Il arrive de lire des choses surprenantes dans les copies d’étudiants !
Saviez-vous par exemple que

Aujourd’hui il est impossible d’être documentaliste généraliste. La veille documentaire demande donc à se spécialiser parfois étroitement afin de répondre à catégorie socio-professionnelle d’une population. Le but étant de répondre aux besoins professionnels, associatifs, parfois amateurismes d’un métier ou d’une catégorie de métiers.
La veille documentaire offre une aide, un soutient, un suivi au professionnel et fait donc partit d’un processus d’intelligence économique

L’orthographe est d’origine.

Nous savons tous combien réaliser un CV dynamique, valorisé et valorisant n’est pas une sinécure.

Eh bien, j’avoue être admirative sur celui réalisé en 3D par Arnaud Velten ! je mettrai ici une image d’aperçu dès que ma fonction image voudra bien refonctionner, mais vous pouvez aller le voir par ce lien

Certes me direz-vous, ce n’est quand même pas très lisible. Mais l’exploit est là et de toute façon il le joint en format A3 à un CV traditionnel. (source)
En tout cas c’est une belle justification de ses compétences !

Quant à nous, pauvres détenteurs de CV simplets, si nous pouvions chacun traduire nos savoirs, savoir-faire, savoir-être, savoir-vivre (suis-je exhaustive ? en voyez-vous d’autres à rajouter ?) par une carte de ce type, j’ai comme qui dirait l’idée que notre confiance en nous remonterait d’un cran, n’est-il pas ? 🙂

Tiens, il me vient une idée : au fond, n’a t’il pas rajouté un “savoir faire-savoir” à ma liste ci-dessus ?

Les organismes (entreprises, associations, services publics…) oublient trop souvent que leur bonne santé ne peut pas être seulement financière. Ils doivent tenir leur rôle économique de créateurs de richesse et naturellement un rôle humain.

Sur ce dernier point, les stages sont souvent sources d’abus.
Prendre un stagiaire, ce n’est en aucun cas trouver de la chair fraîche à bon compte !
C’est
1. former (mise en pratique de la théorie)
2. encadrer (faire découvrir la vie professionnelle dans son ensemble)
3. remercier (rémunération)

Il ne peut donc s’agir de demander à un stagiaire de mettre en place quelque chose de nouveau comme on le demanderait à un professionnel confirmé en le laissant tout seul et sans dédommagement matériel
Non, un stagiaire ne vit pas seulement d’amour et d’eau fraîche !

A vous stagiaire, n’oubliez pas de parler des conditions matérielles de votre stage : c’est un bon entraînement pour les fois où vous postulerez sur un poste.

N’oubliez pas de lire
– la Charte des stages étudiants en entreprise, signée par le ministère de l’Emploi et le ministère de l’Education nationale le 26 avril 2006
Mais cette charte n’est pas contraignante ; elle propose une convention-type déclinable par branche
– le décret sur les conventions de stage pour les stages en entreprise paru au JO

Voir un point juridique réalisé par un avocat

Suite à une info lue sur la liste de diffusion de l’AAF à propos des CD en verre, ces fameux “Century Disc” utilisés pour dématérialiser des données sensibles et les conserver le plus longtemps possible, j’ai voulu en savoir plus sur ce qui est considéré comme le top de la sécurité en matière de CD et DVD en verre.

Mes recherches m’ont permis de découvrir un vieux (2002 !) powerpoint mais que je signale car il me paraît toujours intéressant par ses explications.
Il est réalisé par le groupe PIN (pérennisation des informations numériques) au CNES sur le serveur de la Valorisation des Données Spatiales.

Son sujet : l’archivage sur CD à la BNF
Il présente une réflexion de la BNF sur la solution d’archivage pour le long terme pour sa bibliothèque virtuelle.
Cinq slides présente le century-disc et le compare aux autres possibilités.

Voir aussi le bulletin des Archives de France sur l’archivage à long terme des documents électroniques n° 5 d’avril 2001

Je vous suggère d’aller sur le site du réseau ISIDORA, réseau des documentalistes et bibliothécaires du CNRS Rhône-Auvergne-Alpes et d’y lire le powerpoint mis en ligne en avril dernier d’une formation intitulée “la syndication de contenu et les outils collaboratifs“.

Cette formation a été réalisée par Véronique Ginouvès et Jean-Christophe Peyssard.

Que 2008 vous apporte plein de satisfactions professionnelles et d’enrichissement intellectuel.
Que cette nouvelle année soit un havre de douceur et de joies à titre personnel.
Qu’elle vous apporte vitalité, dynamisme, diplomatie, humour et punch pour faire face aux aléas et enquiquinements.

Bref, bonne année !
Oui je sais on dit ça mais cela ne sert à rien… Mais non je ne suis pas d’accord. Si l’on reprend les voeux que l’on a reçu pour l’année écoulée et que l’on fait un bilan, il y a forcément des choses sympas qui nous sont arrivées, d’autres vraiment douloureuses. Le tout a fait prendre une couleur particulière à cette année-là. Nous avons tous en mémoire une année particulièrement réussie, une autre où il a fallu ramer sec pour sortir de la mouise.
Chaque année a donc une couleur particulière. Je vous souhaite juste que 2008 prenne votre couleur préférée.

Pourquoi ce billet ?

– Parce que j’ai toujours veillé à ce que mes étudiants nancéens à qui je devais apprendre à réaliser leur quatrième de couverture pour leur rapport de stage ouvrier puissent donner une information homogène sur les entreprises où ils réalisaient leur stage. Le but étant de pouvoir reprendre ces informations harmonisées dans la base de données de la bibliothèque.

– Parce qu’en tant que responsable de centres de documentation, je voulais qu’au fil des intervenants, des consultants et des années l’interrogation de recherche puisse se faire sur une base officielle, applicable par tous et garantir la pérennité des intitulés.

– Parce que j’ai voulu signaler un changement d’édition du code NAF : il évolue au 1e janvier 2008.

Quelques explications

Chaque entreprise se voit attribuer à sa naissance quatre numéros d’identification :

Le numéro SIREN
Il est enregistré dans le répertoire SIRENE® (Système Informatique pour le Répertoire des Entreprises et de leurs Établissements) créé par un décret de 1973 et dont l’accès est payant
Il est composé de 9 chiffres par groupe de trois.
Quatre possibilités pour retrouver ce numéro : Euridile (site officiel du Registre National du Commerce et des Sociétés en partie gratuit), Cofacerating et Societe.com et Verif
Il est obligatoire et doit figurer sur tous les documents de l’entreprise (plaquettes de communication, factures, courrier…)
Il correspond en quelque sorte à notre n° de Sécurité sociale unique par individu.

Le numéro SIRET
Il identifie géographiquement l’établissement d’une entreprise
Il se compose de 14 chiffres correspondant au SIREN (9 chiffres) + le NIC (5 chiffres). Il peut donc y avoir plusieurs SIRET à partir d’un seul SIREN si l’entreprise à plusieurs établissements.
Tout établissement reçoit un SIRET, même pour une entreprise qui exploite un établissement unique. Un numéro attribué à l’établissement d’une entreprise donnée n’est plus jamais utilisé au profit d’un autre établissement de cette entreprise.
L’unité SIRET est liée à la personne (au sens juridique). Si plusieurs unités SIREN exercent leur activité dans un même lieu, elles y exploitent autant d’unités SIRET différentes.
L’unité SIRET est localisée. Une unité SIREN est constituée d’autant d’unités SIRET qu’il y a de lieux différents où elle exerce son activité.

Le code NAF (Nomenclature des Activités Françaises)
Anciennement code APE, cette nomenclature liste l’ensemble des activités économiques en attribuant à chacune un code.
L’organisme déclaré reçoit le n° qui correspond à l’activité qu’il a décrit lors de son inscription à l’INSEE
On peut consulter la liste sur le site de l’INSEE
Attention : la NAF est révisée et va être appliquée à partir de janvier 2008 afin de mieux harmoniser les niveaux mondial, européen et français et favoriser les comparaisons au niveau international.
Explications sur cette révision et sa mise en application sur le site de l’INSEE

le n° de TVA intracommunautaire
dont je ne parlerai pas plus car il est hors de notre sujet.

___________________

Sources :
http://www.motamot.com/zoompages/siret.html
http://www.sirene.tm.fr/fenetre/fenetre.asp?contenu=siret
http://www.insee.fr/fr/nom_def_met/nomenclatures/naf-cpf_2008/naf2008.htm
http://cybervigie.com/magazine.php3?id=28

Lorsque l’on parle des aspects juridiques de la documentation, trois points essentiels sont traités :

– la propriété intellectuelle (droit d’auteur, droit de copie, transfert de données…)

– les bases de données (droits du producteurs et de l’utilisateur)

– les aspects numériques d’Internet et des intranets (mentions légales, restrictions d’accès, contrats, archivage électronique…)

Mais il en est un quatrième qui est très rarement cité, celui de la responsabilité du documentaliste qui fournit des informations.
Cela passe par la qualité et la fiabilité des informations qu’il répercute et éventuellement de l’interprétation qu’il en fait.

Un premier compte-rendu de la conférence sur Wikipédia qui a eu lieu mi-octobre vient d’être publié sur le site de la BBF. D’autres vont suivre tout prochainement sur le site de la conférence.

J’ai assisté vendredi 7 décembre à une autre conférence sur Wikipédia, faite cette fois par Laure Endrizzi à l’ADBS Auvergne. Elle est ingénieur documentaliste chargée d’études pour la veille scientifique et technologique à l’Institut National de Recherche Pédagogique de Lyon.

    Ses thèmes

  1. – Historique du projet Wikipédia
  2. – Principes de base et succès de Wikipédia
  3. – Wikipédia, blogs, web 2.0 et open access
  4. – Modes de gouvernance et objectifs de développement
  5. – Spécificités du wiki et rudiments de syntaxe
  6. – Le paradoxe de la qualité et les questions de stabilité
  7. – Rôles et profils des Wikipédiens
  8. – Modèle éditorial hybride

Quelques points communs ressortent de ces conférences et des multiples articles, billets… parus sur le sujet ==>

  1. le problème des sources (les sources des contributeurs ne sont pas citées)
  2. importance égale des articles quelque soit le sujet (*)
  3. la validation des données (la notion traditionnelle de responsabilité intellectuelle et morale d’auteurs et d’éditeurs est bouleversée. Certains regrettent qu’il n’y ait pas seulement ‘que’ des expert (comme Citizendium(**)))
  4. la formation du grand public et des élèves
  5. publier des versions stables

Une remarque intéressante signalée par David Liziard dans son compte-rendu signalé au début de ce billet, comme quoi Wikipédia essuyait quasiment seule les critiques de validation de l’information, alors que c’est au niveau de l’ensemble des médias et des relais d’informations qu’elles devraient se poser aujourd’hui
Et je pense alors aux informations manquantes sur les auteurs, leurs sources, la datification des documents (cf mon billet “Rogntudjiu“, etc…

Wikipédia et Wikimédia, quel distinguo ?

    – La Fondation Wikimédia a pour vocation a de promouvoir la croissance et le développement de projets contenant du savoir libre fondés sur le principe du Wiki, et d’en distribuer le contenu publiquement et gratuitement
    Elle est actuellement présidée par une française, Florence Nibart-Devouard.
    Parmi les projets autres que Wikipédia : Wiktionary, Wikiquote, Wikibooks, Wikisource, Wikinews, Wikiversity, etc…

    – L’association Wikimédia France créée en 2004 regroupe des utilisateurs de Wikipédia. Elle promeut et diffuse la connaissance libre ; elle soutien des projets de la Wikimedia Foundation.
    Pour exemple, c’est elle qui a organisé le colloque d’octobre.

    ___________________________

    (*) L’étymologie du mot “Encyclopédie” = “faire entrer dans le cercle de la pédagogie” d’après Alain Rey me semble justifier ce côtoiement, car un jeune qui trouve son bonheur sur un sujet qui nous semble ‘léger’ sera ainsi tenté d’y revenir pour des choses plus sérieuses.

    (**) Citizendium est le concurrent de Wikipédia. Il fait appel à des experts pour guider le public dans l’écriture des articles. A voir si cela ne va pas trop ralentir les choses. Car la cause de l’échec de Nupédia (origine de Wikipédia) a été la lenteur de la mise en ligne et à entraîné sa mort.
    A noter que la plupart des experts volontaires

    ont un doctorat et la plupart sont des anglophones qui vivent hors des Etats-Unis, y compris en France. « Nous avons téléchargé tout Wikipédia et, pour l’instant, nous avons 400 articles qui sont estampillés “CZ Live”, c’est-à-dire qu’ils ont été réécrits ou modifiés de manière substantielle », explique Larry Sanger qui ajoute que toutes les modifications sont signées (source : 01Net.com).

D’accord, il n’y a eu que 204 réponses, mais c’est déjà un début de statistiques. Les chiffres sont intéressants.

L’un des participants à cette enquête signale une autre enquête menée par BuzzParadise (Filiale du groupe de communication Vanksen Group, BuzzParadise est une plateforme européenne de communication à travers les blogs. explique Wikipédia)
Je pense l’avoir trouvée, mais à confirmer.

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