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Il s’agit du rapport officiel d’une mission sur le livre numérique demandé par la Ministre de la culture et de la communication à Bruno Patino.
Son titre : “Le devenir numérique de l’édition – Du livre objet au livre droit
Il est bien sûr téléchargeable.
Voir sa présentation sur le site de la Documentation Française

Parmi la une série de mesures proposées, celles qui seront retenues :
==> promotion d’une offre légale attractive ;
==> défense de la propriété intellectuelle ;
==> mise en place de mécanismes permettant aux détenteurs de droits d’avoir un rôle central dans la détermination des prix ;
==> conduite d’une politique active auprès des institutions communautaires.

Réunis autour de Bruno Patino, auteurs, éditeurs, libraires, juristes, directeurs de bibliothèques, économistes et experts en technologies se sont intéressés aux facteurs-clés du changement et à la concurrence qui pourrait s’exercer entre les détenteurs de droits (auteurs et éditeurs), dont la rémunération de la création doit être préservée et valorisée, et les détenteurs d’accès et de réseaux, qui n’ont pas nécessairement intérêt à la valorisation des droits de propriété intellectuelle.

Il va sans dire que la notion de propriété intellectuelle reste l’élément central du monde de l’édition.
Et il va sans dire aussi que les maisons d’édition tiennent à garder les rênes sur les prix.
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sources

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/084000381/index.shtml
http://www.artesi.artesi-idf.com/public/article.tpl?id=16599

Je vous ai parlé hier de la BBS (Association des Bibliothèques et Bibliothécaires Suisses).
Cela m’a permis de lire avec intérêt le texte d’une conférence dont le titre était “2010, le Rolex Learning Center de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, une bibliothèque flexible faite pour apprendre” (pdf)

Quelques slides m’ont bien intéressée, notamment l’évolution des missions (slide 7), celle du cahier des charges (n° 13), les schémas d’organigramme et des collections (n° 14 & 15).
Bien sûr le projet est de taille et tout le monde ne peut être concerné par ce volume, mais bien des idées sont là !

Cette conférence a été donnée dans le cadre de la journée spécialisée du 28 août dernier organisée par la BBS, ayant pour thème “Bibliothèques et centres de documentation en tant qu’entreprises : réponses de bibliothèques et centres de documentation aux enjeux de la société numérisée

Point de départ de ce billet

Parmi les nouveaux livres sortis, un titre a attiré mon attention “Le Mundaneum – Les archives de la Connaissance” par Raphaèle Cornille, Stéphanie Manfroid et Manuela Valentino aux éditions Les Impressions nouvelles.
Guide de 95 pages pour découvrir ce centre d’archives et d’expositions installé depuis 10 ans à Mons en Belgique et en retrace l’histoire.

Le mot Mundaneum m’a interpellée et un peu de culture ne faisant jamais de mal j’ai creusé ce que pouvait être le Mundaneum puisque je n’avais pas le livre sous la main.

Enfin, j’ai d’autant eu envie de creuser le sujet qu’il concerne Paul Otlet, l’un des deux fondateurs.
Tout professionnel de l’information connaît l’importance de son rôle dans nos métiers.
Ainsi, en 1934 il publie son fameux “Traité de documentation“,

véritable testament philosophique qui demeure un ouvrage de référence en la matière et a été déterminant pour la conception moderne de la documentation, terme dont on lui attribue parfois la paternité.

Qu’est-ce que le Mundaneum ?

A la fin du XIXe siècle, l’objectif premier de ces deux fondateurs est de rassembler tous les savoirs du monde dans un lieu dédié à la connaissance et à la fraternité.
Paul Otlet et Henri La Fontaine sont deux juristes belges, pacifistes, humanistes et sénateurs.
Le premier est aussi fondateur d’un journal juridique et passionné de classification,
le second est franc-maçon et Prix Nobel de la Paix (1913).

Le projet visait à rassembler l’ensemble des connaissances du monde et à les classer selon le système de Classification Décimale Universelle (CDU) qu’ils avaient mis au point.
Ils se sont inspiré de la classification Dewey (Decimal Classification (DC), imaginée par l’américain Dewey) pour répondre de manière plus adéquate au problème complexe du classement des documents.

En effet, alors que le bibliothécaire américain avait introduit en 1874 sa méthode de classement en la basant sur une division des connaissances en dix classes, Otlet et La Fontaine enrichissent le système par l’adjonction de sous-classes et de signes destinés à affiner les possibilités descriptives pour classer et répertorier les documents.
Et n’oublions pas que le format des petites fiches bibliographiques que l’on retrouvent dans toutes les bibliothèques du monde, c’est encore Otlet.

Créé au départ en tant que centre de documentation à vocation universelle (“c’est une superstructure centralisée capable de conserver le savoir universel, de le traiter et de le diffuser à travers le monde)”, le Mundaneum aura du mal à vivre et sera fermé en 1934. Il ne renaîtra qu’en tant que centre d’archives et d’exposition en 1998 à Mons.
Otlet et La Fontaine imaginent la construction d’une Cité mondiale à laquelle s’intéressent les architectes Le Corbusier et Jeanneret, mais elle ne verra jamais le jour

Paul Otlet, un précurseur

En ce qui concerne Otlet, cet homme remarquable était tourné vers l’avenir. N’a t’il pas eu l’intuition d’Internet ?

la table de travail ne serait plus chargée d’aucun livre. À leur place se dresse un écran et à portée un téléphone. Là-bas au loin, dans un édifice immense, sont tous les livres et tous les renseignements… De là, on fait apparaître sur l’écran la page à lire pour connaître la réponse aux questions posées par téléphone, avec ou sans fil. Un écran serait double, quadruple ou décuple s’il s’agissait de multiplier les textes et les documents à confronter simultanément ; il y aurait un haut parleur si la vue devait être aidée par une donnée ouïe, si la vision devait être complétée par une audition. Utopie aujourd’hui, parce qu’elle n’existe encore nulle part, mais elle pourrait bien devenir la réalité pourvu que se perfectionnent encore nos méthodes et notre instrumentation. Et ce perfectionnement pourrait aller jusqu’à rendre automatique l’appel des documents sur l’écran, automatique aussi la projection consécutive…”

Il pensa également au e-book

On peut imaginer le télescope électrique, permettant de lire chez soi des livres exposés dans la salle « teleg » des grandes bibliothèques, aux pages demandées d’avance. Ce sera le livre téléphoné“.

il a également écrit le “Traité de paix générale“, charte mondiale déclarant les droits de l’humanité et organisant la confédération des Etats parue en 1914 dont on retrouvera en partie les idées lors de la préparation de la création de la Société des Nations (organisation internationale introduite par le traité de Versailles en 1919 avec pour objectifs le désarmement, la prévention des guerres au travers du principe de sécurité collective, la résolution des conflits par la négociation et l’amélioration globale de la qualité de vie). La SDN sera remplacée en 1945 par l’ONU (Organisation des Nations unies)

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sources

http://www.mundaneum.be/
http://bbf.enssib.fr/sdx/BBF/frontoffice/1996/04/document.xsp?id=bbf-1996-04-0096-012/1996/04/fam-critique/critique&statutMaitre=non&statutFils=non
http://blog.france3.fr/cabinet-de-curiosites/index.php/2007/10/14/60218-lhomme-qui-voulait-classer-le-monde
http://www.castalie.fr/article-16517785-6.html
http://www.intercdi-cedis.org/spip/intercdiarticle.php3?id_article=691
http://savoirscdi.cndp.fr/culturepro/biographie/otlet/otlet.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Classification_d%C3%A9cimale_de_Dewey

Bibliographie
L’homme qui voulait classer le Monde, Françoise Levie, aux éd. Les Impressions Nouvelles, 2006
Extraits accessibles
Le Mundaneum – Les archives de la Connaissance” par Raphaèle Cornille, Stéphanie Manfroid et Manuela Valentino aux éd. Les Impressions Nouvelles, 2008
Traité de documentation. Le livre sur le livre. Théorie et pratique, Paul Otlet, Editions Mundaneum. (Bruxelles: D. Van Keerberghen & fils, 1934), 432p – épuisé, mais accessible sur Internet sur le site des archives institutionnelles de l’Université de Gand (accepter le certificat)

Lu dans @rt Flash de vendredi, Sony mettra en vente en France fin octobre, deux ans après les Etats-Unis et le Canada, sa tablette “Reader” qui permet de charger et lire des livres électroniques.
Tout d’abord à la FNAC puis ultérieurement chez d’autres libraires.
Reader est alimenté en contenus par Hachette (2000 titres) et peut déjà se précommander.

Mais chaque partie reste interrogative sur le devenir de ce marché ; l’objectif premier avoué étant dans un premier temps de “séduire les early adopters, les utilisateurs pionniers“.

Voir mes billets de mars 2008 sur le sujet
livre numérique, électronique… que sais-je encore ?
station d’accueil pour livres électroniques

Et encore ! je dirais presque depuis le CP. Bon d’accord, là, j’exagère un peu !

Je suis en train de faire du tri dans ma bibliothèque. Aïe, comme vous dites !
C’est dur de sélectionner ce qui part en classement vertical.
C’est dur d’être efficace dans l’espace temps car chaque livre vous entraîne forcément dans un rappel de l’environnement de son achat, de son contexte, etc…
C’est dur de ne pas en relire quelque passage.
C’est dur de ne pas faire un billet pour les plus intéressants… et là je craque.

Il s’agit du livre de Michel Beaud, l’art de la thèse dont le sous-titre est “comment préparer et rédiger un mémoire de master, une thèse de doctorat ou tout autre travail universitaire à l’ère du Net
Il a été réédité 4 fois ! 1985, 1994, 2001, 2003, 2006.
Cette longévité et cette actualisation illustre parfaitement l’utilité de ce livre.

Et à signaler qu’il est même achetable sous forme électronique sur le site de Numilog (librairie numérique) en format .pdf et qu’on peut feuilleter le livre.

Ne vous laissez pas impressionner par le terme “thèse”. Ce livre mérite d’être lu et utilisé dès le lycée. Et en le simplifiant un peu dès le collège.

Pour rappel il est paru aux éditions La Découverte, collection Guides – grands repères

Le catalogue de la bibliothèque à l’ère du Web 2.0 – Etude des opacs de nouvelle génération” est sorti en juillet, édité par l’ADBS, collection Sciences et techniques de l’information avec pour auteurs Tosca Consultants et Marc Maisonneuve.

Il traite comme son nom l’indique des opacs (online public access catalog) nouvelle génération.
Une bonne façon de maintenir sa veille sur le sujet.

Le rapport de Bruno Patino sur le livre numérique, a été remis à la ministre de la Culture.
A lire bien sûr, mais bien noter quelques points importants :
==> la propriété intellectuelle doit demeurer la clé de voûte de l’édition
==> les éditeurs doivent conserver un rôle central dans la détermination des prix.

Ainsi 4 axes d’actions sont envisagés :
. promouvoir une offre légale attractive ;
. défendre la propriété intellectuelle ;
. permettre aux détenteurs de droits d’avoir un rôle central dans la détermination des prix ;
. conduire une politique active auprès des institutions communautaires.

Je retiens ceci du commentaire de P. Altman au billet de lafeuille.homo-numericus.net

(B. Patino) montre très bien que plus rien ne peut-être comme avant, tout en s’efforçant d’aménager des recommandations qui permettraient au monde ancien de subsister.

Il démontre très bien que « le livre numérique » est quasiment impossible à définir pour s’aventurer à dire « le livre numérique, c’est avant tout un droit lié à une oeuvre de l’écrit ». Définition qui englobe aussi bien un poème, un article de presse, voire un simple aphorisme.

Ce en quoi je ne suis pas d’accord avec cette définition : un livre numérique pourra très bien exister sans sa forme papier, non ? Qu’en pensez-vous ?

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sources =
http://www.les-infostrateges.com/actu/0807501/rapport-sur-le-livre-numerique
http://www.centrenationaldulivre.fr/?Rapport-de-Bruno-Patino-relatif-au
http://bibliobs.nouvelobs.com/blog/livres-sur-toile/le-livre-numerique-au-rapport
http://lafeuille.homo-numericus.net/2008/06/lavenir-du-livre-numerique-par-patino.html

Les doigts souples et la tête fraîche, voici le retour des vacances. Bonne reprise à tou(te)s.

Pour ce redémarrage, je vous signale que vous pouvez aller lire les interventions qui ont eu lieu à ce congrès qui s’est tenu à Québec (Canada)bi mi-août avec pour titre “Bibliothèques sans frontières : naviguer vers une compréhension globale

Rappel : l’IFLA est la fédération internationale des associations de bibliothécaires et d’institutions qui représente “les intérêts des bibliothèques, des services d’information et de leurs usagers. Elle la voix mondiale des bibliothécaires et des documentalistes.”

J’en profite pour dire qu’en août 2009, à Milan (Italie), le thème sera “les bibliothèques créent le futur en bâtissant l’héritage culturel”

Pour revenir à cette année, je vous cite ici les interventions françaises (allez sur la page de l’IFLA qui y donne accès)

==> concernant les bibliothèques de droit, bibliothèques parlementaires, bibliothèques gouvernementales et les information gouvernementales (sceau de l’approbation : loi officielle et authentique sous forme numérique)
titre de l’intervention = “L’édition électronique authentifiée de la législation en Europe
intervenant : Pascal PETITCOLLOT (Secrétariat général du gouvernement français, Paris, France)

==> à propos de la bibliographie (Agences bibliographiques nationales sans frontières – expériences de collaboration avec d’autres producteurs de données bibliographiques)
titre de l’intervention = “Vers une Bibliographie nationale 2.0 ? Collaboration avec l’usager et usages de la collaboration
intervenants : Philippe CANTIÉ et Anne-Céline LAMBOTTE (Bibliothèque nationale de France, Paris, France)

==> en matière de bibliothèques nationales, statistiques et évaluation (assurer la qualité des bibliothèques nationales : mesures de performances et évaluation de la qualité dans la protection de l’héritage et la recherche)
titre de l’intervention= “Indicators for measuring the quality of reading rooms and online services
intervenante : Elisabeth FREYRE (Bibliothèque nationale de France, Paris, France)

==> à propos du catalogage (partager les normes : coopération avec d’autres acteurs)
titre de l’intervention = “Bibliothèques et archives: partager des normes pour faciliter l’accès au patrimoine
intervenante : Françoise LERESCHE (Bibliothèque nationale de France, Paris, France)

==> à propos des publications en série et ressources en continu (naviguer dans le monde des publications en série : nouvelles initiatives dans la gestion et le catalogage) – deux interventions françaises :
titre de la 1e intervention = “Sharing an ERMS: mutualisation for an efficient management of electronic resources metadata
intervenantes : Emilie BARTHET (Consortium Couperin, Lyon, France) et Kareen LOUEMBÉ (Université Lumière, Lyon, Fance)
titre de l’autre intervention : The new ISSN standard makes life easier for the serials community
intervenant : Alain ROUCOLLE (ISSN International Centre, Paris, France)

==> en matière de théorie et de recherche (bibliothèques comme espace et lieu : approches théoriques)
titre de l’intervention = “Some reflections on space in libraries
intervenante : Marielle de MIRIBEL (Université Paris X, France)

==> concernant les bibliothèques de sciences sociales et les bibliothèques spécialisées et de géographie (collections sans frontières dans les sciences sociales : plates-formes pour un accès numérique, dissémination et préservation) – 2 interventions
titre de l’intervention = “Articles de fonds et articles récents: la mise en ligne des revues de sciences humaines et sociales engendre-t-elle un effet de ‘longue traîne’ ? L’exemple du portail Cairn
intervenant : Marc MINON (CAIRN, Belgium/France)
titre de l’autre intervention : “Persée, un outil au service de la communication scientifique francophone
intervenantes : Nathalie FARGIER (Programme Persée, Responsable de la documentation et des relations revues) et Valérie NEOUZE (Ministère de l’Education, France)

==> quant aux acquisitions et développement des collections (dans et hors le copyright : perspectives contrastées pour la numérisation des collections de bibliothèques)
titre de l’intervention = “Gallica 2 : expérimentation d’une offre numérique incluant des documents soumis au droit d’auteur
intervenant : Lucien SCOTTI (Bibliothèque nationale de France, Paris, France)

==> en ce qui concerne la généalogie et l’histoire locale avec le FAIFE (accès aux données généalogiques : protection des données contre déverrouillage).
titre de l’intervention = “Protection des personnes et exigences scientifiques : les enjeux de la réforme sur l’accès aux archives en France
intervenant : Philippe COLOMB (Bibliothèque Cujas, Paris, France)

==> en matière de préservation et de conservation (centres régionaux et internationaux PAC : un réseau de formation sur la présentation)
titre de l’intervention = “Multicultural issues in training and communication : Things to remember when communication across cultures, languages, and time zones
intervenante : Christiane BARYLA (IFLA PAC Director, Paris, France)

==> à propos des bibliothèques d’art (les bibliothèques d’art développent des partenariats et des outils pour partager le savoir, améliorer la compréhension et découvrir des trésors commun)
titre de l’intervention = “Aperçu du paysage de la numérisation en France en histoire de l’art: les programmes de la BnF et de l’INHA” (INHA : Institut National d’Histoire de l’Art)
intervenante : Lucile TRUNEL (Bibliothèque nationale de France, Paris, France)

==> en matière d’audiovisuel et de multimédia, CLM, Bibliothèques nationales et Bibliographie (dépôt légal des documents audiovisuels et multimédia, les pratiques dans le monde)
titre de l’intervention = “Le dépôt légal des documents audiovisuels et multimédia en France: l’exemple du département de l’Audiovisuel de la Bibliothèque nationale de France”
intervenant : Pascal CORDEREIX (Bibliothèque nationale de France, Paris, France)

==> à propos de la préservation et de la conservation, du PAC (programme Préservation et Conservation), Technologie de l’information, ICABS et les bibliothèques de droit (conservation numérique)
titre de l’intervention = “Digital preservation at the National Library of France: a technical and organisational overview
intervenants : Emmanuelle BERMES, Isabelle DUSSERT-CARBONE, Thomas LEDOUX et Christian LUPOVICI (Bibliothèque nationale de France, Paris, France)

==> en matière d’alphabétisation et de lecture avec les bibliothèques publiques et les bibliothèques pour populations multiculturelles (la foire globale de l’alphabétisation et de la lecture : partager les bonnes pratiques de bibliothèques pour soutenir la décennie de l’alphabétisation des Nations Unies 2003 – 2012) – 2 interventions françaises
titre de la 1e intervention : “Au pays des ménagères-oiseau: de l’apprentissage à l’expression collective”
intervenante : Annick GUINERY (Bibliothèque Municipale de Choisy le Roi, Choisy le Roi, France)
titre de la 2e intervention = “la joie par les livres: des actions pour l’accès des enfants à la lecture
intervenante : Viviana QUINONES (La Joie par les Livres – Centre national de la littérature pour la jeunesse Paris, France)

==> en ce qui concerne les journaux (la presse ethnique nord-américaine)
titre de l’intervention = “Sauvegarder et numériser la presse des immigrations en France à la BnF, XIXème-XXème siècles
intervenant : Philippe MEZZASALMA (Bibliothèque nationale de France, Paris, France)

==> sur le sujet des bibliothèques pour personnes désavantagées (aller au-delà des frontières – nouvelles façons d’utiliser les TCI pour faciliter l’accès)
titre de la 1e intervention = “E-reading for disabled persons: The French Digital Library for the Disabled (Bibliothèque numérique pour le handicap – BnH)”
intervenante : Monique PUJOL (Ministère de la culture et de la communication – Direction du livre et de la lecture, Paris, France)
titre de la 2e intervention = “Reading in hospitals and ICT
intervenant : Claude GUERIN (Assistance publique des hopitaux de Paris, Paris, France)

Deux nouvelles sur le sujet :

1 – création d’une nouvelle bibliothèque numérique à Roubaix, , consacrée au patrimoine de la ville
Elle rassemble tous les documents ayant trait à l’histoire et au patrimoine de la cité provenant de la Médiathèque, des Archives municipales, du Musée La Piscine, du Conservatoire de musique & du centre de documentation de l’Observatoire urbain.

Au passage, j’ai noté qu’Infostratège souligne les mérites de clarté du site et d’accessibilité avec une petite flèche contre les langages trop techniques utilisés parfois dans ce type de site (et toc pour les archivistes et les documentalistes qui rejoignent parfois les informaticiens dans l’utilisation de mots qui ne sont parlant qu’à eux-mêmes et découragent les non-initiés… à méditer !!)

2. la Bibliothèque municipale de Lyon s’associe au programme Google Recherche de Livres
Avec ses 1 350 000 ouvrages patrimoniaux, elle dispose du fonds le plus important de France après la Bibliothèque nationale de France.
Elle va être la première bibliothèque française à participer à Google Recherche de Livres.
Pour en savoir plus, lire son communiqué.
En résumé, près de 500 000 ouvrages seront numérisés, tous libres de droits d’auteur, dans un délai de dix ans.

Petit à petit, l’oiseau fait son nid ?

Après l’étape de la numérisation des fonds, l’accessibilité peut se faire à plusieurs niveaux :

  • mise à disposition sur Internet (Roubaix)
  • association à un projet d’envergure pour une lisibilité plus grande (Lyon)
  • réunion nationale (pas à ma connaissance concernant les bib. municipales)
  • réunion internationale (pas à ma connaissance concernant les bib. municipales)
    1. Il est peut-être bon de rappeler que l’Europe cherche à constituer une bibliothèque numérique baptisée Europeana dont un prototype avait été présenté au Salon du Livre 2007 et abandonné depuis, mais qui doit sortir sous une nouvelle forme en novembre 2008.
      Europeana sera alors un embryon, réseau d’agrégation de 5 bibliothèques européennes au catalogue unique. Ce fonds numérique paneuropéen proposera deux millions d’objets numériques dès l’automne – dont des films, des photos, des tableaux…
      Une maquette d’Europeana est accessible en ligne.

      A priori Lyon n’est pas concerné par Europeana. Mais qu’en sera t’il sur le long terme ? Quelque chose est-il prévu sur le sujet ? Comment une bibliothèque qui s’associe à un organisme privé peut-elle prévoir un transfert vers un organisme public ?

      Au passage, petite précision concernant Europeana :
      A ce jour, et en attendant cette version 1.0, la Bibliothèque numérique européenne utilise le portail de la Bibliothèque européenne (The European Library) qui donne d’ores et déjà accès aux ressources des 43 bibliothèques nationales européennes et notamment à leurs documents reproduits sous forme numérique.

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      sources
      ==> billet d’Infostratège
      ==> Prosper (Inist)
      ==> explications sur Wikipédia
      ==> le projet Cacao, pour un accès multilingue
      ==> billet de Prosper (Inist) en fév. 2008 pour faire un point
      ==> fin nov. 2007, un communiqué officiel sur Europeana

      Je répare mon oubli, car je pensais vous avoir signalé cette information trouvée sur le blog “la mémoire du silence”, fil d’ariane d’un bibliothécaire, qui signale la sortie en octobre prochain du n° 10 de la collection Médiathèmes de l’ABF. Il s’intitule : Outils web 2.0 en bibliothèque : manuel pratique / sous la direction de Jacques Sauteron (Bibliothèque d’étude et d’information de Cergy-Pontoise, secrétaire général de l’ABF) et de Franck Queyraud (Médiathèque de Saint-Raphaël).

      Sur le billet concerné vous y trouverez le sommaire. Mais sur ce dernier je n’ai pas vu indiqué que les réseaux aient été traités. Pour le savoir, un livre à lire à la rentrée !

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