Pour tout savoir sur le sujet si vous n’avez pas participé à l’atelier ADBS du 23 mars à Documation, un livre blanc intitulé “Introduction à la série des normes ISO 30300, Système de management des documents d’activité
Intégration du records management et perspectives d’évolution de l’ISO 15489
” vient d’être publié par la Commission de Normalisation 11 de l’AFNOR.
Il porte sur
– les nouvelles normes de la série Iso 30300, Système de management des documents d’activités
– les évolutions à venir de l’ISO 15489 sur le Records management.

Son objectif : expliquer l’apport des nouvelles normes ISO 15489 et ISO 30300 et faire prendre conscience de l’importance de leur rôle.
Comme le commente l’ADBS,

L’objectif avoué de ces nouvelles publications de normes est de positionner le management des informations et des documents au plus haut niveau des organisations, celui de leur stratégie et de leur politique. Ainsi, les projets de records management, « en s’inscrivant dans une démarche de management de la qualité, constituent dorénavant un des maillons de la stratégie et de la bonne gouvernance des organisations », peut-on lire en conclusion du document.

Voir aussi la présentation faite par l’AAF

A noter que l’accès du document peut être télécharger gratuitement.

j’en profite pour signaler la page du site de l’AFNOR, où se trouve sa ‘BIVI’ (Bibliothèque virtuelle fonctions documentaires, documents et normes). Les textes des normes sont accessibles sur abonnement, avec essai gratuit possible.

Dans son billet intitulé “ Quiki, un nouvel outil de recherche qui propose une expérience de l’information“, Fabrice MOLINARO présente ce nouvel outil de visualisation multimédia de données (textes, images, vidéos, données structurés, etc.). Les résultats de la recherche effectuée sont commentés par le système grâce à une voix de synthèse.
On peut même faire des propositions de sites ou de vidéos.
Qwiki, comme wiki et quick, d’après Hervé Kabla.

La curiosité étant une très belle qualité, je suis allée voir et j’ai tapé ‘archives’.
J’ai été étonnée de constater que la France y ait une belle place. Mais n’ai rien vu/entendu sur la notion de Records management en tant que telle.

Expérience intéressante mais à condition d’avoir le temps : ne pas compter sur une lecture en diagonale. Car ce n’est pas à proprement parler un moteur de recherche. C’est plus près effectivement d’un(e) wikipedia/encyclopédie que d’un moteur de recherche.

Et pour l’instant tout est en anglais.

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quelques autres appréciations ==>

http://altaide.typepad.com/jacques_froissant_altade/2010/10/qwiki-le-futur-de-la-recherche-sur-le-web-.html
http://www.lesnumeriques.com/qwiki-futur-google-impressionnant-news-16611.html
http://www.nicolasbordas.fr/et-si-qwiki-demodait-wikipedia
http://www.fredzone.org/qwiki-le-moteur-de-recherche-du-futur
http://be-virtual.ch/blog/?p=386
http://www.hervekabla.com/wordpress/qwiki-sera-t-il-le-futur-moteur-de-recherche-qui-bousculera-google/
http://www.wikio.fr/high-tech/internet/moteurs_de_recherche/qwiki

Si le sujet vous intéresse, je vous propose d’aller écouter cet interview réalisé aujourd’hui dans le cadre de l’émission “La Fabrique de l’Histoire” par Emmanuel Laurentin sur France Culture

L’Interassociation archives, bibliothèques, documentation (IABD) appelle à la vigilance sur le sujet.
Lire aussi la déclaration de l’ADBS
Mais cela semble bien tard…

Le Sénat vient d’adopter en deuxième lecture le projet de loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure dite Loppsi 2, dont l’article 4 met en place le filtrage administratif d’Internet en utilisant l’argument de la protection de l’enfance, bien que ce filtrage ne puisse faire obstacle à la pédopornographie en ligne. En revanche, un tel dispositif est susceptible de favoriser la censure sur Internet sans aucun contrôle judiciaire exercé a priori.

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Pour en savoir plus sur ce qui vient de se passer, voir l’article du Monde de tout à l’heure “Le filtrage des sites pédo-pornographiques, une mesure controversée
On peut regarder également
l’article de Génération-nt intitulé “Loppsi 2 : adoption définitive du filtrage sans juge
– ainsi que celui de Yahoo : “Loppsi 2 : le filtrage du web sans juge adopté au Parlement

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Pour comprendre la façon dont se fait le filtrage
http://www.globenet.org/L-abc-du-filtrage-d-internet.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Filtrage_d%27Internet

Le “livre blanc sur l’état des musées en France” intitulé “Soyons ambitieux pour les musées de France“, rédigé par Christophe Vital, président de l’AGCCPF a été présenté au Conseil Économique et social vendredi dernier.
Aux dires des Conservateurs auteurs du livre blanc les choses iraient mal.
Mais d’après ceux qui l’ont lu, ils savent aussi se remettre en cause. Alors, restons un tout petit peu optimistes.

Pour en savoir plus, voir
– le site de l’Association générale des Conservateurs des Collections publiques de France
– celui de l’Association des professeurs d’archéologie et d’histoire de l’art des Universités (APAHAU)
– l’article du Monde

Dommage que le document ne soit pas en accès libre pour que chacun puisse se faire sa propre idée… Pour le lire, il en coûte – tout de même – 25 € pour une centaine de pages.

Je signale au passage pour les jeunes (et les moins jeunes) en recherche d’emploi dans le monde de l’histoire, des archives et des musées qu’il y a des offres d’emplois sur le site de l’AGCCPF

Tel est le thème de la journée d’études de ce jour organisée par la section archives économiques et d’entreprises de l’Association des archivistes français (AAF/SAEE), en partenariat avec le groupe GDF-Suez et l’Association du souvenir Ferdinand de Lesseps et du Canal de Suez.

Les pra­ti­ques et les moda­li­tés d’exer­cice de la fonc­tion ne ces­sent d’évoluer. Le profil de l’archiviste d’entreprise (…tend) à deve­nir ce que l’on appelle plus com­mu­né­ment un chef de pro­jet (…) pour mener à bien la déma­té­ria­li­sa­tion des sup­ports, la mise en place d’un sys­tème d’archi­vage électronique (SAE), des outils de repor­ting, une exter­na­li­sa­tion vers des tiers archi­veurs, etc.

Un blog spécifique à cette journée a été mis en place. Il est prévu d’y ajouter interviews, vidéos, photos… Voilà qui devrait être intéressant.

Voir le billet de Phil Bradley intitulé “28 delicious alternatives to Delicious”.
Intéressant, mais il manquait Pearltrees. je m’apprêtais à le signaler quand j’ai vu que quelqu’un l’avait indiqué dans l’un des derniers commentaires.
Bonne chose de faite.
A signaler que Pearltrees devient de plus en plus international.
Désolée mais je ‘tapouille’ sur mon iPhone et cela fait partis de drôles de choses… ou pas du tout d’où l’adresse sans lien du billet concerné ==>

http://philbradley.typepad.com/phil_bradleys_weblog/2010/12/28-delicious-alternatives-to-delicious.html

La trêve des confiseurs, ce n’est pas seulement pouvoir manger de bonnes choses.
C’est souffler un peu, trouver un temps de douceur dans ce monde de brutes, s’évader du quotidien, donner de soi, être attentif à ce que les autres nous apportent.

Joyeuses fêtes à vous.
Que 2011 soit un bon cru dans le fil de votre vie.

Bien à vous et merci de passer par ici fidèlement ou occasionnellement.
A l’année prochaine.

Voyez le billet d’Emmanuel Barthe intitulé “Pourquoi embaucher un documentaliste, un chargé de KM ou un veilleur en sept arguments sonnants et trébuchants“.

J’ai tiqué sur le “qui coûtent moins cher que les productifs” qui ne me semble pas être un bon argument dans la mesure où ce n’est pas une image positive de notre secteur. Un commentaire signalait qu’il valait mieux insister sur l’économie qu’il permet de faire, ce qui paraît beaucoup plus percutant.

Voir aussi l’article de Stéphane Cottin sur le site de l’ADBS “Les documentalistes juridiques américains ouvrent le débat“. Il explique le point de départ du sujet.

Ce dernier rappelle que “En période de crise, un documentaliste (ou quel que soit le nom que l’on donne à ce métier) est une cible trop facile pour un gestionnaire de ressources humaines qui cherche à réduire la masse salariale.

Merci à Emmanuel Barthe d’avoir fait cette proposition pour aider à la discussion.
Stéphane Cottin rappelle que nos métiers sont une cible privilégiée pour les RH en charge de réduire la masse salariale. Cette réalité, hélas, perdure et pourtant …ce n’est pas nous qui coûtons le plus cher ! 🙁

Pour ma part, je pense simplement qu’il faut expliquer qu’au même titre qu’un comptable ou un ingénieur une organisation quelle qu’elle soit ne peut se passer d’un info-doc qui rationalise, rentabilise, mutualise.

Mais attention, il ne faut pas comme le faisait à juste titre remarquer Caroline Lopez dans un commentaire au billet “Questionnaire sur l’insertion professionnelle des documentalistes

(…) avoir un discours trop général /”chercher, évaluer, analyser, valoriser, mettre en forme, diffuser, classer ET retrouver l’information”, /auquel tout le monde adhère … mais qui a fait de notre compétence une compétence “répartie” : tout le monde en fait un peu, et plus personne ne comprend que nous le faisons mieux et plus vite !

Il faut plutôt souligner les points sur lesquels nos postes apportent des plus-values à l’entreprise.
Comment ? en mettant le poing là où la sensibilité est la plus grande, à savoir le gain financier apporté par nous, les spécialistes de l’information seuls garants d’un système efficace d’extraction et de partage de l’information

1 – ils sont les spécialistes des techniques propres aux TIC et de leurs évolutions en matière de partage de données et optimisation des flux d’informations : réseaux sociaux, ged, records management, KM…. A ce titre, ils sont les interlocuteurs privilégiés des informaticiens et peuvent apporter à d’autres services leurs compétences en la matière ;

2 – ils forment les utilisateurs de ces outils, pour leur donner les compétences indispensables à la maîtrise des outils TIC mis en place ;

3 – ils savent où et comment chercher pour donner une information ‘en temps réel’. Ils recoupent, valident et actualisent en permanence leurs sources, ce que ne peut faire un non spécialiste ;

4 – Ils sont à l’écoute des besoins y compris implicites (questionnement pour mieux connaître l’environnement de la question…). Par leur position transversale, ils savent cibler qui peut également être intéressé par la réponse sans noyer tout le monde

5 – ils font et/ou organisent la veille, ce qui permet aux organismes de rester en pointe des évolutions et d’avoir une meilleure réactivité. Leur position transversale permet une vraie efficacité ;

6 – ils mutualisent et donc rationalisent les dépenses informatives. Plus de doublons ou de lacunes ;

7 – ils libèrent du temps aux productifs et autres spécialistes pour qu’ils se consacrent pleinement à leur activité propre : sous-information et sur-information sont annihilées (right information in the right place).

Bref – si je puis dire ! -, ils sont les maîtres des enjeux de la gestion de l’information et du traitement de la documentation.

Enfin, ne jamais oublier que c’est nous qui, par la qualité de notre travail au quotidien, sommes les meilleurs illustrateurs de l’utilité de nos compétences. Par la satisfaction de nos ‘clients’, par l’information chiffrée transmise régulièrement à notre hiérarchie sur nos activités, …

Ce n’est jamais évident ni simple, mais toujours indispensable.

En ce moment l’Éducation nationale n’est pas à la fête. Et cela fait un long moment que cela ne tourne pas très rond.
La critique est facile, certes. Mais quand on voit que rien ne bouge, cela met parfois en colère.

Je viens de lire un article dans Métro paru ce jour intitulé “En galère, en colère”, des professeurs stagiaires manifestent à Paris.
Vous vous souvenez que leur formation préalable au cœur du métier d’enseignant leur a été supprimée. Apparemment, c’est en cours de route que des conseils (formations ?) leurs sont distillés.

Voici le témoignage de l’une d’entre eux à propos des deux journées de formation qu’elle a reçues depuis le début de l’année : “la première en octobre sur la gestion de classe, mais c’est un peu tard : si on a mal commencé l’année, c’est difficile de redresser la barre”, et “la seconde en novembre sur l’évaluation alors qu’on avait déjà eu les conseils de classes”

Première réaction à cette information : quelle débilité !
Deuxième réaction : les responsables (un mot qui ne veut plus dire grand chose) ne pourraient-ils s’interroger sur les incompétences de ceux qui ont retenu des dates aussi peu en lien avec les besoins du terrain et redresser la barre ?
Troisième réaction : espérer un redressement de situation est une preuve d’indécrottable optimisme.

Et nous ? dans nos métiers ? sommes-nous certains de veiller au grain ?

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