le monde de l’info-doc - articles archivés

Abonnez-vous au flux RSS feed pour cette catégorie uniquement

 

Il s’agit du rapport officiel d’une mission sur le livre numérique demandé par la Ministre de la culture et de la communication à Bruno Patino.
Son titre : “Le devenir numérique de l’édition – Du livre objet au livre droit
Il est bien sûr téléchargeable.
Voir sa présentation sur le site de la Documentation Française

Parmi la une série de mesures proposées, celles qui seront retenues :
==> promotion d’une offre légale attractive ;
==> défense de la propriété intellectuelle ;
==> mise en place de mécanismes permettant aux détenteurs de droits d’avoir un rôle central dans la détermination des prix ;
==> conduite d’une politique active auprès des institutions communautaires.

Réunis autour de Bruno Patino, auteurs, éditeurs, libraires, juristes, directeurs de bibliothèques, économistes et experts en technologies se sont intéressés aux facteurs-clés du changement et à la concurrence qui pourrait s’exercer entre les détenteurs de droits (auteurs et éditeurs), dont la rémunération de la création doit être préservée et valorisée, et les détenteurs d’accès et de réseaux, qui n’ont pas nécessairement intérêt à la valorisation des droits de propriété intellectuelle.

Il va sans dire que la notion de propriété intellectuelle reste l’élément central du monde de l’édition.
Et il va sans dire aussi que les maisons d’édition tiennent à garder les rênes sur les prix.
_______________

sources

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/084000381/index.shtml
http://www.artesi.artesi-idf.com/public/article.tpl?id=16599

Une définition claire est donnée par Jean Michel que je vous suggère d’aller lire dans son entier.

le Management par la Valeur (…),c’est surtout donner du sens à l’action que l’on mène“.
Et en quelques lignes il explique le plus de cette méthode : analyser pour qui et pour quel besoin on agit. C’est en fonction de cela que l’on cherche les meilleurs moyens pour y arriver (outils, compétences). Le ‘comment s’y prendre’ vient a posteriori pour plus d’efficacité.

J’aime bien de temps en temps me redonner une définition toute simple d’actions que l’on mène un peu à la mode de Monsieur Jourdain et pour laquelle, le nez dans le guidon, on a perdu la théorie (mais l’essentiel est bien de l’appliquer intelligemment)

Pour en savoir plus en trois clics

==> le site de l’Association française pour l’analyse de la valeur
==> un pdf intéressant “le management par la valeur” sur le site d’un groupe de consultants
==> l’introduction et la bibliographie du cours de Jean Michel sur son site, “analyse de la valeur, expression du besoin et compétitivté des produits et services

J’étais contente de découvir le portail du records management
Une mine !
Allez savoir pourquoi l’ADBS est partenaire de l’AFNOR pour ce site… et pas l’AAF ??
Pourquoi si peu de visibilité hors archives publiques de l’AAF ?

Oui, mais qui peut me dire pourquoi le dernier ajout date d’octobre 2007 ?
J’ai mis un fil RSS pour le cas d’un réveil…

Je vous ai parlé hier de la BBS (Association des Bibliothèques et Bibliothécaires Suisses).
Cela m’a permis de lire avec intérêt le texte d’une conférence dont le titre était “2010, le Rolex Learning Center de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, une bibliothèque flexible faite pour apprendre” (pdf)

Quelques slides m’ont bien intéressée, notamment l’évolution des missions (slide 7), celle du cahier des charges (n° 13), les schémas d’organigramme et des collections (n° 14 & 15).
Bien sûr le projet est de taille et tout le monde ne peut être concerné par ce volume, mais bien des idées sont là !

Cette conférence a été donnée dans le cadre de la journée spécialisée du 28 août dernier organisée par la BBS, ayant pour thème “Bibliothèques et centres de documentation en tant qu’entreprises : réponses de bibliothèques et centres de documentation aux enjeux de la société numérisée

Grâce à EchosDoc, j’apprends l’existence d’une nouvelle association professionnelle Suisse, l’Association Information Suisse.
Elle résulte de la fusion de l’Association des bibliothèques et bibliothécaires suisses (BBS)et de l’Association suisse de documentation (ASD).

Durant son Assemblée générale lors du Congrès 2006, les membres de la BBS avaient votés pour la fusion de la BBS avec l’Association suisse de documentation (ASD) devenue donc effective comme prévue au 1e janvier 2008.

le logo de la Bibliothèque Information Suisse

Il est intéressant d’extraire du texte de la fusion le passage qui explique les raisons de cette fusion :

La BBS et l’ASD ont pour but, à travers cette fusion, d’atteindre une organisation moderne et une nouvelle orientation de deux associations agissant jusque là en parallèle.
Les groupes professionnels des domaines du traitement, de la sauvegarde et de la transmission de l’information seront désormais représentés par une association commune, acquérant ainsi plus de poids dans la représentation des membres.
En parallèle, les partenaires espèrent obtenir des effets de synergies, par exemple par l’utilisation d’un secrétariat commun.
L’Association Information Suisse (…) présente un front homogène sur le marché vis-à-vis du public et des institutions étatiques aussi bien sur le plan national qu’international. Son but est de promouvoir et de développer le domaine suisse de l’information et la mise en réseau professionnelle de ses membres.

Le texte complet de la fusion est un bon exemple de document juridique pour ce genre d’action.

Longue vie donc à l’AIS.

_______________

sources

http://www.bbs.ch/xml_1/internet/fr/application/d53/f265.cfm
http://www.echosdoc.net/index.php
eprints.rclis.org/archive/00013013/01/Congrès_BBS_2007.doc (compte-rendu de J.P. Accart)

Je viens de lire un article intéressant d’Hervé Le Crosnier sur le site du Monde Diplomatique intitulé “à l’ère de l’informatique en nuages” et paru en août 2008.

Nous connaissons les nuages de tags. Là, il s’agit d’un autre type de nuages. Une remarque très pertinente à laquelle nous ne pensons pas assez :

On parle de « dématérialisation » pour désigner cette séparation entre le support physique et le contenu. Mais l’expression est illusoire : il faut bien que toutes ces informations soient stockées quelque part, que des tuyaux soient enterrés, des câbles posés au fond des océans… Plutôt qu’à la disparition du support, on assiste à sa transformation. C’est l’un des grands enjeux des batailles qui se livrent actuellement : qui va concentrer la gestion des informations dans ses centres de données, offrir aux particuliers et aux entreprises des outils de stockage et de diffusion ? Qui, finalement, fournira de la puissance de calcul pour toutes les opérations de « traitement de l’information » ?

Nos données fuient nos disques durs pour aller sur des serveurs dont nous ignorons tout et à propos desquels nous ne connaissons que le nom du site à qui nous les confions.
C’est ce système que l’on appelle “informatique en nuages” (cloud computing) car “les données sont réparties sur un nuage de machines, les centaines de milliers d’ordinateurs-serveurs dont disposent les géants du Web“.

Comme toute chose c’est à la fois un bien (plus de puissance, plus de capacités) et un mal (risque de perte d’autonomie). Je vous laisse découvrir l’article.

vrais nuages pour illustrer des nuages virtuels

A titre d’illustration un billet de juillet 2008 sur le blog de vnunet.fr illustre parfaitement les explications d’H. Le Crosnier.
Il parle de l’initiative de trois des plus grands noms de l’industrie technologique prise pour joindre leurs forces dans le cadre d’une nouvelle initiative d’informatique en nuages.

Transnets, le blog de Francis Pisani, signale le livre de Nicholas Carr “The Big Switch : Rewiring the World, from Edison to Google
Ce dernier parle de grandes “fermes de serveurs” qui stockent les informations.
A ce titre, cela met d’après lui “un pouvoir considérable entre les mains des individus, mais (…) encore plus grand entre les mains des compagnies, des gouvernements et autres institutions dont la fonction est de contrôler les individus. Le coeur des systèmes informatiques n’est pas fait de technologies d’émancipation. Il s’agit plutôt de technologies de contrôle

Voir également un billet de mars 2008 réseaux-télécom.net “Plus qu’un an ou deux avant que «L’informatique en nuage» ne soit prête pour l’entreprise, estime Forrester Research“, qui complète bien ce tour d’horizon.

Enfin, aux dernières nouvelles (du 5 oct.), Microsoft aurait un nouveau projet intitulé “Windows Cloud“, qui pourrait être une plateforme accueillant et gérant les logiciels connectés au Net d’où la nécessité d’un nouveau système d’exploitation.
Explications sur
http://www.pcinpact.com/actu/news/46420-windows-cloud-systeme-distribue-ballmer.htm
http://www.generation-nt.com/windows-cloud-ballmer-microsoft-actualite-163881.html
http://www.korben.info/windows-cloud-le-nouvel-os-de-microsoft-pour-les-developpeurs.html

En attendant, pour en savoir plus, il faut attendre à la fin du mois la Professional Developers Conference Microsoft qui aura lieu à Los Angeles.

Interrogations…
==> j’ai toujours eu la tête dans les nuages, mais si mon ordi s’y met aussi… que vais-je devenir 😕
==> ne dirait-on pas que le monde virtuel pénètre dans un trou noir ?

Zut, je l’ai raté ! Il avait lieu du 2 au 8 octobre 2008 au Palais des Congrès à Paris… mais je le note pour l’an prochain.

Il s’agit d’une rencontre annuelle des entreprises avec les professionnels de la gestion de contenu, des flux, de l’éditique et du document numérique.
C’est un “lieu de débats pour faciliter la compréhension des enjeux dans l’appropriation de l’économie numérique”.

Sur le site vous pourrez retrouver – entre autres – un communiqué FAN/SerdaLab/APROGED sur la sortie d’une étude de marché intitulée “Documents et Flux numériques en France : le marché et les tendances en 2008-2009”
Vous trouverez quelques chiffres sur le communiqué

Quelques thèmes du forum concernant documentation et archives :
# Records management et archivage électronique
# Signature électronique
# Moteurs de recherche et gestion documentaire
# Optimisation des flux documentaires

Traitements et pratiques documentaires : vers un changement de paradigme ?” tel est le titre d’une conférence qui aura lieu les 17 et 18 novembre prochain au CNAM à Paris.
Elle portera sur les observations et les retours des pratiques de terrain mais aussi les réflexions plus théoriques sur les concepts et les modèles qui sont en train de renouveler l’étude du champ documentaire.

Elle est la deuxième partie de la conférence “Document numérique et Société” (lancée dans le cadre de la Semaine du Document Numérique 2006 de Fribourg) dont l’objectif est d’apporter des éclairages sur les dimensions économiques et sociétales des documents numériques (…) à travers l’observation de la boucle reliant la production à la réception avec l’analyse des usages.

Pour ceux qui ne pourront y participer, les actes seront publiées aux éditions de l’ADBS.

Pour en savoir plus

Point de départ de ce billet

Parmi les nouveaux livres sortis, un titre a attiré mon attention “Le Mundaneum – Les archives de la Connaissance” par Raphaèle Cornille, Stéphanie Manfroid et Manuela Valentino aux éditions Les Impressions nouvelles.
Guide de 95 pages pour découvrir ce centre d’archives et d’expositions installé depuis 10 ans à Mons en Belgique et en retrace l’histoire.

Le mot Mundaneum m’a interpellée et un peu de culture ne faisant jamais de mal j’ai creusé ce que pouvait être le Mundaneum puisque je n’avais pas le livre sous la main.

Enfin, j’ai d’autant eu envie de creuser le sujet qu’il concerne Paul Otlet, l’un des deux fondateurs.
Tout professionnel de l’information connaît l’importance de son rôle dans nos métiers.
Ainsi, en 1934 il publie son fameux “Traité de documentation“,

véritable testament philosophique qui demeure un ouvrage de référence en la matière et a été déterminant pour la conception moderne de la documentation, terme dont on lui attribue parfois la paternité.

Qu’est-ce que le Mundaneum ?

A la fin du XIXe siècle, l’objectif premier de ces deux fondateurs est de rassembler tous les savoirs du monde dans un lieu dédié à la connaissance et à la fraternité.
Paul Otlet et Henri La Fontaine sont deux juristes belges, pacifistes, humanistes et sénateurs.
Le premier est aussi fondateur d’un journal juridique et passionné de classification,
le second est franc-maçon et Prix Nobel de la Paix (1913).

Le projet visait à rassembler l’ensemble des connaissances du monde et à les classer selon le système de Classification Décimale Universelle (CDU) qu’ils avaient mis au point.
Ils se sont inspiré de la classification Dewey (Decimal Classification (DC), imaginée par l’américain Dewey) pour répondre de manière plus adéquate au problème complexe du classement des documents.

En effet, alors que le bibliothécaire américain avait introduit en 1874 sa méthode de classement en la basant sur une division des connaissances en dix classes, Otlet et La Fontaine enrichissent le système par l’adjonction de sous-classes et de signes destinés à affiner les possibilités descriptives pour classer et répertorier les documents.
Et n’oublions pas que le format des petites fiches bibliographiques que l’on retrouvent dans toutes les bibliothèques du monde, c’est encore Otlet.

Créé au départ en tant que centre de documentation à vocation universelle (“c’est une superstructure centralisée capable de conserver le savoir universel, de le traiter et de le diffuser à travers le monde)”, le Mundaneum aura du mal à vivre et sera fermé en 1934. Il ne renaîtra qu’en tant que centre d’archives et d’exposition en 1998 à Mons.
Otlet et La Fontaine imaginent la construction d’une Cité mondiale à laquelle s’intéressent les architectes Le Corbusier et Jeanneret, mais elle ne verra jamais le jour

Paul Otlet, un précurseur

En ce qui concerne Otlet, cet homme remarquable était tourné vers l’avenir. N’a t’il pas eu l’intuition d’Internet ?

la table de travail ne serait plus chargée d’aucun livre. À leur place se dresse un écran et à portée un téléphone. Là-bas au loin, dans un édifice immense, sont tous les livres et tous les renseignements… De là, on fait apparaître sur l’écran la page à lire pour connaître la réponse aux questions posées par téléphone, avec ou sans fil. Un écran serait double, quadruple ou décuple s’il s’agissait de multiplier les textes et les documents à confronter simultanément ; il y aurait un haut parleur si la vue devait être aidée par une donnée ouïe, si la vision devait être complétée par une audition. Utopie aujourd’hui, parce qu’elle n’existe encore nulle part, mais elle pourrait bien devenir la réalité pourvu que se perfectionnent encore nos méthodes et notre instrumentation. Et ce perfectionnement pourrait aller jusqu’à rendre automatique l’appel des documents sur l’écran, automatique aussi la projection consécutive…”

Il pensa également au e-book

On peut imaginer le télescope électrique, permettant de lire chez soi des livres exposés dans la salle « teleg » des grandes bibliothèques, aux pages demandées d’avance. Ce sera le livre téléphoné“.

il a également écrit le “Traité de paix générale“, charte mondiale déclarant les droits de l’humanité et organisant la confédération des Etats parue en 1914 dont on retrouvera en partie les idées lors de la préparation de la création de la Société des Nations (organisation internationale introduite par le traité de Versailles en 1919 avec pour objectifs le désarmement, la prévention des guerres au travers du principe de sécurité collective, la résolution des conflits par la négociation et l’amélioration globale de la qualité de vie). La SDN sera remplacée en 1945 par l’ONU (Organisation des Nations unies)

__________________________
sources

http://www.mundaneum.be/
http://bbf.enssib.fr/sdx/BBF/frontoffice/1996/04/document.xsp?id=bbf-1996-04-0096-012/1996/04/fam-critique/critique&statutMaitre=non&statutFils=non
http://blog.france3.fr/cabinet-de-curiosites/index.php/2007/10/14/60218-lhomme-qui-voulait-classer-le-monde
http://www.castalie.fr/article-16517785-6.html
http://www.intercdi-cedis.org/spip/intercdiarticle.php3?id_article=691
http://savoirscdi.cndp.fr/culturepro/biographie/otlet/otlet.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Classification_d%C3%A9cimale_de_Dewey

Bibliographie
L’homme qui voulait classer le Monde, Françoise Levie, aux éd. Les Impressions Nouvelles, 2006
Extraits accessibles
Le Mundaneum – Les archives de la Connaissance” par Raphaèle Cornille, Stéphanie Manfroid et Manuela Valentino aux éd. Les Impressions Nouvelles, 2008
Traité de documentation. Le livre sur le livre. Théorie et pratique, Paul Otlet, Editions Mundaneum. (Bruxelles: D. Van Keerberghen & fils, 1934), 432p – épuisé, mais accessible sur Internet sur le site des archives institutionnelles de l’Université de Gand (accepter le certificat)

Lu dans @rt Flash de vendredi, Sony mettra en vente en France fin octobre, deux ans après les Etats-Unis et le Canada, sa tablette “Reader” qui permet de charger et lire des livres électroniques.
Tout d’abord à la FNAC puis ultérieurement chez d’autres libraires.
Reader est alimenté en contenus par Hachette (2000 titres) et peut déjà se précommander.

Mais chaque partie reste interrogative sur le devenir de ce marché ; l’objectif premier avoué étant dans un premier temps de “séduire les early adopters, les utilisateurs pionniers“.

Voir mes billets de mars 2008 sur le sujet
livre numérique, électronique… que sais-je encore ?
station d’accueil pour livres électroniques

« Previous PageNext Page »