le monde de l’info-doc - articles archivés

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Beaucoup de réflexions sur le sujet actuellement.

Livrel, rapport sur l’histoire et les enjeux du numérique” est un rapport commandé par le MOTif (’Observatoire du Livre et de l’écrit de la région Ile-de-France) à Constance Krebs, éditrice en ligne et pionnière du livre numérique avec la maison d’édition 00h00.com aujourd’hui disparue.

Son objectif est de retracer l’histoire du numérique, en définir les enjeux actuels et recueillir l’opinion d’une cinquantaine de personnalités du monde du livre.
Voici comment il est détaillé dans la présentation du rapport :

Dans les pages qui vont suivre, on distinguera le livre, imprimé, du livrel, édité en ligne,
numérique ou numérisé, passé sur les supports électroniques. On se demandera, entre autres :
· Qui fournit les contenus ? les producteurs, les FAI (fournisseur d’accès à Internet) ou bien tout ce fatras qui se proclame, à juste titre, fournisseur de contenus (sites web d’auteur, libraires internationales en ligne, encyclopédies en ligne) ? à moins que ce ne soit les moteurs de recherche. (…).
· Qui détient le dépôt légal ? la Bibliothèque nationale, couplée au ministère de l’Intérieur pour les oeuvres destinées à la jeunesse ? ou un site qui articule les références en réseau pour un meilleur référencement ? selon quel ISBN numérique ? (…)
· Qui stocke les archives : IMEC, BnF, WebArchives ? Pourquoi et en quoi l’archivage et la mise à jour des formats confèrent une importance dans la gestion des fonds, dans la distribution et peut-être dans le référencement ?
· Qui définit la valeur légale d’un livre numérique. Peut-on encore parler de livre au sens où le définit la loi Lang ? (…)
· Qui imprime à la demande ? Le libraire ou l’éditeur ? Le retour à l’éditeur-imprimeur-libraire ?
· Est-ce que ce sont les professionnels du livre qui donnent accès, (…), qui attirent l’attention des lecteurs sur les textes (…) ?

Indispensable à lire pour comprendre les enjeux du marché de l’édition de demain.
Il est intéressant d’aller lire cette critique du rapport sur le blog des guides MAF.
Et tout aussi intéressant le ressenti de Constance Krebs sur la façon dont le MOTif a traité son rapport.

Cela m’a permis de découvrir son blog ainsi que le dossier documentaire “Livre électronique, livre numérique” sur le site d’EducNet qui est une vraie mine pédagogique sur le sujet.

Et lire le rapport d’Hervé Gaymard de mars 2009 intitulé “Situation du livre – Évaluation de la loi relative au prix du livre et Questions prospective” devenu en version remaniée “Pour le livre – rapport sur l’économie du livre et son avenirpublié par Gallimard / Documentation Française en septembre dernier.

Dans son interview dans le magazine du Ministère de la Culture d’octobre 2009 n° 174 (p. 17), “Plaidoyer pour le livre”, H. Gaymard souligne plusieurs points
– distinguer le livre numérique de l’oeuvre numérique
– s’organiser pour que le travail d’édition et le métier de libraire perdurent dans le nouveau paysage
– être vigilant sur la question des droits et de la numérisation.
Il estime que nous n’en sommes encore qu’aux “prodromes de cette ‘mère des batailles‘”.

Enfin, pour mémoire, ne pas oublier le rapport de juin 2008 de Bruno Patino sur le livre numérique.
Et il y en a eu d’autres que vous pouvez retrouver sur la page d’EducNet citée plus haut.

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Sources autres

http://www.actualitte.com/dossiers/633-piratage-livres-offre-numerique-legale.htm
http://www.actualitte.com/actualite/14326-MOTif-solutions-edition-choses-tester.htm
http://blogs.univ-paris5.fr/bozansyl/weblog/6673.html
http://www.lemotif.fr/fr/actualites/bdd/article/676
http://bibliobs.nouvelobs.com/20091001/14944/frederic-mitterrand-promet-au-livre-un-avenir-flou
http://aldus2006.typepad.fr/mon_weblog/2009/10/piratage-des-livres-pas-dillusions.html

Voici un terme qui me plait bien ! Il est proposé par Diane Poirier dans le document “L’intelligence informationnelle du chercheur : compétences requises à l’ère du virtuel” (il s’agit des chercheurs en information, s’entend)

Elle le trouve plus percutant que ‘culture de l’information’, ‘culture informationnelle’, ‘maîtrise de l’information’, ‘compétence à l’information’ et elle a tout-à-fait raison car il explique mieux tout le contenu des compétences concernées.
Elle traduit la définition de la compétence en matière d’information donnée par l’American library association par
“Être compétent dans l’usage de l’information signifie que l’on sait reconnaître quand émerge un besoin d’information et que l’on est capable de trouver l’information adéquate, ainsi que de l’évaluer et de l’exploiter.”

Bien qu’il s’agisse du monde des bibliothèques, je trouve que cela s’applique tout aussi bien à la documentation (quand on dit que les deux métiers se rapprochent !)

Sur ses pages, j’ai noté avec intérêt qu’elle rappelle l’objectif recherché : le chercheur d’information du XXIe siècle est toujours confronté au même défi de transformer cette information en connaissance puis en savoir. Mais, il y a beaucoup plus de matière à considérer et à transformer qu’auparavant.

Dernier point sympathique que je voudrais vous signaler : le QII, i.e. le quotient d’intelligence informationnel

Comment j’en suis arrivée à trouver ces infos ? …. euh…
1. je suis partie du billet d’A. Salaün “Intro aux sc de l’info : la biblio dans Zotero et à l’UdeM
2. curieuse, je me suis baladée sur la bibliographie du livre qui vient de sortirIntroduction aux sciences de l’information
3. Et la j’ai cliqué sur le lien du document de Diane Poirier.

Je le croyais de 2009, il est de 2000 parce que je n’avais pas fait attention que la date signalée dans la liste correspond à la date de mise dans la bibliographie, mais peu importe, l’intérêt du document est là et perdure.

L’étude prospective de SerdaLab vient de sortir. Elle s’intitule “Les nouveaux horizons de l’infodoc“.
Elle traite de l’évolution des différentes fonctions de l’information-documentation : documentaliste, archiviste, bibliothécaire, veilleur… et signale les nouveaux métiers tels que document controller, records manager, community manager…
Le point de vue des professionnels est croisé avec celui des étudiants en information-documentation, des utilisateurs et des dirigeants d’entreprise comme pour la première étude (qui remonte à 2006)

L’objectif avoué dans le mail de présentation : (…) procurer des clés de repositionnement, des axes d’évolution, (…) apporter des arguments chiffrés à avancer à une direction pour démontrer son utilité et ses compétences. “.

Points soulignés également dans la présentation :
– le nouveau professionnel est hybride (tiens, tiens… cela se renforce donc !)
– le manque de savoir-faire des professionnels pour faire connaître les atouts de leurs métiers et leurs apports aux organismes (tiens, tiens… pas de progrès en la matière !)

Enfin, trois scenarii d’évolution sont proposés. Mais pour les connaître… encore faut-il se procurer l’étude !

Pour en savoir plus, voir le site d’Archimag

No comment à propos des nouveaux métiers cités :
– je suppose que ‘document controller’ et ‘community manager’, ont à voir avec la fonction D-IM (‘Document & Information Manager’) dont on nous parlait au F.A.N. ?
– record-manager, ce n’est plus si nouveau que cela. Il ne faudrait pas que l’on fasse comme pour les NTIC qui ont mis tant de temps à devenir des TIC

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pour trouver quelques définitions de postes concernant ces fonctions :
http://www.vaninadelobelle.com/Qu-est-ce-qu-un-Community-Manager_a963.html
http://henrikaufman.typepad.com/et_si_lon_parlait_marketi/2009/04/emilie-rose-community-manager-europe-de-bazaarvoice-.html
http://www.emploi-energie.com/offre-emploi-energie-1024-6-DOCUMENT-CONTROLLER.html
http://emploi.admincompta.fr/documentaliste+technique+ou+doc+controller+h+f+-96112.htm

A noter qq précisions lues à propos de postes de document controller :
. ou fonction connexe : gestion de projet, planification, cost control
. nous recherchons des profils de document controller ou lead document controller (selon expérience)

Le Conseil Constitutionnel vient de rejeter le recours dont il avait été saisi à l’encontre de la loi relative à la loi sur la protection pénale de la propriété littéraire et artistique sur internet, dite “Hanopi 2”.

Seul l’article 6.II de la loi a été censuré. Il concernait la disposition relative au prononcé de dommages et intérêts civils par le juge de l’ordonnance pénale.
Cette censure ne porte pas sur le fonds, mais sur la forme : le législateur aurait dû fixer les règles applicables dans la loi et non pas les renvoyer au décret.

Pour mieux comprendre, voir le billet d’Arnaud Dumourier sur Juridiconline intitulé “Validation de la loi HADOPI II par le Conseil constitutionnel

C’est à l’automne 2002 qu’un gros problème de gestion d’une société en gestion d’abonnements a fait mettre le doigt sur le risque encouru par les fournisseurs et les clients de ce type de service.
C’est ainsi que l’ABDU et le GFII ont été amenés à réflechir sur le sujet lors d’une réunion de réflexion en mars 2003 intitulée “le feuilleton Divine/RoweCom, l’occasion de redéfinir les relations entre agences d’abonnement, clients et éditeurs

Suite à cet évènement un groupe de travail s’est constitué, réunissant des membres de l’ADBS, l’ADBU, la FNPS, le GFII et le SNIEL.
Il a élaboré puis publié en juin 2005 un vademecum intitulé “Clients, agences, éditeurs. Comment gérer ensemble les abonnements aux périodiques“.

Puis en 2007, un second vademecum est sorti, “Des abonnements papier aux abonnement électroniques

Afin de réactualiser ces vademecums, l’ADBS, l’ABDU et le GFII lancent un questionnaire. Si vous êtes intéressés, je vous suggère de prendre quelques instants pour le remplir, il permettra d’avoir une vue actualisée sur le sujet.

Je n’aurais pas particulièrement signalé ce questionnaire s’il ne m’avait permis de rappeler l’existence des deux vademecums concernés dont je croyais avoir parlé dans un billet ancien mais qui était resté en fait dans ma tête 🙁

Je vous avais promis de vous parler du F.A.N dont c’est la troisième édition.

4 parcours étaient proposés avec chacun sa fiche présentant la liste des exposants et leur répartition dans les lieux
– chercher et trouver rapidement l’information pertinente et exhaustive
– dématérialiser les documents et les flux d’information
– archiver numériquement avec garantie de l’intégrité
– maîtriser toutes les solutions de l’éditique et du transpromo

Vous avez pu lire mon billet sur la cartographie des métiers du document, ce qui m’a le plus interessé.

Mais je voudrais vous signaler également
la fonction D-IM
DIM ? Cela veut dire que vous occupez un poste de Document & Information Manager
Tel était l’objet du symposium du mardi 29, organisé par l’Aproged et Xplor France et qui n’a malheureusement pas été mis en ligne, mais vous pouvez lire un bref compte-rendu sur le site d’Archimag.
Il s’agit en gros de s’occuper de la politique documentaire globale au sein des entreprises.
L’Aproged a un groupe de travail sur ce thème.

J’ai aussi découvert ce qu’était Transpromo
Transpromo ? j’avoue que je séchais lamentablement. J’ai donc cherché à savoir de quoi il était question.
==> définition trouvée sur le site de l’Ecole d’ingénieurs internationale du papier INP-Pagora:

L’expression “Transpromo” vient du mot transpromotionnel, issu de la combinaison des mots transactionnel et promotionnel. Un imprimé transactionnel désigne un document personnalisé comme un relevé de facture, un extrait de compte, etc. Il est généralement imprimé en noir. Un imprimé promotionnel désigne tous types de documents publicitaires. C’est un document imprimé en couleur.
Le principe d’un document “transpromotionnel” ou “transpromo” consiste à ajouter des messages personnalisés en couleur dans les espaces vierges (non imprimés) des documents transactionnels
.

Voir la présentation faite le mercredi 30 sept. sur le site d’Xplor France

Quant à un autre point fort traité par le F.A.N., l’éditique, i.e. l’édition électronique, peut-être plus connue sous son intitulé P.A.O., je n’en dirai pas plus car ce n’était pas l’objet de ma visite.
définitions Wikipedia, APFA

Pleade est un progiciel open source et librement téléchargeable permettant la publication, la consultation et la recherche de documents et d’archives numériques (moteur de recherche EAD)

Sur un tout nouveau site interactif à vocation pédagogique “Pleade en pratique” vous trouverez des outils d’apprentissage de ce progiciel, se présentant sous plusieurs formes :
– pages HTML
– fichiers pdf téléchargeables
– vidéos consultables en ligne et téléchargeables au format Windows Media Video.

Sincère bravo à son auteur, Géraldine Moreau, stagiaire chez Anaphore (et non un autre nom, cf commentaire).
Comme quoi certains stages sont vraiment profitables à tout le monde !

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source : liste de diffusion de l’AAF, 12 octobre 2009

Pour une cartographie des métiers du document ?“, tel est le titre d’une conférence tenue dans le cadre du FAN (Forum des Acteurs du Numérique) par Alexis Blum et Jacques de Rotalier en tant que ‘Paroles d’experts’ le 30 septembre 2009
Le premier est consultant en ingenieries documentaire et éditique, le second consultant en média imprimé et tous deux sont administrateurs d’Xplor France.
Une heure que je n’ai pas vue passer et que je vais tenter de résumer ici. (Je vous parlerai du F.A.N. dans un autre billet).

A noter que cette présentation correspond pour les auteurs à une réflexion en cours qui sera sans doute transformée en livre.

L’objectif (1) :

Qui n’a jamais voulu se repérer dans les innombrables métiers du Document ?
Comment comprendre le vocabulaire, les expertises, et les bons usages de métiers si différents mais de plus en plus reliés ?
Comment comprendre leurs positionnements, leurs interconnexions, et leurs nouveaux développements ?
Un éclairage méthodologique pour y parvenir vous sera proposé lors de cette conférence.

En introduction, les deux intervenants soulignent la nécessité de prendre en compte l’interconnexion des différents métiers du document.

1 – Quelques remarques

A tout besoin il faut apporter la solution adéquate. Il faut donc commencer par établir le périmètre du besoin et celui des réponses.

Pour cela il est nécessaire de
. savoir à qui s’adresser
. déterminer quel type de solution il apporte
. connaître l’expertise du fournisseur.

Ce sont ceux qui occupent un poste de ‘document & Information Manager’ (D&IM) qui peuvent aider l’entreprise à comprendre la valeur documentaire de l’entreprise.

2 – Cinq dimensions

Le document est un conteneur d’informations liées entre elles, articulées et rassemblées sous une forme établie, sur un support donné à un instant fixé (durée de vie) et dans un but spécifié.
D’où
1e dimension, le fond, qui est l’information fournie
2e dimension, la forme ou présentation, (par la mise en place structurée, semi structurée ou non et
d’autres éléments tels que la charte graphique, le logo, le pantone…)
3e dimension, le support
4e dimension, l’objet
5e dimension, le cycle de vie (dès la création)

3 – 1e catégorisation, les métiers et leurs domaines

– grands domaines du document appelés aussi ‘continents’ et leurs métiers principaux
. la production comprenant les créateurs, les producteurs et les distributeurs ou diffuseurs
. la gestion du document vivant (GED, workflow, stockage…) et du document dormant (archivage)
. l’exploitation et la valorisation par la recherche intelligente et par l’exploration cognitive

Les intervenants nous ont alors soumis un tableau très clair et très complet présentant pour chacun de ces
trois points le type de métier, les domaines de chacun, les intervenants (domaine d’activité/traitement),
leur segmentation (document entrant/sortant/dormant…) et les produits finis.

Le public a pu donner son avis et faire des propositions que les intervenants ont noté.

– par métier, les caractéristiques, l’objet et le vocabulaire de chacun
Tous les métiers
. réalisent un produit fini dans une logique d’atelier industriel (entrée, traitement, sortie)
. ont des expertises de type génériques et spécialisées
. possèdent un vocabulaire à assimiler (1e action d’une communication)
. ont une chaîne de valeur à identifier

Exemple : document publicitaire, archivage numérique (le document est inséré suivant un plan de
classement dans un système d’archivage électronique (SAE) avec une valeur probatoire – certification – et
une durée de vie, selon les normes Z42-013 (v3) et Moreq2

4 – 2e catégorisation : les acteurs

Deux types d’acteurs :
. les acteurs directement opérationnels, « le prestataire » en matière de logiciel, matériel, technologie,
conseil-expert & intégration, normes et lois.
. les acteurs autres, tels que les écoles et la Recherche), les associations professionnelles, la presse (mais
aussi les livres, les sites…), les salons.

5 – utilisation des cartographies avec une matrice

Présentation et discussion autour d’un tableau reprenant les points précédants pour chaque grand domaine.
Une centaine de métiers sont ainsi recensés.

En conclusion
A noter le manque de formations en matière de documents numériques et l’illustre en ne citant pour la GED et l’ECM que Serda et la formation ICONE (2) à La Rochelle, toute nouvelle, et pour les documentalistes les DESS et l’EBD.

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(1) – trouvé sur http://www.xplor.fr/tiki-index.php?page=Conf%C3%A9rences+Xplor
(2) – le Master ICONE “Ingénierie des Contenus Numériques en Entreprise” a été créée à l’initiative de l’université de la Rochelle et de l’Aproged.

Pour l’étudier et le télécharger.

Je profite de l’occasion pour vous signaler une longue liste (108) de thesauri francophones fournit par Bruno Richardot à voir sur son site… dont la partie “information documentation” donne quelques pépites, notamment sur l’apprentissage de l’indexation avec des thésauri.

Connaissiez-vous ce site réservé à l’emploi dans les trois ‘Fonction publique’ ?
Il est intéressant pour découvrir l’emploi dans l’Administration (y compris des offres d’emploi) et y trouver des informations plus générales sur le même sujet… Il est aussi une bonne source pour tous les jeunes… et les moins jeunes à la recherche de l’actualité en la matière.

A noter particulièrement ces deux dossiers :
– les métiers de la bibliothèque
– les métiers du patrimoine, des musées et des archives

j’ai été surprise de voir qu’il s’agit d’un site appartenant au Groupe Moniteur et non pas issu… de la Fonction publique. Mais, bon, peu importe, l’essentiel est la qualité de l’information. Un site très riche.

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