le monde de l’info-doc - articles archivés

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L’université de Rouen ouvre à la rentrée prochaine une nouvelle licence professionnelle : “Ingénierie de l’Information Electronique” afin d’apporter une double compétence à ses étudiants.

Cette formation a pour objectif de “former les étudiants aux nouvelles fonctions documentaires qui ont évoluées depuis les pratiques de la dématérialisation massive des documents (privés industriels et administratifs) et de la modification conséquente de l’espace documentaire (centres de documentation publics ou privés)“.

Merci le billet de Klog

Pour revoir le B.A. BA du sujet, n’hésitez pas à relire ces 4 pages pdf sur le site de l’APROGED.

Elles analysent les étapes à ne pas manquer et nous font quelques recommandations toujours utiles à se remémorer. La mise à jour serait d’octobre 2007

Un document plus long (32 pages), daté lui d’août 2006, approfondit le sujet, présente les concepts principaux et cherche notamment à sensibiliser les acteurs concernés à la continuité et à l’enchaînement des opérations de ce qui est regroupé sous la désignation “cycle de vie du document numérique.”

Enfin, un livre vert de décembre 2007 intitulé “gestion des documents numériques et de leurs contenus” continue à approfondir le sujet

Et si le sujet intéresse d’une façon plus large, ne pas oublier la revue “Document numérique” qui publie des articles concernant la gestion des documents (vus comme supports ou comme finalité d’un processus)

L’une de mes premières préoccupations lorsque je dois m’informer sur un secteur d’activités, c’est de découvrir les salons qui le concerne : bonne façon de connaître ses acteurs, ses sources d’infos…
Et lorsque je connais bien le domaine, c’est une façon de tenir à jour mes connaissances sur le sujet.

Les conférences qui y ont lieu sont également une source importante d’informations. Malheureusement leur prix est parfois très dissuasif, d’où la création des Barcamps… mais ceci est un autre sujet sur lequel je veux faire un billet depuis déjà un moment !

A ce sujet, je vous propose quelques pistes :
– http://www.salons-online.com/ (pour la France)
offre la possibilité de publier leur calendrier sur son site
– http://www.ccip.fr/cadres/contenu/c-foirsomeuro.htm (pour l’Europe)
par la CCI de Paris
– http://www.eventseye.com/salons.html (pour le monde entier)
mises à jour mensuelles
– http://www.salonsparis.ccip.fr/ (pour Paris)
par la CCI de Paris

En matière d’info-doc, naturellement i-expo est incontournable les 28 et 29 mai prochains. Mais saviez-vous que juste après i-expo, il va y avoir le salon Européen de la Recherche & de l’Innovation du 5 au 7 juin Porte de Versailles ? Si je peux être disponible, j’y ferai un tour.

A propos d’i-expo, je vous signale que l’ADBS organise le 28 mai deux ateliers :
– usages concurrents & complémentaires des logiciels libres & des logiciels propriétaires
– quoi de neuf sur les moteurs de recherche
Si j’y accéde, j’en ferai un compte-rendu

Si vos responsables font la moue lorsque vous parlez de la nécessité de l’intermédiation que vous faites entre l’info et eux, n’hésitez pas à leur rappeler que la vente d’information électronique professionnelle représente un marché de près d’un milliard et demi d’euros en 2006, en croissance de plus de 8% et que s’y retrouver et savoir où quand comment retrouver l’info qui leur est utile à l’instant T ne peut pas être fait par un non-professionnel de l’info.
Savoir faire feu de tout bois pour communiquer sur nos métiers… c’est toujours de la Communication avec un grand C et jamais du temps perdu.

Ce chiffre est extrait de la nouvelle étude L’information électronique professionnelle : le marché en 2006 et les tendances 2007-2008 réalisée par le laboratoire R&D du groupe SERDA en partenariat avec le Groupement Français de l’Industrie de l’Information (GFII).
La croissance de 8,4 % serait due au nouveau segment regroupant les outils de recherche et de veille et les segments de l’information juridique et de l’information presse.

Pour en savoir plus, voir l’article qui y est consacré sur le site de l’i-expo

Archimag vient de sortir son 32e guide pratique, intitulé “collaboratif et gestion des connaissances
Un tour d’horizon sur l’état de l’art en la matière. Dont un point sur les réseaux du savoir de l’organisme auquel on appartient, si importants puisqu’ils constituent un “capital, à la fois collectif et individuel, (…)“.
La partie ‘stratégie’ traite de “comment créer un climat de confiance
Et des propositions de mises en oeuvre, notamment en matière de mind mapping et de records management.

Sujet incontournable

L’AAF fait une veille sur sa préparation en attendant le vote définitif.

Si vous ne connaissiez pas l’adresse, la voici
http://www.archivistes.org/article.php3?id_article=578

Depuis que les documentalistes existent elles/ils font de la veille bien sûr. Comment pourrait-il en être autrement quand on a la responsabilité d’une information et d’une documentation efficace ?

Peu m’importe que la veille soit incluse dans les activités du centre de doc ou pas. Que l’on soit veilleur documentaliste ou veilleur tout court, le résultat doit être le même : de qualité !

De mon point de vue les uns et les autres doivent intégrer des compétences de ‘l’autre camp‘ car je ne vois pas comment faire de la veille sans connaître des bases en sciences de l’information ou sans connaître les spécificités de la veille quand on est un vieux routard de la doc.

C’est pourquoi leur point commun – en absolue nécessité – est l’attention à porter à ses ‘clients’ et à l’évolution de leurs besoins. Car comment faire de la veille sans connaître précisément la finalité de celle-ci ? Comment faire de la veille sans s’inscrire dans la stratégie de l’entreprise et dans les arcanes de sa progression ?

Je suis toujours attristée de voir combien peu savent communiquer sur leur centre qu’il soit documentaire, bibliothécaire ou autre !

Ce n’est pourtant pas très compliqué !
– s’assurer de la bonne adéquation besoins des utilisateurs / offres présentées
– ne pas rester isolé (savoir s’insérer dans des projets, travailler en relation avec d’autres services (comme la communication ou l’informatique)
– mettre en place des indicateurs d’activité dans un tableau de bord (suivi et contrôle)
– faire des rapports d’activité en y intégrant l’analyse de la valeur
– mettre en valeur ses offres de service

Alllllezzz, un peu de dynamisme que diable ! Cela évitera de montrer la documentation comme un secteur improductif à supprimer.

Lorsque l’on se lance dans la veille documentaire, son objectif consiste à
– assurer une recherche informative qui soit automatisée et structurée
– être alerté systématiquement
– diffuser ou/et publier l’information automatiquement
– initier à, mettre en place la gestion des connaissances

Outre les techniques de recherche classique, il faut connaître les outils qui soient des solutions à la fois de recherche, de stockage et de partage des informations (sauvegarder ses requêtes, établir des profils de veille.

Indispensables aussi sont les outils de diffusion du résultat obtenu (revue de presse électronique, plug-in,

Il faut également maîtriser la traçabilité de ses recherches (cookies, audit des serveurs, variables d’environnement…)

Et bien sûr s’assurer de la qualité de ses résultats par l’évaluation de leur pertinence

Incontournable dans nos bibliothèques pour pouvoir échanger des notices d’ici ou du vaste monde, imbuvable pour les non-initiés, fastidieux pour les ‘pratiquants’ occasionnels, géniales pour certains… mais que signifie ce mot ?

C’est un format d’échange de données informatiques (celles qui décrivent nos documents).
Il ne s’agit pas d’une norme, contrairement à ce que l’on croit souvent.

Spécificités d’une notice Unimarc
– elle décrit le type d’information bibliographique du document (monographie, document sonore…)
– elle est signée obligatoirement et datée
– elle combine plusieurs indicateurs en répartissant dans le logiciel le classement de chaque élément saisi (titre, auteur, éditeur…)

La structure d’Unimarc
Pour mémoire, une notice au format Unimarc est construite ainsi :
– 10 blocs
– 10 champs à l’intérieur de chaque blog (ce qui en fait 100 à connaître !) avec des étiquettes de 3 chiffres à l’intérieur de chacun
– des indicateurs sous forme de caractères numériques (ils sont importants car ils permettent au logiciel de traiter l’information saisie et de la classer) = 0, 1, 2 ou B (pour blanc)
– des sous-champs pour chaque étiquette que l’on reconnaît par le $ qui sert de séparateur.

N’hésitez pas à me dire si vous pouvez exprimer mieux cette structure.

Mon appréciation… (qui n’engage que moi)

Si vous tombée sur un document complexe à enregistrer, ceci est bon à savoir pour se remonter le moral : à la formation (initiatique) que j’ai suivie, j’étais entourée d’une dizaine de catalogueurs éminents de nos grandes bibliothèques nationales. J’ai alors découvert avec horreur que certains, pratiquant pourtant Unimarc depuis de longues années, pouvaient se chamailler avec acharnement sur tel ou tel point car ils n’étaient pas d’accord sur l’étiquette à appliquer.

J’en ai conclu qu’il était impossible d’être parfait sur le sujet lorsqu’il s’agit de ce type de documents !
Et vous ? vous aimez ?
J’étais partie la fleur au fusil à cette formation tant j’approuvais l’idée d’échange… J’ai été soufflée de la complexité de la chose. A mon avis cela s’appelle une usine à gaz, indispensable certes, mais qui demanderait un bon coup de simplification !

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