Je vous signale que le 17 décembre au CNAM se tiendra un séminaire organisé par le Groupe “Acteurs et production numérique éditoriale
Son accès est libre après inscription.

Ce Groupe rassemble des chercheurs en Sic et en Stic et des représentants des différentes filières professionnelles pour “créer, valider, légitimer et publiciser les matériaux susceptibles d’être retenus comme des documents numériques

Cette troisième journée a pour objectif de faire le point sur

  • la notion de réseau social en faisant converger différentes approches : l’observation des pratiques actuelles de structurations collectives en ligne et leurs dépendances sociotechniques ;
  • l’estimation du rôle que prennent les outils dans l’agrégation des identités et la traçabilité documentaire ;
  • l’étude des discours d’accompagnement et du partage des territoires de la publication ;
  • la construction d’outils pour l’observation par les sciences humaines de l’architecture documentaire du web
  • .

    Les deux journées précédentes ont eu lieu en juin et en octobre 2007. Dommage, les interventions ne sont pas en ligne !… Si quelqu’un a le bras long…

    Depuis le 4 décembre, la Bibliothèque Nationale propose sur son site de Tolbiac une exposition intitulée L’Enfer de la Bibliothèque, Eros au secret

    Elle est ainsi présentée 

    L’exposition propose un double parcours.
    – L’un concerne l’histoire : comment l’Enfer s’est-il constitué au département des Imprimés et au département des Estampes ? Comment a-t-il évolué ?
    – Le second propose une déambulation à travers le contenu de l’Enfer : quels sont les livres, les documents, les images que l’on a classés là ?

    Je me promets d’aller voir cela de plus près !

    Pour ceux qui connaissent le monde des archives ouvertes, j’enfonce des portes ouvertes (sic).
    Pour les autres qui s’intéressent au sujet ou qui ont un besoin ponctuel en matière de littérature grise … qui est de moins en moins grise :-), je vous propose d’aller sur le site http://www.archives-ouvertes.fr/
    Son serveur appelé “Hal” (qui veut dire “Hyper Articles en Ligne”) permet de “déposer et de rendre publics des documents scientifiques de toutes les disciplines. Le dépôt est fait soit par un des auteurs du document ayant l’accord des autres auteurs, soit par une personne autorisée (documentaliste de laboratoire par exemple)”.

    Il donne accès aux portails suivants :

    un portail générique pour accéder à
    – des articles
    – des thèses
    – des cours

    cinq portails thématiques, citons ceux qui vous intéresseront sans doute le plus
    – sciences de l’environnement
    – éducation & technologies de l’information & de la communication
    – sciences de l’information et de la communication

    trois portails institutionnels concernant
    – les établissements de recherche
    – les grandes écoles
    – les universités

    Un portail spécifique aux sciences de l’homme & de la société

    La sortie du premier calendrier des rugbymen avait fait du bruit. Depuis d’autres groupes, d’autres associations ont repris l’idée.
    Certes me direz-vous mais pourquoi un billet sur ce sujet ici ?

    Parce que le monde des sciences de l’information s’y met aussi et que cela semble plutôt très très sympa.
    Son objectif : mettre en scène les divers stéréotypes liés aux sciences de l’information.
    Il a été créé par les étudiant(e)s de l’EBSI à Montréal.

    Voici ce trackback pour retrouver les précisions sur le sujet
    ==> Suite au commentaire de Thierry, le trackback ne fonctionnant pas, voici l’url classique
    http://blogues.ebsi.umontreal.ca/jms/index.php/2007/12/03/384-un-stereotype-par-mois

    Quand est-ce que les webmestres comprendront que ne pas dater leurs pages les rend inutiles ????
    L’un des avantages du blog, c’est que même les étourdis datent leur billet.

    DATER/SIGNER = B.A. BA, sinon zéro pointé.

    Et vous, qu’en pensez-vous ?

    Nous savons tous que s’accorder ‘1 p’tit moment’ dans une recherche sur le Net… s’est courir grand risque de …déborder.

    C’est ce qui fait dire à Christian Vanden Berghen (BrainsFeed) que “La recherche d’information est chronophage
    Et là dessus nous sommes tous d’accord.

    A ce titre il rappelle deux lois contradictoires :
    – la loi de Parkinson, selon laquelle “une tâche à accomplir remplira toujours le temps qu’on lui accorde pour s’accomplir
    – la loi de Hofstadter, selon laquelle “une action prendra toujours plus de temps qu’on ne croit

    Conclusion idiote :
    Je me rappelle de l’histoire du sage enseignant qui illustrait le problème de la gestion de ses activités dans le temps par un pot que l’on remplissait de pierres… dur dur de déterminer si la recherche que j’entreprends je dois la déterminer comme une grosse pierre ou un gravillon !

    Rappel de l’histoire :

    Un expert en gestion du temps parlait un jour à un groupe d’étudiants. Il illustra son cours par une petite démonstration qu’ils n’oublieront jamais.
    Il posa sur son bureau une grosse jarre en verre transparent et y installa soigneusement, une par une, une douzaine de pierres grosses comme le poing. Quand la jarre fut remplie et qu’il était impossible d’y ajouter une seule pierre, il demanda aux étudiants:
    – Cette jarre est-elle pleine?
    – Oui, répondirent-ils à l’unisson.
    – Vraiment? dit l’expert.
    Il tira un sac de gravier qui se trouvait sous la table, il mit un peu de gravier dans la jarre en la secouant pour faire glisser les petits cailloux dans les espaces entre les pierres. Puis il demanda au groupe:
    – Est-elle pleine maintenant?
    – Probablement pas, dit un étudiant.
    L’expert attrapa sous la table un sac de sable. Il versa dans la jarre du sable qui s’infiltra dans tous les espaces qui restaient. A nouveau il questionna la classe:
    – Et maintenant, est-elle pleine?
    – Non, crièrent les étudiants.
    L’expert prit une carafe d’eau et se mit à verser jusqu’à ce que la jarre soit remplie à ras bords. Puis il se tourna vers le groupe et dit:
    – Quelle leçon peut-on tirer de cette démonstration?
    Un étudiant leva la main et dit:
    – Même si on est très occupé, on peut toujours en faire plus.
    – Non, répondit l’expert, là n’est pas la question. Voilà ce que cet exemple nous enseigne: si vous ne mettez pas les grosses pierres en premier, vous ne pouvez pas les mettre du tout. Demandez-vous quelles sont les « grosses pierres » de votre vie. Et, bien sûr, mettez-les d’abord dans la jarre.

    Pour tout savoir sur le sujet, voir le livre blanc intitulé “valorisation de l’information déstructurée” publié par l’Aproged,l’Apil et le Cigref, références fiables s’il en est.

    Objectif d’une information déstructurée ? (lu sur le livre blanc)

    C’est de rendre des données (textes, images, sons…) calculables. Ainsi ce n’est pas la nature de l’information mais “l’utilisabilité” d’une donnée qui marque la frontière entre structuré et non-structuré.

    L’ECM – ou gestion de contenu d’entreprise – “regroupe les outils et les méthodes qui permettent d’exploiter et de valoriser l’information non-structurée”

    Source : m’ci Echo’doc

    Nous en sommes à réflechir, à nous adapter au web2.0 et voilà que je lis qu’une 4e (!!?!!)conférence sur ‘LeWeb3’ va avoir lieu à Paris les 11 et 12 décembre (au prix d’entrée de plus de 500 € tout de même !)

    Et là, un vent de découragement me souffle au visage : comment ? 4 ans ! et j’ignorais ? grrrr :-((

    Eh bien, recherche faite il s’agit d’après un descriptif d’un évènement consacré aux acteurs du web et aux jeunes pousses.
    En creusant la question (mais à vous de me dire si je me trompe), il s’agit d’y traiter des aspects techniques, économiques, des blogs pour une utilisation entrepreneuriale (*)

    Donc, ouf, le web 2.0. reste bien d’actualité…

    Ce qui suit est rajouté après le commentaire de Nicole qui m’a permis de trouver la définition du web 3.0 en général et pas seulement de la conférence : Tim O’Reilly donne comme spécificité du web 3.0 de “tirer parti de l’intelligence collective” par le biais de l’intelligence artificielle et de la sémantique pour mieux organiser, détecter l’information.

    En conséquence, Jean-Phillipe Accart en conclut que “si le Web 1.0 a été l’oeuvre des informaticiens, si le Web 2.0 est presque dans le domaine public, le Web 3.0 devrait clairement être celui de nos professions”. Voyez son billet pour approfondir ce dernier point, très important.

    Allez les jeunes, il y a plein de travail intéressant devant vous, et pour les autres du pain sur la planche pour garder le vent !
    ___________________

    (*) …et non entreprenariale 😉

    Dans Netinfo du 16 novembre paraissait un interview très intéressant de Daniel Ventre, auteur d’un livre qui vient de sortir, intitulé La guerre de l’information, aux éd.Hermès-Lavoisier.

    La guerre est toujours ouverte entre pierre, papier, ou informatique pour la conservation des données.
    Le contenu informatif de la pierre de Rosette nous serait-il parvenu s’il avait été sous forme de papyrus, de papier ou de fichier informatique, de verre ou de silicium ?? vaste débat.
    La pérénité des uns ou des autres supports (efficace ou incertaine selon les avis) est toujours en discussion.

    Alors notons dans cette guerre d’usure que le Centre d’enfouissement de déchets radioactifs de la Manche (aujourd’hui fermé) a tranché. Tenu d’archiver les informations concernant les déchets pour une durée minimum 300 ans, il a choisi un papier permanent, utilisable avec une encre résistante.

    Voir le billet intéressant de Transfert.net sur ce sujet.
    Et ce qu’en disent :
    – l’IFLA, “le papier permanent, une idée raisonnable
    – la BNF “le papier permanent“, article d’Astrid Brandt

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