Je vous ai parlé dans un de mes billets du dossier auquel j’avais participé dans Archimag de juillet/août intitulé “l’infodoc par ceux qui la font”.

Tout à fait par hasard -ou plutôt non, grâce à la découverte du site 123people dont je vous parlerai ensuite -, j’ai découvert que le site des cadres territoriaux La lettre du cadre avait le 1e août fait un commentaire intitulé “regards de documentaliste” sur le dossier.
Comment ne pas être très heureuse d’y lire que mon blog est excellent ? Mais attention ! Un compliment entraîne toujours de travailler plus pour continuer à le mériter. Bref, c’est flatteur et encourageant. Merci à son auteur.

En tout cas, je vous conseille vivement d’aller regarder le site et plus particulièrement sa partie “documentation”… une vraie mine.

Et pour en revenir à 123people, j’ai découvert ce moteur de recherche de personnes par le biais de Brainsfeed qui signale le lancement de versions limités à certains pays européens tels que la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni.
Je n’irai pas jusqu’à dire que la version française est réellement impressionnante car pour ce qui me concerne je me retrouve avec trois photos… dont une seule est la vraie et les courriels cités sont tous faux et non, je ne suis pas la GLB de Facebook, juré car je ne suis pas du tout une fan des émissions de télé. Bref les homonymies perturbent un peu les choses et parfois les Geneviève citées ne sont pas du tout Le Blanc.

En tout cas, c’est un outil pour retrouver des informations sur quelqu’un, mais avec attention !

Il n’était pas prévu que mon silence soit si long, mais cela fait huit jours de retard pour cause de non prise en compte de l’ordre de mise en route de ma nouvelle ligne téléphonique par mon provider pas chéri du tout.
Eh oui, j’avais abandonné l’idée de la clé 3G+ et heureusement pour moi : rien au milieu de l’Auvergne, rien à un endroit que j’aime à Aix… mieux valait encore ne pas avoir Internet du tout, au moins pas d’énervements énervants :-))

Et pour se remettre en jambe, voici une question que je soumets à votre avis :
documentalistes, êtes-vous travailleur du savoir ou de l’information ?

L’origine de ma question ? La lecture d’un billet du blog de Christophe Deschamps, intitulé “travailleur du savoir ou travailleur de l’information

A propos de ce billet, Christian Vanden Berghen (merci Brainsfeed) observe à juste titre que

(…) nous constatons très souvent que nos étudiants ont tendance à dire ce qu’ils ont cherché plutôt qu’à fournir les réponses. “J’ai cherché le chiffre d’affaires de tous vos concurrents européens”. Le client préfère: “Voici le chiffres d’affaires de tous vos concurrents européens”.
Mais tant qu’on en reste là, on fournit une simple photo d’une situation. L’intelligence véritable commence après : que pouvez-vous déduire des informations que je vous amène ? Comment pouvez-vous, à partir de ces informations, prévoir des stratégies ?
Là, on commence à bâtir du savoir.

Remarque personnelle
Les deux me paraissent inséparables. A quoi sert de faire une recherche pour soi ou pour un autre si l’on ne synthétise pas ou n’extrait pas pour réutiliser l’information et créer ainsi une valeur ajoutée
?
Et puis est-ce vraiment intéressant de se poser la question ? Y a t’il un savoir sans informations ? une info qui ne vienne pas du savoir ? …

… c’est surtout moi qui vais partir en goguette pendant au moins trois semaines… pour un changement de lieu de vie, une nouvelle tranche de vie.

Alors ne m’en veuillez pas si je reste silencieuse pendant quelque temps.

Pour qu’Internet soit aussi en goguette j’avais espéré la clé 3G+
Et bien après longue étude laborieuse, je vais rester sagement à la live box !
Voici l’explication que j’ai également mise sur mon blog perso (pardon pour la répétition pour ceux/celles qui lisent les 2)

3G+ (création en 2006) c’est pour l’instant la vitesse la plus grande. Chouette pensez-vous… erreur !
seules quelques grandes villes (Paris, Lyon, Marseille, Grenoble, Bordeaux, Lille, Nantes, Nice, Rouen, Strasbourg et Toulouse… mais pas Aix, dommage pour moi !) en bénéficient. Sinon vous êtes en 3G pour le mieux (180 Kbit/s) et dans les lieux oubliés des dieux (et cela arrive souvent) il ne reste plus que EDGE… pour gens très lents.

Mais ils ont fait quoi pendant deux ans ?
A préciser aussi que la vitesse dépend beaucoup de la densité d’utilisateurs. Allons bon.

Téléchargements
Vous pouvez avoir un accès illimité, c’est vraiment gentil parce que côté temps, ils sont plutôt radins, mais chaque fois
– que vous allez sur un site (ce qui est quand même le fondement d’Internet !!)
– que Windows et autres font leurs mises à jour
– que vous envoyez des données (merci pour mes blogs et pages !)
– que vous voulez jouer (ce n’est pas mon cas, mais pour d’autres si)
– que votre interlocuteur vous envoie un gros mail avec une très grosse pièce jointe,
– que vous pratiquez le wiki
… hop on comptabilise tout cela pour faire varier la facture
Or, qu’est-ce qu’Internet si ce n’est surfer et participer ???????

Et pour clore définitivement le chapitre, si vous aimez les contacts, si vous skypiez parce que votre dernière passion est à Sydney, le fiston à Philadelphie, votre meilleure amie à Hong-Kong… eh bien n’y comptez pas ! Pas de voix par la clé.
Idem si vous utilisez les forums de discussion. Interdit aussi.

Et malgré tout ça, tous nos opérateurs télécom, tous nos politiques nous disent “INTERNET POUR TOUS N’IMPORTE OU”… imposteurs oui ! voleurs oui !

Conclusion ? une live box à l’endroit le plus fréquenté, ailleurs les cyber-cafés, les squats chez tout détenteur d’un accès internet connu et mon téléphone pour les cas les plus urgents SI la ligne passe.

Allez ! on garde le moral et vive Internet ! Et à très bientôt

Le titre est long… je l’aurais bien raccourci en RFBNN (soit ReFeBeNeNe en phonétique)… mais cela aurait été moins clair me semble t’il.

Il est une “instance coopérative (réunissant) les grandes institutions documentaires de la Francophonie déjà engagées dans des programmes de numérisation patrimoniale, ou développant des projets dans ce domaine“.

Pourquoi vous parler de ce réseau ? Pour deux raisons, la première étant la francophonie dont on ne parle pas assez, et du développement des numérisations de documents patrimoniaux.

Créé en février 2006, son objectif est de mettre en valeur et permettre la consultation en ligne du patrimoine documentaire numérisé de 17 bibliothèques nationales : Belgique, Burkina-Faso, Canada, Cambodge, Egypte, France, Haïti, Luxembourg, Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Québec, Sénégal, Suisse, Tunisie et Vietnam.
Et de d’assurer bien sûr un transfert de savoir faire en matière de numérisation.
Voir les cinq principes de sa création sur le site de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie)

Il a inauguré son portail le 18 octobre 2008… beau parcours.

Je vous suggère d’aller jeter un oeil sur ce portail qui forme ainsi une bibliothèque numérique francophone (même si les documents scannés sont accessibles par le biais de chaque bibliothèque concerné).

Voir l’action 40 du programme de 154 mesures du plan “France Numérique 2012” présenté dernièrement par le Secrétaire d’État à l’économie numérique qui traite du RFBNN signalée (parmi quelques autres) dans un billet du blog de Bibliofrance.

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sources

http://www.echosdoc.net/
http://www.francparler.info/blog/index.php/2008/10/28/245-reseau-francophone-des-bibliotheques-nationales-numeriques
http://www.francophonie.org/actualites/nouvelle.cfm?der_id=2439&affdebutr=1&type=liste
http://www.bibliofrance.org/index.php?option=com_content&task=view&id=669&Itemid=1

J’étais partie pour faire un billet sur le coût de l’archivage d’une boîte d’archives, l’inspiration venant d’un vieux (2006) message sur la liste de diffusion de l’AAF.
Mais je me suis rendue compte que ce qui serait plus intéressant serait de le replacer dans le contexte d’une externalisation de ses archives. Avantages, inconvénients. Les éléments à prendre en compte.
C’est pourquoi je vous signale deux documents susceptibles de vous intéresser :

==> le guide réalisé en 2006 par l’AAF sur le sujet ““Externalisation des archives, mode d’emploi

==> un article paru dans Archimag (2007 n° 201, pp. 30-32) par Christophe Dutheil, intitulé “l’externalisation des archives

==> “Externalisation et sous-traitance dans les services d’information : état des lieux et perspectives”
désolée, les archives n’y sont pas abordées… à quand la même chose pour les archives ?
Ouvrage coordonné par Isabelle Martin, Hind Mesloub, Florence Muet et Christine Pellat
Coll. Sciences et techniques de l’information, éd. ADBS 2004

==> un article par sur le site GPO.fr (le site d’information en ligne des dirigeants d’entreprise)
intitulé “La France devant l’Allemagne sur le terrain de l’externalisation de la gestion documentaire
Mais ici cela n’apporte que des statistiques

Outils pour comparer des prix”

le volume :
==> 5 boîtes d’archives de 10 cm constituent un container de 50 litres (*)
==> le standard devient le container de 50 litres
mais quelques prestataires utilisent encore du 60 litres (le 100 litres est en voie d’extinction)
==> volume des palettes
une palette de 20 m² contient 20 containers de 50 litres (si 60 l. = + 20 % de volume)

l’unité de temps
il est important de ramener les coûts de conservation sur une même durée (mois ou année).

les éléments de calcul
==> coûts de la sortie définitive et de la destruction
Ils sont calculés au container
Les boîtes déposées au moment du départ du contrat avec le prestataire et qui ne lui ont donc pas été achetées ne doivent pas être incluses dans le coût de la destruction de ces boîtes là
==> coûts de la communication
recherche (dans l’urgence, à 1/2 journée, normale…) ;
préparation pour sortie sur palette à quai (compter les containers à la prise en charge)
==> coût des fournitures (conteneurs, codes à barre…)
envoyés ou prix lors d’une livraison ou d’un enlèvement
==> coût de l’assurance
forfait prévu en cas de sinistre (minimum d’un forfait à la boîte) ; reconstitution éventuelle prévue
==> révision des tarifs lors de la poursuite du contrat
les contrats en matière de logistique sont généralement de 3 ans, mais 2 ans peuvent suffire.
Attention aux augmentations lors du renouvellement (clause d’indexation).

chiffres de coût

J’ai lu ce jour sur le site d’un prestataire d’archives que chez lui une boîte de 10 cm revient à 1 €/an (trouvé sur le site de France Externalisation, cf ci-dessous)
En 2006, les références citées dans un des messages de l’AAF parlaient de 0,25 € à 0,70 €
Mais s’agit-il bien des mêmes prestations et d’un prix TTC ou HT pour une comparaison… comparable 😉

Externalisation et archives publiques

Pour m’être occupée d’archives appartenant à la sphère publique, je suis restée sensible au sujet.
Voici un point

==> l’article L. 211-4 du Code du patrimoine
Il définit qui est producteur d’archives publiques (Etat, collectivités territoriales, établissements publics et autres personnes morales de droit public ou personnes de droit privé chargées de la gestion d’un service public dans le cadre de leur mission de service public)

==> la circulaire NOR/INT/A/97/00012/C et AD 97-1 du 16 janvier 1997
Elle traitait des relations des administrations et des organismes publics avec les sociétés d’archivage privées pour la conservation d’archives publiques destinées à l’élimination et fixait la possibilité d’externaliser des archives publiques à titre exceptionnel et sous certaines conditions.
Elle est devenue caduque depuis la loi qui suit

==> la loi 2008-696 du 15 juillet 2008 relative aux archives (source)

Elle “prévoit une possibilité de conservation auprès d’entreprises privées. Cette possibilité est encadrée strictement et ne concerne que les archives qui n’ont pas encore fait l’objet d’une sélection pour devenir des archives définitives, c’est-à-dire les archives courantes et intermédiaires. La loi précise également que cette possibilité d’externalisation concerne uniquement les archives publiques non soumises à l’obligation de versement dans un service public d’archives
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(*) cette manie de parler en litres, de quoi que ce soit dont on parle : réfrigérateur, four, ou …archives ! :-(( les appartements pas encore, mais cela viendra !
5 fois 10 cm =… 50 litres ! mon professeur de mathématiques doit se retourner dans sa tombe. Comme quoi j’ai eu des 0 non mérités ;-)))

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sources

http://fr.groups.yahoo.com/group/archives-fr/message/5651
http://fr.groups.yahoo.com/group/archives-fr/message/5664
http://fr.groups.yahoo.com/group/archives-fr/message/5673
http://listes.adbs.fr/sympa/arc/adbs-info/2001-11/msg00207.html
http://www.france-externalisation.com/
http://www.archives-page.com
http://www.alain-bensoussan.com/pages/932/
http://www.archivistes.org/article.php3?id_article=578
http://www.archivistes.org/IMG/pdf/joe_20080716_0164_000241143.pdf
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019198529&dateTexte=
http://www.culture.gouv.fr/culture/infos-pratiques/droit-culture/patrimoine/pdf/code_du_patrimoine.pdf

Pour mémoire, je vous signale qu’il existe l’association PAGE (association des Prestataires en Archivage et Gestion Externalisée) qui regroupe six entreprises représentant d’après elle 70% du marché.

Lorsque j’avais à m’occuper des archives d’un groupe de grandes écoles, mon souci était de mettre en place la sauvegarde de la mémoire des laboratoires de recherche. Entre archives jugées personnelles ou archives inutiles, il faut trouver le juste milieu et savoir comment s’y prendre pour être écoutée par les chercheurs.

Dommage que ce livre intitulé “Conservation et valorisation du patrimoine des organismes de recherche” n’était pas encore sorti, il m’aurait fait gagné du temps.
Paru en 2007 en tant que publication de l’Université de Saint-Etienne, édité par le comité d’organisation des FRéDoc de 2006 (collection Intégrations), il est coordonné par Christine CAZENAVE et Françoise GIRARD.

Etre autre, les archivistes des grands organismes de recherche rappellent les règles et nous font profiter de leur expérience pour entraîner l’évolution vers de meilleures pratiques
Cela me met l’eau à la bouche… je vais le commander.

FréDoc = “Formation des réseaux régionaux de la documentation scientifique”
Il s’agit d’une rencontre annuelle nationale autour des pratiques de l’IST dans le cadre de la mutualisation des compétences.
Il s’agit de quatre 1/2 journées de formation organisée une fois par an en octobre par les réseaux régionaux des documentalistes du CNRS sous forme de conférences, ateliers & retours d’expériences.

Il est intéressant de noter les derniers thèmes abordés par FréDoc :
==> 2008, “Le web collaboratif au service des documentalistes : construire un environnement évolutif personnalisé
Cela a donné lieu à cette publication “Marketing stratégique : enjeux et bénéfices pour les services documentaires
==> 2007, “Les techniques du marketing appliquées aux services de l’IST” (ateliers)
==> 2006, “Conservation et valorisation du patrimoine des organismes de recherche
voir ci-dessus
==> 2005 “Métadonnées et archives ouvertes
==> 2003 “les archives ouvertes

Brainsfeed signalait l’autre jour un nouveau moteur appelé “Searchcube” présentant ses résultats sous forme de cubes.
Il soulignait sa différence dans les résultats.

Ce moteur est encore en version bêta.

Etant curieuse de nature, j’ai testé… et je suis d’accord. Ce n’est pas seulement un gadget de plus.
A vous de tester !

Je viens de ‘tomber’ sur le glossaire de Doubleveille qui s’appuie sur la norme Afnor XP X 50-053 intitulée “Prestations de veille et mise en place d’un système de veille” (1998).

Vous trouverez le modèle type de veille défini par la norme sur le site de l’IAMM.

Le tournis des types de veille ? une bonne représentation graphique toujours sur Doubleveille.

Un portail intéressant sur le site d’Indicateur.com

Digimind a fait un livre blanc intitulé “le web2.0 pour la veille et la recherche documentaire
Je l’ai trouvé sur DocStock, un lieu de stockage de documents professionnels.

A mon avis il mérite d’être conservé dans ses liens webgraphiques.

En approfondissant un peu, j’ai trouvé aussi

==> le web 2 à l’usage des bibliothécaires (pour ceux qui n’y connaissent rien, mais quelques slides intéressants)

==> un blog dossier documentaire d’étudiants de l’EBD intitulé “Quand le web 2.0 s’E-veille

==> un billet du blog Clever-age intitulé “classer, trier et taguer pour retrouver : les enjeux documentaires du web (2.0)“. Bien que datant de décembre 2006, il n’en demeure pas moins intéressant

==> un mémoire de fin d’études tout neuf au MIAGE d’Orsay par Thimotée Mervillon intitulé “Quelle valeur ajoutée en entreprise avec les technologies et usages du Web 2.0
Les concepts du web 2.0 y sont très clairement présentés. (merci mon fil RSS sur Brainsfeed)

Question
…bibliosphère, webgraphie, même combat : quel terme préférez-vous ? j’ai du mal à trancher ! Jusqu’ici j’utilisais plutôt webgraphie, mais bibliosphère pour ma Sphere’Doc, forcément j’aime bien le clin d’oeil !

Si l’archivage sécurisé vous intéresse, allez lire le PowerPoint intitulé “rappel des contraintes fiscales en matière de comptabilité informatique” à cette adresse http://www.diathese.fr/Library/principes%20du%20CFCI.pdf
Il est réalisé par un auditeur d’une société de conseils des systèmes d’information.
Il traite certes de la comptabilité, mais n’en n’est pas moins intéressant

A propos de la technologie DON, voici une appréciation lue sur la liste de diffusion des archivistes dans un mail du 20 mars 2008 pour parler d’une expérience en la matière
la technologie DON (Disque Optique Numérique), pour l’archivage de fichiers de données très volumineux, générant peu de consultations, a été choisit et mis en œuvre en 1989.
Il totalise donc aujourd’hui 19 années d’existence avec une techno peu fiabilisée à l’époque.
Bien que périodiquement remis d’équerre, ce dispositif, largement amorti par ailleurs, a rendu les services attendus et atteint les objectifs pour lesquels il avait été conçu.
S’il perdure aujourd’hui, c’est désormais sous perfusion. Car atteint d’obsolescence … il sera complètement et définitivement migré cette année

Oui mais migré sur quoi ?

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