Je vous propose un point sur les règles en la matière.

Définition

La vacation correspond à un enseignement assuré sur un programme proposé par un établissement universitaire, notamment dans des filières à caractère professionnel (IUT, IUP, magistère, filières technologiques).

Le/la chargé(e) d’enseignement vacataire est une personnalité choisie en raison de sa compétence dans les domaines scientifique, culturel ou professionnel et doit exercer une activité professionnelle principale.

Pour mémoire, il existe également des personnels enseignants associés ou invités qui doivent justifier d’une expérience professionnelle (autre qu’une activité d’enseignement) d’une durée de 7 ans pour les fonctions de maître de conférences et de 9 ans pour les fonctions de professeur.

Types de cours

CM : cours magistraux
TD : travaux dirigés (144 h maximum)
TP : travaux pratiques (96 h maximum)
L’unité de références est l’heure de TD.
HETD signifie “heure équivalent travaux dirigés”.

L’heure de CM vaut une fois et demie le TD et l’heure de TP vaut 2/3 de TD.

Les tâches connexes liées aux heures d’enseignement sans rémunération complémentaire sont notamment
. la participation aux réunions de préparation et de bilan des activités pédagogiques
. la participation au contrôle des connaissances et examens relevant des enseignements dispensés.

Si le volume d’intervention ne dépasse pas 12 heures en HETD, il n’y a pas de contrat de vacation et les tâches connexes ne s’appliquent pas. On est alors conférencier et non vacataire.

Modalités

Les vacataires sont recrutés par le chef d’établissement sur proposition du directeur de l’unité de formation et de recherche (et après avis du ou des conseils ou commissions habilités en la matière par le conseil d’administration lorsqu’il ne s’agit pas de vacations occasionnelles).

Ils doivent obligatoirement exercer en dehors de cette activité de chargé d’enseignement une activité professionnelle principale :
==> dans le privé (sous réserve de justifier d’un employeur principal avec 900 h./an)
consistant :
– dans la direction d’une entreprise
– ou une activité salariée d’au moins 900 heures de travail par an
– ou une activité non salariée à condition d’être assujettie à la taxe professionnelle ou de justifier qu’ils ont retiré de l’exercice de leur profession des moyens d’existence réguliers depuis au moins trois ans
==> dans le public, auquel cas le vacataire sera limité en nombre d’heures de vacations : 64 h de cours / 96 h de TD & 144h de TP

Si les retraités et pré-retraités peuvent être vacataires sous certaines conditions, les chômeurs quant à eux ne peuvent l’être (voir dernier paragraphe).

Les personnes recrutées ponctuellement pour un volume d’interventions jusqu’à 12 heures (en HETD) sont considérées comme des “conférenciers” pour lesquels il n’est pas établi de contrat de vacations. Ils doivent cependant remplir les conditions posées par le décret 87-889 mais ne sont pas astreints aux tâches connexes et leur recrutement n’est pas soumis au conseil d’administration.

Durée
Il s’agit d’un engagement annuel renouvelable pour un nombre limité de vacations.

Contrat

Le recrutement est matérialisé par un “contrat de vacation” en deux exemplaires originaux signés par le responsable concerné (chef d’établissement ou président de l’Université…) et par le vacataire.

La signature du contrat doit être préalable aux interventions car il s’agit de s’assurer que le recrutement est autorisé : aucune rémunération ne peut être versée si l’on ne remplit pas les conditions fixées par le décret n° 87-889 du 29 octobre 1987 modifié en 2000 et 2004.

Rémunération

Le paiement n’intervient qu’après attestation que les heures d’enseignement ont effectivement été assurées.

Il a lieu en principe trimestriellement.

Elle se fait sur la base d’heures complémentaires, aux mêmes taux que les enseignants chercheurs.

Les enseignants chercheurs peuvent aussi percevoir des rémunérations pour des enseignements complémentaires dispensés en plus de leurs obligations statutaires de services.
Ces heures sont rémunérées aux taux suivants (chiffres mis à jour avec l’arrêté du 1e juillet 2010)(arrêté du 9 fév. 2007 modifiant l’arrêté du 6 nov. 1989 rectifié en 1985 relatif aux taux de rémunération des heures complémentaires) :
– une heure de cours : 61,35 € brut (contre 60,08 € en 2007 et 57,96 € en 2005)
– une heure de travaux dirigés : 40,91 € brut (40,06 € en 2007 et 38,65 € en 2005)
– une heure de travaux pratiques : 27,26 € brut (26,70 € en 2007 et 25,76 en 2005)

Le taux des charges salariales dans l’enseignement supérieur n’est que de ~12 %

Solutions vécues par les chômeurs :

1. Seule trace trouvée, celle de l’Université Paris VI qui leur accorde cette possibilité dans un cas très précis : ils doivent avoir exercé des fonctions de chargé d’enseignement vacataire à l’Université Paris VI, l’année précédant la demande de recrutement. La reconduction n’est valable que pour la première année de chômage. Les Etudiants et Allocataires de recherche ne peuvent bénéficier de cette disposition car ils n’ont pas le statut de chargé d’enseignement vacataire (ils sont des agents temporaires vacataires). Mais est-ce applicable dans d’autres organismes ?

2. utiliser la solution du portage pour faire verser des honoraires à sa société de portage qui les retransforme en salaire.
Mais c’est à la bonne volonté des gestionnaires financiers, car dans le calcul des honoraires il faut inclure les charges patronales et salariales que va retenir la société de portage (soit 50 % en plus), sans compter son propre pourcentage sur les honoraires en guise de rémunération pour elle.
Si le futur vacataire accepte par exemple une heure de cours avec 60 € HT en honoraires, il touchera en net par sa société de portage moins de 30 € net.
S’il s’agit de TP, il touchera alors ~12 €
Avec tous les problèmes qui en découlent lors du recalcul des montants versés par les Assedic et du calcul des retraites.

3. proposer de le faire gratuitement, ce qui peut se justifier dans la mesure où cela permet de garder un CV actif :-(((

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Sources

– un Guide du vacataire, réalisé par une université (Strasbourg)

– un guide intitulé “heures complémentaires d’enseignement” par l’Université Pierre & Marie Curie à Paris (Jussieu)

– le guide du vacataire, réalisé par l’Université Marc Bloch de Strasbourg

– le site du Ministère de l’Education nationale

– ainsi que le décret sur les vacataires (lien déjà mis dans le texte)

– rémunération fixée par l’arrêté de 2007

Voici le résumé d’un article fort intéressant écrit par Jean-Paul Baquiast paru sur le site d'”Admiroute” intitulé “sciences, technologies et politique : l’Europe doit se mobiliser pour l’IPv6

Internet Protocol, aujourd’hui à sa 4e version, permet d’identifier chaque machine pour y accéder en attribuant un numéro composé de 10 chiffres.
Cette taille définit la capacité d’adressage, i.e. le nombre de machines ou d’équipements connectables au plan mondial.
Elle date du début des années 1980 et était prévue pour environ 250 millions d’utilisateurs… mais nous sommes aujourd’hui 950 millions (A retenir que les USA se sont réservés 56% des adresses, ce qui complique les choses)
D’où une pénurie plus que proche qui nécessite de définir un nouveau protocole répondant à deux impératifs
1. respecter l’esprit égalitaire d’Internet
2. supporter les interconnexions entre PC, téléphones mobiles, automobiles, applications domotiques, capteurs industriels et autres objets reliés en réseau (qui n’existent pas encore mais se profilent déjà) C’est ce que l’on appelle l'”Internet des objets”.

En conséquence, l’Internet Engineering Task Force – organisme mondial de standardisation d’Internet – a développé un nouveau protocole en 1995 qui est la version 6 de l’IP.
Ce protocole a pour but d’intégrer des améliorations en termes de sécurité, de qualité de service, d’auto-régulation (lorsque l’IP est attribué automatiquement par l’appareil et non plus suite à un paramétrage humain).
L’avantage recherché est de permettre
– des connexions pour tous types de transports d’images et de sons immédiatement possibles
– des raccordements permanents (avec interruption possible pour cause de sécurité)

Le développement de cette nouvelle version exige un important effort de recherche de la part des universités et des industriels.
De par le vaste monde
– les USA visent juin 2008 pour que tous leurs réseaux militaires (c’est fait) et administratifs (à finaliser) soient en version IPv6 à cette date
– le Japon a mis en place en 2000 un programme de recherche – WIDE – et soutient des projets industriels pilotes notamment en transport et en domotique. Son objectif de migration en IPv6 pour 2005 est presque tenu et même amélioré
– en Asie, notamment Taïwan et la Corée du Sud, IPv6 la prise de conscience est faite : c’est pour ces pays le grand enjeu à ne pas manquer
– les grands industriels mondiaux précèdent ou relaient les gouvernements dans cette approche (NTT, CICCO, Nokia, Sony, Microsoft, IBM…)
– l’Afrique ne bouge pas
– Au niveau européen, c’est en 2001 que la Commission européenne a mis en place le plan “e-Europe” et soutient des projets de recherche. Nous en sommes au 7e programme-cadre (2007-2010). C’est le réseau GEANT qui interconnecte les institutions de recherche européen et se connecte aux grands réseaux mondiaux. Mais cela reste nettement insuffisant d’après JP Baquiast.
– En France, cet effort s’est développé en 1991 avec la création du réseau RENATER, lequel a des projets applicatifs réalisés dans la domotique, le commerce électronique, l’automobile. On en entend régulièrement parlé.Mais c’est tout à fait insuffisant… il faut se réveiller, tel est l’objectif de l’article. Je vous incite vivement à le lire.

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quelques précisions :
==> A propos de RENATER, voir un article du Journal du Net
==> Voir aussi le livre paru en 2002 aux éd. Economica “e-Europe, la société européenne de l’information en 2010” écrit par Maurice Baslé et Thierry Pénard
==> A propos du plan e-Europe 2010, cf une explication à propos de l’accessibilité au web (réalisé par une association de handicapés) et un point sur la stratégie de l’UE en matière de TIC et sur la compétitivité des territoires (réalisé par un membre de la Commission européenne). Bien que de 2005, il est intéressant.

Un accord de coopération vient d’être signé entre la Bibliothèque nationale de France, la Bibliothèque du Congrès (USA), la Bibliothèque nationale d’Allemange et O.C.L.C. (Online Computer LIbrary Center pour que les trois bibliothèques nationales mettent en commun leurs fichiers d’autorité respectifs avec le soutien d’O.C.L.C.

Il s’agit pour la BNF de son catalogue BNOpale.

Sera ainsi mis en ligne gratuitement le VIAF, fichier d’autorité international virtuel.
Sont concernées les notices de référence personnes/collectivités/lieux.
L’objectif : “L’objectif du projet est d’apparier et d’établir des liens entre les fichiers d’autorité des bibliothèques
Le prototype de VIAF est visible sur le web Une autre url donne le même résultat http://viaf.org/

Par cet accord, la BNF rejoint la Bibliothèque du Congrès et la Bibliothèque nationale et d’autres partenaires pourront ultérieurement se joindre à eux.

Voir le texte de communication de la BNF

A propos des noms de personne et de la mise en communauté Congrès/BNA une conférence très intéressante est en ligne, faite à l’IFLA, Séoul 2006.

Pour approfondir, voir le blog de Figoblog

Allez donc voir cette petite vidéo. Elle vous donnera des idées peut-être !
Elle est réalisée par des étudiants en infocom du Havre qui promeuvent leur centre de doc.

Je l’ai trouvée sur ce site

oui d’accord, mon titre est un peu provocateur !
Je m’explique
J’ai toujours trouvé qu’une recherche simple (ou plus spécifique par un .doc ou autre) complétée par une recherche “image” apportait des sites qui n’apparaissaient pas autrement.
J’avais raison : Google a mis en place une nouvelle version intitulée “Google Universal Search” qui mélange pour chaque requête les résultats issus des différents outils de recherche de Google (Web, actualités, images, vidéos, blogs, etc.)
C’est un vrai plus. Elle n’existe que sur le site anglais, mais ce n’est pas bien grave.

D’après une étude de l’Université de Cambridge, paraît-il que l’ordre des lettres dans les mots n’a pas d’importance.
Qu’en pensez-vous ?

Voici en exemple l’explication :

Sleon une édtue de l’Uvinertisé de Cmabrigde, l’odrre des ltteers dnas un mot n’a pas d’ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire soit à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlblème. C’est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot.

J’ai découvert cette information cet été à l’occasion de la visite d’un très intéressant château, celui de Meillant dans le Cher.
Dans son (beau) parc, l’un des panneaux pour les enfants donnait une phrase dont les mots étaient écrits tout de travers. A eux de lire le contenu qui était une recette de cuisine moyen-âgeuse :
repaz tèers fenimnet 200 gammeres de gmginebre faris.
Pseasz-les au miexr aevc 2 ltires d’eau.
Pasesz le jus otebnu au cinohis, autjoez les jus de 3 pammopleusses reoss et de 3 cirtnos. Seucrz soeln vrote güot et seervz bein firas

J’avais trouvé cela amusant.
Allez, santé !

Ne pas hésiter à consulter et s’inspirer de ce .pdf publié par un site poitevin spécialisé en intelligence économique.

Le métamoteur ALLTH permet d’affiner les résultats en utilisant deux menus déroulant (à gauche de la page) permettant de mettre l’accent sur certains termes.
Les recherches sont lancées simultanément dans plusieurs outils de recherche (Google, Yahoo, Amazon… et permet d’en ajouter d’autres dans une liste proposée)

url : http://allth.at/
A ce jour, il est en mode bêta.

(source : Abondance)

Sur le Journal du Net, un billet très important à mes yeux : “il répertorie, de manière non exhaustive, les associations, professionnelles ou autres, syndicats et lobbies du Web. Seuls les mouvements/sites ayant une existence spécifique sur Internet ou nés grâce à ce support ont été retenus

Les informations que vous lisez sur ce blog ont – comme toute information – une origine, un(e) informateur/trice.
Mes fils conducteurs, mes sources principales, proviennent de

==> listes de diffusion de l’ADBS et de l’AAF

==> Brainsfeed
dont le site ou liste de diffusion ou le fil RSS est une vraie mine d’informations. A conseiller absolument.
Pierre-yves Debliquy et Christian Vanden Berghen sont deux bruxellois spécialistes de l’intelligence économique,
Ils assurent formations, coaching et conférences notamment en matière de
– recherches d’information sur le Web, et en particulier le Web profond
– services de veille et d’intelligence économique à destination des entreprises
– utilisation des outils du web 2.0 dans les entreprises (blogs, CMS, réseaux sociaux…)

==> blogs ou sites de professionnels de l’infocom, tels
Abondance
EchosDoc
Les Infostratèges
Jean-Philippe Accart
outils froids

==> blogs ou sites plus tournés vers les TIC
ZDNet
articles d’actualité, des livres blancs, des études de cas, des tests produits et des services en matière d’IT
édité par CNET Networks France
le journal du Net
qui présente l’actualité des TIC (veille, enquêtes, chiffres-clés…) de façon grand public
Edité par la société BenchMark Group, spécialisée dans l’édition, les études et la formation en matière de TIC

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