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Il arrive de lire des choses surprenantes dans les copies d’étudiants !
Saviez-vous par exemple que

Aujourd’hui il est impossible d’être documentaliste généraliste. La veille documentaire demande donc à se spécialiser parfois étroitement afin de répondre à catégorie socio-professionnelle d’une population. Le but étant de répondre aux besoins professionnels, associatifs, parfois amateurismes d’un métier ou d’une catégorie de métiers.
La veille documentaire offre une aide, un soutient, un suivi au professionnel et fait donc partit d’un processus d’intelligence économique

L’orthographe est d’origine.

Les organismes (entreprises, associations, services publics…) oublient trop souvent que leur bonne santé ne peut pas être seulement financière. Ils doivent tenir leur rôle économique de créateurs de richesse et naturellement un rôle humain.

Sur ce dernier point, les stages sont souvent sources d’abus.
Prendre un stagiaire, ce n’est en aucun cas trouver de la chair fraîche à bon compte !
C’est
1. former (mise en pratique de la théorie)
2. encadrer (faire découvrir la vie professionnelle dans son ensemble)
3. remercier (rémunération)

Il ne peut donc s’agir de demander à un stagiaire de mettre en place quelque chose de nouveau comme on le demanderait à un professionnel confirmé en le laissant tout seul et sans dédommagement matériel
Non, un stagiaire ne vit pas seulement d’amour et d’eau fraîche !

A vous stagiaire, n’oubliez pas de parler des conditions matérielles de votre stage : c’est un bon entraînement pour les fois où vous postulerez sur un poste.

N’oubliez pas de lire
– la Charte des stages étudiants en entreprise, signée par le ministère de l’Emploi et le ministère de l’Education nationale le 26 avril 2006
Mais cette charte n’est pas contraignante ; elle propose une convention-type déclinable par branche
– le décret sur les conventions de stage pour les stages en entreprise paru au JO

Voir un point juridique réalisé par un avocat

Depuis le 4 décembre, la Bibliothèque Nationale propose sur son site de Tolbiac une exposition intitulée L’Enfer de la Bibliothèque, Eros au secret

Elle est ainsi présentée 

L’exposition propose un double parcours.
– L’un concerne l’histoire : comment l’Enfer s’est-il constitué au département des Imprimés et au département des Estampes ? Comment a-t-il évolué ?
– Le second propose une déambulation à travers le contenu de l’Enfer : quels sont les livres, les documents, les images que l’on a classés là ?

Je me promets d’aller voir cela de plus près !

La sortie du premier calendrier des rugbymen avait fait du bruit. Depuis d’autres groupes, d’autres associations ont repris l’idée.
Certes me direz-vous mais pourquoi un billet sur ce sujet ici ?

Parce que le monde des sciences de l’information s’y met aussi et que cela semble plutôt très très sympa.
Son objectif : mettre en scène les divers stéréotypes liés aux sciences de l’information.
Il a été créé par les étudiant(e)s de l’EBSI à Montréal.

Voici ce trackback pour retrouver les précisions sur le sujet
==> Suite au commentaire de Thierry, le trackback ne fonctionnant pas, voici l’url classique
http://blogues.ebsi.umontreal.ca/jms/index.php/2007/12/03/384-un-stereotype-par-mois

Quand est-ce que les webmestres comprendront que ne pas dater leurs pages les rend inutiles ????
L’un des avantages du blog, c’est que même les étourdis datent leur billet.

DATER/SIGNER = B.A. BA, sinon zéro pointé.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

Nous savons tous que s’accorder ‘1 p’tit moment’ dans une recherche sur le Net… s’est courir grand risque de …déborder.

C’est ce qui fait dire à Christian Vanden Berghen (BrainsFeed) que “La recherche d’information est chronophage
Et là dessus nous sommes tous d’accord.

A ce titre il rappelle deux lois contradictoires :
– la loi de Parkinson, selon laquelle “une tâche à accomplir remplira toujours le temps qu’on lui accorde pour s’accomplir
– la loi de Hofstadter, selon laquelle “une action prendra toujours plus de temps qu’on ne croit

Conclusion idiote :
Je me rappelle de l’histoire du sage enseignant qui illustrait le problème de la gestion de ses activités dans le temps par un pot que l’on remplissait de pierres… dur dur de déterminer si la recherche que j’entreprends je dois la déterminer comme une grosse pierre ou un gravillon !

Rappel de l’histoire :

Un expert en gestion du temps parlait un jour à un groupe d’étudiants. Il illustra son cours par une petite démonstration qu’ils n’oublieront jamais.
Il posa sur son bureau une grosse jarre en verre transparent et y installa soigneusement, une par une, une douzaine de pierres grosses comme le poing. Quand la jarre fut remplie et qu’il était impossible d’y ajouter une seule pierre, il demanda aux étudiants:
– Cette jarre est-elle pleine?
– Oui, répondirent-ils à l’unisson.
– Vraiment? dit l’expert.
Il tira un sac de gravier qui se trouvait sous la table, il mit un peu de gravier dans la jarre en la secouant pour faire glisser les petits cailloux dans les espaces entre les pierres. Puis il demanda au groupe:
– Est-elle pleine maintenant?
– Probablement pas, dit un étudiant.
L’expert attrapa sous la table un sac de sable. Il versa dans la jarre du sable qui s’infiltra dans tous les espaces qui restaient. A nouveau il questionna la classe:
– Et maintenant, est-elle pleine?
– Non, crièrent les étudiants.
L’expert prit une carafe d’eau et se mit à verser jusqu’à ce que la jarre soit remplie à ras bords. Puis il se tourna vers le groupe et dit:
– Quelle leçon peut-on tirer de cette démonstration?
Un étudiant leva la main et dit:
– Même si on est très occupé, on peut toujours en faire plus.
– Non, répondit l’expert, là n’est pas la question. Voilà ce que cet exemple nous enseigne: si vous ne mettez pas les grosses pierres en premier, vous ne pouvez pas les mettre du tout. Demandez-vous quelles sont les « grosses pierres » de votre vie. Et, bien sûr, mettez-les d’abord dans la jarre.

La guerre est toujours ouverte entre pierre, papier, ou informatique pour la conservation des données.
Le contenu informatif de la pierre de Rosette nous serait-il parvenu s’il avait été sous forme de papyrus, de papier ou de fichier informatique, de verre ou de silicium ?? vaste débat.
La pérénité des uns ou des autres supports (efficace ou incertaine selon les avis) est toujours en discussion.

Alors notons dans cette guerre d’usure que le Centre d’enfouissement de déchets radioactifs de la Manche (aujourd’hui fermé) a tranché. Tenu d’archiver les informations concernant les déchets pour une durée minimum 300 ans, il a choisi un papier permanent, utilisable avec une encre résistante.

Voir le billet intéressant de Transfert.net sur ce sujet.
Et ce qu’en disent :
– l’IFLA, “le papier permanent, une idée raisonnable
– la BNF “le papier permanent“, article d’Astrid Brandt

Allez donc voir cette petite vidéo. Elle vous donnera des idées peut-être !
Elle est réalisée par des étudiants en infocom du Havre qui promeuvent leur centre de doc.

Je l’ai trouvée sur ce site

D’après une étude de l’Université de Cambridge, paraît-il que l’ordre des lettres dans les mots n’a pas d’importance.
Qu’en pensez-vous ?

Voici en exemple l’explication :

Sleon une édtue de l’Uvinertisé de Cmabrigde, l’odrre des ltteers dnas un mot n’a pas d’ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire soit à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlblème. C’est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot.

J’ai découvert cette information cet été à l’occasion de la visite d’un très intéressant château, celui de Meillant dans le Cher.
Dans son (beau) parc, l’un des panneaux pour les enfants donnait une phrase dont les mots étaient écrits tout de travers. A eux de lire le contenu qui était une recette de cuisine moyen-âgeuse :
repaz tèers fenimnet 200 gammeres de gmginebre faris.
Pseasz-les au miexr aevc 2 ltires d’eau.
Pasesz le jus otebnu au cinohis, autjoez les jus de 3 pammopleusses reoss et de 3 cirtnos. Seucrz soeln vrote güot et seervz bein firas

J’avais trouvé cela amusant.
Allez, santé !

Choquée de voir que le compte-rendu du symposium sur l’archivage des objets numériques organisé en avril dernier par la Bibliothèque Nationale était fait tout en anglais, y compris les interventions faites en français, le moral m’est revenu lorsque le hasard a voulu que je tombe sur une petite brochure faite par la Délégation générale de la langue française et aux langues de France.
Que dit-il ?

==> création du Fonds Pascal
le ministère de la Culture a mis en place un fonds de soutien à l’interprétation dans les manifestations scientifiques majeures se déroulant en France. Il s’agit du Fonds Pascal (Programme d’Aide aux SCiences et aux langues mis en place en 2005 en application de la loi du 4 août 1994)

==> à qui s’adresse le dit Fonds ?
Aux organisateurs de manifestations, colloques ou congrès scienifiques qui s’engagent à mettre ne place un dispositif d’interprétation et à en informer les participants dès la première annonce

==> comment en bénéficier ?
En s’adressant à la DGLFLF. Le formulaire est téléchargeable sur le site en cliquant sur “DGLFLF”, puis “les aides”

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