Je viens de lire une jurisprudence très importante en matière de portage sur le site de l’Association des freelances européens (site que je vous conseille de mettre dans vos signets).

En effet, par un jugement du 18 mars 2008, le TGI de Paris a condamné L’Assédic de Paris et l’Unédic a verser leurs indemnités de chômage a cinq consultants ‘portés’ par ITG après licenciement pour fin de mission (certains étaient en CDD, d’autres en CDI).

Les plaignants rappelaient que
– deux décisions de l’Assédic de Paris prises en 2003 ayant admis au chômage deux portés,
– si le portage n’est pas en lui-même réglementé, il fait l’objet d’une réflexion de la part des pouvoirs publics et des partenaires sociaux et qu’un plan national d’action concerté pour l’emploi des seniors signé le 9 mars 2006 prévoit que le portage donne lieu à une convention entre l’Etat et l’Unédic afin de définir de bonnes pratiques

On peut effectivement dire que c’est la légalisation du portage aux yeux des Assédic et de l’Unédic par la justice.

En effet, jusqu’ici le portage ne s’appuyait que sur une tolérance et si l’APEC et l’ANPE conseillaient régulièrement les jeunes diplômés et les anciens à utiliser le portage, ils déconseillaient (discrètement) de le signaler à l’Assédic. Je ne peux pas vous le prouver par écrit (mais certains le peuvent peut-être ?), mais je me le suis entendu dire par mon conseiller.
Ce qui est pour le moins… déconcertant.

Il est vrai que si l’utilisation du portage pour des missions ponctuelles m’a toujours paru être une invention intelligente – car ne lèsant personne, ni les impôts, ni les versements sociaux, ni les collègues, ni les entreprises – la pratique de CDI auprès d’une société de portage me paraissait nettement plus douteuse.

Le document original du jugement est très intéressant à lire. Vous le trouvez sur le site de l’Association des freelances, qui site sa source.

Il participe donc a un processus de légalisation du portage actuellement en cours par le biais du projet de loi portant modernisation du marché du travail qui créerait un article du Code du travail sur le portage (L1251-70), modifierait les articles L 8241-1, L1251-4 et surtout apporterait une exception aux dispositions du 2e alinée de l’art. L2261-19 du Code du travail pour une durée limitée à deux ans par un accord national interprofessionel qui confierait à une branche proche du portage (l’intérim) “la mission d’organiser après consultation des organisations représentant des entreprises de portage (…)”

Voir sur ce sujet un article paru dans les Liaisons Sociales du 2 juin intitulé “Légalisation ou confiscation du portage salarial par l’intérim” écrit par Lise Casaux-Labrunée et Patrick Morvan, tous deux professeurs d’université, l’une à l’Université Toulouse I et l’autre à Panthéon-Assas. (source : un billet du 9 juin 2008 paru sur le blog de la société de portage Himalaya Conseils

A quelques semaines d’intervalle, des études nous le confirment :

– l’une signalée par Abondance : 7,67/20 pour les jeunes qui arrivent aux portes de l’enseignement supérieur prouve que l’on a encore des efforts à faire (origine de l’info) !

– l’autre réalisée par l’URFIST de Rennes portant sur les pratiques informationnelles des doctorants bretons (sûrement pas pires que les autres) montre que l’amélioration de la pratique au cours des premières années d’études est encore à …améliorer

Et ce n’est pas la fréquentation de mes étudiants qui me fera changer d’avis.

A nous de nous battre pour que l’enseignement de la recherche qualitative d’informations se développe.
A nous d’avoir toujours une longueur d’avance grâce à l’écoute permanente de l’évolution des techniques et à l’adaptation systématique de nos produits à cette évolution pour que cela leur apporte un plus.
Et surtout savoir communiquer sur ce savoir-faire.

Une collègue me retransmet l’info qu’elle a lu sur la liste de Biblio.fr, la création d’une nouvelle formation professionnelle à Limoges intitulée métiers des bibliothèques et de la documentation.

A la fin de la présentation, il est spécifié

L’objectif de la formation est de préparer des futurs professionnels à une grande adaptabilité à l’évolution de l’information, de ses supports et de ses traitements, dans un secteur en évolution rapide.

Cela fait plaisir à lire car je trouve qu’on ne le dit pas assez. Et même si cela doit être le cas d’une façon générale : être capable de s’adapter, de se former en permanence tel est le vrai, le seul challenge professionnel aujourd’hui.
Et pour revenir à notre domaine, peut-être qu’on finira par comprendre que le terme de “nouvelles” technologies est stupide :-(( Elles évoluent. A nous de rester dans le coup.

Brainsfeed nous signale un document d’Humbert Lesca, professeur émérite de l’Université de Grenoble, intitulé “Veille stratégique – Concepts et démarche de mise en place dans l’entreprise” dans lequel il nous donne sa vision de l’IE et la manière de l’implanter dans l’entreprise.

Je vous propose d’aller lire ce fichier word de 18 pages qui bien que réalisé il y a cinq ans mérite d’être lu.

La démarche proposée :
==> ciblage de la veille stratégique sur des informations pertinentes
==> traque des informations
==> sélection des informations
==> circulation et remontée des informations
==> stockage intelligent des informations et base de connaissance
==> diffusion des informations et connaissances
==> animation de la veille stratégique
==> Intelligence économique

Je répare mon oubli, car je pensais vous avoir signalé cette information trouvée sur le blog “la mémoire du silence”, fil d’ariane d’un bibliothécaire, qui signale la sortie en octobre prochain du n° 10 de la collection Médiathèmes de l’ABF. Il s’intitule : Outils web 2.0 en bibliothèque : manuel pratique / sous la direction de Jacques Sauteron (Bibliothèque d’étude et d’information de Cergy-Pontoise, secrétaire général de l’ABF) et de Franck Queyraud (Médiathèque de Saint-Raphaël).

Sur le billet concerné vous y trouverez le sommaire. Mais sur ce dernier je n’ai pas vu indiqué que les réseaux aient été traités. Pour le savoir, un livre à lire à la rentrée !

Cette année, la journée des adhérents de l’ADBS (Association des professionnels de l’information et de la documentation) a eu pour thème
réseaux personnels, réseaux professionnels : apports & complémentarités

Le poids pris par les réseaux sur le Net nous interpelle tous et nous avons parfois du mal à nous y retrouver entre l’intérêt à titre personnel et celui à titre professionnel. L’opportunité du sujet est donc indéniable et son traitement bienvenu.

Chacun se situe sur une échelle de type Richter
. les fanas inscrits dans de multiples réseaux dès leur apparition,
. les équilibrés qui ont su faire la part des choses, sélectionner le ou les bons réseaux et se lancer,
. les timides qui appartiennent à l’un d’entre eux mais n’y participent guère,
. les hésitants qui veulent en savoir plus sur le principe et se renseignent,
. les prudents qui attendent de voir,
. les récalcitrants qui râlent après ce “truc” de plus sans trop savoir pourquoi.
En conséquence, selon l’échelon de l’échelle sur lequel on se situe, cette journée ne pouvait être qu’intéressante pour y voir plus clair.

Voici la présentation faite sur le site de l’ADBS

Appartenir à un réseau virtuel ou à un réseau plus classique de type association professionnelle, répond aujourd’hui à un besoin social fort d’échanges, de partage et d’enrichissement personnel. Au-delà des apports personnels indéniables (sentiment d’appartenance à une communauté, visibilité et communication renforcées, développement des compétences …), la pratique des réseaux est créatrice de valeur et est un levier puissant lors des lancements de projet qu’ils soient professionnels ou personnels.
Ces bonnes pratiques des réseaux, leurs limites aussi, seront au cœur de cette journée d’étude conçue pour les adhérents de l’Adbs
“.

Sept axes de présentation ont été abordés pour traiter le sujet (cf sommaire ADBS) :

1. Le point de vue sociologique avec Dominique Cardon, sociologue du Laboratoire Sense, d’Orange Labs “pourquoi s’inscrit-on dans un réseau, comment on le choisit, comment on s’y implique
==> Présentation importante pour les non-initiés. Pour ceux qui ont déjà creusé le sujet, rien de bien nouveau, mais une petite révision ne fait jamais de mal.

2. Faut-il faire preuve d’expertise pour devenir membre d’un réseau professionnel, telle est la question soulevée par Jérôme Delacroix, consultant en management coopératif, Coopératique et Nearbee dont l’intitulé exact du titre donné est “le réseau professionnel, tous expert ?
==> Ah… la notion d’expert ! Une présentation pleine d’humour et d’intérêt.

3. L’identité numérique, une notion présentée par Richard Collin, professeur à l’EMSI de Grenoble et directeur associé de Nextmodernity, sous l’intitulé “réseau personnel et visibilité, l’identité numérique
==> Une présentation très vivante et pleine d’intérêt qui motive définitivement pour s’insérer dans un réseau.

4. En matière de recherche d’emploi, le réseau peut-il être utile ? c’est ce que nous a expliqué Jean-Pascal Szelerski, directeur des services web à l’APEC en nous présentant l’accord Apec/Linkedin et l’apport que cela représente pour ceux qui cherchent un poste. Son intitulé “l’accord Apec Linkedin, motifs et objectifs
==> Indéniablement une belle possibilité à ne pas manquer d’utiliser lorsque l’on a besoin des services de l’Apec

5. Le point de vue d’un recruteur sur l’utilité de l’appartenance à un réseau professionnel par Christophe Blazquez, consultant en recrutement et gestion de carrière. Son intitulé “le e-recrutement, retour d’expérience
==> Les réseaux, un outil qui sert aussi aux chercheurs de tête, ne l’oublions pas.

6. Quelle utilité pour l’entreprise ? C’est ce à quoi a répondu Eric Delcroix, professeur associé à l’UFR IDIST Lille III et directeur de Ed productions. Son intitulé : “réseau professionnel virtuel : à quoi peut servir pour moi et mon entreprise l’investissement dans un réseau
==> Une présentation très intéressante et bien illustrée que j’aurais aimée voir plus longue pour mieux entrer dans le détail

7. Un exemple de réseau professionnel, celui de l’EBSLG (European Business Schools Librarians’ Group) présenté par Agnès Melot, responsable de la bibliothèque d’HEC
==> J’ai dû malheureusement partir au début de la conférence, à mon grand regret

En conclusion, la table ronde avait pour but de réfléchir aux apports réels et aux limites du réseau tant dans la vie personnelle que professionnelle et tenter de savoir s’il s’agit d’une perte de temps ou d’un retour sur investissement. J’espère que sa synthèse sera mise en ligne sur le site de l’ADBS.

Ma conclusion personnelle :
Je n’ai pas regretté ma participation car la journée était vraiment intéressante, mais j’ai trouvé que le côté “pratique”, style “je rentre et je m’y mets” était un peu manquant.
– quelles différences entre les différentes plateformes ?
– sur quels critères choisir ?

Quelques notes sur chaque conférence

1. pourquoi s’inscrit-on dans un réseau, comment on le choisit, comment on s’y implique

Illustrations (connues) de présentation des réseaux existants (cartes, listes, circuits, nuages…)
Obs. glb : exemples de carte / autre carte / liste ; 1001 logos de par le monde
et la fameuse carte du métro

Le nœud de chaque réseau, c’est l’individu qui établit un processus de simulation selon des degrés divers car chaque individu a une variété de faces et fragmente plus ou moins sa visibilité entre être et faire, entre réel et projeté.
A noter que les individus se définissent moins par ce qu’ils sont que par ce qu’ils font.

Dominique Carderon retient quatre types d’identités :
un paravent
plus ou moins grand et épais face à l’identité civile : sexe, âge, nom, localisation, photo personnelle, humeur, surnom…(Meetic)
le clair obscur
pour une identité narrative : pseudo, photo, journal intime, journal littéraire, famille, … (Facebook, Skyblog…)
le phare
en tant qu’identité agissante : engagements sociaux, passions, amis en ligne, pratiques amateurs (Flickr, wikis…), communautés d’intérêts, amis en ligne (Youtube, Myspace)
– la lanterne magique
il s’agit là d’identités virtuelles pour les jeux en ligne et leurs personnalités d’emprunt (anti web2.0
D’après lui plusieurs lectures de cette typologie sont possibles. Il en dénombre 7 et en présente 5. Voici celles que j’ai retenues :
1e lecture : que montrer, que voir ? (se cacher/se voir, montrer/cacher, se voir et cacher)
2e lecture : l’articulation des sphères intimes, divertissantes, hétérogènes (privé/professionnel)
3e lecture : connus et inconnus (search & meet, bonding, bounding, Second life (simulation sociétale virtuelle, permettant de vivre une “seconde vie” sous la forme d’un avatar))

Comment chercher, comment trouver cette hétérogénéité des personnes ? par le type de navigation
– navigation “relationnelle” par la visite aux amis (Blogroll (liste de liens vers d’autres blogs))
– par sérendipité au hasard de la filiation (bookmarks, groupes, tags, rss, recommandation, newsfeed (informations sur l’activité de ses contacts…))
– par rapport à l’instant ou aux cartes (évènement, notes, géolocalisation…)
– selon le territoire projeté (territorialisation et territorialité en tant que processus de construction de réseaux sociaux)

2 – Aujourd’hui, tous experts ?

En introduction Jérôme Delacroix différencie les termes de savant, spécialiste, expert (qui veut dire un homme averti, un connaisseur).

Attractivité/répulsion provoquée par le mot “expert” :
Nous sommes dans une république des experts à une époque qui a le culte de la prospective et qui produit ce qu’il appelle des “rapports d’étagères” (ceux dont l’utilité est douteuse).

Quand l’individu s’exprime :
Nous sommes passés du web 1.0 qui était une mine de contenus avec ses liens hypertextes et ses sites marchands au web 2.0 dont la spécificité est le lien social (blogs, forums, wikis), ce qui permet à chacun de s’exprimer.

Les “Proams” (professionnels amateurs)
Souvent en lien avec le mouvement “open source”. Y correspondent les wikis et les forums d’entraide.

Le jargon 2.0
Le web 2.0 a généré un vocabulaire de mots valises, genre “foules intelligentes”, “sagesse des foules”, “intelligence collective”, “débats participatifs”…

Les initiatives concrètes
en matière d’expression : Agoravox (internautes journalistes), rue89 et Le Post (voix médiane, journalistes et internautes), Citizendium (wiki, validation par des experts), et dans les entreprises.

Questions renouvelées
. qu’est-ce qu’une connaissance qui fait autorité ?
. sur quoi repose la confiance ?

L’ère de l’abondance
C’est le contenu qui est abondant, pas l’expertise.
La voix du milieu est-elle apportée par la folksonomie ? Jérôme Delacroix estime que cette réponse n’est pas toujours suffisante.

Nouveaux rôles des documentalistes
Parmi ceux-ci, et en conclusion, Jérôme Delacroix cite
– l’analyse du contenu
– faire la bascule entre le structuré et le non-structuré
– trouver un équilibre entre taxonomie (science des lois de classification) et tagsonomie
(je vous propose sur le sujet d’aller voir ce billet du blog Coopératique)
– inventer les règles d’indexation des vidéos, sons et images
– faciliter la migration des connaissances livresques vers le web sémantique

Quelques notes prises lors des questions/réponses

==> il faut apprendre à gérer cette nouvelle sociabilité aux multi appartenances
==> l’identité, ce n’est pas comme un vêtement, c’est une affaire de profondeur : être capable de prendre de la distance avec soi-même
==> Facebook est non seulement un réseau, c’est aussi des applications qui permettent aussi de gérer des répertoires, des projets, des évènements. Est également utilisé par de grosses entreprises comme intranet.
==> ce qui fait qu’un réseau va être vivant et attractif :
. facilité d’usage (ergonomie)
. vu comme un passage obligé
. nécessité d’un animateur (le tout contributif est un mythe) à l’écoute et qui encourage l’entraide
. donner des conseils d’utilisation
. il faut valoriser le wiki par un travail de synthèse
==> le rôle du docmentaliste : retravailler tout ce qui est du domaine de “comment qualifier cette information” (tags)
==> si l’on a plusieurs avatars (surnoms), il faut bien réfléchir à leur gestion
==>quelques points sensibles :
. les aspects juridiques
. savoir prendre des risques avec son image, i.e. avoir une aisance sociale (personnel/professionnel)
. la suppression plus ou moins facile de sa participation à un réseau
==> exemple de Cisco aux Etats-Unis pour motiver les jeunes qu’ils recrutent à rester dans l’entreprise. Elle réfléchit sur comment redéfinir les frontières personnel/professionnel

3 – réseau personnel et visibilité, l’identité numérique

L’enjeu de l’identité, c’est de laisser des traces. (Voir le livre de Michel Serres, Mal propre (réf.)
Le premier tag a été posé par les prostituées d’Alexandrie qui inscrivaient leur nom sous leurs semelles pour laisser leur trace sur le sable.

Dans nos métiers, nous aidons à résoudre les problèmes en mettant l’information à disposition : l’essentiel du travail devient de la communication. Or, communiquer c’est construire ensemble un monde virtuel de significations partagés ou en débat et décupler ainsi les connaissances individuelles.
Chacun devient un entrepreneur de connaissances par sérendipité et synchronicité.
Toute signification est un réseau de liens. Nous sommes les porteurs de sens (nous résonnons au lieu de raisonner). Nous sommes des connecteurs.

L’identité numérique, c’est le regard porté sur nous par les autres. Ce n’est pas contrôlable. Nous ne pouvons pas gérer ce regard. Nous passons ainsi de l’identité objective à la réputation.
(obs. glb : cf cartographie de l’identité numérique reprise par Richard Collin

Et à partir de là, il faut faire confiance (ex. banques ont ~20 % de contentieux, microcrédit, 1,5 %) et ne pas hésiter à la mesurer ou à la protéger grâce à des outils comme RapLeaf, IKarma, MyID…

Conclusion : il ne faut pas avoir peur de vivre sa vie numérique et de laisser sa trace. Pour R. Collin, il faut être solidaire, humble et avancer. La vraie vie est numérique, c’est celle du traitement de l’information.

4 – l’accord Apec Linkedin, motifs et objectifs

Pour J.P. Szelerski, un réseau social est un réseau de mise en relation.
Le réseautage consiste à gérer ses relations avec son entourage proche (liens forts) et moins proche (liens faibles).
Réseaux les plus utilisés : MySpace, Facebook, Linked et Viadéo (français)
Pour l’Apec, l’enjeu est de faire des réseaux un complément de service à valeur ajoutée.
A ce jour 16.000 comptes sur le réseau Linkedin
Pour lui aussi il faut savoir gérer sa e-réputation et mettre une frontière professionnelle/personnelle.

5 – le e-recrutement, retour d’expérience

Ch. Blasquez souligne l’importance du vecteur Internet pour trouver un emploi : les sites d’emploi, les réseaux sociaux (SecondLife, Facebook…), les sites d’entreprises et les chats.
Passer par un réseau donne une information plus complète qu’un CV ; cela démontre ses capacités relationnelles et donne des indications sur la nature de ces capacités. Cela permet aussi d’être contacté par les e-recruteurs.

6 – réseau professionnel virtuel : à quoi peut servir pour moi et mon entreprise l’investissement dans un réseau

Pour Eric Delcroix en raison du nomadisme de plus en plus grand et des interfaces actifs, il n’y aura bientôt plus de disques durs pour stocker nos informations.
Ceci entraînera une vigilance nécessaire quant aux problèmes d’homonymie, d’identité numérique, de diffusion de ses données personnelles/professionnelles.

Les groupes se renforceront en matière
– d’évènements (barcamp, …)
– d’intérêts (défendre les bibliothèques sur le web 2.0, …)

C’est par une application que l’on pourra participer de type “MyOffice”

Obs. glb : voir son livre “Facebook, on s’y retrouve”

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Quelques sites en lien avec le sujet (obs. glb)
http://www.internetactu.net/2007/09/28/comprendre-le-graphe-social/
http://www.fluctuat.net/blog/5868-Reseaux-esthetiques
http://webilus.com/illustration/nombre-dinscrits-mondiaux-dans-les-univers-virtuels

Un billet de Natazouf sur le blog de l’EBSI signale 100 vidéos traitant du monde des bibliothèques.
J’avoue avoir bien ri en voyant celle qui est sur le billet !
Si le coeur vous en dit !

C’est le 1e juillet que le projet de loi sera proposé au vote en seconde lecture à l’Assemblée nationale.

En attendant le vote, voir
. le dossier consultable sur le site de l’Assemblée
. le site des Archives de France
. le tableau des nouveaux délais de communication

Merci à Nadine Rouayroux de nous avoir signalé ces sites sur le forum de l’AAF.
Je mettrai en commentaire toute information intéressante suite au vote.

Dans sa synthèse sur les temps de conservation des documents citée dans le billet précédent, Karine avait signalé une page extrêmement intéressante de l’UNESCO sur “Le rôle de l’administration des archives et de la gestion des documents courants dans les systèmes nationaux d’information
(réf. : étude RAMP/Edition révisée/établie par James B. Rhoads [pour le] Programme général d’information et l’UNISIST. – Paris: UNESCO, 1991)

Que l’UNESCO me pardonne, je voudrais reproduire ici leur résumé/conclusion pour que l’on puisse voir le chemin parcouru en 17 ans :

Les programmes généraux de gestion des documents courants permettent l’application systématique de méthodes et de techniques éprouvées aux documents pendant toute la durée de leur existence. L’importance de la gestion des documents ne tient pas seulement au fait que ces documents sont en eux-mêmes une source précieuse d’informations ; elle tient aussi à la valeur de cette technique en tant que facteur d’efficacité administrative et d’économies de fonctionnement.

On ne saurait avoir de bonnes archives sans programmes efficaces de gestion des documents, car seuls de tels programmes garantissent que les documents présentant un intérêt historique seront établis sur des supports durables, classés de façon à être facilement retrouvés, bien traités lors de la phase active de leur existence, et dûment triés, évalués et versés aux archives.

La gestion des archives a essentiellement pour objet d’assurer la conservation des documents possédant un intérêt durable et d’en faciliter l’utilisation. La conservation des archives ne se justifie que dans la mesure où sa finalité est de mettre un jour les documents conservés à la disposition d’utilisateurs : les pouvoirs publics, les particuliers qui y rechercheront la preuve de leurs droits et de leurs prérogatives, les utilisateurs primaires, dont les recherches et les écrits repoussent les limites de la connaissance et du savoir de l’homme, et, indirectement, les utilisateurs secondaires, pour qui les travaux des utilisateurs primaires seront une source d’enrichissement éducatif et culturel.

Les archivistes et les gestionnaires de documents courants visent fondamentalement les mêmes objectifs que les bibliothécaires, documentalistes et autres professionnels de l’information, à savoir la préservation, l’organisation et l’utilisation de l’information. Toutes ces professions peuvent se servir avec profit des outils technologiques modernes, et plus particulièrement de la reprographie et de l’automatisation. Pour toutes ces professions aussi, l’élaboration de principes directeurs et de normes et la formation théorique et pratique des personnels et des utilisateurs sont capitales. C’est à ces professions et à leurs efforts coordonnés qu’on devra la mise en place d’infrastructures et de systèmes nationaux d’information permettant de répondre au mieux aux besoins d’information de la société en tirant le meilleur parti des ressources disponibles.

Je suis “re”tombée par hasard sur une synthèse apportée à la question sur le temps de conservation des documents sur la liste de diffusion de l’ADBS en 2000 et à laquelle j’avais apportée ma modeste pierre.

Cela m’a stimulée pour remettre brièvement à jour le sujet.

==> “Guide des durées de conservation – Les archives dans l’entreprise
réédité par l’AAF, 1997 (la dernière à ce jour)

==> Guide de la durée de conservation des documents en entreprise paru en juin 2007
par la société Iron Mountain spécialisée dans la gestion et la protection de l’information, auprès de laquelle on peut l’obtenir.
Explications sur PubliNews

==> “gérer et organiser vos archives : de l’obligation à l’outil de communication
guide réalisé par la CCI de Paris en 1998 (pas vu signalé sur son site)

==> une page web dédiée à ce sujet sur le site d’EDF (pour ses clients professionnels, mise à jour en janvier 2005)

==> “Durées de conservation des principaux documents d’entreprise
Un document pdf de la société Stan France, spécialisée dans l’archivage (date ??grrr !!)

en matière d’archivage électronique
==> le guide d’archivage électronique sécurisé
à télécharger sur le site de l’Association nationale pour la promotion de la signature électronique
==> les nouvelles règles européennes
depuis le mois d’avril 2008, la conservation des données personnelles est passée de 13 mois à 6 mois
(source : article du Monde Informatique)
==> le guide pratique employeur de la CNIL récapitule les conditions de mise en place et d’utilisation des différentes technologies. Il est téléchargeable.

en matière de ressources humaines
==> source : documents ressources humaines”>la CCI de Paris
==> source : une société d’audit financier

en matière de comptabilité & de documents commerciaux
==> source : la CCI de Paris

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Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais lorsque je construisais mes DUA, je m’efforçais de mettre la référence du texte officiel en exergue, ou du moins ma source si elle n’était qu’informative.
Cela m’évitait de rechercher à chaque fois sur quoi je m’étais appuyée pour justifier éventuellement la durée demandée !!

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