Bon à savoir : mise en ligne hier, vous avez jusqu’à fin octobre (le 29 précisément) pour répondre à une nouvelle enquête emplois/salaires de l’ADBS (la dernière date de 2005).

Cette enquête s’adresse certes aux acteurs traditionnels de l’Infodoc – documentalistes, archivistes, bibliothécaires – mais aussi “tous ceux qui concourent aux processus de gestion de l’information, de l’informatique au marketing, en passant par la veille stratégique, l’intelligence économique, la communication et le web“.

Précision apportée par l’ADBS : “Son objectif est de mettre en perspective l’ensemble des pratiques professionnelles pour fournir un relevé du paysage informationnel proche des pratiques du terrain“.
Ce ‘paysage informationnel‘ (curieuse expression !) se répartit en cinq types d’activités :
==> Conception ou administration de modèles et de systèmes d’information
==> Gestion et traitement documentaire
==> Management de l’information
==> Mise en oeuvre de produits et services
==>Recherche d’information et veille
Personnellement j’aurais bien aimé une petite expli concernant les 2e et 3e points, mais bon.

Nous seront informés des résultats par “focus mail auprès de nos adhérents et prospects non adhérents, par la liste de diffusion adbs et enfin par les comptes Twitter, LinkedIn, Facebook et Viadeo de l’ADBS. Elle sera relayée par les associations cousines, sur le site de Documation et plus largement par diverses associations représentatives de métiers touchant des fonctions de gestion de l’information“.
Voilà un rapprochement intéressant qui mérite vraiment d’être souligné.

Inutile de préciser que “les informations collectées resteront strictement confidentielles. Les réponses seront exclusivement analysées de manière anonyme et globale à des fins statistiques“.

Allez ! A vos plumes (si j’ose dire) !

Ce n’est plus de la négligence, ni de l’incompétence, c’est bien pire que cela !
En re-parcourant le site de Bibliobsession, je lis sur son billet de mai 2010 intitulé Le livre “La recherche documentaire” chez Nathan, symbole de la dérive commerciale de l’édition et j’en reste saisie !

Mépris des auteurs, mépris des lecteurs… pour un éditeur, c’est vraiment fort.

Comme quoi il ne faut jamais parler d’un livre avant de l’avoir lu, ni vérifier le contenu avant de le mettre en circulation !

Après vérification sur les sites de la Fnac et de Decitre, les avis d’internautes alertent les clients potentiels.
Je suis aussi allée sur le site de Nathan… qui signale toujours le livre comme nouveauté MAIS le signale comme “épuisé”… pas belle la vie ?

Après une période bien silencieuse due à des problèmes de différents types dont techniques, encore quelques jours de patience et les choses reprendront leur cours sur Sphère’doc…

Je ne sais pas vous, mais il m’arrive d’avoir le tournis dû à tous ces outils internautiens qui s’ajoutent les uns aux autres.
J’ai commencé par un site. Puis j’ai trouvé que le blog correspondait mieux, car plus vivant. Twitter me saoule. Netvibes m’intéresse mais n’ai guère le temps de travailler cet espace. Mon coeur hésite entre Delicious et Pearltrees.
Et si pour certains il est plus important même à titre professionnel de dire qu’ils ont 36.000 ‘amis’ sur Facebook que de dire des choses intéressantes, j’avoue me fiche éperduement de cet aspect quantitatif.

Je viens de lire un billet de Bertrand Calenge “comment écrire ?” et j’ai trouvé très intéressante sa justification du passage d’un outil à l’autre. Allez le lire.
Quand il pose la question « comment écrire sur Internet ? », il répond à juste titre que ça dépend du chantier que l’on a entrepris. Et en fonction de la nature de ce chantier, du rythme de l’information produite, de son intensité textuelle, des instances de validation à l’œuvre, etc.,

Mais en fait, ce qui est le plus fondamental, c’est de savoir pourquoi on veut participer à la Toile, l’utilité que l’on y trouve pour soi et pour les autres. Car comme le dit un commentateur du billet, « Pourquoi écrire ? » Quant on y a répondu, on sait quoi faire !

Si je sais très bien pourquoi je fais ces billets (partager des choses intéressantes, les mémoriser par ce biais), il m’arrive de temps à autre (à raison d’une 10e de messages par mois en moyenne, lorsque je vois que je prends du retard je m’essoufle et doute de l’utilité du temps consacré) de me dire “à quoi bon ?” “pour qui” ? Et puis je découvre parfois involontairement que j’ai été citée là, mise en RSS ici ou ailleurs, bloglistée autre part… et me voici toute remotivée.

Mais à l’instant je viens de ‘tomber’ sur un blog belge d’un bibliothécaire qui a su plusieurs années de suite raconter son quotidien avec beaucoup d’humour. Et puis un jour il a clos ses billets par un ultime écrit intitulé “retraite” où il dit notamment “plus je passe de temps en famille et avec des amis, et mieux je me sens. A mon échelle d’homme dans le début de sa quarantaine, c’est tout simplement là que se trouve mon essentiel.
Bravo ! C’est avoir le courage de son ressenti. Ou de quitter son addiction. Hélas je suis accro !
Et un autre commentateur d’ajouter “la nature est si belle…et la vraie vie si prenante !“… c’est vrai, ce serait tentant de lâcher son clavier et d’aller respirer l’air (im)pur extérieur.

En tout cas, pardon pour ce long billet encore un peu ‘vaseux’ de fatigue.
Si la qualité première sur Internet c’est d’être concis … ce ne doit être que ma xxe qualité, sûrement pas la première !!
Résolution de rentrée : ne plus être accro et faire court. Y’a du boulot, je vous le dis !

Allez pour l’instant

En ce moment, sur le forum des archivistes, les réponses fusent à la question ‘quels sont les films mettant en scène des archivistes ?’
Or dans les 9/10e des cas, l’image donnée est tristounette, ce qui fait dire à l’une des participantes :

Mais c’est la cata !!!
On va finir par devoir tourner nous même un film dans lequel l’archiviste ne sera ni revêche, ni brouillon, ni absent et laissant le champ libre aux lecteurs peu scrupuleux !!!
Je constate néanmoins que les archivistes sont aussi cinéphiles : ça coupe court aux mauvaises langues qui penseraient que nous ne nous intéressons à rien d’autre que nos vieux papiers !!!

Voici un humour sympathique, mais ne faut-il pas se poser la question : qu’est-il fait pour que cette image dans la tête des réalisateurs (et des autres) se transforme ? quelle analyse réaliser ? quelles actions mener ? …tourner un film avec des archivistes du monde d’aujourd’hui est peut-être effectivement une bonne idée 😉

… Bon d’accord, mes pensées sont encore follement vacancières et terriblement épuisées par deux déménagements ! Je compte sur votre mansuétude !

Je viens de voir avec grand plaisir un écho de mon interview paru dans Archimag en juin.
Dans son billet sur le blog “Biblioth|ê|thique” intitulé “A la recherche d’une profession de foi ?“, François Renaville cite cet interview et conclut de la citation qu’il en a faite “Cela fait un bien fou ! On s’en gargariserait bien tous les matins…

Eh bien moi sa conclusion m’a fait… un bien fou 😉

Ce que nous savons tous des versions d’Internet
– Internet I comme un internet vertical puisque les résultats de nos recherches nous sont donnés sous forme de liste
– Internet II est celui de la participation des internautes
– Internet III est dit “sémantique”, il fait déjà /fera encore plus des connexions comme notre cerveau
– Internet IV est un Internet “symbiotique”. Il est alors question de “web pervasif”, i.e. omniprésent.

Retenez bien ce mot, ‘pervasif’. Sur le site de Futura Sciences, il est ainsi défini :

(…) un environnement où les objets communicants se reconnaissent et se localisent automatiquement entre eux. Les objets interagissent entre eux sans action particulière de l’utilisateur.

Définition complémentaire : Les systèmes pervasifs ont pour objectifs de rendre l’information disponible partout et à tout moment. Ces systèmes doivent pouvoir être utilisés dans différents contextes selon l’environnement de son utilisateur, son profil et le terminal qu’il utilise. L’un des problèmes majeurs de ce type de système concerne donc l’adaptation au contexte d’utilisation.. Telle est la définition donnée par Tarak Chaari dans le résumé de sa thèse intitulée : “Adaptation d’applications pervasives dans des environnements multi-contextes” (INSA Lyon, 2007) et consultable en ligne.

La fin d’un cauchemar ? Le début d’un rêve ? Le démarrage d’autres aventures ? Un peu des trois sans doute.

Des exemples, on veut des exemples me direz-vous ? Eh bien en voici

– des réseaux intelligents,

fondés sur les protocoles d’internet, sans propriétaire, sans opérateurs et toujours ouverts. Pas belle la vie ? Foin de votre boîtier style LiveBox

Un bon exemple avec Ozone. Enfin délivré de son boîtier style livebox ou de sa clé qui disparaît toujours si mystérieusement au moment de mettre la main dessus. L’objectif avoué de son créateur est de « connecter tout type de machine partout, tout le temps, à haut débit et pour un prix imperceptible». Donc vous êtes chez vous, vous surfez, vous allez profiter du soleil au jardin public proche de chez votre meilleur ami, vous surfez toujours, vous allez chez des amis avec votre ordi portable, vous surfez sans encombrer leur réseau. Pas belle la vie ?

des jeux comme Plug2 au Musée des Arts et Métiers testé il y a quelques jours. Voir les essais réalisés à l’INT d’Evry.
Ce type de jeu se définit

comme un jeu enrichi à l’aide de technologies de calcul et de communication afin de combiner les espaces physique et numérique du joueur. (…)

D’où l’utilisation de vibreurs dans des vêtements, des systèmes de géolocalisation, etc…

des robots
beaucoup d’encre sur les robots intelligents, voire presque humains

– et d’autres pistes d’applications,
. les statistiques (voir dans la partie “Java et la mobilité” du billet intitulé ” JavaOne 2008, quoi de neuf ?” sur le blog de d’Open Source Pragma
. le design
. les économies d’énergie
. la géolocalisaton
. …

Un nom à associer au mot ‘pervasif’ est celui de Mark Weiser. C’est lui qui a inventé l’informatique pervasive “en décrivant l’ordinateur du XXIe siècle comme un terminal intime ou compagnon actif plus intelligent qu’un assistant de bureau” (cité dans la thèse de T. Chaari).
Il est le créateur de l’informatique ubiquitaire et je vous invite à lire la page de Wikipédia sur le sujet

Bref, pour en savoir beaucoup plus, voir
– “Le réseau pervasif, réseau de demain ?: Définition et avenir du réseau pervasif
– “Ville, informatique pervasive et nouveaux paysages numériques” (janv. 2010)
– “Informatique pervasive et usages en contextes
– “les médias géolocalisés
– “Systèmes d’information pervasifs“, un cours de F. Laforest en master informatique, INSA, Université de Lyon, 2007-2008
(je n’ai pas tout compris, loin de là, mais quelques passages intéressants à propos du pervasif)
– http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/15/63/76/ANNEX/soutenance_These_v3.ppt
– http://www.slideshare.net/davidbihanic/informatique-pervasive-et-usages-en-contextes-2934534

C’est aussi ce que l’on appelle l’intelligence ambiante

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A propos des réseaux, voir aussi
– l’article “Le réseau pervasif, réseau de demain ? Définition et avenir du réseau pervasif” par Céline Schanen le 10 nov. 2009 sur le site Suite101, la communauté des Experts. Url : http://internet.suite101.fr/article.cfm/le_reseau_pervasif_reseau_de_demain_#ixzz0sTBnS1v2
– la phrase du rêve d’Ozone a été prise sur http://www.astel.be/Ozone-promet-un-reseau-Wi-Fi-pervasif-a-Bruxelles_1873

A propos des jeux, voir aussi
– http://www.bauger.net/2008/02/jeux-ubiquitaires-et-pervasifs/
– http://xyinteraction.free.fr/wiki/pmwiki.php/FR/JeuPervasif

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A l’origine de ce billet, la présentation de sa vision de l’évolution d’Internet par Joël de Rosnay lors de son intervention au Medef en 2008. J’ai été interpellée par le terme.

http://www.ozoneparis.net/

J’ai aimé l’explication d’Ozone à propos du 4e web

Pour le référentiel Moreq2, une page semble se tourner avec la sortie le 9 juin 2010 de l’ISO/DIS 16175-3 intitulée “Information et documentation — Principes et exigences fonctionnelles pour les enregistrements dans les environnements électroniques de bureau — Partie 3: Lignes directrices et exigences fonctionnelles pour les enregistrements dans les systèmes d’entreprise“. Pour le monde du Public comme pour celui du privé.

Cette nouvelle norme est un référentiel commun pour les outils de gestion du records management qui devrait permettre de ne plus avoir à hésiter entre Edrm, dod, moreq… Mais il reste encore du chemin à parcourir car vous notez que la partie 1 sur les généralités et la partie 3 sur les exigences ont été votées… mais pas la partie 2 qui “correspondait globalement à Moreq2, en plus simplifié“.

Il s’agit donc d’une affaire à suivre, ce d’autant que la Commission européenne vient de lancer une consultation pour une nouvelle version de Moreq.

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Mes sources :
==> http://memoireetsavoir.blogspot.com/2010/06/la-mort-de-moreq.html
==> http://gestarcarnets.blogspot.com/2010/06/279-la-nouvelle-isodis-16175-annonce-t.html

Désolée, mais un déménagement/emménagement/installation monopolise pour l’instant mon attention…
Je reprends en main ce blog dès que possible… quelques billets en brouillon à peaufiner !

Merci de votre compréhension

Voici la consultation possible d’une brochure pédagogique gratuite intitulée “Repere : Ressources électroniques pour les étudiants, la recherche et l’enseignement” réactualisée chaque année par le service de l’ENSSIB ‘FORMIST’ (FORMation à l’Information Scientifique et Technique) en charge de rassembler et évaluer les ressources pédagogiques sur la formation à l’information.

Elle propose outils et méthodes pour mener des recherches documentaires. On ne saurait qu’encourager à lire ce document.

Merci à l‘ENSSIB, qui donne le code permettant de faire connaître le document.

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