Lu dans @rt Flash de vendredi, Sony mettra en vente en France fin octobre, deux ans après les Etats-Unis et le Canada, sa tablette “Reader” qui permet de charger et lire des livres électroniques.
Tout d’abord à la FNAC puis ultérieurement chez d’autres libraires.
Reader est alimenté en contenus par Hachette (2000 titres) et peut déjà se précommander.

Mais chaque partie reste interrogative sur le devenir de ce marché ; l’objectif premier avoué étant dans un premier temps de “séduire les early adopters, les utilisateurs pionniers“.

Voir mes billets de mars 2008 sur le sujet
livre numérique, électronique… que sais-je encore ?
station d’accueil pour livres électroniques

La lettre de motivation serait devenue inutile car non lue dans la plupart des cas” (d’après une intervention sur Europe1 en juin 2008.
les trois quarts des recruteurs ne la lisent pas” estime Claude Monnier, DRH Europe du Sud de Monster sur le site de l’Expansion et que je conseille de lire avec attention car il relativise tout de même cette affirmation.

Vrai ? pas vrai ? C’est la question que se pose un ami en recherche d’emploi que la rédaction de ce type de texte rend un peu cafardeux.

Arguments pour

Elle permet de faire savoir ce que le CV ne peut traduire. Elle est donc une valeur ajoutée. L’un et l’autre forment un ensemble et se complètent mutuellement.
Elle est incontournable en cas de candidature spontanée ou lorsque l’on est expérimenté.

La lettre de motivation peut permettre de :
==> départager 2 candidats dont le profil similaire correspond au poste à pourvoir
==> expliquer sa motivation à un changement de cap radical souhaité dans sa carrière
==> faire savoir pourquoi l’on a envie d’avoir ce poste ou d’entrer dans l’entreprise
==> justifier sa démarche de candidature. Elle est comparable à un dépliant publicitaire qui doit motiver le recruteur à la rencontre
==> vérifier pour l’entreprise qui ressort une candidature spontanée que le poste qui vient de s’ouvrir correspond aux motivations affichées par le candidat

En cas d’envoi du CV par mail, le courriel correspond alors à la lettre de motivation (sauf demande précise de l’entreprise). Il sera plus court, mais il doit avoir au moins trois ou quatre lignes.

Elle peut être exigée dans l’offre d’emploi. Des consultants en recrutement la conseillent vivement.

Arguments contre
==> ce n’est pas la lettre, mais le CV qui retient l’attention du recruteur (sauf qu’un des arguments favorables dit que cela permet de départager deux CV similaires)
==> selon les recruteurs il ne représente pas plus d’intérêt que cela (ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas en faire !)

Moralité
Quand on sait le temps passé à la rédaction et de la lettre et du CV, le moins que puisse faire un recruteur quel qu’il soit : 1° – répondre ; 2° – le faire rapidement.
Car croyez-le ou non, il arrive que certains d’entre eux n’imaginent pas que l’on attend impatiemment leur réponse (expérience vécue !)
________________
sources
http://www.lexpansion.com/carriere/emploi/a-quoi-sert-encore-la-lettre-de-motivation_142592.html
http://www.armees.com/La-lettre-de-motivation.html
http://www.cvconseils.com/outils_motiv.php3
http://edito.keljob.com/candidats/dossiers/banque-assurance/les-recruteurs-ont-dit/lettre-motivation-pas-inutil.html
http://www.lightconsultants.fr/pdf/Construireunelettredemotivation.pdf
http://www.letudiant.fr/jobsstages/lettres-de-motivation_1.html?xtor=SEC-102-GOO
http://forums.studyrama.com/lofiversion/index.php/t9799.html
http://jd.apec.fr/delia/Premier-job/Tous-nos-conseils/candidature/currentFolder_FOL_3125/currentArticle_ART_42961/currentTopic_TOP_null/currentTopic_ART_null/motherTopic_TOP_411/motherTopic_ART_null/De+l+utilit%C3%A9+d+une+lettre+de+motivation.html
http://www.tremplin-news.ch/tremplin/tva-news/TVA%20NEWS%201%20la%20lettre.pdf
http://www.asso-supelec.org/docs/2007193114421_LeCVetlalettredemotivationv2.pdf

Une semaine sans ordi ni connection… dur, dur lorsque l’on n’est pas en vacances !
Du pain sur la planche pour rattraper le retard et inaugurer le nouvel ordinateur.

Mais soyez rassurés, il n’est pas question tout de même d’en tomber malade… Je viens de lire un billet d’avril 2008 informant de la mort de 3 blogueurs

Trouver des informations toutes fraiches, faire des exclusivité, publier du contenu passionnant : telles sont les obligations que s’imposent quelques blogueurs célèbres, véritables accros à la réussite de leur blog. Le décès de trois blogueurs célèbres suite à des crises cardiaques amène à se poser des questions, ou du moins considérer cette activité sous un tout nouvel angle.

Le temps a passé tout de même très vite…

184,6 millions €, tel serait le montant du marché de l’archivage électronique en 2007 d’après la Serda.
Quelques compléments d’informations sur Neteco

Alors ? toujours poussiéreuses les archives ?

Rappel : cela fait déjà 8 ans que la valeur légale d’un document électronique est admise par la loi du 13 mars 2000.

Voici qu’un ami (il se reconnaîtra, il n’aime pas que je le nomme) me signale dans un mail intitulé “de mieux en mieux” une offre d’emploi ANPE concernant la documentation qui décidemment n’a vraiment peur de rien.
Grrrrrgrrrr… il savait bien que cela allait me plaire :-((

Il ne m’a pas dit comment il avait trouvé cette info mais il a fait un lien sur la petite annonce.
Et en préparant ce billet, je m’aperçois que le texte qu’il m’a donné de la présentation du poste n’est pas celle que je vois sur le site de l’ANPE.
Intriguée, je cherche et postule sur mon moteur favori “ANPE Numéro d’offre 177772R” et là… je vois apparaître un billet de blog intitulé “documentaliste jardinier” qui cite l’annonce de l’ANPE actualisée le 27 août 2008 et à l’origine sans doute de son information.

Eh bien quand vous allez sur le site de l’ANPE à l’annonce concernée, vous voyez qu’elle a été actualisée le 9 septembre, que le n° du Code Rome concerné a changé, ainsi que l’intitulé du poste.
Le brillant Anpeiste rédacteur de l’offre aurait-il eu un remords ? a t’il lu le billet ironique ? l’ADBS serait-elle intervenue ? allez savoir !

Je mets en italique bleu mes commentaires

==> Code métier ROME
Le premier code métier ROME mis est 32214… notez bien que ce code correspond au poste de “spécialiste de la gestion de l’information”, preuve en est sur le site de l’ANPE
On peut donc penser que c’est pour un poste plus axé sur la doc que sur autre chose
D’autant que le code 41113 correspond au poste de jardinier/jardinière d’espaces verts auquel l’ANPE fait référence pour des activités sur les espaces verts.
Vous auriez donc pu vous attendre à ce que ce soit le code 41113 qui soit mis. Et bien c’est raté ! c’est le code 12121 “agent administratif d’entreprise” qui a été choisi.
J’en tire quoi comme conclusion ? que décidément l’aspect jardinage n’a pas la priorité malgré le fait que la première édition du poste annonçais un mi-temps doc/jardin. Alors effectivement, le 12121 me convient nettement mieux que le 32214.

==> Intitulé du poste
Premier intitulé : “chantier d’insertion, aide-documentaliste/espaces verts”
Deuxième intitulé : “aide-documentaliste/espaces verts”
Ah ! vous noterez la disparition de “chantier d’insertion”. L’organisme embaucheur ne serait pas une structure d’insertion par l’activité économique ? Sans doute que si car l’expression “insertion l’éco” est bien signalée en deuxième version à un autre endroit

==> Type et nature du contrat
contrat à durée déterminée de 12 mois / CA-CAE insertion l’eco.
le texte n’a pas bougé entre les deux versions.
CA = contrat d’avenir. C’est un contrat aidé dans le secteur non-marchand pour les bénéficiaires de minimas sociaux rencontrant des difficultés particulières d’accès à l’emploi durée minimale de 6 mois, conclu pour 2 ans pour une durée hebdomadaire de 26 h répartie entre temps de travail et temps de formation.
CAE = contrat d’accompagnement dans l’emploi dans le secteur non-marchand, destinés aux publics identifiés comme prioritaires par le service public de l’emploi départemental.
Alors ? lequel des deux ? selon le profil du candidat, finalement on prendra le bon contrat.
“insertion l’eco” ?? c’est de l’hébreu ? faudrait peut-être s’inscrire à un chantier d’insertion pour vocabulaire ANPE avant de chercher un job, histoire de comprendre. Rien trouvé comme explication, sauf d’autres petites annonces ANPE avec le même intitulé. Mais je peux proposer une explication ? on revient à la notion de chantier d’insertion (insertion) dans
En tout cas, cela arrive malheureusement souvent que CAV rime avec doc. C’est ainsi qu’en février 2007, sur la liste de l’ADBS était paru deux interventions sur le sujet. Dont une avait fait une statistique : 14% des offres d’emploi en Ile-de-France concernent ce type de contrats.

==> Description du poste
Première description : “Vous serez en CAV. Vous travaillerez la moitié du temps comme aide-documentaliste et vous devez savoir utiliser un ordinateur, l’autre moitié du temps en espaces verts : débroussaillage, construction, rénovation de murets”
Deuxième description : “Vous travaillerez et apprendrez les techniques suivantes :
– espaces verts : débroussaillage, plantations, construction de murets
– aide-documentaliste : photos du chantier, mise en forme : suivi déroulement des travaux et des plantations
Connaître le fonctionnement d’un ordinateur
Etre au RMI
vous serez en CAV, c’est vraiment parlant pour le chercheur d’emploi ! A lui de savoir que CAV = CA (contrat d’avenir)
Etre au RMI. Ah… étonnant car peuvent bénéficier des contrats d’avenir non seulement les RMIstes les personnes qui perçoivent l’allocation de solidarité spécifique (l’ASS), l’allocation de parent isolé (API) ou l’allocation aux adultes handicapés (AAH). Notre anpeiste ne le saurait-il pas ?

==> Expérience : débutant accepté
Cela a été supprimé dans la deuxième version

==> Formation et connaissances
contrat CAV
pourquoi mettre ici “contrat CAV” ? sans doute parce que dans un contrat CAV la durée hebdomadaire se répartie entre temps de travail et temps de formation. La formation portera sur quoi ? la doc ? la gestion administrative ?la maçonnerie ? le jardinage ? les 4 ?
Il aurait été bon de mettre ici le besoin de savoir utiliser l’ordinateur (cela manque de précision et paraît léger même tant pour un agent administratif d’entreprise que pour un aide-documentaliste.

Sont bien sûr la date de démarrage du poste, le lieu de travail et l’indication du salaire horaire de 8,71 €/h (SMIC) pour 26 h mensuelles.

Conclusion
No comment ! sinon le comment risque d’être long
Euh… j’espère que vous avez appris par coeur : 32214-spécialiste de la gestion de l’information, 32214-spécialiste de la gestion de l’information…

PS
A noter qu’à partir de juin 2009, il n’y aura plus qu’un contrat unique d’insertion en lieu et place des quatre contrats aidés mis en place par le Plan de Cohésion Sociale de janvier 2005 (CIE, CAE, CAV, CI-RMA).

_______________

sources

http://www.anpe.fr/espacecandidat/nicola/AfficherOffreDepuisMail.do?reference=177772R
http://fredriech.canalblog.com/tag/anpe
http://listes.adbs.fr/sympa/arc/adbs-info/2007-02/msg00141.html
http://www.anpe.fr/espacecandidat/romeligne/DetailRomePartenaire.do?rome=41113
http://www.anpe.fr/espacecandidat/romeligne/DetailRomePartenaire.do?rome=32214
http://www.anpe.fr/espacecandidat/romeligne/DetailRomePartenaire.do?rome=12121
http://www.adai13.asso.fr/fiches/pro/pro_contrat_aide.htm
http://adbs.megadyne.fr/IMG/pdf/adbsnord_emploi_05_02_07.pdf
http://www.travail-solidarite.gouv.fr/informations-pratiques/fiches-pratiques/contrats-travail/contrat-accompagnement-emploi.html
http://www.travail-solidarite.gouv.fr/informations-pratiques/fiches-pratiques/contrats-travail/contrat-acces-emploi-cae.html
http://www.localtis.info/servlet/ContentServer?c=artJour&cid=1220509893346&pagename=Localtis/artJour/artJour
http://www.premier-ministre.gouv.fr/information/les_dossiers_actualites_19/haut_commissaire_solidarites_actives_920/experimentations_924/contrat_unique_insertion_926/
http://209.85.135.104/search?q=cache:QGskgp0jZrQJ:www.eco-bio.info/forum/upload/index.php%3Fshowtopic%3D4766+CAV+insertion+l%27%C3%A9co&hl=fr&ct=clnk&cd=1&lr=lang_fr&client=opera
http://www.anpe.fr/espace_employeur/beneficier_aide_recrutement/aides_au_recrutement/demandeurs_emploi_publics_insertion/contrat_avenir_4325.html
http://www.travail-solidarite.gouv.fr/etudes-recherche-statistiques-dares/statistiques/politique-emploi-formation-professionnelle/politiques-emploi-accompagnement/contrats-aides-du-plan-cohesion-sociale-cie-cae-cav-ci-rma.html

Toujours par rapport à mon nez plongé dans le livre “la veille stratégique sur l’internet” par Henry Samier et Victor Sandoval paru aux éd. Hermès Sciences Publication en 2002 que je vous ai présenté dans mon billet d’hier intitulé : un livre sur la veille stratégique, voici la partie promise sur les sources d’information.

Les auteurs s’appuient sur la traditionnelle liste “repérer, identifier, organiser, classifer et cibler”.
J’ai mis pour mémoire ce qu’ils en disaient à la fin de ce billet.

Mais il y a trois points intéressants dans la partie du livre à propos des sources d’information
==> leur localisation
==> leur surveillance électronique
==> un tableau de bord comme outil

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LOCALISATION des SOURCES d’INFORMATION

Pour les quatre logiques de recherche [géographiques, thématiques (annuaires), indexales (Google, Altavista) et méta-indexales (Metacrawler)]
et selon les caractéristiques des moteurs de recherche [généralistes : volume des données, modes de recherche possibles, formulation des résultats, pertinence des 10 premières réponses sont les points qui permettent de juger de la pertinence d’un moteur et scientifiques : la pertinence est calculée par l’analyse de l’algorithme mathématique utilisé par le moteur et par le temps de réponse en fonction du volume de l’index auxquels s’ajoutent la puissance de recherche en mode expert et la richesse du contenu (gopher, wais, web, news, FTP)] (cf mon commentaire)
les auteurs proposent une méthode intéressante (appelée XFind).
Pour présenter cette méthode, ils s’appuient sur quatre moteurs :
Alltheweb, le plus ergonomique
Altavista, qui a le plus d’options
Google, pour son volume le plus important
Nothernlight, le plus fourni en sources.
et donnent pour chacun à chaque mode opératoire la façon de procéder.

Voici les quatre modes opératoires de cette méthode originale

Les deux premiers modes doivent être rélisés au début de la recherche, les deux suivantes permettent d’affiner et de compléter les recherches.

1e mode, une logique de détection et non de recensement pour trouver rapidement, les premières informations figurant dans les 10 à 30 premiers résultats en moins d’une seconde
Il s’agit de rechercher une partie de la phrase dans le titre d’un document ou de l’URL

2e mode, trouver des adresses
Là encore le but est d’obtenir un maximum d’information en moins d’une seconde dans ls 5 à 35 premiers résultats

3e mode, trouver des sites qui pointent un lien sur un autre site
Ceci afin de trouver un maximum d’informations en un minoimu de temps (dans les 50 à à 200 premiers sites obtenus
Sur les 4 moteurs retenus, seuls Nothernlight ne le permet pas

4e mode, extraire une page pertinente d’un site
pour éviter de perdre son temps à chercher une page sur des sites importants

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SURVEILLANCE ELECTRONIQUE des sources d’information
dans le cadre d’une VEILLE

Les auteurs fournissent quelques conseils en la matière

– avoir un moteur par onglet (4 à 10 maximum)
– structurer sa requête
bien choisir ses mots clés / tester / enrichir et valider les expressions de recherche (équations)
– détecter les sites noeuds
– détecter les carnets d’adresse pour se relancer
les compiler et les hiérarchiser (jour/hebdo/mensuel/trimestriel) pour construire son carnet des adresses à surveiller
– détecter les experts du domaine

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un OUTIL TABLEAU de BORD

Il faut en faire un par thème (concurrence, marketing, experts)…
Voir les tableaux faits p. 58 et 61
Ceci pour mémoriser
. qui est surveillé
. pourquoi (objectif)
. comment (mots clés
. par qui (nom du / des veilleurs)
. pour qui
. niveau de surveillance (fréquence (ex. hebdo), date de transmission de l’info. (ex. tous les lundi)
. localisation des résultats (mail, BdD de veille, …)

Ces critères sont remplis en ligne pour informer par site surveillé.

Les auteurs estiment qu’une PME a en général 7 à 13 tableaux de bord.

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A propos des sources d’information, B.A. BA rappelé

Trois types d’informations
– les informations blanches, informations publiques
– les informations grises (nécessité de connaître l’url pour les approcher)
– les informations noires, informations protégées

Trois types de sources
que les informations soient technologiques, financières, économiques, juridiques, concurrentielles ou réglementaires.
– les institutions,
– les entreprises,
– les groupes d’opinion

je viens – toujours dans le cadre du tri de ma bibliothèque ! – de me plonger ce week-end dans le livre “la veille stratégique sur l’internet” par Henry Samier et Victor Sandoval paru aux éd. Hermès Sciences Publication en 2002.

Cela tombe bien, puisqu’il y a quelques jours j’ai fait un billet “veille = savoir pour prévoir afin de pourvoir, simple non ?“. Voilà qui va permettre d’approfondir ce sujet !

Voici quelques points relevés qui me paraissent importants à garder en mémoire, sachant que les sous-titres sont de moi et ne forment pas le sommaire du livre bien sûr.

Note d’optimisme
Je voudrais commencer par cette note d’optimisme qui devrait faire plaisir à tous les records managers, gestionnaires de la connaissance et veilleurs existants ! (p. 35)

De plus en plus, les industriels comprennent l’importance de la gestion de leur capital de connaissances techniques et de leur vie sociale. Celui-ci fait partie de la mémoire de l’enteprrise, qui devient dès lors un véritable enjeu économique et social

Je dis bien note d’optimisme, car dans la réalité le “plus en plus” me paraît se traduire par un pourcentage encore trop modeste, mais bon !

les nouveautés en matière de veille
Les auteurs en voient deux
==> l’élargissement des sources grâce à Internet, qui permet de capturer tous les signaux possibles (monde réel ET monde virtuel). Les auteurs attirent l’attention sur le fait qu’il est dangereux de croire qu’Internet n’est qu’une sorte de miroir de cette réalité.
==> l’évolution des structures des entreprises dont l’organisation hiérarchique devient une organisation en réseaux, passant ainsi de structures rigides à des structures “agiles” et virtuelles.

Nous sommes dans une économie de l’information à l’analyse complexe
L’information est devenue une nouvelle matière première stratégique, polymorphe et volatile.
Faire simplement une synthèse des quatre niveaux de l’information n’est plus suffisant. Il ne s’agit plus de relier simplement entre eux les différents facteurs clés tels que les individus, les technologies, la stratégie et le savoir-faire tel qu’on le pratique sur des données concrètes. Avec Internet, ces modes de représentation sont dépassés tant les niveaux sont croisés, entrelacés et donc plus complexes à décoder, nécessitant une représentation différente et cette nouvelle cartographie illustre le positionnement de l’entreprise par rapport aux facteurs qui se trouvent dans son environnement.
Rappel des quatre niveaux :
. niveau primaire, public et accessible à tous,
. niveau secondaire, à l’accessibilité pas toujours connue
. niveau tactique, les informations trouvées demandent une analyse plus complexe (elles
sont donc plus rares)
. niveau stratégique, pour permettre l’identification des intentions et des capacités des
organisations que l’on observe.

Qu’est-ce que l’environnement de l’entreprise, objet de la veille stratégique ?
Cet environnement est constitué de cinq points :
la globalisation, la compétition, l’environnement virtuel, l’innovation technologique et les TIC avec Internet.
Pour surveiller cet environnement (technologique, juridique, scientifique, commerciale, goégraphique, économique, environnemental…) via Internet, le processus de surveillance automatique se résume par
– l’identification des objectifs de ce que l’on doit chercher
(tout documentaliste sait l’importance de la bonne compréhension de la question et de sa bonne expression)
– la capture des informations
dans l’environnement interne et externe de l’entreprise ou de l’organisme une fois leurs périmètres définis
– l’analyse des données
leur sélection et leur étude
– le rapport
en fonction du destinataire de l’information (contente que ce ne soit pas moi qui le dise, sinon je serais accusée de rabacher !)

Internet, miroir de la réalité ?
Deux points font qu’Internet apporte forcément un complément très important à la réalité :
==> la cybergéographie
A l’infrastructure physique il faut prendre en compte
. les nouvelles communautés du cyberespace (démographie et visualisation)
. les flux de trafic
. l’impact géographique potentiel apporté par Internet
==> l'”hypertime”
Les auteurs entendent par là que le temps Internet n’est pas le même que le temps ordinaire (gains de temps importants).

Rappel des objectifs d’une veille
Il s’agit de
– découvrir les menaces pour éviter l’effet de surprise, réduire le temps de réaction ;
– trouver de nouvelles idées, de nouvelles possiblités industrielles, commerciales, …

Par quoi commencer ?
– déterminer l’information ou les informations que l’on recherche
– déterminer la forme du résultat (messages, base de données interne…)
– trouver la/les bases de données les plus efficaces auxquelles s’abonner
– prévoir le montant de la dépense

Les technologies de l’information (ce que les auteurs appellent “Infotech“)
Elles évoluent très vite ==>
. les réseaux de professionnels par projet (multi-organismes) se développent face aux réseaux de professionnels d’un seul organisme (notamment en matière de R&D par le biais des entreprises de outsourcing de R&D). Les auteurs insistent sur le fait que “les stratégies tourneront autour de méthodes coopératives de transfert de technologies et de sécurisation des brevets et de la propriété intellectuelle” (p. 25)
. arrivée des “cols dorés”, qui sont les travailleurs et ingénieurs de la connaissance
. les agents intelligents (knowbots) deviennnent les outils de base des professionnels de la veille (ça ce n’était pas nouveau, même en 2002 !).

Rappel de ce qu’est la veille réglementaire
Tour d’horizon de ce qui la compose :
réglementation ==> cadre juridique du sujet traité
normes ==> spécifications techniques définies dans un cadre et validées par un organisme reconnu
certification ==> un organisme indépendant reconnaît la conformité (aux normes,à la réglementation)
Tour d’horizon de ses participants :
. organismes ==> administration (pour la réglementation), les laboratoires d’essais (pour le compte
des entreprises), les centres techniques (qui centralisent les informations techniques)
. sociétés privées ==> qui font de la veille réglementaire en tant que sociétés de services.

veille et info
Ce paragraphe m’a réjouie. Pensez donc, il y est dit qu’il n’y a pas de veille sans circulation de l’information !
Si les veilleurs font circuler l’information dans leurs organismes, cela créé une culture de l’information et de partage.
Pour l’appliquer, les auteurs donnent comme point d’orgue l’utilisation d’un logiciel de traitement et de recherche d’informations sur la base de données.

Sources d’information
Je passe sur ce sujet longuement traité. Non pas qu’il ne soit pas intéressant, car – de mon humble point de vue – il n’est pas vraiment propre à la veille stratégique, mais plus largement à celui du monde de l’info-doc.
Il fera sans doute l’objet d’un billet à part afin de ne pas alourdir celui-ci …déjà diablement long.

Méthodologie de la veille automatique
Objectif des auteurs : aider à choisir une démarche, des outils.
Ils rappellent que l’ensemble des cinq méthodes qu’ils proposent sont à coupler avec le système d’information et l’organisation de la veille de l’organisme et qu’elles peuvent s’imbriquer ensemble.
Chaque méthode fait l’objet de leur part d’une description, d’une analyse des avantages et limites et propose des scenarii possibles.
J’avoue que ce chapitre m’a passionnée.
Voici les cinq méthodes (certaines ont un nom propre aux auteurs que je ne reproduis pas ici)
==> méth. des cibles =
focalisation sur une cible particulière (cible référence)
==> méth. fonctionnelle (au sens analyse de la valeur) =
plus spécifique aux R&D et services de l’innovation, pour les produits et les technologies
==> méth. propre aux PME =
cela correspond à une personne à 30 % sur la veille. Méthode simple aux moyens limités)
==> méth. pour les responsables de service (R&D, innovation, achat, marketing, logistique, commerciale…)
==> méth. pour la veille scientifique & technologique

Conclusion
En conclusion, les auteurs rappellent “qu’il est indispensable d’avoir les compétences nécessaires pour (…) concevoir de manière optimale [un système de veille automatique].
Dans ce monde où l’on met n’importe qui pour faire n’importe quoi au nom de l’adaptabilité et de la flexibilité, ce n’est pas inutile de rappeler cette vérité vraie.
Ils insistent aussi sur le fait que la veille automatique est l’un des premiers moyens pour parvenir à bénéficier de l'”hypertime” d’Internet et rentabiliser ainsi au mieux sa veille stratégique.
(De mon point de vue, l’hypertime est certainement une notion que l’on ne met pas assez en avant lorsque l’on veut parler de la plus value de son service).

Plus et moins du livre
+ avec des éléments pratiques, utilisables immédiatement
+ grâce aux exemples précis
+ avec les ordres de grandeur à propos des investissements (même datant de 2002, c’est déjà une bonne base) (p. 121)
– à cause des phrases parfois creuses ou emberlificotées, mais qui somme toute restent rares.
Et puis côté phrases complexes, je ne suis pas triste non plus, alors… 😉

Et encore ! je dirais presque depuis le CP. Bon d’accord, là, j’exagère un peu !

Je suis en train de faire du tri dans ma bibliothèque. Aïe, comme vous dites !
C’est dur de sélectionner ce qui part en classement vertical.
C’est dur d’être efficace dans l’espace temps car chaque livre vous entraîne forcément dans un rappel de l’environnement de son achat, de son contexte, etc…
C’est dur de ne pas en relire quelque passage.
C’est dur de ne pas faire un billet pour les plus intéressants… et là je craque.

Il s’agit du livre de Michel Beaud, l’art de la thèse dont le sous-titre est “comment préparer et rédiger un mémoire de master, une thèse de doctorat ou tout autre travail universitaire à l’ère du Net
Il a été réédité 4 fois ! 1985, 1994, 2001, 2003, 2006.
Cette longévité et cette actualisation illustre parfaitement l’utilité de ce livre.

Et à signaler qu’il est même achetable sous forme électronique sur le site de Numilog (librairie numérique) en format .pdf et qu’on peut feuilleter le livre.

Ne vous laissez pas impressionner par le terme “thèse”. Ce livre mérite d’être lu et utilisé dès le lycée. Et en le simplifiant un peu dès le collège.

Pour rappel il est paru aux éditions La Découverte, collection Guides – grands repères

Vous, nous, connaissons le trackback, ce rétrolien (son équivalent français) qui “est un système de liens inter-blogs semi-automatisé. Il permet aux auteurs de relier des billets de blogs” (dixit Wikipédia)

Cette définition insuffisante, est heureusement complétée par Paperbord pour qui un rétrolien est un “Protocole établi pour permettre à des sites Web ou des blogs de communiquer entre eux de façon automatique, en s’alertant mutuellement du fait qu’un billet sur un blog fait référence à un autre billet publié auparavant“.

Et c’est Maoditeverseuse qui en donne la meilleure définition
Protocole établi pour permettre à des sites Web de communiquer entre eux de façon automatique.
Le trackback est particulièrement utile pour les blogs. Il permet à un blog A d’informer un blog B qu’un nouveau post sur A peut l’intéresser. Cela s’effectue par un ping (court message) envoyé de A à B, dès que le post a été publié. A l’inverse, cela permet à un blog de constituer une trace des réactions à ce qu’il publie, même et surtout si ces réactions sont publiées ailleurs sur le Web. Si A publie une réaction à un post de B, B en sera notifié. B pourra alors, à la suite de son post, connaître toutes les réactions émanant d’autres blogs
.”
Je vous conseille d’aller lire les trois lignes supplémentaires de commentaire sur son billet

Mais connaissiez-vous le PINGBACK ?

La définition donnée par Maoditeverseuse m’apporte une première réponse “Méthode qui permet à un blogueur d’être automatiquement informé lorsqu’un lien est établi vers son blog. Présuppose que les blogiciels utilisés par le créateur et le destinataire du lien supportent cette technologie (qui est moins répandue que le trackback).

C’est bien, mais cela me laisse un peu sur ma faim…

Pingback, trackback, même combat…

Pour en savoir plus sur les deux et comprendre ce qu’est le pingback, allez donc voir le billet du Journal du Net intitulé”Expliquez-moi… La différence entre trackback et pingback” et écrit par Xavier Borderie.
Son sous-titre est explicite “Deux spécifications pour une utilisation : la notification de lien. Décryptage de leurs fonctionnements respectifs
Alors pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter cet article.

Et comment je sais ça, moi, d’abord ?

Parce que Pasunclou vient de faire un pingback sur mon billet de février concernant Zotero et que cela m’a intriguée puisque j’ignorais ce mot jusqu’à ce jour.
Ce pingback est fait sous forme d’un commentaire qui fait juste le lien avec son billet intitulé “10 applications Web2.0 pour la rentrée” Car sur son billet il a fait un lien vers mon propre billet (ma phrase est un vrai ‘ping’… j’espère être relativement claire ?)
Alors, merci à lui de m’avoir fait faire cette découverte.

Le catalogue de la bibliothèque à l’ère du Web 2.0 – Etude des opacs de nouvelle génération” est sorti en juillet, édité par l’ADBS, collection Sciences et techniques de l’information avec pour auteurs Tosca Consultants et Marc Maisonneuve.

Il traite comme son nom l’indique des opacs (online public access catalog) nouvelle génération.
Une bonne façon de maintenir sa veille sur le sujet.

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