Me voici réinstallée dans mes pénates, la tête un peu ailleurs il faut bien le reconnaître.
Mais me voici prête à reprendre le flambeau de Sphère’doc.
J’espère que pour vous ce premier trimestre a été riche en évènements positifs, constructifs et vous a permis de réaliser quelques uns des projets que vous aviez en tête à la rentrée.

Je vais être très silencieuse jusqu’en décembre. Merci de ne pas m’en tenir rigueur : en cette rentrée automnale, ma rentrée à moi est un départ pour un long voyage.
Si le cœur vous en dit, vous pouvez me suivre sur mon blog personnel.

Excellente rentrée et bon courage à vous tous lecteurs/lectrices, ami(e)s ou inconnu(e)s et à bientôt.

les métadonnées sont des données sur les données dont la fonction est de qualifier un document ou une information“… mais pas seulement car en partant d’une donnée, d’une information ou d’une connaissance, encore faut-il aussi connaître l’histoire de son traitement et un éclairage sur son contexte ou sur le sens dans lequel elle a été élaborée.

D’où la nécessité absolue de les mettre dans un cadre structurel permettant de restituer leur sens.
Elles sont en fait le lien entre les données et la structure.
Elles sont au carrefour de la description bibliographique et de la structuration des documents.
Elles permettent d’introduire en amont des éléments descriptifs.

Naturellement le records management en est gros consommateur.

Outre les métadonnées généralistes (Marc, Dublin Core, EAD, Master, TEF…) il en existe 3 autres types :
– en fonction des types de documents (textes, manuscrits, archives, thèses, audiovisuel…)
– en fonction de la discipline concernée (sc. sociales (DDI), ressources pédagogiques (LOM) sc. humaines (TEI)
– en fonction de la complexité (METS)

Elles peuvent concerner une ressource, un ensemble de ressources ou juste une partie de ressource.
Elles peuvent être encapsulées, englobantes ou externes (Topic Maps en sémantique)

Pour finir sur une note humoristique (?) certains les appellent les données ‘vicieuses’ ou ‘perverses’ 🙂

Pour mémoire Google ne se sert plus des balises méta HTML notamment les keywords. Aujourd’hui il s’appuie sur le titre et la description. Sauf Google Adsense pour sa publicité.
Toutefois, toutefois, d’autres moteurs de recherche existent… (voir le commentaire de ce billet)
Sur ce sujet, lire
http://www.goopilation.com/2009/09/google-meta-keywords-balise-classement-recherche.html
http://www.google.com/support/forum/p/webmasters/thread?tid=088c26b7f55bfd08&hl=fr
http://blog.abondance.com/2011/02/oui-google-lit-bien-la-balise-meta.html

Ma source d’inspiration :
Documentaliste vol. 34, 2006 n° 2 p. 144 : présentation d’une journée d’étude ADBS-INTD “métadonnées et valorisation de l’information

voir aussi

http://cursus.edu/dossiers-articles/articles/9997/proteger-ses-metadonnees-2-cas-image/

J’aurais voulu approfondir davantage ce billet resté en brouillon depuis un long moment, mais en ce moment des occupations m’empêchent de le faire. Si vous trouvez des lacunes ou des erreurs, merci de me les signaler.

Nos jeunes en cours de formation sont parfois très limites dans l’écriture.
Or, notre rôle n’est pas seulement de savoir trouver mais aussi de faire savoir.
A ce titre, nous devons résumer, formaliser, mettre en forme, publier.
L’importance du choix des mots, d’une expression claire et synthétique est incontournable

Langage SMS, faute de français qui peut rendre erronée une information, pauvreté des mots… et voilà une dévalorisation certaine de notre profession. Voire même un suicide.

Je ne parle même pas de la forme des présentations souvent très laxistes !

La CADA a rendu le 26 mai dernier un avis n° 20111743 que je vous propose d’aller lire car y sont précisés les principes généraux à suivre en matière de calcul du montant des redevances et de la durée des licences.

Un billet du Bouillon des bibliobsédés intitulé “Des journalistes… au journalisme” a piqué ma curiosité, et je suis allée voir les slides d’Olivier Le Deuf qu’il signale.

Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais pour moi il manque vraiment les commentaires de l’auteur, car certains slides tels quels laissent nettement sur sa faim.

Sylvae estime que cette présentation va dans le sens d’une intervention de Marc Bassoni sur « Les pratiques documentaires des journalistes à l’heure des nouveaux médias : une rupture programmée » et signale la conclusion qu’en a tirée Yves Desrichard dans le BBF : il ne s’agit plus pour eux d’être seulement des “passeurs de connaissance”, mais aussi des acteurs des « communautés expertes au service de la médiatisation des questions sensibles » ; d’où des journalistes qui se sentent dépossédés pendant que les bibliothécaires (et documentalistes) s’y investissent pleinement.

Pour ma part, je pense que le parallèle entre journalistes, bibliothécaires et documentalistes, que ce soit comme passeur de savoirs ou comme intervenants dans des communautés se situe là
1. bien resituer le sujet (ce que font trop rarement les journalistes à mon goût)
2. ne pas prendre parti sur le fond du sujet ou alors de le signaler clairement (ce qu’ils font encore moins souvent)
Mais pour cela encore faut-il qu’ils acquièrent un bon niveau de connaissances et une présentation de leurs textes irréprochable tant sur le fond que sur la forme accompagnés d’une certaine honnêteté intellectuelle…
Car un journaliste qui connaît mal son sujet, est incapable d’expliquer les tenants et les aboutissants, qui s’exprime mal et mêle sa vision personnelle du sujet à ses explications ne vaut pas un clou.

A quoi ressemblera le web de demain ? C’est ce à quoi s’efforce de répondre le document ci-dessous qui a été signalé par le bouillon des bibliobsédés et Michel Robergé. Il a été présenté lors de la journée WEB 3.0 d’Infopresse à Montréal le 1er juin 2011 et a pour auteur Frédéric Cavazza.

Sur le blog de ce dernier, un billet complète les slides. Il est intitulé “la fin de l’ordinateur individuel est programmé“. Les commentaires apportent des nuances à prendre en compte.

A ce document, il convient d’y ajouter celui-ci qui présentait le Web3.0 en 2008.

Et j’ai bien aimé ce prudent billet de E-Réputation intitulé “vers un web 3.0

Quant au billet de Valérie Simon-Richard sur le site “Portail des PME” et intitulé “Web 3.0 : Evolution et Révolution” il est concis, très clair et j’ai particulièrement aimé sa conclusion que je me permets de citer ici :

Le concept induit l’association du savoir-vivre et du savoir-faire.
Ce qui implique plus de liberté, de meilleurs résultats pour l’internaute et une véritable régulation des opérateurs qui la proposent.

Enfin et je vais m’arrêter là, je voudrais citer cette phrase de Ralph Van Coillie qui en trois mots résume parfaitement l’évolution : leur, notre, mon :

En à peine deux décennies, nous sommes passés du Web 1.0, qui était « leur » Web, au Web 2.0, qui est « notre » Web, au Web 3.0, qui est « mon » Web

Qu’est-ce qu’un ‘courtier en information’ ? Dans le monde des sciences de l’information, la réponse est claire (?!). C’est un professionnel qui partage et négocie son savoir (François Nonnenmarcher). Il est l’interface entre les sources informatives, les systèmes d’information auxquels il ajoute de la valeur ajoutée (Studya).

Toutefois l’intitulé n’est pas très fréquent et mérite qu’on s’y arrête.
Marie Cutajar dans sa thèse soutenue en 1997 et titrée “Les courtiers en information” a émis des idées très intéressantes, estimant que cet intitulé correspond à une période charnière entre le moment où les professionnels de l’information (bibliothécaires et documentalistes) font traditionnellement leur métier et celui du développement de la gestion des connaissances, de la veille et de l’intelligence économique. Cette période charnière correspond ainsi au moment de leur prise de conscience d’être des médiateurs.
Elle dit que s’il existe un vaste marché de courtage en information, il n’y a pas de profession de “courtier en information”. Je crois qu’elle a raison et que cela est toujours vrai.
D’ailleurs à ce jour sur le portail de l’IE, parmi les métiers cités, le courtier n’apparaît pas. Seuls y figurent les veilleurs, analystes, KM, lobbyistes, consultants, auditeurs…

En tout cas tant pour ce qui concerne la médiation comme le courtage, il y a un pan d’activité dont on parle peu alors qu’il existe et qui pourrait se développer beaucoup plus : il s’agit d’offrir ces mêmes services pour des projets communs à plusieurs entreprises.
Les inciter à faire alliance, à créer des partenariats sur ce sujet. Un créneau à mon avis prometteur.

Comme le souligne à juste titre un article des Echos, l’hésitation à aller vers ce type de réseaux réside dans la peur de se faire voler son savoir-faire (due à une insuffisante garantie de sécurité) et/ou de perdre son indépendance.
Il y a quelques années une expérience en la matière dans le monde des industries automobiles avait été lancée en Auvergne. Je ne sais pas où elle en est actuellement, mais apparemment d’après cet article des Echos c’est dans ce secteur que cela se développe le plus.

Je vous propose d’aller lire “L’entreprise en réseau : approches inter et intra-organisationnelles” de Gilles Paché (Université de Montpellier 1. France) et de Claude Paraponaris (Université de la Méditerranée, Aix-Marseille 2. France) aux éd. ADREG. (Association pour la diffusion de la recherche sur l’entrepreneuriat et la gestion.), 1993 mis à jour en 2006 et téléchargeable.
L’ouvrage a été publié en 1993 par les Presses Universitaires de France (PUF) dans la collection “Que Sais-je ?”
Voir aussi
http://www.themavision.fr/jcms/c_159369/le-projet-pme-services-industrie
http://cazes.cnam.fr/QNPI/Actes/laperche1.HTML (un peu vieux)

Après les médiateurs en information, les courtiers en information viennent les infomédiaires, intermédiaires d’échange d’informations entre le fournisseur et le consommateur
Exemple : Désigne un site d’information ou de communauté qui, à partir de l’information produite, propose un lien direct pour passer commande auprès d’un fournisseur agréé. L’infomédiaire jouant donc à la fois le rôle de prescripteur et celui d’intermédiaire (source).
Pour mieux comprendre : Les infomédiaires sont des intermédiaires qui établissent une relation entre une offre d’information diversifiée et une demande éclatée (source)
Mais là de mon point de vue nous nous éloignons un peu.
Sur ce sujet voir http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RES_160_0163

Je ne suis pas sûre d’avoir été très claire ???

Décidément il est difficile de faire évoluer les mentalités en même temps que les pratiques.
Ainsi dans la lettre n° 38 de l’EHESS, Goulven Le Brech écrit en conclusion de son article intitulé “la sagesse de l’archiviste” :

Sa position (l’archiviste) parfois délicate de « passeur » de mémoire, faisant de lui un nomade errant de bureaux en bureaux, de problématiques en problématiques, l’oblige à une certaine humilité, et il fait sienne cette belle formule du Tao to King :
L’ouvrage accompli
Se retirer

A l’heure du Records management, à l’heure où le mode projet est devenu incontournable, parler d’humilité ne me paraît pas la meilleure façon de s’imposer dans les équipes ni de faire connaître ses compétences et donc son utilité. Et rappeler la conception de l’Archive de Foucault n’est pas là dans son milieu: le Records management au coeur d’un organisme n’a à mon sens plus grand chose à voir là.
Par contre, en parler dans le cadre des archives historiques d’un organisme comme l’EHESS y trouve bien sûr son sens.

A part ce mouvement d’humeur final, j’ai lu avec intérêt cet article. Et lorsqu’il parle de la suspicion à laquelle est parfois confronté l’archiviste tant par la Direction que par les Services en matière de discrétion et de surveillance, il a tout-à-fait raison. Mais dès lors que l’on explique (en termes professionnels mais simples) les règles suivies et à suivre cela ne tient généralement pas longtemps. Et lorsque l’on tire une épine du pied à l’un ou à l’autre, c’est un collègue ou un directeur convaincu que l’on gagne.

Cela fait un moment que ce billet était en ‘brouillon’. Peut-être est-ce dû à un mélange qui me procure malaise entre la notion d’archive étudiée au sens sociologique, historique voire philosophique et celle d’archive en tant que Records.

… Je crains n’avoir pas été très claire !

___________
A propos de Gilles Deleuze et de Michel Foucault, on peut lire rapidement
http://www.texte.ca/MARTYf.pdf
http://www.leseditionsdeminuit.com/f/index.php?sp=liv&livre_id=2019
http://www.insense-scenes.net/site/index.php?p=article&id=22

Je viens de lire sur le blog “Demain la Veille”, un article intitulé “Le système d’information des Affaires étrangères à nu, gratuitement et pour tous !

On reste sans voix devant autant de légereté et d’incompétences !!

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