Vous trouverez sur le site des Archivistes de France la publication d’une fiche intitulée “Conseils pour rédiger le cahier des charges du SAE” -SAE = système d’archivage électronique). De sages conseils en deux pages

Ce travail a permis de dégager la liste des attentes générales des archivistes vis-à-vis d’un logiciel de SAE

Ces fiches ont été réalisées par le groupe de travail “archives électroniques” de la Section archives économiques et d’entreprises de l’AAF, rejoignant ainsi les autres publication de ce groupe de travail

Vous avez là une très bonne base de départ.

tout documentaliste – entres autres – s’est trouvé confronté à la difficulté de mettre la main sur une circulaire dûment référencée… mais dont l’administration ou le ministère d’origine lui-même ne connaît que par son intitulé ou sa codification “ah oui… ce texte… ah non j’ignore où le trouver”

Eh bien, c’est fini, n.i. ni ! Dès le 1er mai 2009 va s’appliquer le décret n° 2008-1281 du 8 décembre 2008 relatif aux conditions de publication des instructions et circulaires qui devront obligatoirement être publiées sur un site dédié en cours de création et relevant du Premier Ministre.

La dite révolution réside dans le fait qu’à cette date du joli mois de mai tout texte de ce type,

(…) qui ne figure pas sur le site mentionné au précédent alinéa n’est pas applicable. Les services ne peuvent en aucun cas s’en prévaloir à l’égard des administrés. (…). Les circulaires et instructions déjà signées sont réputées abrogées si elles ne sont pas reprises sur le site mentionné à l’article 1er”.

Je subodore quelque animation dans certains services…
Il ne reste plus qu’à guetter l’url du nouveau site !

Sources :
Merci au blog Les Infostratèges.com pour avoir signalé cet évènement.

Voir aussi
Légifrance, avec le rapport sur le texte
– le site “Inventaires
– le site de la société “secteurpublic

Et merci à vous de votre patience et de votre attention.

A en croire le nombre des commentaires que vous laissez, je vous croyais rares, mais j’ai découvert que vous êtes plus nombreux(ses) qu’il n’y paraît.

Alors que cette période de fêtes vous soit douce et joyeuse, qu’elle soit un temps de ressourcement.
Et que la nouvelle année qui arrive laisse loin derrière vous les ennuis, les tracas, les peines et apporte un peu de légereté et de joie dans un monde professionnel de plus en plus âpre.

Joyeuses fêtes

Je vous propose d’aller regarder un bilan de cours, celui du cours en ligne “l’économie du document” de Jean-Michel Salaün à l’EBSSI de Montréal.
Il comprend les aspects administratif, technique, pédagogique ainsi que l’évaluation par les étudiants et les statistiques de consultation.
Il a été réalisé par Vincent Audette-Chapdelaine.

Voilà un document intéressant pouvant servir d’exemple. A chacun ensuite de se l’approprier, le peaufiner, l’améliorer.

Bibliothèques, emploi et crise” tel est le titre d’un des derniers billets de Jean-Michel Salaün dans lequel il donne ses impressions et réflexions qu’il tire de réunions sur l’avenir des institutions et des professions des bibliothèques et de l’information en Amérique du nord.

D’après les statistiques, “entre 2002 et 2007 le nombre de bibliothèques publiques a augmenté de 25%, le nombre de bibliothèques universitaires de 7,7%, tandis que le nombre de bibliothèques spécialisées (ce qui correspond en France à des centres de documentation) a diminué de 12,2%“, la différence s’accentuant avec la crise.
Pour J.M. Salaün, cette réduction des centres de documentation “sera encore accentuée par l’offre dans le cloud computing (*)“.

Mais l’explication plus générale ne signifie pas forcément une diminution de la demande de professionnels spécialisés mais “à coup sûr une transformation de leurs fonctions et leurs statuts, à vrai dire un éclatement“.
Un diaporama établi par le vice-président des services d’information et bibliothécaire de Columbia University (NY) liste ses nouveaux besoins en matière de travail.

Il est ainsi question au Canada de préparer des ‘États Généraux’ de la profession réunissant l’EBSI (Ecole de Bibliothéconomie et des Sciences de l’Information ), les associations professionnelles et les principaux employeurs, tandis que les américains n’ont pas cette attitude constructive : des tensions seraient (…) sensibles dans les associations professionnelles et la formation.

Tiens, tiens… mais dans un de mes derniers billets ne signalais-je pas la fusion des associations suisses ? et l’interview de Martine Sibertin-Blanc traitant de l’évolution des choses ? ;-))

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(*) qu’est-ce que le cloud compunting ?
L’ensemble de puissance de calcul et de mémoire, conçu comme un outil proposé comme un service à des clients par une entreprise est annoncé par certains professionnels du secteur comme l’ultime étape de l’industrialisation des centres de données. (…).
De ce fait, les entreprises n’auraient plus besoin de serveurs propres, mais confieraient cette ressource à une entreprise qui leur garantirait une puissance de calcul et de stockage à la demande
.”
(source : Journal du Net)

Mais surtout, lire

==> l’article d’Hervé Le Crosnier intitulé “Une nouvelle division du travail numérique – A l’ère de l’« informatique en nuages” paru dans Le Monde Diplomatique en août 2008

==> l’article de David Castaneira, intitulé “Cloud Computing : quelle définition pour un concept enchanteur ?,” paru dans Le MagIT, 8 sept. 2008

Un portail très complet sur l’Asie (au sens large) signalé à juste titre par Brainsfeed.
Il est réalisé par l’Université australienne de Canberra

Il est toujours intéressant d’avoir des exemples de cahiers des charges et des informations sur la façon dont les uns et les autres appréhendons un nouveau sujet.

Si l’information n’est pas récente (elle date d’il y a un an), je trouve utile de rappeler toutefois l’existence d’un document mis en ligne et intitulé “Faisabilité d’un réservoir de ressources informationnelles multidisciplinaires” publié par le groupe de travail Veille du réseau ARPIST (Réseau des Professionnels de l’Information Scientifique et Technique du CNRS région Aquitaine-Limousin).

Outre la méthodologie utilisée et une analyse de besoins, on y trouve une analyse du marché, des grilles d’évaluation et de tests d’outils de veille.

Entre archivistes, bibliothécaires et documentalistes il y a un certain nombre de points communs, de valeurs communes qui se développent de plus en plus.
Et parfois on ne sait plus très bien pourquoi chacun défend son pré carré. C’est ainsi que j’avais été amenée à vous parler de la fusion entre les associations suisses des documentalistes et des bibliothécaires.
Ce sujet est bien d’actualité puisqu’un interview de Martine Sibertin-Blanc, présidente de l’ADBS, traite de ce sujet dans Archimag de novembre. Je vous conseille vivement de le lire.

Dans un billet du 1e octobre 2008, j’avais parlé de Paul Otlet, visionnaire en matière de documentation.
Il n’est donc pas étonnant de découvrir que c’est lui qui a permis de bien cerner leur différence. C’est ce qu’explique le billet de Bibliobession2.0, “filiation de la documentologie de Paul Otlet à la redocumentarisation de Roger T. Pedauque” ==>

Otlet marque ainsi la ligne de démarcation entre les professions préoccupées essentiellement par la conservation du support des documents (bibliothécaires) et celles qui donnent la priorité au contenu (…)

Il y a les ‘farouchement contre’ travailler dans le secteur public et vice versa. Et chacun décide (…encore que…) de démarrer sa vie professionnelle plutôt dans le privé ou plutôt dans le public.

Pourquoi ce billet a priori détonnant ? Parce qu’une jeune femme sur l’une de mes listes de diffusion s’inquiète de savoir si elle peut encore ‘virer’ vers le public après 10 ans passés dans le privé. Et que j’ai trouvé le sujet intéressant à méditer.

Si elle semble ignorer que la limite d’âge pour passer des concours de la Fonction publique (territoriale, hospitalière ou d’Etat) a été supprimée depuis 2005, elle sait les opportunités de postes en tant qu’agent contractuel (*) de droit public ou de droit privé (pour les non-initiés, les contrats de droit privé sont possibles dans les EPIC et certains EPA(**)) qui permettent également de trouver des postes intéressants.

Mais elle s’étonne que suite à ses candidatures elle n’ait jamais été convoquée et connait d’autres cas que le sien. Elle pense “que le passage du privé au public n’est pas aussi évident, même si je n’ai pas encore réussi à comprendre pourquoi à l’heure où l’on parle de flexibilité, de la mixité des profils. Et ajoute quelque chose de très juste “On aurait tous à y gagner.”

La non convocation n’a rien de surprenant : notre CV peut nous sembler correspondre exactement au profil recherché… et qu’il y en ai d’autres encore mieux que le nôtre. Ce qui me fait dire aussi sur le sujet que les employeurs qui ne donnent pas signe de vie ou avec trois mois de retard sont inqualifiables.

Parmi les réponses reçues, j’ai noté deux points relevés

– le niveau de rémunération du postulant venant du privé, qui pourrait inquiéter les recruteurs publics
Il ne faut pas confondre : ce n’est pas parce que l’on vient du privé que l’on y avait un salaire mirobolant, et même si l’on était mieux payé, chacun peut (ou plus souvent doit, hélas) accepter un salaire moindre par nécessité de vie ou goût d’une nouvelle expérience.
De toute façon, pas question de tricher : il arrive que des agents comptables exigent une fiche de paie de l’employeur précédent.

– la crainte que l’exercice du travail dans le public soit trop différente de celles du privé et qu’à ce titre le postulant s’adapte difficilement
Alors là, je ne peux m’empêcher de sourire. Nous progressons ! Cela veut dire qu’a minima le monde du public prend conscience que son rythme est moins… comment dire ? rapide ? exigeant ?
Pour avoir débarqué dans un établissement public à une période de chamboulement important, je peux dire qu’effectivement le monde que je trouvais n’avait rien à voir avec celui que je quittais et que ce fut parfois dur de ne pas s’énerver. Mais le monde du public bouge, ses exigences de travail deviennent plus nettes et la différence s’atténue. Même avec ses particularités de management. L’évolution est bien est là.

J’ai un jour dit à un fonctionnaire que je trouvais que la vie de travail de chacun devrait obligatoirement se dérouler et dans le monde du privé et dans le monde du public. Car ni l’un ni l’autre ne sont parfaits et il y a du travail intéressant à faire dans les deux. Cela permettrait de faire taire les a priori et les idées reçues sur les uns comme sur les autres.
Je persiste et je signe 🙂

____________

(*) Dans les trois fonctions publiques (d’Etat, territoriale et hospitalière), les postes doivent être tenus obligatoirement par des fonctionnaires (art. 3 de la loi de 1983). Et chacune relève d’un statut.
Un recrutement dérogatoire permet toutefois d’embaucher pour une durée déterminée ou indéterminée
. des ‘agents non titulaires’, dont le contrat de travail est de droit public
. des ‘agents non fonctionnaires’ ou ‘agents non titulaires’, dont le contrat de travail est de droit privé
Tous confondus, ils représentent un emploi sur cinq.

(**)
EPIC = Etablissements publics industriels et commerciaux (comme les Chambres de Commerce)
EPA = Etablissement public administratif

____________

Pour en savoir plus, cf
le site de la DGAFP
– la loi du 13 juillet 1983 portant sur les droits et obligations des fonctionnaires

J’ai déjà eu l’occasion de dire que l’objectif de mettre en ligne c’est d’être lu et signalé. Ne pas accepter que son url soit indiquée ou que de courtes citations soient faites ne rime à rien. Ou alors il ne faut pas mettre ses pages en accès libre.
De même qu’en cas de but économique, cette valorisation apporte un plus.
Le préciser est une évidence, mais pas pour tout le monde.

C’est ainsi que la Cour d’appel de Barcelone a dû rappeler que « La création et la mise en ligne d’une page web ont précisément pour objet de rendre public son contenu, en particulier par le truchement des outils de recherche ».
Elle estime que “. Je vous propose d’aller le lire.
L’article de Cédric Manara “Le référencement est une activité légale !” commente cet arrêt. Je vous propose d’aller le lire. (Information trouvée par le biais des “Actualités du Droit de l’Information” de l’ADBS (nov. 2008)

Cela ne veut certes pas dire qu’on peut faire n’importe quoi pour référencer quelque chose. Le tout est de garder un juste équilibre.

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