aide pour comprendre justement ce qui se prépare.

Il dégage « des lignes de force communes » entre les trois positions existantes sur la chaîne de production du texte numérique »., à savoir
– la numérisation,
– l’édition numérique,
– l’édition en réseau
Formant globalement à eux trois ‘l’édition numérique’, ils posent de nouveaux enjeux et créent de nouveaux métiers.
Les auteurs estiment que trop souvent l’analyse du secteur ‘édition numérique’ ne se fait que sur l’un de ces trois points.

Voici quelques éléments relevés dans ce livre qui mérite vraiment d’être lu d’un bout à l’autre.
– l’adaptation du droit d’auteur au numérique (dont les DRM et les licences libres & Creatives Commons)
– l’analyse de la dimension économique du sujet (regroupement des sociétés de contenus avec des sociétés de télécommunication et maintenant l’industrie de traitement de l’information)
– la double réaction de l’édition face au numérique : conversion sur support numérique et intégration des technologies numériques dans la chaîne de production
– l’évolution de l’édition électronique (l’édition numérique est sa 2e évolution : le texte est maintenant nativement numérique, mais pas encore pensé pour les usages en réseau)
– l’édition en réseaux (pratiques d’élaboration collective de contenus entraînant la modification de la fonction de médiateur qu’est l’éditeur). Des exemples illustrent le sujet.

Bref, comme déjà dit, un bon bouquin de synthèse sur le sujet. Dont on peut suivre l’actualisation sur le blog des auteurs ‘blogo numericus

Dans @rtFlash n° 550 du 2 au 15 avril, un article intitulé “Les petits éditeurs enthousiasmés par le livre numérique

L’un d’entre eux explique

“Pour nous, les petits, le vrai barrage c’est la distribution. Le numérique et internet, les librairies électroniques sont une formidable opportunité, pas une menace”

.
L’article est court et intéressant

La Commission ‘archives électroniques’ de l’AAF avait organisé mi-janvier un petit déjeuner dont le titre était
Archiver le patrimoine numérique – Un challenge commun Archivistes-DSI

Les compte-rendus des interventions sont en ligne sur le site de l’Association des Archivistes français.

A noter la présentation intitulée “L’archivage à long terme des maquettes numériques en 3D du Falcon X” très intéressante, d’Isabelle Bignand, Frank Nuwendam et Max Fouache.

A noter également la conclusion de la Présidente de la Commission, rappelant qu’il faut que les archivistes et les informaticiens apprennent à se connaître et mettent leur savoir-faire en commun. Ellle estime que

“dans cette relation naissante, nous sommes confiants : si les archivistes ont réussi à passer à l’ère du numérique, les informaticiens réussiront également à passer à l’archivage électronique !”

(No) comment ==> c’est une question de survie pour les deux ! Il n’est plus envisageable depuis déjà pas mal de temps que chaque spécialiste nécessaire à un projet ne partage sa compétence avec d’autres spécialistes. Cela rend chacun plus fort et plus performant dans ses résultats. Pour un meilleur résultat global.

Un outil (tableur) a été mis en place par les Archives de France pour faciliter l’utilisation de la “méthode d’évaluation des pratiques de conservation préventive dans un service d’archives“.
Intéressant.

Ne pas oublier que des perles peuvent se trouver sur le site des Archives de France dans sa partie “gérer les archives”.
Ceci intéressant tant le Public que le Privé

Le rapport 2007 “Des archives en France : l’activité de la direction des Archives de France et des services publics d’archives” vient de sortir.

C’est bien, mais qu’apporte un rapport faisant un point vieux de trois ans ? … Hors son aspect historique intéressant d’ici une dizaine d’années, bien sûr. Les responsables ont changé, l’organisation a évoluée.
Votre rapport d’activité annuel, vous le rendez trois ans après ?

J’ai cherché un sommaire qui aurait été le bienvenu pour ces 120 pages et en vain une conclusion. Vous me direz qu’il y a l’introduction, mais bon.

Deviendrais-je acariâtre ?
Ceci dit, c’est intéressant à lire.

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