Je suis toujours attristée de voir combien peu savent communiquer sur leur centre qu’il soit documentaire, bibliothécaire ou autre !

Ce n’est pourtant pas très compliqué !
– s’assurer de la bonne adéquation besoins des utilisateurs / offres présentées
– ne pas rester isolé (savoir s’insérer dans des projets, travailler en relation avec d’autres services (comme la communication ou l’informatique)
– mettre en place des indicateurs d’activité dans un tableau de bord (suivi et contrôle)
– faire des rapports d’activité en y intégrant l’analyse de la valeur
– mettre en valeur ses offres de service

Alllllezzz, un peu de dynamisme que diable ! Cela évitera de montrer la documentation comme un secteur improductif à supprimer.

J’aurais pu mettre en titre : B.A. ba sur le cadre juridique d’Internet, mais finalement j’ai préféré parler de webmestre. Cela me paraît plus clair à défaut d’être plus pédant !

Pas facile de ne rien oublier lorsque l’on veut mettre en ligne son propre site.

Voici mon petit mémo sur le sujet
– trouver le nom identitaire de ses pages (par rapport à sa fréquence ou s’il n’est pas déjà déposé)
– identifier l’adressage le plus adéquat (.fr .com. etc…)
– connaître les règles en matière de droit d’auteur et de propriété intellectuelle que l’on souhaite appliquer au contenu (copyright ou pas)
– connaître les formalités déclaratives de son site (obligatoires ou pas auprès de la CNIL)
– s’assurer du respect des règles techniques (cookies…)
– veiller à mettre dans le code source les informations qui permettent d’assurer une bonne connaissance de son site auprès de ses lecteurs et une bonne prise en compte par les moteurs de recherche

Lorsque l’on se lance dans la veille documentaire, son objectif consiste à
– assurer une recherche informative qui soit automatisée et structurée
– être alerté systématiquement
– diffuser ou/et publier l’information automatiquement
– initier à, mettre en place la gestion des connaissances

Outre les techniques de recherche classique, il faut connaître les outils qui soient des solutions à la fois de recherche, de stockage et de partage des informations (sauvegarder ses requêtes, établir des profils de veille.

Indispensables aussi sont les outils de diffusion du résultat obtenu (revue de presse électronique, plug-in,

Il faut également maîtriser la traçabilité de ses recherches (cookies, audit des serveurs, variables d’environnement…)

Et bien sûr s’assurer de la qualité de ses résultats par l’évaluation de leur pertinence

Incontournable dans nos bibliothèques pour pouvoir échanger des notices d’ici ou du vaste monde, imbuvable pour les non-initiés, fastidieux pour les ‘pratiquants’ occasionnels, géniales pour certains… mais que signifie ce mot ?

C’est un format d’échange de données informatiques (celles qui décrivent nos documents).
Il ne s’agit pas d’une norme, contrairement à ce que l’on croit souvent.

Spécificités d’une notice Unimarc
– elle décrit le type d’information bibliographique du document (monographie, document sonore…)
– elle est signée obligatoirement et datée
– elle combine plusieurs indicateurs en répartissant dans le logiciel le classement de chaque élément saisi (titre, auteur, éditeur…)

La structure d’Unimarc
Pour mémoire, une notice au format Unimarc est construite ainsi :
– 10 blocs
– 10 champs à l’intérieur de chaque blog (ce qui en fait 100 à connaître !) avec des étiquettes de 3 chiffres à l’intérieur de chacun
– des indicateurs sous forme de caractères numériques (ils sont importants car ils permettent au logiciel de traiter l’information saisie et de la classer) = 0, 1, 2 ou B (pour blanc)
– des sous-champs pour chaque étiquette que l’on reconnaît par le $ qui sert de séparateur.

N’hésitez pas à me dire si vous pouvez exprimer mieux cette structure.

Mon appréciation… (qui n’engage que moi)

Si vous tombée sur un document complexe à enregistrer, ceci est bon à savoir pour se remonter le moral : à la formation (initiatique) que j’ai suivie, j’étais entourée d’une dizaine de catalogueurs éminents de nos grandes bibliothèques nationales. J’ai alors découvert avec horreur que certains, pratiquant pourtant Unimarc depuis de longues années, pouvaient se chamailler avec acharnement sur tel ou tel point car ils n’étaient pas d’accord sur l’étiquette à appliquer.

J’en ai conclu qu’il était impossible d’être parfait sur le sujet lorsqu’il s’agit de ce type de documents !
Et vous ? vous aimez ?
J’étais partie la fleur au fusil à cette formation tant j’approuvais l’idée d’échange… J’ai été soufflée de la complexité de la chose. A mon avis cela s’appelle une usine à gaz, indispensable certes, mais qui demanderait un bon coup de simplification !

Tout archiviste, tout muséographe est sensibilisé à la notion de sécurité. Mais il me semble que cette notion doit s’appliquer aussi à nos centres de documentation et à nos bibliothèques.

En effet, comment réagiront nos responsables si un sinistre a lieu et que nous n’ayons rien prévu, rien organisé préalablement ? Je ne doute pas un seul instant de notre responsabilité en matière de prévention.
Certes les restrictions budgétaires sont là, mais c’est à nous de faire valoir nos arguments et de pouvoir dire si cela n’a pas permis de prendre certaines dispositions “nous avions prévu, nous avions informé, mais…”
A chacun de prendre ses responsabilités. Et de rappeler à sa hiérarchie sa propre responsabilité en la matière (responsabilité pénale, morale ou civile)

Un document powerpoint concis fait très bien un tour d’horizon initiatique sur le problème. Il est réalisé par le Ministère de la Culture. Il s’intitule “prévention des sinistres dans les bibliothèques et les centres d’archives

N’oublions pas qu’il n’y a pas que les incendies ou les inondations il y a aussi le vol, les destructions volontaires…

Comment s’y prendre ?

  • évaluer les risques (zone inondable, issues de secours, types de documents et extincteurs en conséquence, information du CHSCT,…)
  • étudier la réglementation en matière de sécurité (lois, textes réglementaires, normes…)
  • bâtir un plan d’action
  • le concrétiser par un rapport d’audit et un référentiel
  • Voici une action qui est fort intéressante à mettre en route.

    Le thésaurus W représente le vocabulaire normalisé pour la description et l’indexation des archives administratives locales contemporaines.
    Trois éditions : 1989, 1997 et 2000.

    Mais comme tout thésaurus il peut être source d’inspiration et avoir des parties intéressantes et utiles à personnaliser pour son propre cas hors de tout contexte en lien avec son origine.
    Et comme toujours suivre son évolution permet un suivi ‘actualitif’, si j’ose écrire un terme aussi barbare 😉

    Un message du forum de l’AAF signale que la section des archivistes régionaux de l’AAF, par le biais de son groupe de travail sur la rénovation du Thésaurus W, a terminé ses travaux afin de supprimer “le manque ou l’inadaptation des descripteurs pour la traduction de compétences ou de spécificités régionales

    Le résultat de ces travaux fournit “39 candidats pour le thesaurus, 4 nouveaux mots action et 3 nouvelles typologies documentaires (…) [ainsi que] 4 déplacements de descripteurs dans la hiérarchie et l’ajout de termes non-descripteurs de synonymie du type « employer » (EM)“.
    Et “pour favoriser leur mise en situation et la validation finale, les candidats descripteurs proposés ont été intégrés aux listes alphabétique et thématique du thesaurus“.

    Ce travail a été transmis à la Direction des Archives de France responsable du traitement des archives et de l’informatisation dont un groupe de travail est en charge de la révision du Thésaurus W.

    Les adhérents de l’AAF peuvent consulter ce travail sur le site de l’AAF dans la rubrique « Section des Archives régionales / travaux de la section » à http://www.archivistes.org/article.php3?id_article=183

    le CERTA (Centre d’Expertise Gouvernemental de Réponse et de Traitement des Attaques informatiques) vient de peaufiner sa >note d’information sur les mots de passe.

    De bons conseils. On sait bien, mais une piqûre de rappel ne fait jamais de mal. Bref, no comment !

    Un article paru dans Prosper (Inist) signale la 4e journée Couperin du 31 mars 2008 consacrée à « L’e-book en action(s) : de l’acquisition à la diffusion »

    A noter un outil comparatif entre livrels

    Le commentaire d’Alain Pierrot concernant mon billet sur les livrels m’a permis de découvrir son blog qui est une vraie mine sur tout ce qui touche aux bibliothèques numériques, aux livres électroniques, etc…
    Normal me direz-vous puisque il en est un spécialiste

    Sur son billet d’hier il signale une conférence intitulée “Production numérique éditoriale et évolution des métiers” organisée par le groupement de Recherche du CNRS “TIC et société” et plus précisement son groupe de travail “Acteurs et production numérique éditoriale

    Je ne peux que vous conseiller d’aller lire son billet et les liens qu’il a fait.

    J’ai noté que deux points semblent en ressortir :
    ==> l’impact des techniques numériques impliquent des modifications à la fois dans les référentiels de compétence et dans les rapports de pouvoir entre fonctions et métiers
    ==>le document numérique n’est pas l’équivalent virtuel d’un document matériel.

    L’ADBS y intervenait par la conférence de Claudine Masse sur la “Cartographie des métiers et méthodologie” (voir la page de l’ADBS sur son panorama des métiers de l’info-doc)
    Dommage, ce n’était pas signalé sur le site de l’ADBS.
    Voir aussi l’article de “Documentaliste” de 2005

    Aux éd. de l’ADBS le dernier livre de Serge Courrier s’intitule “utiliser les fils RSS et Atom”, coll. “l’essentiel sur”
    Il a une soixantaine de pages.
    Je le signale ici car pour avoir pu bénéficier de la qualité de sa formation sur le sujet, son livre est tout aussi clair et efficace dans l’apprentissage.
    J’attends avec impatience le suivant sur la façon de mettre une syndication sur nos pages ou nos blogs.

    Voici mes annotations des points dont je veux garder mémoire

    le mot ‘syndication’ vient des États-Unis où il exprimait le fait de vendre à plusieurs journaux le droit de reproduire un même contenu. Il s’agissait là d’une logique de flux et non de stock (limitation dans le temps et dans le volume). Cela autorisait à une re-publication.

    Cette syndication peut remplacer les newsletters, les forums de discussion et les listes de diffusion.
    Elle est également utile dans le cadre des annuaires, des bases de données, des sites de commerce électronique.

    Serge Courrier signale un document pdf intitulé “100 idées pour réaliser un fil RSS” sur le site de VTech.canalblog.com

    Il rappelle que
    – l’on peut afficher sur son site des titres de différents fils et renvoie vers un article du site de Ceped.org
    – cette agrégation se présente en un seul fil
    – Delicious permet de mettre un fil RSS à chaque tag (http://del.icio.us/tag/nomdutag)
    – Xikipédia permet également de faire un fil RSS sur chaque page de la façon suivante : http://fr.wikipedia/wiki/nomdelapage

    A propos des logiciels agrégateurs, deux se détachent de la liste
    – Feedreader, qui est simple d’utilisation
    – RSSbandit, le plus complet
    Il rappelle que Google Reader ne garantit pas la confidentialité ni n’assure de sauvegarde et que sa gestion des fichiers est lourde
    Il signale Bloglines

    Par rapport aux navigateurs, je relève deux précisions qui me paraîssent importantes concernant
    – Explorer en faisant CTRL+maj+J cela fait apparaître les fils et leur contenu
    – Firefox il vaut mieux l’équiper de sage et de wizzrss

    La sélection d’un fil RSS peut s’affiner pour l’appliquer seulement sur le thème qui intéresse. Exemple, RSSBandit accepte AND, OR ou NOT

    Il existe des répertoires de fils
    – www.1001rss.com/annuaire-rss
    – http://eco.netvibes.com/feeds

    Moteurs de recherche et fils
    Les extensions :
    Le format OPML sert à constituer des listes organisées de fils RSS
    également : rss atom xml rdf backend.php feedsfeedwiner.com
    Pour les retrouver (je ne les signale pas tous, voir le livre)
    http://blogsearch.google.fr
    http://fr.ask.com (large indexation de blogs et de fils. Cf la rubrique “blogs et flux”, il y a même un sous-onglet “popularité”)
    www.exalead.fr choisir RSS dans la zone “préciser la recherche” (Exealed permet la troncature et NEAR)
    http://search.live.com (cf l’onglet ‘plus’). Deux opérateurs possibles : feed (ex. feed:motrecherché pour trouver un mot dans un fil) et hasfeed (pour trouver un mot dans les pages web contenant des liens de syndication – hasfeed:motrecherché)
    http://blogs.clusty.com Cf sa section blogs, les réponses sont clustérisées
    En utilisant les moteurs de recherche généraliste ne pas oublier que l’on peut rajouter après le mot recherché soit l’extension qui nous intéresse (filetype:nomdel’extension) soit le contenu (inurl:nomdel’extenion)

    Droit d’auteur et fils RSS (p. 51)
    Le CFC ou le Geste n’ont rienf ait de particulier concernant le fil RR, mais ATTENTION, certains entrent dans la catégorie “panorama de presse”.
    Concrètement, dans la charte d’édition des journaux Libération, Le Monde, La Tribune, Agefi, Les Echos, Investir et ZDNet
    ==> “l’utilisateur n’a qu’un droit d’usage, il ne peut archiver sur support numérique ou optique les contenus sans autorisation express
    Dans ce cadre, il redonne la définition du panorama de presse :
    Les reproductions ou représentations dans leur intégralité ou non d’articles parus dans plusieurs publications de presse consacrés à un ou plusieurs thèmes, réalisées selon une périodicité déterminée et mises à disposition pendant une durée limitée”.
    ainsi que celle des prestations de clipping :
    Une prestation de surveillance de presse, effectuée par le co-contractant pour le compte d’un donneur d’ordre sur un ou plusieurs thèmes préalablement définis par le donneur d’ordre, donnant lieu à la mise à disposition d’une reproduction électronique de chaque article sélectionné à un interlocuteur désigné par le donner d’ordre, et ce, sans périodicité déterminée autre que celle résultant de la parution de chaque article“.

    Il m’a remis en mémoire le droit de citation, celle-ci devant étayer une analyse et sous réserve que le nom de l’auteur et la source soient cités.
    En cas de titres et sous-titres, le nombre maximal est trois pour une même édition

    Podcasts
    Firefox :la gestion des podcasts lui pose problème
    Pour éditer des podcasts vidéo (.mpg, .mpeg, .avi ou .mov), cf www.cuts.com, http://jaycut.com et www.pinnacleshare.com

    Quelques liens notés
    – pour une sélection de sites scientifiques http://scienceport.org
    – à propos d’archives ouvertes et d’auto-archivage http://ccsd.cnrs.fr et pour en savoir plus : www.inist.fr/openaccess
    – répertoire de blogs : www.annuaire-blogs.net

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